Saga Fascination, Tome 1 : Fascination - Stephenie Meyer
traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Luc Rigoureau
Hachette Jeunesse - octobre 2005 – 525 pages
Présentation de l'éditeur
Bella, seize ans, décide de quitter l'Arizona ensoleillé où elle vivait avec sa mère, délurée et amoureuse, pour s'installer chez son père, affectueux mais solitaire. Elle croit renoncer à tout ce qu'elle aime, certaine qu'elle ne s'habituera jamais ni à la pluie ni à Forks où l'anonymat est interdit. Mais elle rencontre Edward, lycéen de son âge, d'une beauté inquiétante. Quels mystères et quels dangers cache cet être insaisissable, aux humeurs si changeantes ? A la fois attirant et hors d'atteinte, au regard tantôt noir et terrifiant comme l'Enfer, tantôt doré et chaud comme le miel, Edward Cullen n'est pas humain. Il est plus que ça. Bella en est certaine. Entre fascination et répulsion, amour et mort, un premier roman... fascinant.
Auteur : Stephenie Meyer (née Morgan le 24 décembre 1973) est une auteur américaine. Elle est l'auteur du beststeller Saga Fascination pour jeunes adultes, qui tourne autour de la relation de la mortelle Bella Swan et du vampire Edward Cullen. Stephenie a vendu plus de 18 millions de livres de la Saga Fascination dans 37 pays,et plus de 8,5 millions de livres uniquement aux Etats-Unis.
Mon avis : (lu en février 2009)
Ceux qui n'ont pas entendu parler de ce livre puis du film maintenant ne doivent pas être nombreux ! Mon fils l'ayant pris à la bibliothèque et l'ayant lu en 1 journée, j'ai voulu découvrir l'histoire et l'auteur. Ce n'ai pas le genre d'histoire dont je raffole (le côté fantastique) mais je me suis laissée prendre par l'histoire. Les personnages sont attachants et la façon de parler d'un amour impossible est vraiment originale et surprenante. J'ai passé un bon moment avec ce livre. Mais je ne suis pas sûre d'avoir envie de lire les 3 autres tomes de la Saga...
Un film tiré du livre, Twilight, chapitre 1 : Fascination, a été réalisé par Catherine Hardwicke et est sorti le 7 Janvier 2009. Les personnages principaux sont joués par Robert Pattinson (Edward) et Kristen Stewart (Bella).
Extrait : "Ma mère me conduisit à l’aéroport toutes fenêtres ouvertes. La température, à Phoenix, frôlait les vingt et un degrés, le ciel était d’un bleu éclatant. En guise d’adieux, je portais ma chemise préférée, la blanche sans manches, aux boutonnières rehaussées de dentelle. J’avais mon coupe-vent pour seul bagage à main.
Il existe, dans la péninsule d’Olympic, au nord-ouest de l’État de Washington, une bourgade insignifiante appelée Forks où la couverture nuageuse est quasi constante. Il y pleut plus que partout ailleurs aux États-Unis. C’est cette ville et son climat éternellement lugubre que ma mère avait fui en emportant le nourrisson que j’étais alors. C’est là que j’avais dû me rendre, un mois tous les étés, jusqu’à mes quatorze ans, âge auquel j’avais enfin osé protester. Ces trois dernières années, mon père, Charlie, avait accepté de substituer à mes séjours obligatoires chez lui quinze jours de vacances avec moi en Californie.
Et c’était vers Forks que je m’exilais à présent un acte qui m’horrifiait. Je détestais Forks.
J’adorais Phoenix. J’adorais le soleil et la chaleur suffocante. J’adorais le dynamisme de la ville immense.
Rien ne t’y oblige, Bella, me répéta ma mère pour la énième fois avant que je grimpe dans l’avion.
Ma mère me ressemble, si ce n’est qu’elle a les cheveux courts et le visage ridé à force de rire. Je scrutai ses grands yeux enfantins, et une bouffée de panique me submergea. Comment ma mère aimante, imprévisible et écervelée allait-elle se débrouiller sans moi ? Certes, elle avait Phil, désormais. Les factures seraient sans doute payées, le réfrigérateur et le réservoir de la voiture remplis, et elle aurait quelqu’un à qui téléphoner quand elle se perdrait. Pourtant…
J’en ai envie, répondis-je.
J’ai beau n’avoir jamais su mentir, j’avais répété ce boniment avec une telle régularité depuis quelques semaines qu’il eut l’air presque convaincant.
Salue Charlie de ma part.
Je n’y manquerai pas.
On se voit bientôt, insista-t-elle. La maison te reste ouverte. Je reviendrai dès que tu auras besoin de moi.
Son regard trahissait cependant le sacrifice que cette promesse représentait.
Ne t’inquiète pas. Ça va être génial. Je t’aime, maman.
Elle me serra fort pendant une bonne minute, je montai dans l’avion, elle s’en alla."