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A propos de livres...

16 décembre 2013

C'est lundi, que lisez-vous ? [152]

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 (c) Galleane

C'est le jour du rendez-vous initié par Mallou proposé par Galleane  

Qu'est-ce que j'ai lu cette semaine ? 

Orignal couv39026407 2013-12-11_104711 2013-12-11_154820

Orignal - Max de Radiguès (BD) 
Ainsi résonne l'écho infini des montagnes - Khaled Hosseini (Partenariat Belfond)
Fables amères : De tout petits riens - Chabouté (BD) 
La pendue de Londres - Didier Decoin

Qu'est-ce que je lis en ce moment ?

Tony Hogan m'a payé un ice-cream soda avant de me piquer maman - Kerry Hudson (partenariat Philippe Rey)

Que lirai-je cette semaine ?

Dans le ventre des mères - Marin Ledun (partenariat J'ai Lu)
Au revoir là-haut - Pierre Lemaitre
Une part du ciel - Claudie Gallay

Bonne semaine et bonnes lectures !

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15 décembre 2013

La pendue de Londres - Didier Decoin

2013-12-11_154820 Grasset - mai 2013 - 336 pages

Quatrième de couverture : 
Allemagne, 1945. L'exécuteur en chef du Royaume Britannique, envoyé en mission, pend la gardienne de camps nazis Irma Grese. Même s'il éprouve un réel dégoût à exécuter des femmes, surtout si elles sont jeunes et jolies, le bourreau fait son devoir : c'est un as dans l'art de la longueur des cordes, un expert dans le minutage de la mise à mort. Pourtant, le reste du temps, c'est un homme comme un autre, époux modèle, bon citoyen.
Londes, immédiat après-guerre. Ruth Ellis ressemble à Betty Boop, enjouée et désirable, elle plaît aux hommes, et sans doute les choisit-elle fort mal. Mais derrière son sourire et sa bouche trop maquillée, que cache-t-elle ? Dans le Londres charbonneux de l'après-Blitz, d'entraîneuse, Ruth devient prostituée. Un jour, malheureuse, jalousée, violentée, mais toujours belle, et mère de famille, elle tue son amant, à bout portant. La voici condamnée à la pendaison. Bourreau, fais ton œuvre ! Et si le bourreau avait une âme ? Et s'il répugnait soudain à supprimer une innocente aux boucles blondes ?
Dans ce roman envoûtant, reconstitution en cinémascope d'un Londres luisant de « fog » et de pluie, théâtre de vices cachés dans une société bien-pensante, Didier Decoin alterne le chant du bourreau et de la victime. Saisissant.

Auteur : Né en 1945, Didier Decoin est scénariste et écrivain à succès. Auteur d'une vingtaine de romans, il a notamment publié John l'enfer (prix Goncourt 1977), Louise (1998). Didier Decoin est le fils du cinéaste Henri Decoin. Il débute sa carrière comme journaliste de presse écrite à France Soir, au Figaro et à VSD, et de radio sur Europe 1. En parallèle il se lance dans l'écriture, et sera couronné par le Prix Goncourt en 1977 avec John l'Enfer. Tout en continuant son métier d'écrivain, il devient scénariste au cinéma puis à la télévision (adaptations et scripts pour la télévision comme les grands téléfilms Les Misérables, Le Comte de Monte-Cristo, Balzac ou Napoléon). En 1995, il est devenu le Secrétaire de l'Académie Goncourt.

Mon avis : (lu en décembre 2013)
J'ai découvert ce livre grâce au "Café Lecture" de la Bibiothèque. Il raconte deux histoires vraies dans l'Angleterre des années cinquante, deux histoires que le lecteur découvre en parallèle avant de se rejoindre. D'un côté l'histoire de la dernière femme exécutée en Grande-Bretagne, en 1955, Ruth Ellis, 20 ans. De l'autre celle d'Albert Pierrepoint l'un des derniers bourreaux officiels au Royaume-Uni. Le bourreau décrit avec beaucoup de précision et de rigueur son travail d'exécuteur. Fils de bourreau, il est également marié, travaillant comme livreur puis comme tenancier d'un pub. Tout ceci constraste beaucoup avec la vie agitée de Ruth, coupable du meurtre de son amant mais également victime de viol et femme battue...
Ces histoires bien documentées sont intéressantes historiquement. Difficile de dire que l'on peut être touchée par ce bourreau froid et perfectionniste, néamoins humain. Au contraire, le parcours si chaotique de Ruth qui s'achève tragiquement si jeune est émouvant.

Extrait : (début du livre)
Quand j'opérais sur le territoire britannique, j'organisais moi-même mes déplacements. En cas de météo exécrable - la neige et les pluies verglaçantes avaient sévi de longues semaines au cours des trois premières années de la guerre -, j'empruntais le chemin de fer. Sinon je préférais utiliser ma voiture, ce qui me permettait d'harmoniser mes horaires à ma guise, notamment en roulant de nuit pour arriver tôt le matin précédant l'exécution. Même si le règlement n'exigeait pas ma présence avant seize heures, il me plaisait d'avoir du temps devant moi pour revoir et peaufiner chaque détail du protocole.
Mais cette fois j'étais appelé en Allemagne, ce qui rendait l'avion incontournable.
J'aurais aimé l'éviter, pourtant. Non pas que j'aie peur : la guerre finie, l'appareil ne risquait plus d'être pris pour cible, et les conditions de vol étaient cette nuit-là particulièrement bonnes, du moins pour un mois de décembre : 1945 était bien partie pour figurer dans les archives de la météo comme l'année la plus sèche et la plus chaude depuis 1873. A quoi s'ajoutait que le DH84M Dragon était l'un des bimoteurs les plus sûrs de son époque.
Mais cet avion me rappelait une triste histoire : dix ans auparavant, les deux jeunes filles du consul des États-Unis à Naples avaient pris place à bord d'un Dragon semblable à celui qu'on allait mettre à ma disposition.
Elles s'envolaient pour la Sicile où leurs fiancés, pilotes dans la Royal Air Force, venaient de se tuer dans un accident d'hydravion. Après que leur Dragon eut survolé Capri, Jane et Elizabeth Du Bois rédigèrent une lettre d'adieu à l'intention de leurs parents, elles épinglèrent la lettre au dossier d'un des sièges, puis elles ouvrirent la porte de la carlingue et se jetèrent dans le vide en se tenant par la main.
Les journaux qui rendirent compte du drame ne précisèrent pas combien de temps avait duré le plongeon mortel des deux jeunes filles. Mais j'étais bien certain que leur chute avait excédé de beaucoup les quelques fractions de seconde nécessaires à la mort telle que je la dispensais - une mort par pendaison entraînant la rupture instantanée des vertèbres cervicales.
Depuis quatre heures que l'appareil avait décollé de Northolt, dans l'ouest de Londres, je n'avais pratiquement pas détourné mon regard de la porte, essayant d'imaginer les efforts des deux jeunes filles arc-boutées pour l'ouvrir, luttant contre la pression de l'air. J'ai toujours été effaré par la rage que mettent certaines personnes à en finir avec la vie.

 Challenge Petit BAC 2013
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"Géographie"

Déjà lu du même auteur :

louise Louise la_femme_du_Titanic La Femme de Chambre du Titanic

les_trois_vies_de_babe_ouzouf_p Les trois vies de Babe Ozouf 

 

13 décembre 2013

Fables amères : De tout petits riens - Chabouté

2013-12-11_104711 Vents d'Ouest - mars 2010 - 104 pages

Quatrième de couverture :
... Incidents dérisoires, broutilles ordinaires, terribles futilités...

Auteur : Né en 1967, d’origine alsacienne, Christophe Chabouté suit les cours des Beaux-Arts d’Angoulême, puis de Strasbourg. Vents d’Ouest publie ses premières planches en 1993 dans "les Récits", un album collectif sur Arthur Rimbaud. Mais il faut attendre 1998 pour que ce graphiste free-lance se fasse un nom dans la bande dessinée en publiant coup sur coup "Sorcières" aux Editions du Téméraire et "Quelques jours d’été" aux Editions Paquet. Deux albums remarqués et primés, le premier au Festival d’Illzach, le second à Angoulême où Christophe Chabouté décroche l’Alph’Art Coup de Coeur. Avec "Zoé" paru en 1999, Chabouté prouve que son talent a atteint sa pleine maturité, ce qu’il démontre avec encore plus d’évidence dans "Pleine Lune". "Tout seul"(2008), "Terres Neuvas"(2009), "Un peu de bois et d'acier"(2012). 

Mon avis : (lu en décembre 2013)
Dans cet album, Chabouté raconte onze petites histoires du quotidien : une grasse matinée, à la caisse d'un supermarché, dans le métro à l'heure de pointe, une petite fille trop bavarde dans un avion... Des situations banales que nous connaissons tous. Le dessin décrit avec beaucoup de force ces instants de vie, il y a très peu de mots et la conclusion est soit cruelle, décalée, poignante ou violente.

Ce n'est pas une bande dessinée qui nous donne envie de rire ou sourire, mais qui nous interroge sur nos comportements vis à vis de nos prochains, qui nous fait réfléchir. A découvrir !

Autre avis : Jérôme, Noukette

Extrait : (début de l'album)

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Déjà lu du même auteur :

tout_seul Tout Seul  Terres_neuvas Terres Neuvas  

construireunfeu Construire un feu

quelques_jours_d_ete  Quelques jours d'été / Un îlot de bonheur 

landru Henri Désiré Landru un_peu_de_bois_et_d_acier Un peu de bois et d'acier 

purgatoire1 Purgatoire, livre 1 purgatoire2 Purgatoire, livre 2 

purgatoire3 Purgatoire, livre 3

 

12 décembre 2013

Qu'est-ce que je faisais le 12/12 à 12h12 ?

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Je participe au rendez-vous d'Enna du 12/12 à 12h12...

Aujourd'hui, je ne travaillais pas et j'étais en train de faire des courses...

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J'ai pris soin d'organiser ma tournée des différents magasins :
j'ai préféré terminer par l'espace librairie plutôt que par le magasin de surgelés...

C'est également un clin d'oeil à ma dernière lecture...

 

Je n'ai pas pu m'empêcher de faire cette photo de ce rayonnage
d'agendas quelques minutes plus tard...

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Méfiez vous des dates limites...

11 décembre 2013

Ainsi résonne l'écho infini des montagnes - Khaled Hosseini

Lu en partenariat avec les éditions Belfond

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traduit de l'américain par Valérie Bourgeois

Titre original : And the mountains echoed, 2012

Quatrième couverture : 
En Afghanistan, des années 1950 à nos jours, mais aussi à Paris dans les années 1970, en Californie dans les années 2000 et sur une île grecque aujourd’hui. A Shadbagh, un minuscule village agricole, Abdullah, 10 ans, s’occupe de sa petite sœur Pari. Entre les deux enfants, le lien est indéfectible, ce qui leur permet d’oublier la mort de leur mère, les absences de leur père qui cherche désespérément du travail et ces jours où la faim les tenaille encore plus qu’à l’habitude. Un jour, leur père décide de partir pour Kaboul où l’oncle Nabi lui aurait trouvé un emploi et d’emmener Pari avec lui. Abdullah sent qu’il se trame quelque chose. Et de fait, leur père, préférant « couper un doigt pour sauver la main », vend Pari à la riche famille pour laquelle travaille Nabi. Une séparation déchirante qui pèsera sur toute la vie d’Abdullah, même après son exil aux Etats-Unis. La petite Pari oublie et grandit à Paris où sa mère, Nila, trop libre pour la société afghane, s’est enfuie au milieu des années 50. Nabi est resté auprès de Suleiman, le mari de Nila, devenu handicapé suite à un AVC. Des années plus tard, bien après la chute des Talibans, Abdullah n’a pas oublié Pari qui, elle, n’a jamais pu combler une sensation de vide, comme s’il lui manquait quelque chose d’indispensable, dont elle ignorait tout…

Auteur : Khaled Hosseini est né à Kaboul, en Afghanistan, en 1965. De mère professeur de perse et d'histoire et de père diplomate, il a obtenu avec sa famille le droit d'asile aux États-Unis en 1980. Il poursuit des études de biologie puis de médecine pour devenir médecin en 1993, tout en continuant à pratiquer sa passion de toujours, l'écriture. Il est l'auteur de deux romans : Les Cerfs-volants de Kaboul (2005) - prix RFI et prix des Lectrices de Elle 2006 -, adaptés au cinéma par Marc Foster en 2008, et Mille soleils splendides (2007). Il a créé la Fondation Khaled Hosseini, qui apporte une assistance humanitaire au peuple afghan et travaille en collaboration avec le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR). Il vit aujourd'hui en Californie.

Mon avis : (lu en décembre 2013)
Je gardais un très bon souvenir du livre "Les cerfs-volants de Kaboul" que j'ai lu en 2005, j'ai donc accepté ce partenariat avec plaisir et beaucoup de curiosité. Je trouve très belle la couverture.
Avec ce livre, Khaled Hosseini nous fait un superbe portrait de son pays l'Afghanistan. A travers plusieurs voix, de nombreux personnages, le lecteur découvre une histoire bouleversante des années cinquante à nos jours. 
Ces personnages diverses et attachants décrivent un pays aux multiples facettes.
Cela commence avec un magnifique conte afghan qu’un père, Saboor, raconte à son fils, Abdullah, 10 ans, et à sa fille, Pari, 3 ans. Ce conte a une résonance sur les événements à venir. Après la mort de la mère de ses deux enfants, Saboor s'est remarié avec Parwana. Un événement est sur le point de survenir, un événement qui va bouleverser leurs vies pour toujours...
L'histoire n'est pas racontée linéairement, ce livre est construit en neuf chapitres, les deux premiers s'enchaînent facilement : même époque, même personnages, même narrateur. Les chapitres suivants vont raconter plusieurs histoires, à différentes époques en Afghanistan, en France, en Grèce, aux  États-Unis qui donnent des explications sur le fameux « événement ». Des histoires qui ont des liens parfois ténu entre elles, qui évoquent l'Afghanistan, pays magnifique mais ravagé par la guerre, où la place de la femme est difficile... Des histoires qui évoquent la famille, les liens dans la fratrie, les traditions, l'exil, l'arrachement, l'héritage...
Ce roman bouleverse et fascine, Abdullah, Pari, Parwana, Nabi, Nila, Idris, Roshi, Markos et Adel sont des personnages complexes et attachants et l'intrigue construite comme un puzzle est palpitante... 
En terminant ce très beau livre, j'ai très envie de relire "Les Cerfs-volants de Kaboul" et surtout de ressortir du fond de ma PAL "Mille soleils splendides".

Merci à Elsa et aux éditions Belfond pour m'avoir permis de découvrir ce beau livre.

Note : ♥♥♥♥♥ 

Extrait : (début du livre)
Automne 1952

BIEN. VOUS VOULEZ UNE HISTOIRES, je vais vous en raconter une. Mais seulement une. Inutile de m'en réclamer une autre ensuite. Il est tard et un long voyage nous attend demain, Pari et moi. Vous aurez besoin de dormir cette nuit. Oui, toi aussi, Abdullah. Je compte sur toi, mon garçon, pendant que ta soeur et moi nous serons partis. Tout comme ta mère. Bon, une histoire, donc. Écoutez-moi, tous les deux. Écoutez-moi bien et ne m'interrompez pas.
Il était une fois, à l'époque où les divs, les djinns et les géants erraient sur la terre, un fermier du nom de Baba Ayub, qui habitait avec les siens dans un petit village appelé Maidan Sabz. Parce qu'il avait une famille nombreuse à nourrir, il menait une vie de dur labeur. Chaque jour, il travaillait de l'aube jusqu'au coucher du soleil, labourant son champ, retournant et bêchant la terre, prenant soin de ses maigres pistachiers. Quelle que soit l'heure, on le voyait dehors, plié en deux, le dos aussi courbé que la faucille qu'il faisait aller et venir à longueur de temps. Ses mains sans cesse calleuses saignaient souvent, et chaque nuit, le sommeil l'emportait dès l'instant où sa joue touchait l'oreiller.
À cet égard, je dois dire qu'il n'était pas le seul, loin de là. La vie à Maidan Sabz était difficile pour tout le monde. Il y avait d'autres villages plus fortunés au nord, dans des vallées avec des arbres fruitiers, des fleurs et des ruisseaux où s'écoulait une eau fraîche et limpide. Mais Maidan Sabz était un lieu désolé qui ne ressemblait pas le moins du monde à l'image suggérée par son nom, le «champ vert». Situé dans une morne plaine poussiéreuse bordée de montagnes abruptes, il était balayé par un vent brûlant qui vous soufflait de fines particules dans les yeux. Trouver de l'eau y relevait d'un combat de tous les jours, parce que les puits, même les plus profonds, s'asséchaient souvent. Certes, il y avait une rivière, mais les villageois devaient effectuer une demi-journée de marche pour l'atteindre, et quand bien même ils le faisaient, elle ne charriait toute l'année que des eaux boueuses. Et après dix années de sécheresse, elle aussi s'asséchait. Disons simplement que les gens de Maidan Sabz s'échinaient deux fois plus que les autres pour gagner à grand-peine deux fois moins.
Malgré ça, Baba Ayub s'estimait bien loti car il avait une famille à laquelle il tenait plus qu'à tout. Il chérissait sa femme, ne haussait jamais le ton face à elle et la frappait encore moins. Au contraire, il appréciait ses conseils et puisait un plaisir sincère dans sa compagnie. Il avait aussi le bonheur de compter autant d'enfants que les doigts de la main - deux filles et trois fils, qu'il aimait tous profondément. Les premières, en plus d'être dévouées et gentilles, avaient bon caractère et bonne réputation. Quant aux seconds, auxquels il avait appris la valeur de l'honnêteté, du courage, de l'amitié et du travail effectué sans se plaindre, ils lui obéissaient comme doivent le faire des fils respectueux et l'aidaient à cultiver son champ.

Déjà lu du même auteur : 

cerfs_volants_de_kaboul Les cerfs-volants de Kaboul 

 

 

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10 décembre 2013

Orignal - Max de Radiguès

Orignal Delcourt - mai 2013 - 152 pages

Présentation : 
Comme tous les jours, Joe est en retard à l’école. Comme tous les jours, Jason l’attend, redoublant de cruauté pour le martyriser. Plutôt que de prendre le bus scolaire, Joe préfère couper à travers bois, où il n’est plus la proie mais l’observateur de la nature qui, indifférente à ses problèmes, semble suivre son cours... Jusqu’à ce que Jason décide de le suivre sur ce terrain qui n’est pas le sien.

Auteur : Né en Belgique en 1982, Max de Radiguès est auteur de bande dessinée et éditeur à l’employé du Moi. 
Il écrit et dessine pour la jeunnesse et les adultes. Ses livres chez Sarbacane, Frangins et 520km, lui valent plusieurs selections et récompenses .
En septembre 2009, il était invité pour un an de résidence au prestigieux Center for Cartoon Studies, à White River Junction – Vermont, au côté notamment de James Sturm et Jason Lutes. Il a raconté son année de résidence dans son livre Pendant ce temps à White River Junction paru chez Six Pieds sous Terre qui faisait partie de la sélection officielle du festival international de la bande dessinée d’Angoulême 2012.
Il a depuis multiplié les residences à Montréal et à Bordeaux entre autres.
En plus de ses livres, il multiplie les expériences par la publication en ligne et le fanzinat. Ses projets comme l’âge dur et Moose, paraissent en fanzines mensuels envoyés par la poste aux lecteurs avant de devenir des livres.

Mon avis : (lu en décembre 2013)
Orignal est la version française et compilé de la série de fanzine MOOSE publié par Max de Radiguès en 14 numéros en anglais entre mai 2011 et décembre 2012.
L'histoire se situe au Canada, c'est l'hiver. Chaque matin, Joe préfère ne pas prendre le bus scolaire mais faire le trajet à pied en traversant la forêt enneigée. Mais alors, il arrive toujours en retard à l’école. Aujourd’hui il a rencontré un orignal. Voilà ce qu’il explique à son professeur pour justifier ses retards : dans la forêt il croise pleins d’animaux et il perd la notion du temps...
Mais la vérité est autre, Joe est victime de violence à l'école. Il subit de la part de Jason, un camarade de classe, racket, violence physique, humiliations, harcèlement moral...
La violence sous-jacente qui se dégage de ce livre jusqu'à son dénouement ultime contraste avec le dessin en noir et blanc plutôt simpliste de l'ouvrage. L'important, c'est la gravité du thème traité. Le dénouement m'a surprise... A découvrir !

Autres avis : Kathel

Extrait : 

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 Challenge Petit BAC 2013
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"Animal"

 

9 décembre 2013

Challenge Voisins Voisines continue en 2014 !

Après Kathel (Lettres Exprès) qui a créé le Challenge Voisins Voisines,
et Anne (Des mots et des notes) qui l'a poursuivi jusqu'à fin 2013,
j'ai le plaisir de prendre relais pour 2014.

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Le but est de lire des romans européens (hors France), de découvrir la littérature contemporaine de nos "voisins et voisines". De l'Islande à la Grèce, de l'Espagne à la Norvège en passant par l'Albanie, l'Ukraine, les Pays-Bas... 

Je garde les mêmes règles pour le challenge que celles créées par Kathel et définies par Anne :

- Nous lisons bien des romans, jeunesse ou adultes ou polars… et rien que des romans.

- Nous considérons que la littérature contemporaine implique des livres publiés à partir de 1960. L’auteur peut être décédé ou non.

- Seuls les traductions participent au challenge, le but étant de mettre ces romans européens à la portée de tous, tout le monde ne peut pas lire en V.O. et il existe d’autres challenges qui permettent de lire en V.O.

Un billet récapitulatif 2014, sur lequel vous pourrez déposer les liens vers vos billets, sera mis en ligne dès le 1e janvier, mais vous pouvez déjà vous inscrire ici, dans les commentaires ! 

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Pas de challenge sans un logo.
Voici donc un petit nouveau que j'ai conçu à partir d'une photo prise à Dublin (Source)

 

Participants pour 2014 :
Argali - Asphodèle - CaroMleslivres - Clara - Coccinelle - Eimelle - Liliba - L'or rouge - LystigMaïne - Manika - Marjorie - monpetitchapitre - Nadael - Philisine Cave - Sharon - Syannelle - 
Valérie - Virgule - Vues de Budapest - XL -
 Aproposdelivres 

 Bonnes lectures européennes à tous !

 

9 décembre 2013

C'est lundi, que lisez-vous ? [151]

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 (c) Galleane

C'est le jour du rendez-vous initié par Mallou proposé par Galleane  

Qu'est-ce que j'ai lu cette semaine ? 

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Les gosses - Valérie Clo 
Dent d'ours - tome 1 : Max - Yann et Alain Henriet (BD)
Comme les doigts de la main - Olivier Adam 
Pico Bogue, Tome 6 : Restons calme (BD)

Qu'est-ce que je lis en ce moment ?

Ainsi résonne l'écho infini des montagnes - Khaled Hosseini (partenariat Belfond)

Que lirai-je cette semaine ?

La pendue de Londres - Didier Decoin
Tony Hogan m'a payé un ice-cream soda avant de me piquer maman - Kerry Hudson (partenariat Philippe Rey)
Dans le ventre des mères - Marin Ledun (partenariat J'ai Lu)
Au revoir là-haut - Pierre Lemaitre

Bonne semaine et bonnes lectures !

8 décembre 2013

Pico Bogue, Tome 6 : Restons calme

9782205071436FS Dargaud - novembre 2013 - 48 pages

Présentation éditeur :
Dans Restons calmes, tome 6 des histoires de Pico Bogue, Dominique Roques et Alexis Dormal nous donnent un aperçu de ce que peuvent être des vacances avec Pico et sa petite soeur Ana Ana, enfants terribles de la bande dessinée !

Auteurs : Dominique Roques, mère d'Alexis Dormal, est née en 1948 à Casablanca. Elle a eu deux fils, dont l'un s'est mis à dessiner. Ainsi en 2005, après s'être intéressée aux dessins de son fils, elle écrit des scénarios.

Alexis Dormal, fils de Dominique Roques, né en 1977 à Bruxelles. Plus tard, diplômé d'une école belge de réalisation cinéma/télévision, il part étudier le dessin à l'école Émile Cohl, à Lyon. Maintenant, il dessine et sa maman écrit les bulles...

Mon avis : (lu en décembre 2013)
Dans le cinquième album, nous l'avions quitté Pico et Ana Ana furieux d'être abandonnés par leur parents pendant une semaine de vacances. Dans ce sixième épisode des aventures de Pico Bogue, nous retrouvons Pico, Ana Ana et Antoine, leur oncle, dans la voiture en direction de la mer et des vacances... sans les parents ! Comme prévu, les enfants vont réussir à passer de bonnes vacances, en embobinant bien leur oncle, les bêtises petites et grosses sont de la partie et bien sûr les nombreux mots d'enfants... Des vacances inoubliables !
En ce début d'hiver, accompagner Pico et Ana Ana au bord de la mer, cela donne le sourire !

Extrait :

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Déjà lu des même auteurs : 

picobogue  Pico Bogue tome 1 : La vie et moi

pico_bogue_T2  Pico Bogue tome 2 : Situations critiques

pico_bogue_T3 Pico Bogue tome 3 : Question d'équilibre

5468  Pico Bogue, Tome 4 : Pico love 

9782205068153_150 Pico Bogue, Tome 5 : Légère contrariété

7 décembre 2013

Comme les doigts de la main - Olivier Adam

2013-11-17_164113 Ecole des Loisirs - mars 2005 - 125 pages

Quatrième de couverture :
Chloé a une hanche qui se bloque à cause d'un petit bout

d'os mort. Antoine a un doigt retourné, plié en deux pendant un cours de tennis. Les voilà qui partagent la même chambre d'hôpital, un soir d'hiver, avant leurs opérations respectives. Leurs regards se croisent, s'attrapent, se reconnaissent. Très vite, ils se découvrent un autre point commun. Ils sont tous deux orphelins de père, et un peu morts depuis, à l'intérieur. Il neige sur le fleuve. La nuit est éclairée par des cracheurs de feu. Antoine a envie d'entraîner Chloé. Chloé a envie de se laisser entraîner par Antoine. Ce qu'ils vont partager, cette nuit-là, c'est bien plus qu'une chambre d'hôpital, bien plus que des souvenirs de blessures, bien plus que la peur du lendemain.

Auteur : Olivier Adam est né en 1974. Après avoir grandi en banlieue et vécu à Paris, il s'est installé à Saint-Malo. Il a publié Je vais bien, ne t'en fais pas (2000) et Passer l'hiver (Goncourt de la nouvelle 2004), Falaises, A l'abri de rien (prix France Télévisions 2007 et prix Jean-Amila-Meckert 2008), Des Vents contraires (Prix RTL/Lire 2009), Le Cœur régulier (2010), Les lisières (2012).

Mon avis : (lu en décembre 2013)
Antoine et Chloé font connaissance un soir dans une chambre d’hôpital. Ils vont passer la nuit à faire connaissance, à se confier leurs angoisses, leurs envies... Ils ont un point commun, tous deux sont orphelins de père. Ils vont partager une nuit inoubliable. Le lendemain, au réveil, ils sont séparés sans avoir pu se donner leurs coordonnées. Chloé était déjà partie au bloc lorsqu'Antoine se réveille.
Le lecteur découvre cette histoire à travers le récit alterné, un chapitre sur deux, d'Antoine et Chloé. L'un et l'autre ont repris leur vie quotidienne, ils ne peuvent pas oublier cette nuit spéciale et l'un et l'autre vont tous faire pour se retrouver.
Une très jolie histoire pleine d'émotion.

Extrait : (début du livre)
Depuis cette nuit à l'hôpital, je ne peux pas voir une fille dans la rue, un peu plus loin devant moi, avec des cheveux noirs qui tombent jusqu'au milieu du dos, sans presser le pas, sentir dans ma poitrine et dans mes tempes le coeur qui bat, accélérer encore, me porter à sa hauteur, la dévisager et être déçu à en pleurer, déçu à m'en bouffer les dents.
Et pourtant. Je ne l'ai connue que le temps d'une nuit.
Une nuit et pas plus.
Une nuit et elle me manque à en crever. Et elle me manque comme manque l'air pour respirer.
Une nuit et maintenant, je vis comme un poisson hors de l'eau. J'ouvre grand la bouche mais j'étouffe.
Thomas dit que j'en rajoute. Que je la connais à peine. Que je me complais là-dedans parce que ça m'évite de regarder la vie en face, de la prendre en main et pourquoi pas de vraiment la vivre.
Il a peut-être raison. Mais je ne vois pas ce que ça change.
- Si ça se trouve, tu ne la reverras jamais, dit-il. Ou bien tu la croiseras dans dix ans, amoureuse folle d'un surfeur et mère de huit enfants. Tu vas pas vivre toute ta vie dans le souvenir d'une nuit.

Déjà lu du même auteur :

a_l_abris_de_rien_p A l'abri de rien    falaises Falaises  
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 Challenge Petit BAC 2013

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"Partie du corps"

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