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A propos de livres...

24 mai 2013

La 5e saison - Mons Kallentoft

la_5e_saison Seuil - avril 2013 - 464 pages

traduit du suédois par Lucile Clauss, Emmanuel Curtil

Titre original : Den femte årstiden, 2011

Quatrième de couverture : 
Le printemps vient de commencer lorsqu’on trouve le corps d’une femme atrocement mutilée dans la forêt. Les blessures rappellent à Malin Fors l’affaire « Maria Murvall » qu’elle avait suivie dans Hiver. Maria avait été violée et frappée sauvagement dans la forêt, et depuis, elle reste murée dans le silence, à l’asile.
Malin rencontre une psychiatre à l’hôpital qui fait état d’un cas semblable. Soudain, Malin comprend que Maria Murvall n’est qu’une petite pièce d’un terrible puzzle. Si terrible qu’il est impossible d’y mettre des mots. L'enquêtrice met toute son énergie pour résoudre l’énigme. Elle qui avait été obsédée par le sort de Maria Murvall dans Hiver. Parviendra-t-elle à la sortir du silence ?
Cinquième volet des enquêtes de Malin Fors, La 5e Saison séduira les amateurs de Hiver et les autres car l’enquête peut se lire même si on ne connait pas Hiver. Comme toujours dans les livres de Mons Kallentoft, les morts parlent et la nature se déchaine. Malin Fors quant à elle reste ce mélange de force et de fragilité très apprécié des lectrices.

Auteur : Né en 1968, Mons Kallentoft est un journaliste et écrivain suédois dont les livres se sont vendus à plus d'un million d'exemplaires et ont été traduits dans 19 pays.

Mon avis : (lu en mai 2013)
Ce livre est la conclusion de la série Hiver - Eté - Automne - Printemps de Mons Kallentoft. Cette 5ème saison que l'auteur définie ainsi :
« Des nuages sombres et bas. De fines gouttes de pluie s'abattent comme autant de perles grises.
Presque un ciel d'automne.
Sauf que ce n'est pas l'automne. Ni vraiment le printemps, d'ailleurs. Le temps est indéfinissable, comme si le cycle des saisons avait été complétement perturbé, inversé. »
ne nous est pas totalement inconnue !
J'ai plutôt aimé cette série et j'ai aimé cette conclusion. Le personnage de Malin Fors me touche beaucoup et dans ce dernier volet, on l'a sent plus apaisée. Ses qualités d'enquêtrice ne sont plus à démontrer et elle va enfin résoudre une enquête restée en suspens lors de l'épisode Hiver. La boucle est bouclée !

Extrait : (début du livre)
Pourquoi ? Je ne comprends pas.
Mon corps est en feu.
Souffre mille blessures. On m’a écorchée, lacérée, poignardée. J’avance en titubant à travers la forêt. Dans le froid brûlant et la douleur glaçante.
C’est moi.
J’incarne la douleur.
Qu’y a-t-il après ?
Les arbres se penchent sur moi telles des hydres. Leurs têtes enflammées me poursuivent, leurs dents cherchent à me déchiqueter, leur sang empoisonné s’infiltre en moi, tandis qu’un mille-pattes remonte le long de ma cuisse et pénètre mon corps avant de déplier ses tentacules diaboliques.
Je hurle.
Est-ce la fin ? Le sang coule sur mon front, mais je continue d’avancer en trébuchant, je sens les racines jaillir du sol froid et s’enrouler autour de mes chevilles, mes mollets et mes cuisses afin de me faire tomber et me livrer aux langues des hydres, des langues de fil barbelé.
Comment ai-je atterri ici ?
Qui suis-je ?
Pourquoi dois-je mourir maintenant ?
Je suis seule.
Mon corps se dissout.
Quelque chose me poursuit.
La moindre racine, la moindre branche, le moindre souffle de vent froid me déchiquettent, boivent mon sang, dévorent mes intestins, mes reins, mon foie et mon cœur.
Maman.
Tu es là.
Je te vois dans la cuisine, et je t’appelle.
– Maman, maman !
Les branches s’enfoncent en moi. Je suis le froid et la chaleur, il pleut, il neige, il grêle, les hydres hurlent. D’où sortent toutes ces mouches ? Elles veulent pondre leurs oeufs dans mes plaies, déposer des larves dans ce corps qui autrefois était le mien.
Sur les troncs d’arbres, je distingue des visages d’hommes sculptés.
Mon souffle est coupé. Les branches, les aiguilles et les pommes de pin me lacèrent les pieds.
Je veux qu’ils me rattrapent pour que tout s’arrête. Et qu’autre chose, une blancheur, une autre chaleur puissent naître.
J’avance.
Sous la plante de mes pieds, la peau a disparu.
Ne plus rien sentir. Ne plus sentir de branche s’enfoncer en moi.
J’entends des halètements.
L’obscurité.
La solitude.
Un être humain étouffé par sa propre peur.
Un être humain qui refuse d’abandonner, de mourir.
Cet être humain, c’est moi.

Je hurle.
C’est mon dernier cri, la dernière bouffée d’air que je parviens à expulser de mes poumons.
Je suis allongée sur un tapis de racines brûlantes, les branches des arbres s’abaissent vers moi, leurs visages crachent de l’acide sur mes joues et mes yeux, je suis aveugle.
Mais la douleur n’est pas aveugle.
C’est tout ce qui reste à présent.
Avec les masques sculptés des arbres.
Une sensation froide sur mes côtes.
La neige tombe.
Des étoiles blanches tombent sur mon corps nu, l’acier me déchire, mutile mon sexe, mon cri est tout ce qu’il me reste.
Je n’ai même plus la force de hurler.
La forêt est sourde.
Aveugle.
Maman.
J’aimerais que tu ne saches jamais ce qui m’est arrivé.
J’aimerais que tu croies que je suis morte sans peur, sans douleur, entourée de gentilles personnes.
J’aimerais le croire moi-même.
Mais non, quelque chose s’enfonce encore en moi, un bâton affûté, un mille-pattes dont les pattes sont comme mille couteaux qui s’agitent en moi, et je meurs, maman, j’abandonne mon corps aux mouches.

Je me quitte, je vois mon corps nu et détruit qui gît dans une fosse au milieu d’une forêt déserte, et je deviens quelqu’un d’autre, quelqu’un qui plane dans un espace coupé des vivants. Je suis libre, maman, ne suis-je pas libre ?
Je vois quelqu’un s’éloigner de mon corps, le laissant aux vers qui me rongent, et aux arbres qui veulent dévorer la chair que j’habitais.
Quelqu’un sèche le couteau avec des feuilles mortes, puis quitte les lieux.
On m’a tuée, maman, brûlée, déchiquetée, assassinée et violée.
Et je ne suis pas la seule à avoir connu ce destin.
Il faut en finir.
L’hydre doit mourir, bien que sa vie soit éternelle.

 

Déjà lu du même auteur :

hiver Hiver  _t_ Été automne Automne printemps Printemps

 Challenge Thriller 
challenge_thriller_polars
catégorie "Même pas peur" : 43/12

 Challenge Voisins, voisines

voisins_voisines_2013
Suède

  Défi Scandinavie noire 2012

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Suède

Challenge Cap au Nord
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Challenge Petit BAC 2013
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"Chiffre/Nombre"

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23 mai 2013

Masse Critique chez Babelio !

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Tentez votre chance !

22 mai 2013

Immortelle randonnée Compostelle malgré moi - Jean-Christophe Rufin

immortelle_randonnee Editions Guérin - avril 2013 - 258 pages

Quatrième de couverture :
Jean-Christophe Rufin a suivi à pied, sur plus de huit cents kilomètres, le «Chemin du Nord» jusqu'à Saint-Jacques-de-Compostelle. Beaucoup moins fréquenté que la voie habituelle des pèlerins, cet itinéraire longe les côtes basque et cantabrique puis traverse les montagnes sauvages des Asturies et de Galice. 

«Chaque fois que Ton m'a posé la question : "Pourquoi êtes-vous allé à Santiago ?", j'ai été bien en peine de répondre. Comment expliquer à ceux qui ne l'ont pas vécu que le Chemin a pour effet sinon pour vertu de faire oublier les raisons qui ont amené à s'y engager ? On est parti, voilà tout.»
Galerie de portraits savoureux, divertissement philosophique sur le ton de Diderot, exercice d'autodérision plein d'humour et d'émerveillement, Immortelle randonnée se classe parmi les grands récits de voyage littéraires.

Auteur : Jean-Christophe Rufin, médecin, pionnier du mouvement humanitaire, a été ambassadeur de France au Sénégal de 2007 à 2010. Il est l'auteur de romans désormais classiques tels que L'Abyssin, Globalia, Rouge Brésil, prix Concourt 2001. Il est membre de l'Académie française depuis 2008.

Mon avis : (lu en mai 2013)
Jeudi dernier, je voyais Jean-Christophe Rufin à La Grande Librairie et dès le lendemain, je commençais avec beaucoup de plaisir son nouveau livre... 

Dans ce livre, l’auteur partage avec nous son périple sur le Chemin de Saint Jacques de Compostelle. Il est parti d’Hendaye et a choisi le Chemin du Nord un chemin plus sauvage et moins emprunté, qui longe la mer.
Le récit est passionnant et sans concession, il s’y se mêle ses réflexions personnelles sur le Chemin, quelques explications historiques, des descriptions des paysages ou des lieux traversés, des portraits souvent plein d’humour des pèlerins divers et variés, et ses péripéties personnelles…
Le style est vivant et généreux, à aucun moment je ne me suis ennuyée !  
« Le Chemin est une force. Il s'impose, il vous saisit, vous violente et vous façonne. »
Partager  ce Chemin mythique avec l’auteur  est un vrai enchantement pour le lecteur et donne envie de tenter l’aventure à son tour…

Extrait : (début du livre)
LORSQUE, comme moi, on ne sait rien de Compostelle avant de partir, on imagine un vieux chemin courant dans les herbes, et des pèlerins plus ou moins solitaires qui l'entretiennent en y laissant l'empreinte de leurs pas. Erreur grossière, que l'on corrige bien vite lorsqu'on va chercher la fameuse credencial, document obligatoire pour accéder aux refuges pour pèlerins !
On découvre alors que le Chemin est l'objet sinon d'un culte, du moins d'une passion, que partagent nombre de ceux qui l'ont parcouru. Toute une organisation se cache derrière le vieux chemin : des associations, des publications, des guides, des permanences spécialisées. Le chemin est un réseau, une confrérie, une internationale. Nul n'est contraint d'y adhérer, mais cette organisation se signale à vous dès le départ, en vous délivrant la credencial, ce passeport qui est bien plus qu'un bout de carton folklorique. Car, dûment fiché comme futur-ancien-pèlerin, vous recevrez désormais des bulletins d'études savants, des invitations à des sorties pédestres et même, si vous habitez certaines villes, à des séances de restitution d'expériences, organisées autour de voyageurs fraîchement rentrés. Ces rencontres amicales autour d'un verre s'appellent « Le vin du pèlerin » !
J'ai découvert ce monde en entrant par une après-midi pluvieuse dans la petite boutique sise rue des Canettes à Paris, dans le quartier Saint-Sulpice, siège de l'association des Amis de Saint-Jacques. L'endroit détone, au milieu des bars branchés et des boutiques de fringues. Il fleure bon sa salle paroissiale et le désordre poussiéreux qui l'encombre a l'inimitable cachet des locaux dits « associatifs ». Le permanencier qui m'accueille est un homme d'un certain âge - on dirait aujourd'hui un « senior », mais ce terme n'appartient pas au vocabulaire jacquaire. Il n'y a personne d'autre dans la boutique et j'aurais l'impression de le réveiller s'il ne se donnait pas beaucoup de mal pour paraître affairé. L'informatique n'a pas encore pris possession du lieu. Ici règnent toujours la fiche bristol jaunâtre, les dépliants ronéotypés, le tampon baveux et son encreur métallique.
Je me sens un peu gêné de déclarer mon intention - pas encore arrêtée, pensé-je - de partir sur le Chemin. L'ambiance est celle d'un confessionnal et je ne sais pas encore que la question du « pourquoi » ne me sera pas posée. Prenant les devants, je tente des justifications qui, évidemment, sonnent faux. L'homme sourit et revient à des questions pratiques : nom, prénom, date de naissance.
Il me conduit peu à peu jusqu'au grand sujet : est-ce que je souhaite adhérer à l'association avec le bulletin - c'est plus cher - ou sans, c'est-à-dire en payant le minimum : il me donne les prix de chaque option. Les quelques euros de différence lui semblent suffisamment importants pour qu'il se lance dans une longue explication sur le contenu précis des deux formes d'adhésion. Je mets cela sur le compte d'un désir louable de solidarité : ne pas priver de Chemin les plus modestes. En cours de route, j'aurai l'occasion de comprendre qu'il s'agit de bien autre chose : les pèlerins passent leur temps à éviter de payer. Ce n'est souvent pas une nécessité, mais plutôt un sport, un signe d'appartenance au club. J'ai vu des marcheurs, par ailleurs prospères, faire d'interminables calculs, avant de décider s'ils commanderont un sandwich (pour quatre) dans un bar, ou s'ils feront trois kilomètres de plus pour l'acheter à une hypothétique boulangerie. Le pèlerin de Saint-Jacques, que l'on appelle un Jacquet, n'est pas toujours pauvre, loin s'en faut, mais il se comporte comme s'il l'était. On peut rattacher ce comportement à l'un des trois voeux qui, avec la chasteté et l'obéissance, marquent depuis le Moyen Âge l'entrée dans la vie religieuse ; on peut aussi appeler cela plus simplement de la radinerie.

Challenge Petit BAC 2013
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"Géographie"

Challenge Pour Bookineurs En Couleurs
Logo_challenge_bookineurs_en_couleurs

PAL Rouge

21 mai 2013

A copier 100 fois - Antoine Dole

a_copier_100_fois Sarbacane - avril 2012 - 56 pages

Quatrième de couverture :
« Papa m'a dit 100 fois comment il fallait que je sois. » Et surtout, « pas pédé ». La consigne est claire et quand le héros de ce livre, 13 ans, se fait harceler par les gros bras du collège, impossible d'appeler son père à l'aide. Heureusement qu'il y a Sarah, qui n'a pas peur, elle. Mais la question reste : comment se faire aimer d'un père qui vous rejette pour ce que vous êtes ?


Auteur : Antoine Dole vit à Paris et à Chambéry. Écrivain et scénariste, il a publié 3 romans chez Sarbacane, dont Je reviens de mourir et K-Cendres. Pour ce bref texte sur l'homophobie et le coming out, il ouvre au scalpel des pistes sensibles vers la réconciliation.

Mon avis : (lu en mai 2013)
Le narrateur est un jeune garçon de 13 ans, qui subit humiliations et coups de la part de camarades du collège. Il aimerait avoir du soutien pour que cela s'arrête, il n'en peut plus. Mais depuis toujours son père lui répète qu'il ne veut pas d'un fils « pédé » et qu'il doit être un homme et savoir se défendre tout seul... Le jeune garçon ne sait que faire, il n'ose pas demander de l'aide à son père car il craint sa colère. Lorsqu'il est attaqué, la peur le pétrifie et l'empêche de se défendre, il est la victime idéale pour les petits caïds abrutis du collège... Autour de lui, les professeurs, les surveillants et la plupart des camarades sont témoins de ses souffrances et pourtant l'absence de réaction est flagrante !
Un récit poignant à lire et à faire lire à nos adolescents !

Autres avis : CanelJérôme

Extrait : (début du livre)
Papa m'a dit cent fois comment faudrait que je sois. Qu'un garçon, ça pleure pas, ça se laisse pas faire. Mais papa n'est pas là quand Vincent et ses potes viennent me chercher des crosses dans la cour. J'me prends des baffes, des coups de poing, et je dis rien, je serre les dents. J'en parle pas. Pour quoi faire ? Papa m'a dit cent fois qu'un garçon, ça règle ses comptes tout seul, que ça doit savoir se débrouiller, «comme un homme» il a dit. Quand je rentre du collège, papa n'est pas content, parce que ma chemise est déchirée ou qu'un bouton manque, que ma lèvre saigne et que j'sais pas quoi répondre quand il me demande si j'ai su me défendre. Non papa, je me suis assis en boule, j'ai attendu que ça passe, j'ai mal aux côtes, j'veux pas y retourner demain, steuplé va leur demander d'arrêter. Mais ça, je peux pas lui dire. Je bredouille, je tremble, parce qu'à force, j'ai l'impression qu'il est de leur côté. Pas du mien.

Papa m'a dit cent fois quoi faire, comment les choses fonctionnent : «Si tu arrêtes de te laisser faire, ils arrêteront de s'en prendre à toi.» Mais ça ne marche pas. Si je réponds à Vincent, ou à Laurent, ou à Julien, la claque qui suit me déboîte la mâchoire, et si j'essaie de la leur rendre, ça part en vrille direct : une balayette et je me retrouve par terre à parer les coups suivants tant bien que mal.
Jeudi dernier, après le cours d'EPS, Laurent a écrasé mon visage dans l'herbe du terrain de foot jusqu'à ce que j'avale de la terre. Il était assis sur moi, les autres se marraient autour. Il écrasait ma tête contre le sol en me tenant fort les cheveux.

 Challenge Petit BAC 2013
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"Chiffre/Nombre"

 Lire sous la contrainte
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7ème session : infinitif

20 mai 2013

Prix Relay des Voyageurs : A vous de voter !

De février à mai 2013, 4 livres ont été choisi parmi une sélection par un Jury Grand Public :

2013_05_18_142452

Un Jury de professionnels du monde du voyage et d’écrivains désignera le Lauréat 2013
parmi ces 4 livres.

 

Du 13 mai au 18 juin, votez pour votre livre préféré et participer à un tirage au sort :

2013_05_18_142542

Règlement

Gagnant sélection février :

6h41 6h41 - Jean-Philippe Blondel 
(Buchet Chastel)

Gagnant sélection mars :

indigo  Indigo - Catherine Cusset
 (Gallimard)

Gagnant sélection avril :

crime_d_honneur 
Crime d’honneur - Elif Shafak (Phébus) 

Gagnant sélection mai :

Ne_lache_pas_ma_main_600x966 Ne lâche pas ma main – Michel Bussi 
(Presses de la Cité)

 

Bonne Chance !

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20 mai 2013

C'est lundi que lisez-vous ? [126]

BANNIR
(c) Galleane

C'est le jour du rendez-vous initié par Mallou proposé par Galleane  

Qu'est-ce que j'ai lu cette semaine ? 

la_femme_de_nos_vies Ne_lache_pas_ma_main_600x966 millenium2_audio millenium3_audio en_souvenir_d_Andr_

La femme de nos vies - Didier van Cauwelaert 
Ne lâche pas ma main – Michel Bussi 
Millénium 2 : La fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette - Stieg Larsson 
Millenium 3 : La reine dans le palais des courants d'air - Stieg Larsson 
En souvenir d'André - Martin Winkler

Qu'est-ce que je lis en ce moment ?

A copier 100 fois - Antoine Dole 
Immortelle randonnée Compostelle malgré moi - Jean-Christophe Rufin

Que lirai-je cette semaine ?

La 5e saison - Mons Kallentoft
Juste avant le bonheur - Agnès Ledig (partenariat Albin Michel)
Dans la peau de Sheldon Horowitz - Derek B. Miller (Prix Relay des Voyageurs)

19 mai 2013

Film : L'Attentat - Ziad Doueiri

Date de sortie : 29 mai 2013

l_attentat1 Affiche_Attentat

Réalisé par : Ziad Doueiri

Acteurs : Ali Suliman, Reymond Amsalem, Evgenia Dodena

Titre original : The Attack

Durée : 100 mn

D'après le livre éponyme de Yasmina Khadra

Prix :
Étoile d’or du Festival de Marrakech 2012
Prix du public et Prix spécial du jury du Colcoa Film Festival 2013
Prix spécial du jury du Festival de San Sebastian.

Synopsis : 
Le docteur Amine Jaafari est Arabe Israélien. Il est complètement intégré à la société de Tel-Aviv, est marié à une femme qui l’aime, a réussi une brillante carrière de chirurgien et a de nombreux amis juifs.
Mais après un attentat dans un restaurant de Tel-Aviv, qui fait dix-neuf victimes, la police israélienne l’informe que sa femme était la kamikaze. Amine rejette d’abord l’accusation mais il se sent peu à peu envahi par le doute. Ses pires craintes sont confirmées quand il reçoit une lettre posthume de sa femme, lui confirmant son acte.
Brisé par cette révélation et désirant comprendre comment il a été incapable de déceler ses intentions, Amin décide de se rendre dans les Territoires palestiniens pour rechercher ceux qu’il imagine avoir recruté sa femme.
Là, Amine va plonger dans un univers dangereux où il n’est pas le bienvenu, sans se soucier de sa sécurité, à la recherche de la vérité…

Mon avis : (vu en mai 2013)
Lundi 13 mai, j'ai eu la chance d'être invitée à voir l'avant-première du film L'Attentat, réalisé par Ziad Doueiri qui sort le 29 mai prochain. L'Attentat est avant tout un livre de Yasmina Kahdra. Je l'ai lu il y a deux ans et j'en garde un souvenir très fort, j'étais donc très curieuse de découvrir cette adaptation au cinéma.

Le film était en VO, Arabe, Hébreu (sous-titré Français).
Le film démarre sur un couple qui se dit au revoir : « Chaque fois que tu me quittes, c’est un peu de moi qui s’en va. »
Amine Jaafari est Israélien d’origine arabe, c'est un chirurgien renommé qui reçoit le prestigieux prix Bav Eliezer. Quelques heures plus tard, Amine est à l'hôpital et l'on entend un grand « boum ». Un attentat vient d’être perpétré dans un restaurant de Tel Aviv. C'est le branle bas de combat, on se croirait dans la série Urgence... Il opère sans relâche, des images un peu sanguinolentes ne nous sont pas épargnées... Le bilan est lourd de nombreux morts et blessés. Personne ne revendique l’attentat. De retour chez lui pour se reposer Amine est surpris de ne pas retrouver Siham sa femme qui devait rentrer de chez sa grand-mère, il n'arrive pas à la joindre car elle a laissé son portable. Au milieu de la nuit, on le rappelle à l'hôpital. Son ami Naveed, policier, lui annonce alors que sa femme est morte lors de l'attentat. Il doit reconnaître son corps (j'ai eu très peur, à tort, de l'image que l'on allait nous montrer...). Puis on lui annonce que le kamikaze était sa femme. Pour Amine, c’est impossible à croire sa femme ne peut être qu'une victime ! Sa vie bascule, il a perdu tous ses repères, il se sent trahi par son épouse, ses amis israëliens le regarde maintenant comme un Arabe... 
Dans une deuxième partie du film, Amine veut comprendre pourquoi cet attentat, il va donc à Naplouse pour savoir qui a pu convaincre sa femme, chrétienne, de commettre un tel acte... 
Après avoir ce film que j'ai bien aimé, j'ai eu très envie de relire le livre de Yasmina Khadra que j'ai pu emprunter deux jours plus tard à la bibliothèque. Le film est plutôt fidèle au livre. 
Cette histoire est une réflexion profonde, instructive mais surtout humaine autour du conflit israëlo-palestinien. Il est question des origines, de l’ascension sociale, de l’attachement à son pays. Contrairement à ce que l'on pourrait croire ce n'est pas un conflit religieux mais un conflit politique. 
Le personnage d’Amine est superbement interprété par Ali Suliman et la construction du film Ziad Doueiri rend bien la force dramatique du sujet, le spectateur suit au plus près la surprise, le choc et les interrogations du personnage principal. Le réalisateur comme l'auteur du livre ne prennent pas parti pour l'un ou l'autre camp. Le spectateur a droit à différents points de vue...
Les paysages filmés sont également très beaux.

Au Liban, le film L'Attentat fait l'objet d'une vive polémique. Le réalisateur s'explique : « Il y a une campagne menée pour interdire la sortie du film dans mon pays. Le gouvernement libanais a une position ambivalente parce que j’ai violé la loi qui interdit à tous ses ressortissants d’être en contact, même de se faire photographier, avec un Israélien ». On lui reproche également d'avoir tourné le film en Israël avec des acteurs israéliens... C'est interdit pour un libanais.

Un grand merci à Anaïs pour l'invitation à cette projection de presse.

 

Bande Annonce :

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l_attentat_ L’attentat – Yasmina Khadra

18 mai 2013

En souvenir d'André - Martin Winkler

en_souvenir_d_Andr_ POL - octobre 2012 - 197 pages

Quatrième de couverture :
Ça se déroulait toujours de la même manière. Une voix appelait sur mon cellulaire, tard le soir ou tôt le matin. Elle demandait à me rencontrer en tête-à-tête. Et donnait la phrase rituelle : 

« En souvenir d'André. »
Je me rendais à l'adresse indiquée et là, je rencontrais un homme, parfois seul, parfois avec une autre personne, de son âge ou plus jeune. On ne faisait pas de présentations. Ils connaissaient mon nom, ils m'avaient donné leur prénom. Lorsque le malade souffrait trop, l'autre personne était là pour m'expliquer. Je l'arrêtais très vite.
« Je vais d'abord m'occuper de la douleur. »

Auteur : Né à Alger, en 1955, sous le nom de Marc Zaffran, Martin Winckler part en 1962 d'Algérie pour la France avec ses parents. Il passe son enfance à lire durant des journées entières et à écouter la radio. Dès 13 ans, enfant solitaire, il se met à écrire des nouvelles fantastiques inspirées de ses lectures. Après le bac, il part un an en Amérique où il comprend que devenir écrivain n'est ni scandaleux ni extravagant. De retour en France, il s'inscrit à la Faculté de médecine de Tours et devient un fervent lecteur de Georges Pérec. En 1983, après la mort de sa mère, il écrit 'Les Cahiers Marcoeurs' et se joint à la rédaction de la revue médicale 'Prescrire'. Dès 1984, il publie ses premières nouvelles sous le pseudonyme de Martin Winckler dans la revue 'Nouvelles Nouvelles'. En 1989, son premier roman 'La vacation' est publié et est lauréat du Festival du Premier Roman de Chambéry en 1990. En 1993, Martin Winckler cesse d'exercer la médecine et se consacre totalement à la traduction et à l'écriture.

Mon avis : (lu en mai 2013)
Ce livre est bouleversant, avec beaucoup de douceur et de pudeur Martin Winckler nous parle de la fin de vie et de l'euthanasie. C'est un sujet grave qui nous interpelle tous et qui est traité ici avec beaucoup d'humanité. 

Le narrateur est un médecin qui assiste des malades en fin de vie. Lorsque l'on appelle sur son portable avec la phrase « En souvenir d'André », il prend rendez-vous pour rencontrer le patient, avant toute chose, il prendra du temps pour soulager les douleurs du patient et pour l'écouter. Ce livre raconte les différentes rencontre en ce médecin et ses patients. 
Avec ce roman, Martin Winkler exprime ses réflexions sur le sujet, dénonce l'indifférence de certains médecins, il donne différents points de vue : celui des souffrants, des parents, des médecins proches de leurs patients. C’est un roman intelligent et efficace.

Extrait : (début du livre)
D'abord, l'officier d'état civil a examiné tes papiers d'identité et constaté que ton nom, ta date de naissance et ton numéro matricule sont identiques à ceux qu'indique le document officiel. Puis il a consulté le dossier administratif attestant que le patient a bien subi - j'utilise le mot à dessein - son entretien psychiatrique. Que l'expert y affirme son bon équilibre mental et souligne l'absence de signes de dépression. Que la maladie est incurable et que, quoique bénéficiant de soins palliatifs de qualité, le patient a exprimé sa demande auprès de trois médecins différents, à trois semaines d'intervalle, comme la loi l'exige. Et que tous ont donné leur accord.
Une fois ces précautions prises, il t'a permis de lire le dossier. C'est un document médical anonyme, un peu technique : il retrace l'itinéraire du patient depuis les premiers symptômes, passe en revue les examens diagnostiques, les choix thérapeutiques effectués en conformité avec l'état des connaissances, la longue phase de rémission de cinq ans, les deux récidives et leurs traitements - manifestement efficaces puisqu'ils lui ont valu, respectivement, quatre ans et vingt-sept mois supplémentaires de répit. Pour en arriver à la rechute survenue il y a neuf mois, avec la découverte de lésions disséminées dans plusieurs organes vitaux, parmi lesquels le foie, les deux poumons, la colonne vertébrale et, possiblement - mais il a refusé l'examen qui aurait permis de le confirmer - le cerveau. Tu as lu tout cela avec curiosité et le malaise qu'on éprouve en découvrant des secrets qui ne nous appartiennent pas. Mais c'est la règle : que tu décides ou non de prendre contact, tu dois le faire en connaissance de cause.
Ton imagination s'envole. C'est comme ça, tu n'y peux rien, tu as besoin de remplir le vide et de le peupler de figures en trois dimensions, même floues. Comme d'autres l'auraient fait à ta place, tu t'es préparé à rencontrer une épave, un corps humain replié de douleur, amaigri par la maladie, déformé par les interventions qui lui ont retiré un organe par-ci, un organe par-là, et cloué au fauteuil ou au lit, bardé de tuyaux divers et variés.
Mais tu fais erreur. La maladie n'a pas dévoré un organe vital, elle a pris naissance dans une multitude de localisations et le patient a été traité par chimiothérapie, non par la chirurgie. Jusqu'à sa rechute, il y a quelques semaines, il était parfaitement valide. Selon les dernières observations - effectuées juste avant qu'on te communique le dossier -, il était en parfaite possession de ses moyens intellectuels. Certes, il est âgé - soixante-dix-sept ans -, mais au jour d'aujourd'hui, vu le nombre et l'état des centenaires, les moins de quatre-vingts ans sont souvent de première jeunesse.

 

la_maladie_de_sachs_p La maladie de Sachs  le_choeur_des_femmes Le Chœur des femmes

les_trois_m_decins_p Les Trois médecins 

   Challenge Petit BAC 2013
petit_bac_2013
"Prénom"

Challenge 7% Littéraire 2012

  logochallenge2  
43/49

 

16 mai 2013

Millenium 3 : La reine dans le palais des courants d'air - Stieg Larsson

Lu dans le cadre du Challenge
 "Ecoutons un livre"

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Audiolib - octobre 2008 - lu par Emmanuel Dekoninck

Actes Sud – septembre 2007 – 710 pages

Babel - janvier 2013 - 880 pages

traduit du suédois par Lena Grumbach et Marc de Gouvenain

Titre original : Millénium 3, Luftslottet som sprängdes

Présentation de l'éditeur
Que les lecteurs des deux premiers tomes de la trilogie Millénium ne lisent pas les lignes qui suivent s'ils préfèrent découvrir par eux-mêmes ce troisième volume d'une série rapidement devenue culte. Le lecteur du deuxième tome l'espérait, son rêve est exaucé : Lisbeth n'est pas morte. Ce n'est cependant pas une raison pour crier victoire : Lisbeth, très mal en point, va rester coincée des semaines à l'hôpital, dans l'incapacité physique de bouger et d'agir. Coincée, elle l'est d'autant plus que pèsent sur elle diverses accusations qui la font placer en isolement par la police. Un ennui de taille : son père, qui la hait et qu'elle a frappé à coups de hache, se trouve dans le même hôpital, un peu en meilleur état qu'elle... Il n'existe, par ailleurs, aucune raison pour que cessent les activités souterraines de quelques renégats de la Säpo, la police de sûreté. Pour rester cachés, ces gens de l'ombre auront sans doute intérêt à éliminer ceux qui les gênent ou qui savent. Côté forces du bien. on peut compter sur Mikael Blomkvist, qui, d'une part, aime beaucoup Lisbeth mais ne peut pas la rencontrer, et, d'autre part, commence à concocter un beau scoop sur des secrets d'Etat qui pourraient, par la même occasion, blanchir à jamais Lisbeth. Mikael peut certainement compter sur l'aide d'Armanskij, reste à savoir s'il peut encore faire confiance à Erika Berger, passée maintenant rédactrice en chef d'une publication concurrente. 

Auteur : Stieg Larsson, né en 1954, journaliste auquel on doit des essais sur l'économie et des reportages en Afrique, était le rédacteur en chef d'Expo, revue suédoise observatoire des manifestations ordinaires du fascisme. Il est décédé brutalement, en 2004, d'une crise cardiaque, juste après avoir remis à son éditeur les trois tomes de la trilogie Millénium.

Lecteur : Interprète de théâtre de grand talent, apprécié à Bruxelles et à Paris, metteur en scène et également compositeur, Emmanuel Dekoninck vit en Belgique. Il a déjà enregistré pour Audiolib, entre autres, Millénium et 1Q84.

Mon avis : (écouté en mai 2013)
J'aurai passé un mois à relire en « audio » la série Millénium sans aucune lassitude. Emmanuel Dekoninck le lecteur de ce livre-audio rend l'écoute si vivante que je n'ai eu aucun mal à rester dans l'histoire si prenante de cette série, c'est un vrai plus par rapport à la version papier.
En fin de disque, il y a en bonus, un entretien très intéressant avec l’éditeur et traducteur de la Trilogie, Marc de Gouvenain. 
Dans ce troisième tome, nous retrouvons Lisbeth et Mickael quelques heures à peine après la fin du second tome. Lisbeth est dans un triste état,  inconsciente, avec une balle dans la tête, une balle dans la hanche et une dans l'épaule, Mikaël est menotté... Et tous les amis de Lisbeth vont se mobiliser pour la défendre. On retrouve la rédaction de Millénium, son ancien patron, Dragan Armanskij, de même que son ancien tuteur. Même certains policiers vont rejoindre son camp. Nous voilà plongé dans une enquête complexe au cœur de complots politiques, de trafics en tout genre et de la police secrète.

Un immense plaisir de lecture, comme pour les deux volumes précédents, mais avec également un petit pincement au coeur sachant que au bout du disque, je quitterai avec tristesse les héros de Millénium qui m'étaient devenus tellement proches.

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Le 28 juillet 2010, est sortie en France le film suédois, danois et allemand « Millénium 3 » (Luftslottet som sprängdes) est un film réalisé par Daniel Alfredson avec Michael Nyqvist, Noomi Rapace, Lena Endre. Un film que j'ai beaucoup aimé.

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Extrait audio : ici

Déjà lu du même auteur : 

Millenium_1 Millénium 1 : Les hommes qui n'aimaient pas les femmes

mill_nium2 Millénium 2 : La fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette
mill_nium3 Millénium 3 : La reine dans le palais des courants d'air

Déjà écouté :

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 Challenge Thriller 
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catégorie "Même pas peur" : 42/12

  Challenge Voisins, voisines

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Suède

   Défi Scandinavie noire 2012

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Suède

  Challenge Cap au Nord

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Challenge Petit BAC 2013

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"Météo"

 

16 mai 2013

Millénium 2 : La fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette - Stieg Larsson

Lu dans le cadre du Challenge
 "Ecoutons un livre"

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Audiolib - septembre 2008 - lu par Emmanuel Dekoninck

Actes Sud – octobre 2006 – 652 pages

Babel - janvier 2012 - 800 pages

traduit du suédois par Lena Grumbach et Marc de Gouvenain

Titre original : Millénium 2, Flickan som lekte med elden

Présentation de l'éditeur
Tandis que Lisbeth Salander coule des journées supposées tranquilles aux Caraïbes, Mikael Blomkvist, réhabilité, victorieux, est prêt à lancer un numéro spécial de Millénium sur un thème brûlant pour des gens haut placés : une sombre histoire de prostituées exportées des pays de l'Est. Mikael aimerait surtout revoir Lisbeth. Il la retrouve sur son chemin, mais pas vraiment comme prévu : un soir, dans une rue de Stockholm, il la voit échapper de peu à une agression manifestement très planifiée. Enquêter sur des sujets qui fâchent mafieux et politiciens n'est pas ce qu'on souhaite à de jeunes journalistes amoureux de la vie. Deux meurtres se succèdent, les victimes enquêtaient pour Millénium. Pire que tout, la police et les médias vont bientôt traquer Lisbeth, coupable toute désignée et qu'on a vite fait de qualifier de tueuse en série au passé psychologique lourdement chargé. Mais qui était cette gamine attachée sur un lit, exposée aux caprices d'un maniaque et qui survivait en rêvant d'un bidon d'essence et d'une allumette ? S'agissait-il d'une des filles des pays de l'Est, y a-t-il une hypothèse plus compliquée encore ? C'est dans cet univers à cent à l'heure que nous embarque Stieg Larsson qui signe avec ce deuxième volume de la trilogie Millénium un thriller au rythme affolant. 

Auteur : Stieg Larsson, né en 1954, journaliste auquel on doit des essais sur l'économie et des reportages en Afrique, était le rédacteur en chef d'Expo, revue suédoise observatoire des manifestations ordinaires du fascisme. Il est décédé brutalement, en 2004, d'une crise cardiaque, juste après avoir remis à son éditeur les trois tomes de la trilogie Millénium.

Lecteur : Interprète de théâtre de grand talent, apprécié à Bruxelles et à Paris, metteur en scène et également compositeur, Emmanuel Dekoninck vit en Belgique. Il a déjà enregistré pour Audiolib, entre autres, Millénium et 1Q84.

Mon avis : (écouté en avril 2013)
J'ai toujours beaucoup plaisir à relire en « audio » la série Millénium. Le lecteur de ce livre-audio, Emmanuel Dekoninck, est vraiment parfait, il arrive à lui seul à donner une voix à chacun des personnages. C'est époustouflant. J'ai redécouvert l'histoire de ce tome 2 avec le même plaisir que la première fois.

Dans ce deuxième tome, nous découvre un peu plus Lisbeth Salander et tout le mystère qui l'entoure. Nous sommes environ un an après la fin du tome 1. Lisbeth, personnage féminin athypique, est en vacances dans les Caraïbes, elle se distrait en résolvant l'énigme mathématique du théorème de Fermat. Elle a coupé les relations avec Mikaël Blomkvist sans lui donner d'explication. Mikaël Blomkvist a retrouvé sa place de rédacteur au journal Millénium. Il enquête sur la prostitution et le trafic sexuel de jeunes femmes. Lisbeth va être mêlée malgré elle à cette enquête, elle sera même suspectée de meurtre... Tout au long du livre, nous suivons nos deux héros sans qu'à aucun moment ils ne se retrouvent.
L'intrigue est toujours aussi prenante avec ses surprises et ses rebondissements, le lecteur est spectateur de l'enquête que mène parallèlement la police, Mikaël et Lisbeth. A la fin de ce volume, le suspens et à son comble et … il faudra attendre la lecture du 3ème tome pour avoir le dénouement !

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Le 30 juin 2010, est sortie en France le film danois et suédois « Millénium 2 » (Flickan som lekte med elden) est un film réalisé par Daniel Alfredson avec Michael Nyqvist, Noomi Rapace, Lena Endre. Un film que j'ai beaucoup aimé.

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Extrait audio : ici

Déjà lu du même auteur : 

Millenium_1 Millénium 1 : Les hommes qui n'aimaient pas les femmes

mill_nium2 Millénium 2 : La fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette
mill_nium3 Millénium 3 : La reine dans le palais des courants d'air

Déjà écouté :

CD_LARSSON_MILLENIUM_1 Millénium 1 

 Challenge Thriller 
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catégorie "Même pas peur" : 41/12

 Challenge Voisins, voisines

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  Défi Scandinavie noire 2012

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Suède

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Challenge Petit BAC 2013
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