Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
A propos de livres...
canada
7 août 2015

Un bonheur si fragile - tome 1 : L'engagement - Michel David

Lu en partenariat avec Babelio et Kennes éditions

un bonheur si fragile Kennes éditions - février 2015 - 528 pages

Quatrième de couverture : 
Dans le Québec rural de 1900, la vie demeure rythmée par les saisons. Alors que fidélité, piété et esprit de travail sont des vertus encouragées par le clergé tout-puissant, Corinne Joyal, issue d'une famille dont les membres sont liés par l'amour et l'esprit d'entraide, n'aurait jamais cru qu'en épousant Laurent Boisvert, elle allait faire son entrée dans une famille où l'argent et l'égoïsme sont rois. Dès les premiers mois de vie commune, Corinne découvrira rapidement que le fils de Gonzague Boisvert est un homme irresponsable et un coureur de jupons. 
Dans son nouveau village d adoption, Corinne apprendra à se défendre autant des excès de son mari, qui aime bien prendre un verre, que de l'avarice de son beau-père, un homme rongé par l'ambition et en lutte ouverte avec le curé de la paroisse.

Auteur : Michel David est né à Montréal, le 28 août 1944, où il passe son enfance, dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve, qui n est pas alors totalement urbanisé.
Après plus de 33 ans de carrière dans l'enseignement du français, Michel David prend sa retraite en 1999, mais continue l'écriture d'ouvrages pédagogiques, et se consacre à la sculpture sur bois, puis... à l'écriture de sagas, sept jours par semaine, plusieurs heures par jour.

Mon avis : (lu en juillet 2015)
J'ai accepté de recevoir ce livre en partenariat avec Babelio car j'étais attirée par cette couverture évoquant la bande dessinée Magasin Général et j'étais curieuse de découvrir un roman québécois. Je suis sensible à ce qui concerne le Canada et plus spécialement le Québec puisque l'un de mes fils part très prochainement à Montréal pour ses études pendant quelques mois.
Ce livre est le premier tome d'une saga en quatre volumes. C'est un roman du terroir québécois. L'histoire se passe au tout début du XXème siècle, Corinne Joyal vit dans la paroisse de Saint-François avec ses parents et ses frères, une famille aimante, travailleuse et solidaire. Elle est amoureuse d'un beau garçon, Laurent Boisvert, qui vient de la paroisse de Saint-Paul. Elle rêve du grand amour et espère rapidement se marier, avoir sa maison et fonder une famille. A 19 ans, Corinne est plutôt naïve, et c'est une fois mariée qu'elle découvrira que la famille de son mari est bien différente de la sienne. Son beau-père, Gonzague Boisvert, est l'un des plus riche de la paroisse, mais il est très près de ses sous et il a des comportements égoïstes. Laurent est de nature paresseuse et n'hésite pas à dépenser le peu d'argent du couple pour aller boire et faire la fête... Heureusement, Corinne pourra compter sur le soutien de Juliette, la sœur de Laurent, de Rosaire, un jeune orphelin, de ses voisins proches et de Wilfrid Boucher, le grand-père de son mari. Le quotidien de Corinne et Laurent est décrit au fil des saisons avec en arrière plan un conflit entre Gonzague Boisvert et le curé de la paroisse de Saint-Paul autour de la reconstruction de l'église
Dépaysement garanti, le lecteur est plongé dans l'ambiance du lieu et de l'époque avec le vocabulaire particulier du patois québécois rural, je m'y suis facilement habituée, même si j'aurai bien aimé avoir un glossaire des expressions...
J'ai lu facilement et avec plaisir ce roman, les personnages sont attachants pour certains et détestables pour d'autres. Je compte bien, à l'occasion, lire la suite.

Merci Babelio et Kennes éditions pour ce partenariat.

Extrait : (début du livre)
Anselme Béliveau, le curé de la paroisse Saint-Paul-des-Prés, ronflait comme un bienheureux, son double menton appuyé sur sa poitrine. Ses lunettes rondes à monture métallique avaient légèrement glissé sur son nez. Après les fatigues causés par toutes les cérémonies de la semaine sainte, le digne ecclésiastique profitait d'un repos bien mérité.
Dès la fin du dîner, le prêtre au ventre confortable avait quitté son vicaire dans la ferme intention de lire son bréviaire dans son bureau. Cependant, il avait tellement fait honneur au rôti de boeuf et à la tarte aux pommes servis par Rose Bellavance qu'une digestion difficile et le silence de la pièce l'avaient fait succomber à une sieste involontaire.
- Monsieur le curé ! Monsieur le curé, êtes-vous là ? s'écria la servante en frappant à la porte du bureau du curé de la paroisse.
Tiré brusquement de son sommeil, il fallut plusieurs secondes au prêtre pour reprendre contact avec la réalité.
- Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ? maugréa-t-il, mécontent d'avoir été réveillé en sursaut.
La porte s'ouvrit sur une vieille dame de soixante-dix ans, légèrement voûtée et à la voix quelque peu chevrotante.
- C'est monsieur Parenteau qui aimerait vous voir, murmura la servante en demeurant sur le pas de la porte. Je l'ai fait passer dans la salle d'attente.

 

Publicité
Publicité
24 juillet 2015

Cet été-là - Jillian Tamaki et Mariko Tamaki

Couv_216607 Rue de Sèvres - avril 2014 - 317 pages

Quatrième de couverture :
Rose et Windy se connaissent depuis l’enfance. Elles se retrouvent chaque été au lac Awago où leurs familles louent des cottages. Cet été là, elles ont 13 ans et 11 ans et demi, passent leurs journées à se baigner, à faire des barbecues en famille et regardent des films d’horreur en cachette. Mais surtout, elles partagent les mille questions de l’entrée dans l’adolescence. Une étroite différence d’âge, suffisante à cet étape charnière pour que leurs préoccupations diffèrent : Rose suit avec beaucoup d’intérêt les démêlés d’un groupe d’ados plus âgés, Windy aime encore jouer. Chacune d’elle se débat en parallèle avec ses problématiques familiales. Une plongée toujours fine et juste dans l’adolescence.

Auteurs : Mariko Tamaki est une romancière et musicienne canadienne. Outre Skim, célèbre roman graphique qu'elle avait déjà co-écrit avec Jillian Tamaki, elle a aussi publié des essais et des oeuvres de fiction, dont le roman pour jeunes adultes (You) Set Me on Fire. Son court-métrage, Happy 16th Birthday Kevin, a été diffusé pour la première fois au festival Inside Out de Toronto en mai 2013.
Jillian Tamaki est une illustratrice et dessinatrice canadienne installée dans le quartier de Brooklyn, à New York. Elle est l'auteur de deux livres dont Skim, avec Mariko Tamaki, et de la bande dessinée SuperMutant Magic Academy diffusée en ligne.

Mon avis : (lu en juillet 2015)
Rose et Windy se retrouvent chaque année pour les vacances d'été au lac Awago. Leurs familles respectives louent des petites maisons. Cet été là, Rose a 13 ans et Windy 11 ans, elles sont très complices et passent leurs vacances en échappant aux parents... Baignades, ballades et jeux sont leurs activités préférées, elles visionnent également des films d'horreur en cachette ! Elles sont à des âges charnières et leurs intérêts et questionnement ne sont plus toujours en phase. Rose est devenue une jeune adolescente qui commence à s'intéresser aux activités d'adolescents plus âgés, elle est aussi troublée par le comportement de ses parents, sa mère est déprimée. Windy, 11 ans, est encore une enfant attirée par les jeux ou les bonbons et les glaces... 
Des sujets importants comme les relations entre adolescents, l'éveil à la sexualité, les relations parents-enfants ou la dépression sont traités avec délicatesse. 
Les dessins en noir et blanc sont très réussis et les textes très justes et sensibles. Un très joli moment de lecture !

Extrait : 

PlancheA_216607

140515175208_0003-e1400170070872

140515175208_0004-e1400169999331

 This-One-Summer-181

cet-c3a9tc3a9-lc3a0-p37

cet-c3a9tc3a9-lc3a0-p225

 

 

25 juin 2015

Les Héritiers de la mine - Jocelyne Saucier

Lu en partenariat avec les éditions Denoël

les-héritiers-de-la-mine Denoël - mai 2015 - 224 pages

Quatrième de couverture :
Eux, c’est la tribu Cardinal. Ils n’ont peur de rien ni de personne. Ils ont l’étoffe des héros… et leur fragilité.
Notre famille est l’émerveillement de ma vie et mon plus grand succès de conversation. Nous n’avons rien en commun avec personne, nous nous sommes bâtis avec notre propre souffle, nous sommes essentiels à nous-mêmes, uniques et dissonants, les seuls de notre espèce. Les petites vies qui ont papillonné autour s’y sont brûlé les ailes. Pas méchants, mais nous montrons les dents. Ça détalait quand une bande de Cardinal décidait de faire sa place. 
– Mais combien étiez-vous donc? 
La question appelle le prodige et je ne sais pas si j’arrive à dissimuler ma fierté quand je les vois répéter en chœur, ahuris et stupides : 
– Vingt et un? Vingt et un enfants? 
Les autres questions arrivent aussitôt, toujours les mêmes, ou à peu près : comment nous faisions pour les repas, comment nous parvenions à nous loger, comment c’était à Noël, à la rentrée des classes, à l’arrivée d’un nouveau bébé, et votre mère, elle n’était pas épuisée par tous ces bébés? 
Alors je raconte… 

Auteur : Jocelyne Saucier est une romancière canadienne née dans la province du Nouveau-Brunswick en 1948. Elle a fait des études de sciences politiques et de journalisme. Il pleuvait des oiseaux est son quatrième roman.

Mon avis : (lu en juin 2015)
La famille Cardinal n'est pas ordinaire... C'est une famille de vingt et un enfants ! Le père est prospecteur de mines et champion de la dynamite. La mère passe ses journées dans sa cuisine. Les enfants s'élèvent presque tout seul, les Grands s'occupent des Titis... Entre eux, ils ne s'appellent que par des surnoms, LePatriarche, LaPucelle, LaJumelle, LeGrandJaune, Geronimo, Zorro, ElToro... 
Trente années plus tard, toute la famille se retrouve, pour la première fois depuis longtemps. LePère doit être décoré du mérite des prospecteurs lors d'un congrès. Tous les enfants ont grandis et sont devenus adultes.
Tour à tour six d'entre d'eux nous racontent leur enfance, leurs souvenirs de famille et surtout le drame qui a été le début de l'éclatement de la famille.
J'ai beaucoup aimé cette histoire, même si au début j'ai eu du mal à me repérer au milieu de toute cette tribu où chacun à son surnom... J'ai fini par prendre un papier et un crayon pour noter les vingt et un surnoms et les quelques prénoms utilisés. 

Merci Célia et les éditions Denoël pour cette découverte explosive...

Extrait : (début du livre)
Quand le vieil hibou aux dents vernissées de nicotine a posé la question, j'ai cru que nous étions partis pour le folklore.
Je n'ai rien contre. J'adore ce moment où je sens que notre famille se glisse dans la conversation et qu'on va me poser la question.
Notre famille est l'émerveillement de ma vie et mon plus grand succès de conversation. Nous n'avons rien en commun avec personne, nous nous sommes bâtis avec notre propre souffle, nous sommes essentiels à nous-mêmes, uniques et dissonants, les seuls de notre espèce. Les petites vies qui ont papillonné autour s'y sont brûlé les ailes. Pas méchants, mais nous montrons les dents. Ça détalait quand une bande de Cardinal décidait de faire sa place.
- Mais combien étiez-vous donc ?
La question appelle le prodige et j'en ai plein qui m'étourdissent. Je ne sais pas si j'arrive à dissimuler ma fierté quand je les vois répéter en choeur, ahuris et stupides :
- Vingt et un ? Vingt et un enfants ?
Les autres questions arrivent aussitôt, toujours les mêmes, ou à peu près : comment nous faisions pour les repas (la dimension de la table, inévitablement, une femme veut savoir), comment nous parvenions à nous loger (combien de chambres ?), comment c'était à Noël, à la rentrée des classes, à l'arrivée d'un nouveau bébé, et votre mère, elle n'était pas épuisée par tous ces bébés ?
Alors je raconte. La maison que notre père avait déménagée de Perron à Norcoville après avoir découvert la mine. Les quatre cuisines, les quatre salons, les quatre salles de bains minuscules (nous disions «le cagibi» : il n'y avait ni bain ni lavabo) ; c'était une maison de quatre logis, notre père s'était contenté de défoncer des murs. Je leur en mets plein l'estomac. Les deux douzaines d'oeufs le matin, le cent livres de patates à la cave, les batailles avant l'école pour retrouver nos bottes, les batailles le soir pour nous faire une place devant la télé, les batailles tout le temps, pour rien, par plaisir, par habitude. Le folklore.

Déjà lu du même auteur :

il pleuvait des oiseaux - Copie Il pleuvait des oiseaux

23 janvier 2015

Le journal malgré lui de Henry K. Larsen - Susin Nielsen

henry k larsen Helium - août 2013 - 239 pages

traduit de l'anglais (Canada) par Valérie Le Plouhinec

Titre original : The Reluctant Journal of Henry K. Larsen, 2012

Quatrième de couverture : 
Quelque chose me dit que Cecil n'est pas la crème de la crème des psychologues. Déjà, il est gratuit. (...) Son bureau est minuscule et encombré, avec des meubles bas de gamme, abîmés et tâchés. Et puis, on dirait qu'il n'a pas pu se payer de vêtements neufs depuis 1969. Nous n'avons pas encore parlé de ÇA. Il essaie de m'y amener l'air de rien. Il me pose parfois des questions orientées. 
Mais quand il le fait, je prends ma voix de robot pour lui répondre. « Je-ne-sais-pas. De-quoi-vous-parlez. Espèce-d'humanoïde. » Alors, il bat en retraite.
Après le terrible drame qui a frappé Henry et sa famille, et les conséquences qui en ont découlé, l'adolescent a déménagé à Vancouver avec son père. Les voici en tête à tête, dans cette ville où ils ne connaissent personne. Tout est à reconstruire : même la mère de Henry, victime d'une grave dépression, est restée à Port Salish...
Bien qu'il déteste franchement l'idée d'écrire dans un journal, comme le lui a conseillé son thérapeute, tout comme il se refuse à se faire de nouveaux amis, le garçon finit par s'ouvrir, malgré lui... Au fil des jours, il trouve même du plaisir à coucher ses pensées sur le papier et à reconstituer, entre gravité et humour, entre souvenirs terribles et lueurs d'espoir, les événements qui ont marqué sa vie pour toujours.
Un roman lumineux et inoubliable qui place le lecteur en empathie avec un héros bouleversant.
Ce livre a reçu le Governor General's Literary Avrard, le plus prestigieux prix canadien anglais pour les romans adolescents.

Auteur : Susin Nielsen est scénariste, showrunner et auteur pour la jeunesse. Elle vit Vancouver. 
Elle a fait ses débuts à la télévision sur la série Degrassi en 1980. Elle a ensuite adapté plusieurs épisodes en livres, se rapprochant ainsi de son voeu d'écrire des romans pour les adolescents. En 2006, Susin Nielsen a enfin réalise son voeu en écrivant Moi, Ambrose, roi du Scrabble, son premier roman original pour adolescents. En 2010 a suivi Dear George Clooney, tu veux pas épouser ma mère ?

Mon avis : (lu en janvier 2015)
Un terrible drame a frappé la famille d'Henry. Et depuis quelques mois, avec son père, il a déménagé dans un petit appartement à Vancouver. Une fois par semaine, il va voir Cecil, son psychologue car depuis  "ÇA", il n'arrive pas à exprimer ses émotions. Cecil lui a donc donné un cahier et lui a conseillé d'écrire son journal. Le lecteur découvre donc l'histoire d'Henry à travers son journal. Il y raconte ses états d'esprits, son quotidien à l'école, dans ce nouvel appartement... A l'école, il y a Farley un garçon faisant partie des "ringards de l'école" et qui colle Henry malgré lui, il a la même passion pour le catch qu'Henry. Il y a également Alberta une fille malpolie et habillée en "récup"... A l'appartement, il y a Karen, la voisine un peu trop présente, qui semble draguer son père ou Monsieur Atapattu qui leur apporte souvent à manger des plats indiens épicés et délicieux.
Ce livre est un vrai coup de coeur, Henry est touchant et attachant, le lecteur aimerait tellement qu'il arrive à se remettre après le drame qui a bouleversé sa famille, qu'il arrive à se faire des vrais amis, qu'il se tourne vers le futur.

Extrait : (début du livre)
VENDREDI 18 JANVIER


LE SAVIEZ-VOUS ? Le mot « psychologie » vient du grec « psyché ». Il signifie étude de l'esprit.
Je voudrais bien qu'on arrête d'étudier le mien, d'esprit. C'est trop glauque, de faire ça. Mais papa dit que je n'ai pas le choix.
Cecil n'a pas une tête de psychologue, cela dit. Déjà, il s'appelle Cecil. Sur sa porte, au centre médical, il y a une plaque en plastique marquée Dr Levine, mais quand je l'ai appelé ainsi, au début de notre première séance, il m'a tout de suite dit : « Je t'en prie, appelle-moi Cecil. » En rentrant, j'ai cherché l'origine de son prénom, et devinez un peu ce que ça veut dire : « Qui voit mal ou est aveugle ».
Ça s'annonce bien !
Cecil a les cheveux gris et longs, attachés avec un chouchou. Un chouchou ! Aujourd'hui, pour notre troisième séance, il portait encore un tee-shirt tie-and-die, violet cette fois. Dis donc, Cecil, j'ai eu envie de lui dire, les années soixante ont appelé, elles voudraient récupérer leur look !
Il me pose beaucoup de questions du genre : « Que ressens-tu dans ces moments-là ? », comme si nous étions sur un plateau de télévision et non dans la vraie vie. Il dit beaucoup « sapristi », aussi. Exemple : « Sapristi, c'est la deuxième fois en deux semaines que tu arrives avec un quart d'heure de retard ! »
Quelque chose me dit que Cecil n'est pas la crème de la crème des psychologues. Déjà, il est gratuit. Enfin, il est payé par la province de Colombie-Britannique, mais ça ne doit pas aller chercher bien loin. Son bureau est minuscule et encombré, avec des meubles bas de gamme, abîmés et tachés. Et puis, on dirait qu'il n'a pas pu se payer de vêtements neufs depuis i960.
Nous n'avons pas encore parlé de ÇA. Il essaie de m'y amener l'air de rien. Il me pose parfois des questions orientées. Mais quand il le fait, je prends ma voix de robot pour lui répondre. « Je-ne-sais-pas. De-quoi-vous-parlez. Espèce-d'humanoïde. » Alors, il bat en retraite.
C'est à cause de cette voix de robot que je me suis retrouvé ici. Après toute l'histoire avec maman, à Noël, mes «furies» sont revenues et je me suis mis à parler comme un robot vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Et même jusqu'au déménagement à Vancouver. L'intérêt de parler robot, c'est que cela permet de tout dire sans exprimer la moindre émotion. Il-suffit-de-prendre. Une-voix. Totalement-monocorde. Ça m'aide. Mais au bout de huit jours de robot-Henry, mon entourage craquait complètement et papa m'a pris rendez-vous pour une première séance. Ensuite, il a voulu que je continue, même si entre-temps j'étais redevenu le bon vieux Henry normal.
Cecil essaie toutes ses astuces - et il en a peu - pour me faire parler de ÇA. Par exemple : la semaine dernière, j'ai dit, comme ça, en passant, que j'aimais bien écrire. Donc, aujourd'hui, il m'a donné ce cahier. « J'ai pensé que ça te plairait d'avoir un espace privé où consigner tes pensées et tes sentiments, m'a-t-il dit. Le diarisme peut être une pratique très thérapeutique.»
Je lui ai répondu que je ne pensais même pas que « diarisme » soit un mot existant. En rentrant, j'ai flanqué le cahier à la poubelle.
Bon, d'accord, je suis retourné le chercher un peu plus tard ; mais c'est uniquement parce que je m'ennuyais.
Ce qu'il y a, voyez-vous, c'est que Cecil est au courant de ÇA. Il a eu une longue conversation avec mon père avant ma première séance, et je suis prêt à parier mon poster du Danois qu'il s'est empressé ensuite de googler toute l'histoire. Et une fois qu'il a eu fini de lire tout ce qu'il pouvait trouver, je parie qu'il s'est demandé pourquoi mes parents ne m'avaient pas envoyé en thérapie immédiatement après ÇA, il y a sept mois et demi.
Je le vois d'ici : « Sapristi ! Ils ont mis le temps ! »

Challenge Petit Bac 2015 
98438537_o
Musique (1)

21 janvier 2015

Le Grand désordre - Alzheimer, ma mère et moi - Sarah Leavitt

 babelio_bd_1012

le grand désordre Steinkis - septembre 2014 - 128 pages

traduit de l'anglais (Canada) par Anaïs Parouty

Titre original : A story about Alzheimer's, my mother and me, 2010

Quatrième de couverture :
Sarah a toujours eu une mauvaise mémoire. Quand on diagnostique la maladie d'Alzheimer de sa mère, elle sait qu'elle doit noter tout ce qui se passe pour se rappeler les moments de folie, la beauté, la tragédie et les fous rires aussi.

Elle nous entraîne avec elle dans le voyage de sa famille en Alzheimer...
Un témoignage sur une maladie complexe, et un hommage d'une fille à sa mère.

Auteur : Titulaire d'une maîtrise en création littéraire de l’Université de la Colombie-Britannique (Canada), Sarah Leavitt donne des ateliers, a élaboré un cours universitaire d'introduction sur la Bande Dessinée et participe à de nombreux festivals. Après la « carrière » internationale et l’accueil chaleureux réservé à son premier roman graphique, elle travaille actuellement au prochain. 

Mon avis : (lu en janvier 2015)
Un sujet grave traité avec beaucoup d'humanité. Dans ce roman graphique, Sarah retrace l'histoire de la maladie de sa mère. Midge a 52 ans lorsque les premiers symptômes de la maladie apparaissent, deux ans plus tard, le diagnostique de la maladie d'Alzeimer tombe. Sarah va noter au fil des jours le quotidien de sa mère, ses impressions, ses humeurs, les anecdoctes amusantes comme celles déprimantes.
Rob, le père de Sarah va prendre soin de Midge avec vers la fin l'aide de deux auxiliaires. Sarah, sa soeur Hannah et les soeurs de leur mère vont régulièrement venir soulager Rob et s'occuper de Midge qui a besoin d'une présence 24h/24h.
Sarah décrit l'évolution de la maladie, petit à petit Midge est désorientée, elle accepte mal sa maladie, au début, elle est dans le dénie, puis la maladie s'installe vraiment... Les proches sont sollicités dans le plus intime de la malade et la hiérarchie mère et fille est totalement chamboulée.
Cette bande dessinée est bouleversante, poignante. Quelques années près la mort de sa maman, Sarah a pris du temps pour créer ce témoignage fort et plein d'amour.

Merci Babelio et les éditions Steinkis pour cette bande dessinée témoignage.

Extrait :

9791090090446_Extrait1  9791090090446_Extrait1_1

9791090090446_Extrait2_1 9791090090446_Extrait2

9791090090446_Extrait39791090090446_Extrait3_1

9791090090446_Extrait49791090090446_Extrait4_1

9791090090446_Extrait5

  Challenge 5% Rentrée Littéraire 2014 
challengerl2014_150
30/30

Challenge Petit Bac 2015 
98438537_o
Dimension (1)

Publicité
Publicité
18 décembre 2014

Le Guide du mauvais père tome 2 - Guy Delisle

guide du mauvais père_t2 Delcourt - janvier 2014 - 192 pages

Quatrième de couverture :
S’acharner sur son fils pour remporter une partie de jeu vidéo. Redoubler de mauvaise foi envers sa fille de 7 ans après avoir perdu à cache-cache. Pire, inventer une histoire de tueur psychopate à la tombée de la nuit… Guy Delisle, un mauvais père ? Non, un auteur de bande dessinée qui sait puiser l’imagination là où elle se trouve, avec un sens aigu de l’observation et une bonne dose d’autodérision.

Auteur : Né en 1966, Guy Delisle est un auteur de bande dessinée québécois. Après des études d'animation au Sheridan College de Oakville (Ontario), il travaille dans différents studios à travers le monde, Canada, Allemagne, France, Chine, Corée du Nord, Réunion, Jérusalem. Ses expériences de superviseur d'animation en Asie fourniront ainsi matière à deux albums autobiographiques, Shenzhen en 2001 et Pyongyang en 2003. Paru en 2007, Chroniques birmanes relate un séjour d'une année qu'il effectue à Rangoon où il suit son épouse, expatriée de Médecins sans frontières. Quatre ans plus tard paraît Chroniques de Jérusalem qui relate l'année 2008-2009 passée par la famille en Israël, et qui lui vaut le Prix du Meilleur Album au festival d'Angoulême en 2012. Il a en particulier vécu en direct l'Opération plomb durci à Gaza en décembre 2008.

Mon avis :  (lu en décembre 2014)
Je préfère Guy Delisle lorsqu'il raconte ses voyages à Jérusalem, Pyongyang... Ces anecdoctes de père indigne sont cependant assez amusantes. Côté dessin, le service est "minimum", comme le montre l'extrait ci-dessous, avec un dessin et du copier-coller pour les autres cases, seul le texte est modifié... Lorsque l'on a des enfants, Guy Delisle a toute notre sympathie car beaucoup de situations nous sont familières... Il y a même un tome 3 qui doit sortir en janvier 2015. 

Extrait : 

gmp_t2_1 gmp_t2_2

gmp_t2_3 gmp_t2_4

gmp_t2_5  gmp_t2_6

gmp_t2_7 gmp_t2_8

gmp_t2_9

 

Déjà lu du même auteur : 

chroniques_de_J_rusalem Chroniques de Jérusalem shenzhen  Shenzhen pyongyang Pyongyang 

le_guide_du_mauvais_p_re Le Guide du Mauvais Père tome 1 chroniques_birmanes Chroniques Birmanes 

louis au ski Louis au ski

29 novembre 2014

Louis au ski - Guy Desisle

louis au ski Delcourt - novembre 2005 - 48 pages

Quatrième de couverture : 
Tandis que son père dévale les pistes noires, Louis a pour seul compagnon un autre gamin, qui n'a de cesse de jouer à la Game Boy et d'écouter son baladeur. Et pourtant, Louis aurait bien besoin d'aide car, seul sur les pistes, il doit affronter des situations peu confortables. Par la force de l'imagination, il s'invente un ami qui ressemble étrangement à son doudou.

Auteur : Guy Delisle est né en 1966 à Québec. Il suit des études d'arts plastiques et d'animation et embarque pour l'Europe en 1988. Il entame alors une carrière d'animateur, métier qu'il exercera pendant dix ans, avant de réaliser son propre court-métrage, Trois Petits Chats. Il publie ses premiers albums à l'Association : outre Shenzhen, un récit de voyage lié à son métier d'animateur, citons Aline et les autres, remarquable exercice de style, proche de son travail en animation, suivi en 2001 par Albert et les autres. Par ailleurs, Guy Delisle n'hésite pas à s'aventurer dans d'autres univers avec la série humoristique Inspecteur Moroni ou Louis à la plage et Louis au ski, deux récits autobiographiques pleins de charme et sans parole. Par son regard, à la fois acéré et bienveillant, sur une culture étrangère, Chroniques birmanes constitue le prolongement de la démarche initiée avec Shenzhen et Pyongyang et poursuit la série d'ouvrages que Guy Delisle a consacrés à ses voyages en Asie.

Mon avis : (lu en novembre 2014)
Je pense que cette BD est plutôt destinée aux enfants, c'est une histoire muette autour d'un petit garçon Louis qui se retrouve seul sur les pistes de ski. Il a été confié par son Papa au fils d'un ami, un adolescent qui préfère dévaler les pistes à toute vitesse sans s'encombrer d'un petit... Pour surmonter les situations difficiles qu'il aura à affronter seul, Louis s'invente un ami...
L'histoire est sympathique où l'imaginaire et la réalité se mêlent...
J'ai été un peu gênée de ne pas pouvoir donner un âge à Louis : dès les premières vignettes de l'album, le petit Louis semble être un bébé de deux trois ans, il devient un peu plus grand lorsqu'à la sortie de la voiture il doit mettre ses chaussures de ski, enfin comment peut-on laisser un petit garçon si jeune faire du ski seul sous la responsabilité d'un adolescent ? Le bébé est-il en train de faire un rêve ou un cauchemar ?

Extrait : (début du livre)

louis_ski01 louis_ski02

louis_ski03louis_ski04

louis_ski05



Déjà lu du même auteur : 

chroniques_de_J_rusalem Chroniques de Jérusalem shenzhen  Shenzhen pyongyang Pyongyang 

le_guide_du_mauvais_p_re Le Guide du Mauvais Père tome 1 chroniques_birmanes Chroniques Birmanes

 Challenge Petit Bac 2014
91121022
"Objet" (11)

7 novembre 2014

Magasin général, tome 9 : Notre-Dame-des-Lacs – Régis Loisel et Jean-Louis Tripp

9782203062108 Casterman - octobre 2014 - 128 pages

Quatrième de couverture :
Plus de maire à Notre-Dame-des-Lacs, plus de curé ou presque, Marie enceinte d’un père que personne ne connaît et les femmes du village prises d’une frénésie d’achats comme on n’en avait encore jamais vue… Le monde s’est-il mis à marcher sur la tête, là-bas au fin fond du Québec rural ? Est-ce là l’oeuvre du démon, le commencement de la fin ?
Non, bien sûr, car ce qui imprègne avant tout chaque image, chaque scène, chaque dialogue et chaque personnage de ce spectaculaire dénouement en forme d’apothéose joyeuse, c’est le bonheur ! Loisel et Tripp ont manifestement pris un plaisir fou à mener jusqu’à son terme le destin de chacun des protagonistes de cette truculente histoire chorale à l’humour irrésistible, au fil des quelques mois de l’année 1928 où l’on passe des neiges profondes à la chaleur de l’été sur fond de retour des hommes de leur hivernage. On y apprendra, parmi bien d’autres surprises, ce qu’il advient du bateau du vieux Noël, ce qui tourmentait tant Réjean le jeune prêtre ou encore ce que cachait la grossesse inattendue de Marie… Et le village de Notre-Dame-des-Lacs, au terme de ce final enfiévré célébré comme il se doit par un grand feu de la Saint-Jean, entre à son tour dans la modernité.

Auteurs :
Régis Loisel est né dans les Deux-Sèvres en 1951. Il signe ses premiers travaux au milieu des années 70 lors de l'éclosion de la bande dessinée "adulte" dans diverses publications de l'époque (Mormoil, Pilote, Tousse-Bourin, etc.), mais c'est à partir du début des années 80 que sa carrière "décolle" réellement avec la série La Quête de l'oiseau du temps (Dargaud), scénarisée par Serge Le Tendre. Il est également l'auteur de Peter Pan (Vents d'Ouest), autre série à succès, et de divers one-shots tels que Troubles Fêtes (Les Humanoïdes Associés). Il a également collaboré à divers longs métrages d'animation et a été distingué en 2003 par le Grand Prix de la Ville d'Angoulême. Il réside à Montréal, au Canada.

Jean-Louis Tripp est né à Montauban en 1958. Il publie ses premières histoires courtes au tournant des années 70 et 80, notamment dans Métal Hurlant et chez Futuropolis. Sa première série, Jacques Gallard, paraît chez Milan à partir de 1983. Il contribue ensuite à divers albums collectifs dont Le Violon et l'archer chez Casterman en 1990, signe le récit de voyage illustré La Croisière verte (Glénat), puis bifurque vers la peinture, la sculpture et l'enseignement, avant de revenir à la bande dessinée en 2002 via sa collaboration avec Didier Tronchet (Le Nouveau Jean-Claude, Albin Michel).

Mon avis : (lu en novembre 2014)
C'est le dernier épisode de cette série si sympathique qui se déroule au Québec dans les années 20, dans le petit village rurale de Notre-Dame-des-Lacs. Comme d'habitude (après presque deux ans d'absence) j'ai apprécié de retrouver tous les personnages si attachants du village dans leur quotidien. L'histoire est toute simple, pleine d'humour et de poésie. Le dessin et les couleurs très réussis, les dialogues utilisent des expressions québéquoises savoureuses. Je suis restée sous le charme jusqu'à la fin... 
Dans cette conclusion, Marie est "en famille", elle ne sait pas qui est le père mais cela ne la préoccupe pas, Serge est très présent auprès d'elle, Gaëtan continue de régaler les villageois, Noël termine la construction de son bateau avec l'aide de Réjean toujours en "crise de foi"... La conclusion est à la hauteur de l'ensemble de la série pleine de douceur et de tendresse...
C'est une série que j'ai beaucoup aimée, qui m'a donné envie de découvrir la BD adultes qu'auparavant je ne lisais pas.
A l'occasion, je relirai certainement la série complète !

 Extrait :

PlancheA_224908

 

La série : 

le_magasin_g_n_ral_Marie le_magasin_g_n_ral_Serge le_magasin_g_n_ral_les_hommes le_magasin_g_n_ral_confession 
tome 1 à 4 de la série 
ici

magasin_general5 tome 5 : Montréal 

magasin_general_6  tome 6 : Ernest Latulippe magasin_g_n_ral_7 tome 7 : Charleston 

magasin_g_n_ral tome 8 : Les femmes 

Challenge 3% Rentrée Littéraire 2014 
challengerl2014_150
18/18

 Challenge Petit Bac 2014
91121022
"Bâtiment" (8)

13 septembre 2014

Festival America - Vincennes

affiche-edito

Hier, j'ai passé mon après-midi au Festival América 
qui a lieu à Vincennes (94) du 11 au 14 septembre 2014

Le ciel était bleu sur Vincennes, la ville est pavoisé aux couleurs américaines

P1020303_20

Après un petit tour dans le Salon, où j'ai glané quelques marques pages,

P1020380_20

J'ai passée l'après-midi dans la salle des fêtes de la Mairie, autour d'une petite table au premier rang pour 4 Café des Libraires. Animé par Maëtte Chantrel, autour d'un thème, les auteurs sont interrogés par un ou une libraire pour présenter leurs derniers ouvrages.

Au cours de chacune de ces rencontres, un court extrait de chaque livre présenté était lu par les Sorbonne Sonore, étudiants de l'Université Paris Sorbonne (Paris IV) formés par Les Livreurs

Le premier Café des Libraires sur le thème "La vie moderne"
avec
 Margaret AtwoodTao LinÉric Plamondon.

P1020307_20

P1020308_20 

Margaret Atwood (Canada) invitée d'honneur du salon

P1020316_20 P1020313_20

 Éric Plamondon (Canada/Québec)                                Tao Lin (États-Unis)           

madaddam pomme s tapei

Je ne connaissais aucun de ses auteurs et aucun des trois livres ne m'ont fait envie. J'ai apprécié que Margaret Atwood s'exprime en français, ma voisine de table (une vrai fan) m'a conseillé de découvrir son livre "La servante écarlate". 

Le deuxième Café des Libraires sur le thème "Le monde d'avant" avec Rick BassJ.R. Léveillé

P1020329_20

P1020342_20 P1020334_20

Rick Bass (États-Unis)                                 J.R. Léveillé (Canada/Manitoba)

tout la terre qui nous le soleil du lac 1522504-gf

J'ai beaucoup aimé l'intervention de J.R. Léveillé qui est très expressif
au contraire de Rick Bass qui est tout en retenu et peu souriant... 
Je serai curieuse de découvrir le livre de J.R. Léveillé

Le troisième Café des Libraires sur le thème "Communautés"
avec France DaigleTom DruryBoris Fishman

P1020344_20

P1020360_20

France Daigle (Canada/Acadie)

P1020346_20 P1020362_20

Tom Drury (États-Unis)                              Boris Fishman (États-Unis)

pour sur la fin du vandalisme une vie d'emprunt

J'ai bien aimé France Daigle et découvert la langue chiac.
Le livre de Boris Fishman me fait bien envie.

Le quatrième Café des Libraires sur le thème "Vivre de l'art"
avec Jim FergusJake LamarAnthony Phelps
un plateau sans interprète, tous les trois parlent très bien français.

P1020364_20

P1020366_20 P1020368_20

Jim Fergus (États-Unis) et son chien "littéraire" qui ne le quitte jamais.

P1020371_20 P1020378_20

Jake Lamar (États-Unis)                                    Anthony Phelps (Haïti)

chrysis postérité des fleurs nomade

Jim Fergus est le seul auteur que je connaissais de ces 4 plateaux.
Anthony Phelps qui a connu les prisons haïtiennes du temps de Duvalier est très touchant.
Jack Lamar m'a donné envie de découvrir son livre.

Voilà une après-midi bien remplie qui m'a permis de découvrir de nouveaux auteurs.

 

16 août 2014

C comme... Destination Canada

 

pl6-planisphere-par-continent_C

 lignes_de_faille

 Lignes de faille - Nancy Huston

 L'histoire de quatre générations de 2004 à 1944. Chacun ou chacune raconte sa vie, ses angoisses, son monde,
sa famille du haut de ses 6 ans et petit à petit se dévoile un secret de famille.

 

un_si_cle_de_novembre_p 
Un siècle de novembre – Walter D. Wetherell

 Charles Marden est canadien, en novembre 1918, il apprend la mort de son fils parti sur le front. 
Il va donc entreprendre un long périble depuis l'Ile de Vancouvert jusqu'aux champs de bataille des Flandres 
pour aller sur les lieux où est mort son fils. Cette histoire sombre comme les ciels de novembre, 
nous évoque avec beaucoup de sensibilité l'horreur de la guerre en particulier pour les survivants.

 

Magasin général  – Régis Loisel et Jean-Louis Tripp

le_magasin_g_n_ral_Marie le_magasin_g_n_ral_Serge le_magasin_g_n_ral_les_hommes le_magasin_g_n_ral_confession
 
magasin_general5 magasin_general_6 magasin_g_n_ral magasin_g_n_ral_7

  tome 1 à 4 de la série ici 
tome 5 : Montréal 
tome 6 : Ernest Latulippe 
tome 7 : Charleston  
tome 8 : Les femmes

Dans la campagne québécoise des années 20, un petit village, Notre-Dame-des-Lacs, 
des personnages attachants et savoureux. Au gré des saisons, le lecteur découvre la vie du village.

 

 

sous_les_vents_de_neptune  
Sous les vents de Neptune - Fred Vargas 

 C'est l'un de mes préférés de la série. Dans le cadre d'un programme d'échange, Adamsberg part avec
toute son équipe au Québec. Et Adamsberg se retrouve malgré lui au coeur de l'enquête...

 

louise 
Louise – Didier Decoin

Cette histoire ne se situe pas exactement au Canada mais dans la région... à Saint-Pierre et Miquelon. 
C'est une belle rencontre entre trois femmes, Joanne, Denise et Manon, et Louise, une oie des neiges.
Un livre plein de fantaisie et de poésie. 

 

été2014_logo

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 4 5 6 > >>
A propos de livres...
Publicité
A propos de livres...
Newsletter
55 abonnés
Albums Photos
Visiteurs
Depuis la création 1 376 730
Publicité