Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
A propos de livres...
26 mars 2014

Come Prima - Alfred

9782756031521_1_75 Delcourt - octobre 2013 - 224 pages

Fauve d'or d'Angoulême - Prix du meilleur album 2014

Quatrième de couverture :
Début des années 60. Suite à la mort de leur père, deux frères, Fabio et Giovanni, sillonnent les routes au volant d'une Fiat 500. Leur voyage, émaillé de disputes et de silences, de souvenirs et de rencontres, les conduira jusqu'à leur Italie natale, quittée depuis des années. Par bribes, le portrait de leur père se recompose et les amène à mettre en lumière leurs relations tumultueuses...

Auteur : Lionel Papagalli, dit Alfred, né à Grenoble le 19 mai 1976, est un auteur de bande dessinée français. Il a gagné le Fauve d'or (prix du meilleur album) au festival d’Angoulême en 2014, pour l'album Come Prima.

Mon avis : (lu en mars 2014)
Après une quinzaine d'années de séparation, deux frères, Fabio et Giovanni se retrouvent. Leur père est mort, ils vont faire ensemble la route jusqu'au petit village d'Italie où ils sont nés. Ce voyage en Fiat 500 sera l'occasion de s'expliquer, de se souvenirs de leur enfance, de faire des rencontres... Et peu à peu le lecteur va découvrir l'histoire de chacun des deux frères et celle du père.
L'histoire est touchante, le récit est lent, bien mené, avec quelques touches d'humour.  
Le dessin est très expressif, certaines planches n'ont aucun dialogue. L'auteur a choisi deux façon de dessiner, l'une pour le présent et l'autre pour évoquer le passé. C'est ce dessin tout en aplats de couleur que j'ai préféré. 
Une jolie découverte.

 

Extrait :

1359_P1 1359_P2

1359_P3 1359_P4

1359_P5  1359_P6

 1359_P71359_P8

 

 Challenge 6% Rentrée Littéraire 2013

logorl2013
34/36

Publicité
Publicité
13 mars 2014

Annie Sullivan & Helen Keller - Joseph Lambert

annie sullivan Editions Ca et Là - 23 octobre 2013 - 90 pages

traduit de l'anglais (États-Unis) par Sidonie van Den Dries

Titre original : Annie Sullivan and the trials of Helen Keller, 2012

Quatrième de couverture : 
Née en 1880 dans l'Alabama, la petite Helen Keller devient aveugle et sourde à l'âge de dix-neuf mois, suite à une maladie. Elle se trouve alors dans l'incapacité de communiquer avec son entourage, si ce n'est avec quelques gestes maladroits. Sa vie va être bouleversée l'année de ses six ans, quand ses parents engagent Annie Sullivan comme préceptrice. Elle-même malvoyante, celle-ci a appris à enseigner la langue des signes à l'Institut Perkins pour les aveugles. Elle va prendre en charge l'éducation d'Helen Keller et, au fil des mois, réussir non seulement à établir un contact avec l'enfant, mais aussi à lui apprendre la langue des signes, puis l'écriture. Les deux femmes resteront amies à vie. Annie Sullivan et Helen Keller relate l'histoire de cette extraordinaire rencontre. Une véritable leçon d'humanité, magnifiquement dessinée par Joseph Lambert.

Auteur : Joseph Lambert est né au Kansas en 1984. Il est diplômé du Center for Cartoon Studies et est l’auteur de « Je vais te mordre » (Ignatz Award 2011) publié en France en 2012 par Alter Comics. Il a participé à de nombreuses anthologies, comme Mome, The Best American Comics, Hey !, Nobrow ou Stripburger. Son deuxième ouvrage, « Annie Sullivan & Helen Keller » deux fois nominé pour les Eisner Awards 2013 a été publié en 2012 aux États-Unis. Joseph Lambert vit avec sa femme dans le Vermont.

Mon avis : (lu en mars 2014)
J'ai découvert pour la première fois l'histoire d'Helen Keller lorsque j'étais en sixième, jusqu'alors je n'avais jamais imaginé que l'on pouvait cumuler plusieurs handicaps. Donc être une petite fille aveugle, sourde et muette était difficilement imaginable...
J'ai aimé dans cette bande dessinée redécouvrir l'histoire d'Helen Keller et surtout découvrir celle d'Annie Sullivan qui a su persévérer dans la tâche qu'on lui avait donné : apprendre à Helen à communiquer. Nous suivons les progrès d'Helen et en parallèle un retour sur l'enfance d'Annie. La relation qui se noue entre l'élève et le professeur est très touchante.
L'histoire d'Annie Sullivan m'a presque plus intéressé que celle d'Helen Keller.
J'ai beaucoup aimé la façon dont le dessinateur a su illustrer la "vision" d'Helen qui au fil de la bande dessinée devient de plus en plus expressive.
En fin de livre, l'ensemble des notes documentaires complètent parfaitement la bande dessinée.

Autre avis : Valérie

Extrait : 

 1366_P21366_P3

1366_P4PlancheS_401761366_P6PlancheA_198501

 Challenge 6% Rentrée Littéraire 2013

logorl2013
33/36

Challenge Petit Bac 2014
91121022
"Prénom" (5)

5 mars 2014

L'Étranger - Albert Camus et Jacques Ferrandez

A64518 Gallimard - avril 2013 - 136 pages

Quatrième de couverture :
Le jour où sa mère est morte, Meursault a remarqué qu'il faisait très chaud dans l'autobus qui le menait d'Alger à l'asile de vieillards, et il s'est assoupi. Plus tard, dans la chambre mortuaire, il a apprécié le café que lui offrait le concierge, a eu envie de fumer, a été gêné par la violente lumière des lampes électriques. Et c'est avec une conscience aiguë du soleil qui l'aveugle et le brûle que l'employé de bureau calme et réservé va commettre un acte irréparable. Camus présente un homme insaisissable amené à commettre un crime et qui assiste, indifférent, à son procès et à sa condamnation à mort.

Auteur : Albert Camus naît à Mondovi, en Algérie, en 1913. Pendant la seconde guerrre mondiale, il intègre un mouvement de résistance à Paris, puis devient rédacteur en chef du journal « Combat » à la Libération. Romancier, dramaturge et essayiste, il signe notamment « L'étranger » (1942) et « La Peste » (1947), et reçoit le prix Nobel de littérature en 1957. Il meurt en 1960 dans un accident de voiture.

Dessinateur : Jacques Ferrandez naît en 1955 à Alger. Après l'École des arts décoratifs de Nice, il se tourne vers l'illustration et la bande dessinée. En 1987, il débute « Carnets d'Orient », une fresque sur l'histoire de la présence française en Algérie, qu'il achève 20 ans plus tard. Spécialiste incontesté de la question algérienne, il adapte la nouvelle de Camus, « L'Hôte », en 2009. Ses livres font l'objet de nombreuses expositions, en France et en Algérie, notamment aux Invalides à l'occasion des 50 ans de la fin de la guerre d'Algérie, en 2012. Il a reçu pour ses « Carnets d'Orient » le prix spécial du jury Historia 2012.

Mon avis : (lu en mars 2014)
Voici un des deux premiers albums que j'ai gagné au Loto BD organisé par Valérie sur le thème des adaptations (roman ou film). Merci Jérôme. Voilà l'adaptation d'un classique très réussi. J'avais lu l'Étranger lorsque j'étais au lycée mais je n'en gardais qu'un faible souvenir... (en fait que celle de la deuxième partie). 
Mon fils de 18 ans, qui a beaucoup aimé cette BD, m'a confirmé que Jacques Ferrandez a su rester très fidèle au texte de Camus. Je vous invite à lire la quatrième de couverture qui résume assez l'histoire sans en dire trop...
Le dessin est superbe. Avec de magnifiques aquarelles, le dessinateur a su décrire la beauté d'Alger, la luminosité des paysages méditerranéens, l'atmosphère étouffante sous le soleil... 
Cette bande dessinée est une très belle façon de redécouvrir l’œuvre de Camus. Une très belle lecture.

Extrait : 

L_etranger-page bd-l-etranger-le-roman-d-albert-camus-adapt-par-jacques-ferrandez,M108657 

A64518_04 A64518_05

bd-l-etranger-le-roman-d-albert-camus-adapt-par-jacques-ferrandez,M108659 bd-l-etranger-le-roman-d-albert-camus-adapt-par-jacques-ferrandez,M108661   

92737567_o

 

26 février 2014

Le chien qui louche - Etienne Davodeau

 le chien qui louche Futuropolis - octobre 2013 - 144 pages

Quatrième de couverture :
Fabien est agent de surveillance au Louvre.
Il aime son métier.
Depuis quelques semaines, il aime aussi Mathilde.
Celle-ci décide d'aller présenter son ami à sa famille, le clan Benion, comme elle l'appelle.

Puisqu'ils ont désormais sous la main un «expert», les Benion tiennent absolument à soumettre à Fabien un tableau qui moisit dans le grenier depuis des décennies, et qui a été peint par l'aïeul Gustave.
Une pauvre toile représentant un chien qui louche.

La question des Benion est claire : 
Le Chien qui louche a-t-il droit au Louvre ?
Dans un premier temps, n'osant pas décevoir sa (presque) belle-famille, Fabien ne fournit pas de réponse catégorique...
Il aurait dû.

Auteur : Étienne Davodeau a 45 ans. Il vit en Anjou. En 1985, après des études d'arts plastiques à Rennes, il publie la trilogie Les Amis de Saltiel puis Le Constat. Viennent ensuite Quelques Jours avec un menteur, Le Réflexe de survie, et trois polars : La Gloire d'Albert, Anticyclone et Ceux qui t'aiment.
2001 : il réalise Rural !, véritable reportage, où il confirme son choix d'inscrire le monde réel au cœur de son travail. En 2003, avec David Prudhomme au dessin, il adapte en bande dessinée l'unique et méconnu roman de Georges Brassens, La Tour des miracles. Après avoir publié Chute de vélo, qui obtient le Prix des libraires spécialisés 2005, il revient au reportage-documentaire avec Les Mauvaises Gens, qui reçoit le Grand Prix 2006 de la Critique, le Prix France Info, puis à Angoulême le Prix du Scénario et le Prix du Public. En 2006, il publie, avec Kris, Un homme est mort. Le premier livre de Lulu femme nue a obtenu, en 2009, un Essentiel au Salon International d’Angoulême, le Prix Ouest-France/Quai des bulles, le Prix Bédélys au Québec et le Prix Saint-Michel en Belgique. Le second livre de Lulu a été publié en 2010.

Mon avis : (lu en février 2014)
Fabien est gardien au Musée du Louvre. Il aime Mathilde dont la famille Bénion est un peu envahissante. Les Bénion ont retrouvé dans leur grenier un tableau « Le Chien qui louche » peint par leur l'aïeul Gustave, ils sont persuadés que cette œuvre à sa place au Louvre. Fabien est donc missionné pour s'en occuper... Avec Fabien et l'étrange monsieur Balouchi le lecteur part à la découverte du Louvre avec une vision différente de celle d'un touriste. 

J'ai beaucoup aimé découvrir le Louvre à travers cette histoire. Mais j'ai trouvé la famille de Mathilde trop caricaturale et l'existence de cette mystérieuse confrérie secrète assez peu crédible.
Etienne Davodeau a fait un grand et beau travail de reconstitution des salles du Musée, bien sûr en s'attachant aux œuvres mais également aux différents visiteurs qui arpentent tous les jours les couloirs du Louvre.
Il y a également à la fin de l'ouvrage un dossier intéressant sur comment se fait l'acquisition des œuvres du Louvre.

Extrait : 

Davodeau-Chienquilouche-Extrait01-oct2013 bedetheque-ideale-episode-31-etienne-davodeau-pour,M133201 

bedetheque-ideale-episode-31-etienne-davodeau-pour,M133204 chien-qui-louche-planche-bd-davodeau

bedetheque-ideale-episode-31-etienne-davodeau-pour,M133205 

 

Déjà lu du même auteur :

lulu_femme_nue_tome1  Lulu Femme Nue : 1er livre lulu_femme_nue_tome2 Lulu Femme Nue : 2ème livre
rural Rural ! Chronique d'une collision politique
chute_de_velo Chute de vélo  un_homme_est_mort Un homme est mort
les_mauvaises_gens Les Mauvaises gens Quelques_Jours_Avec_Un_Menteur 
Quelques jours avec un menteur

les_ignorants Les ignorants

 

Challenge 6% Rentrée Littéraire 2013
logorl2013
31/36

Challenge Petit Bac 2014
91121022
"Animal" (3)

 

21 février 2014

Zoé - Chabouté

zoé Vents d'Ouest - septembre 1999 - 136 pages

Quatrième de couverture : 
Mais, le village ? Les gens ?
Personne ne...
On ne veut pas d'histoires à la Goule !...
Pauvre gamine...
Ici même les corbeaux survolent le village sur le dos pour ne pas voir ce qui s'y passe...

Auteur : Né en 1967, d’origine alsacienne, Christophe Chabouté suit les cours des Beaux-Arts d’Angoulême, puis de Strasbourg. Vents d’Ouest publie ses premières planches en 1993 dans "les Récits", un album collectif sur Arthur Rimbaud. Mais il faut attendre 1998 pour que ce graphiste free-lance se fasse un nom dans la bande dessinée en publiant coup sur coup "Sorcières" aux Editions du Téméraire et "Quelques jours d’été" aux Editions Paquet. Deux albums remarqués et primés, le premier au Festival d’Illzach, le second à Angoulême où Christophe Chabouté décroche l’Alph’Art Coup de Coeur. Avec "Zoé" paru en 1999, Chabouté prouve que son talent a atteint sa pleine maturité, ce qu’il démontre avec encore plus d’évidence dans "Pleine Lune". "Tout seul"(2008), "Terres Neuvas"(2009), "Un peu de bois et d'acier"(2012). 

Mon avis : (lu en février 2014)
Voilà une bande dessinée très sombre mais formidablement réussie.
Zoé a passé dix ans en prison. A sa sortie, elle décide d'aller vivre dans le petit village de La Goule où se trouve la maison de sa grand-mère dont elle vient d'hériter. L'accueil dans ce village est plutôt spécial, elle n'est pas vraiment la bienvenue... 
Au fil des pages, Chabouté avec son dessin en noir et blanc sait faire monter le malaise et le suspense... Il est question de sorcière, de menaces... Une bande dessinée sombre et angoissante à découvrir !

Extrait :

PlancheA_Zoé   planche_chabozoe_

Déjà lu du même auteur :

tout_seul Tout Seul  Terres_neuvas Terres Neuvas  

construireunfeu Construire un feu

quelques_jours_d_ete  Quelques jours d'été / Un îlot de bonheur 

landru Henri Désiré Landru un_peu_de_bois_et_d_acier Un peu de bois et d'acier 

purgatoire1 Purgatoire, livre 1 purgatoire2 Purgatoire, livre 2 

purgatoire3 Purgatoire, livre 3 92198484 Fables amères : De tout petits riens 

pleine lune Pleine lune

 Challenge Petit Bac 2014
91121022
"Prénom" (4)

Publicité
Publicité
13 février 2014

Pleine lune - Chabouté

pleine lune Vents d'Ouest - septembre 2000 - 118 pages

Quatrième de couverture :
Tu rigoles Edouard, mais j'ai vu
une émission à la télé où ils affirmaient
que la pleine lune a des influences
bizarres sur les gens...
Et ils racontent pas des conneries, à la télé ! ! ...

Des foutaises tout ça ! ! ! Pleine lune
ou pas, moi je vais regarder mon match,
me coucher et roupiller peinard comme toute les nuits...

Auteur : Né en 1967, d’origine alsacienne, Christophe Chabouté suit les cours des Beaux-Arts d’Angoulême, puis de Strasbourg. Vents d’Ouest publie ses premières planches en 1993 dans "les Récits", un album collectif sur Arthur Rimbaud. Mais il faut attendre 1998 pour que ce graphiste free-lance se fasse un nom dans la bande dessinée en publiant coup sur coup "Sorcières" aux Editions du Téméraire et "Quelques jours d’été" aux Editions Paquet. Deux albums remarqués et primés, le premier au Festival d’Illzach, le second à Angoulême où Christophe Chabouté décroche l’Alph’Art Coup de Coeur. Avec "Zoé" paru en 1999, Chabouté prouve que son talent a atteint sa pleine maturité, ce qu’il démontre avec encore plus d’évidence dans "Pleine Lune". "Tout seul"(2008), "Terres Neuvas"(2009), "Un peu de bois et d'acier"(2012). 

Mon avis : (lu en février 2014)
Édouard Tolweck travaille au guichet de la sécurité sociale, c'est le beauf dans sa splendeur : raciste, égoïste, mysogine, vulgaire... En résumé un personnage détestable ! Dans la journée, il profite de son petit pouvoir pour humilier les pauvres usagers qui se présentent à son guichet.
Un soir de pleine lune, il a décidé de passer une bonne soirée tranquille chez lui, devant le match de football à la télévision. Mais son chef lui a confié une mission de confiance, apporter une lettre en main propre, pour que l'administration économise un timbre, à quelqu'un habitant à quelques rues de son domicile. Et c'est là que les ennuis vont commencer... Durant la nuit entière, Édouard va fuir des gitans prêts à jouer du couteau, un contrôleur SNCF, une routière, des délinquants drogués, des militaires en pleine manoeuvres, un chasseur ivre mort... Pourquoi tout ce monde lui veut-t-il tant de mal ? Il voudrait bien rentrer chez lui...
Le ton de Chabouté est sombre et grinçant, le personnage d'Edouard est si antipathique que le lecteur ne compatit pas pour ses ennuis. J'ai trouvé la fin de l'histoire inattendue et formidable. 

 Extrait : 

pleine-lune xpleine-lune-chaboute

xpleine-lune

Déjà lu du même auteur :

tout_seul Tout Seul  Terres_neuvas Terres Neuvas  

construireunfeu Construire un feu

quelques_jours_d_ete  Quelques jours d'été / Un îlot de bonheur 

landru Henri Désiré Landru un_peu_de_bois_et_d_acier Un peu de bois et d'acier 

purgatoire1 Purgatoire, livre 1 purgatoire2 Purgatoire, livre 2 

purgatoire3 Purgatoire, livre 3 92198484 Fables amères : De tout petits riens

 

 

12 février 2014

Piège nuptial - Christian De Metter (d'après Douglas Kennedy)

9782203044456 Casterman - août 2012 - 128 pages

Quatrième de couverture :
Ce qui a manqué à Nick, journaliste américain en virée dans le bush australien ?
Quelques règles élémentaires de survie :
1) Ne jamais conduire en pleine nuit sur une route déserte : un kangourou se ferait une joie de défoncer votre pare-chocs.
2) Ne jamais céder aux charmes d'une autostoppeuse du cru.
3) Toujours réfléchir avant de répondre à une question que l'on vous pose en pleine nuit.
Dans la vie, il y a des moments cruciaux où il saut prendre la bonne décision, au risque de voir sa vie basculer dans le pire des cauchemars.

Auteur : Douglas Kennedy est né à Manhattan le 1er janvier 1955. Après avoir étudié à New York puis dans l'état du Maine, il s'installe à Dublin en 1977. Il y travaille pour le National Theatre of Ireland, tout en écrivant sa première pièce qu'il vend à la chaîne de radio britannique BBC Radio 4 qui lui en commandera deux autres. Il démissionne en 1983 pour se consacrer entièrement à l'écriture. Sa vie se partage alors entre journalisme freelance et écriture de pièces de théâtre. en 1988, il emménage à Londres et publie trois récita de voyage, dont Combien ? et Au pays de Dieu, avant d'entamer la rédaction de son premier roman, Cul de sac (Gallimard, 1994), réédité dans une nouvelle traduction sous le titre Piège nuptial (Belbond, 2008). C'est le début d'une longue liste de titres à succès, tant auprès de la critique que du public : L 'Homme qui voulait vivre sa vie, La Poursuite du bonheur, Les Charmes discrets de la vie conjugale, Quitter le monde, ou encore Cet instant-là, tous publiés aux éditions Belbond et repris chez Pocket. Avec plus de 5 millions d'exemplaires vendus pour l'ensemble de son oeuvre, il est un des auteurs américaine, les plus lus dans le monde. Il vit aujourd'hui entre Paris, Londres, Berlin et New York.

Dessinateur : Après avoir dessiné pour la presse rock. Christian De Metter publie sa première BD, Emma, en 2000 (éditions Triskel). Cet univers graphique si particulier, l'auteur va le décliner et l'approfondir au fil des albums suivants. Dusk (Les Humanoïdes Associés). Le Curé (Triskel), Swinging London (Soleil). En 2004. il reçoit. en association avec Catel. le prix public du meilleur album du festival d'Angoulême pour Le Sang des Valentines (Casterman). Ses derniers albums publiés chez Casterman. Vers le démon, Figurec, L'oeil était dans la tombe, Marylin, De l'autre côté du miroir, ne font que confirmer son talent de dessinateur et sa maîtrise des intriques complexes, digne des meilleurs romans noirs. C'est le cas dans sa transposition de Scarface d'Armitage Trail (Casterman) ou encore de son adaptation remarquée du best-seller de Dennis Lehane, Shutter Island pour laquelle il a reçu le prix des libraires BD en 2009.

Mon avis : (lu en février 2014)
Voici le premier album que j'ai gagné au Loto BD organisé par Valérie sur le thème des adaptations (roman ou film). Merci XL.
C'est l'adaptation du premier roman de Douglas Kennedy Piège nuptial / Cul de sac que j'ai eu l'occasion de découvrir sous forme audio en octobre dernier.  

Nick est un journaliste américain qui, sur un coup de tête, est parti en Australie pour traverser l'outback. Sa rencontre avec la blonde Angie va l'entraîner dans un voyage au bout de l'enfer... Il va découvrir la communauté un peu spécial de Wollanup... à son insu, il est marié à Angie et son voyage devient un vrai cauchemar. Il est piègé loin de tout, prisonnier du village... Pourra-t-il s'en sortir ?
Adapter un roman aussi dense n'est pas facile, cette BD est fidèle à l'original, j'ai bien retrouvé l'esprit du roman, la chaleur étouffante et les situations angoissantes. 
Le dessin est superbe, autant les paysages sont lumineux que les intérieurs sont sombres et oppressants.
Quelques reproches, avec l'absence d'humour pourtant tellement présent dans le roman et une fin trop rapide qui prête à confusion si on ne connaît pas le roman...  

Encore un grand merci à XL pour l'envoi de cette bande dessinée qui donne envie de découvrir le roman original de Douglas Kennedy !

Extrait : 

Piège-nuptial-p1 1200960

PlancheA_170764 Piège-Nuptial-4

1200959 PlancheS_35016

92737567_o

pi_ge_nuptial_p Piège nuptial / Cul de sac - Douglas Kennedy

 

4 février 2014

Couleur de peau : miel, tome 3 - Jung

tome_3_couv_couleur_peau_miel Editions Soleil - septembre 2013 - 142 pages

Présentation éditeur :
Jung clôt ce voyage intérieur par l’évocation de ses années de jeunesse, étudiant à l’Institut Saint-Luc, amateur de jolies filles et de dessins. Il évoque aussi ce récent voyage en Corée effectué en 2011 pour le tournage de l’adaptation audiovisuelle de la série.

Soulagement, sentiment d’appartenance retrouvé ou acculturation définitive ? Ses sentiments sont complexes et troublants. Et son récit toujours bourré d’humour et d’émotions.
Démarche autobiographique peu commune entamée en 2007, Couleur de peau : miel a déjà reçu un accueil sans précédent tant le témoignage est authentique et universel.
Le courrier des lecteurs demeure abondant et bouleversant. L’adaptation cinéma a été présentée depuis le Japon jusqu’aux Émirats arabes unis, du Canada à l’Australie, et maintes fois récompensées.
Jung a touché un point auquel nous sommes tous sensibles : nos racines. Savoir les situer, sur cette terre de mondialisation et de revendications nationalistes est peut-être une nécessité.

Auteur : Sik Jun Jung est né le 2 décembre 1965 à Séoul, en Corée. Adopté par une famille belge en 1971, il prend pour nom d'adoption Jung Henin. Il suit des études d'Humanités Classiques (latin et mathématiques) à l'Athénée Royal de Rixensart, avant de fréquenter un an, en 1985, l'atelier Saint-Luc de Bruxelles. Il étudie ensuite à l'académie des Beaux-Arts de Bruxelles, en section Illustration. Parallèlement, il fait un bref passage dans le dessin animé, à la Cambre. C'est en 1987 que sa carrière prend un tournant décisif, puisqu'il rencontre Marc Michetz, qui le présente au magazine Spirou. Cela lui permet d'illustrer quelques courts récits dans Spirou et Tintin. Il travaille alors quelques mois dans l'atelier d'Yslaire et de Darasse, et illustre aussi les couvertures du Belgian Business Magazine. En 1991, Jung publie le premier des quatre tomes de Yasuda, chez Hélyode-Lefranc. La finalité de ses dessins est pour lui de faire transparaître des émotions, des sentiments, avec des personnages bien présents, vivants. En 1997, en collaboration avec Martin Ryelandt, il réalise La Jeune Fille et le Vent, aux éditions Delcourt. L'univers asiatique de cette série d'heroïc-fantasy est un retour à ses origines coréennes, et le fantastique lui permet de renforcer le côté évocateur de son dessin, notamment pour le héros : le Vent. Il signe avec Kwaïdan son premier scénario, une nouvelle série qui frappe par la beauté des couleurs directes et la poésie subtile et raffinée qui émane de ce conte nippon.

Site de l'auteur : http://www.kwaidan.net 

Mon avis : (lu en février 2014)
Dans ce troisième tome, Jung nous raconte son retour en Corée quarante ans après. Il lui a fallu du temps pour faire ce grand voyage vers son passé, pour retrouver ses racines "perdues". Il ne sait pas ce qui l'attend. Que trouvera-t-il ? Pourra-t-il trouver des traces de son passé ? Comment sera-t-il accueilli ?
Chaque moment du voyage lui rappelle des évènements du passé. Ainsi, son trajet en bus vers l'aéroport lui rappelle son escapade à Barcelone. Une escapade qui lui a été suscitée dans un rêve fait sous substance illicite... Il revient sur ses goûts des plats très pimentés qui vont lui donner des ulcères. Il se souvient des rêves qu'il faisait de sa mère biologique... Arrivera-t-il a se retrouver ? Ses sentiments sont multiples, je l'ai senti plus apaisé, il a pris du recul sur sa vie, sur son adoption, sur son déracinement. 
Il faut peut-être ne pas lire les 3 tomes d'affilés, en particulier ce dernier qui reprend quelques épisodes des 2 tomes précédents. Cela ne m'a pas gêné car j'ai lu le tome 2 il y a presque 2 ans...
Cette série reste un témoignage magnifique sur la douleur de l'abandon et le déracinement où se mêlent émotions et humour.

Autre avis : Canel

Extrait : (début du livre)

9782302031425_p_1 9782302031425_p_2

5800_p  9782302031425_p_4

9782302031425_p_5   9782302031425_p_6

Déjà lu du même auteur :

couleur_de_peau_miel_tome1 Couleur de peau : miel, tome 1 CouleurDePeauMiel2 Couleur de peau : miel, tome 2 

Challenge Petit Bac 2014
91121022
"Matière" (2)

Challenge 5% Rentrée Littéraire 2013
logorl2013
29/30

30 janvier 2014

Un léger bruit dans le moteur - Gaet's et Jonathan Munoz

Couv_171583 Physalis - août 2012 - 119 pages

Lauréat du prix du polar SNCF 2013

Quatrième de couverture :
« Je suis un enfant qui tue les gens. »
D'après un roman de Jean-Luc Luciani. 
Dans un village paisible où personne ne s'arrête, un enfant décide de révéler sa vraie nature. Commence alors une série de meurtres...

Auteurs : Originaire de Rouen, Gaet’s est né en 1986. Musicien et amateur de BD, il poursuit des études de médecine puis, faute de les rattraper, décide de partir au Canada. C’est de là-bas qu’il aura l’idée de créer la collection Rock en BD aux éditions Petit à Petit. Beatles, Bob Marley, Nirvana, The Clash ou encore The Doors …toutes ces fabuleuses histoires, devenues légendes, seront scénarisées par Gaet’s. Il adaptera également en bandes dessinées plusieurs contes traditionnels. Préférant s’appuyer sur des œuvres existantes, en leur apportant toute sa technique narrative, que d’écrire de nouvelles fictions, Gaet’s prépare en ce moment l’adaptation de nouvelles œuvres littéraires plus récentes pour divers éditeurs.

Jonathan Munoz, né en 1984 à Pierrelatte, est un scénariste et dessinateur de bande dessinée français. Il a grandi à Avignon. Il a poursuivi ses études de dessin à l'ecole Emile Cohl de Lyon. Il fut Lauréat du Prix du Polar SNCF catégorie Bande Dessinée en 2013.

Mon avis : (lu en janvier 2014)
Cette bande-dessinée est l'adaptation du roman noir de Jean-Luc Luciani. L'histoire se passe dans un village loin de tout où les habitants vivent en autarcie.
 « Je suis un enfant qui tue les gens. », voilà comment se définit l'enfant qui est le narrateur de cette histoire. Il est persuadé d'avoir tué sa mère lors de sa naissance et après le mort de son demi-frère, d'un accident de balançoire, ce petit garçon a décidé de tuer un à un tous les gens du village...
Tout est noir dans cette histoire, y compris le dessin très sombre... 
Nous sommes dans un monde à la Tim Burton, les victimes de ce tueur en culotte courte sont souvent antipathiques et ce meurtrier est cruel mais malgré tout attachant... Le lecteur est happée par l'intrigue.

Une bande dessinée dérangeante mais terriblement réussie !

Extrait : (début de la BD)

 1187_P1 1187_P3

1187_P4   1187_P5

1187_P6 1187_P7

 

29 janvier 2014

Alter Ego - Renders, Lapière, Zuga, Erbetta, Reynes, Beneteau (suite et fin)

logo_titre72

 darius Dupuis - juin 2011 - 64 pages

Résumé de l'album : Pourquoi défendre un jeune voyou sans scrupules ? Darius est un brave électricien bedonnant. Il pourrait vivre bien pépère dans son petit appartement de Los Angeles, mais il s'acharne à sauver Bram, son voisin de palier, un jeune crétin malfaisant et accroc à la came, qui se met toujours dans les pires situations. Pourquoi Darius fait-il cela ? Pour combler un besoin de paternité suite à un drame personnel ? Pour les beaux yeux d'Heather, la gentille copine de Bram ? Ou parce qu'il est en mission secrète ?

park Dupuis - août 2011 - 64 pages

Résumé de l'album : Park, un Coréen de 25 ans, se prélasse sous les tropiques dans une luxueuse résidence en compagnie d'autres personnes d'origines très diverses, et dorloté par une équipe de serviteurs et soignants. Il partage notamment d'agréables moments avec deux charmantes jeunes filles très délurées. C'est le paradis. Mais d'étranges hallucinations viennent perturber sa béatitude, comme les souvenirs d'une autre existence. Serait-ce parce qu'il a négligé de boire le délicieux cocktail fruité qu'on sert en abondance aux résidents... ? D'ailleurs, que font-ils tous dans cette résidence ? Est-il possible qu'ils soient en vacances permanentes ? Mais alors, pourquoi ces grilles et ces miradors ?

tome7 Dupuis - seotembre 2012 - 80 pages

tome 7 - Alter Ego Ultimatum :
Les révélations fracassantes qu'ont réunies Camille et Miep sur la nature de cette énigme n'ont pas encore éclaté au grand jour. Elles lancent un ultimatum à Urasawa et à la milliardaire Grynson. Mais c'est sans compter sur le pouvoir financier et logistique dont dispose Urasawa, désormais lié, que cela lui plaise ou non, à Noah, le fils du président des USA... Lequel semble avoir perdu toute mesure, uniquement obsédé par le profit et le pouvoir que les découvertes de la U-Tech peuvent lui assurer. La confrontation est inévitable, et ce dernier opus de la première saison est aussi l'amorce d'une deuxième saison. Alter Ego n'a pas encore révélé tous ses secrets...

Auteurs : 
Né en 1963 à Bruxelles, licencié en Philologie Classique (UCL) et diplômé en réalisation (IAD, Louvain-la-Neuve), Pierre-Paul Renders vit à Hennuyères avec son épouse et leurs trois enfants. En sortant de l'IAD, il fonde avec cinq condisciples une maison de production (AA Les Films Belges) pour réaliser leur premier long métrage collectif à sketches, d'un surréalisme bien belge, "Les Sept Péchés Capitaux" (1992) pour lequel il commettra le court métrage "La Tendresse". Après un détour par la télévision et le documentaire (principalement pour Médecins sans Frontières), il réalise, sur un scénario de Philippe Blasband, un 1er long métrage, atypique et inclassable, "Thomas est amoureux" (2001) primé à Venise, Montréal, Angers, Gérardmer, Paris, Espoo, Buenos Aires... En collaboration avec Denis Lapière, il se lance alors dans l'écriture de "Comme tout le monde", un scénario qui donnera lieu en parallèle à une comédie sociologico-sentimentale (2006, avec Khalid Maadour, Caroline Dhavernas, Thierry Lhermitte, Chantal Lauby...) et à une épaisse BD (dessinée par Rudy Spiessert et parue en 2007 chez Dupuis). En 2006, il imagine le concept de la série "Alter Ego" et la propose à Denis Lapière et aux éditions Dupuis. Depuis 2004, il supervise des exercices d'écriture et de réalisation pour étudiants à l'IAD. Il anime également des stages pour acteurs face à la caméra et pratique occasionnellement le script-doctoring. Depuis 1990, il est aussi chroniqueur BD pour le Journal du Médecin. Ces dernières années, il est devenu accro aux jeux de plateaux, où il peut épancher le trop plein de son tempérament désespérément ludique.

Né le 8 août 1958 à Namur, Denis Lapière s'intéresse professionnellement à la BD en gérant une librairie spécialisée avant de se tourner vers le scénario, en 1987, pour Éric Maltaite ("Mono Jim" dans L'ÉCHO DES SAVANES), Jean-Philippe Stassen ("Bahamas", puis "Bull White" chez Albin Michel), Michel Constant (la série "Mauro Caldi" au Miroir, puis chez Alpen) et Peter Pluut ("Jerry et Line" chez Dargaud). Avec Olivier Wozniak, il lance en 1989 "Alice et Léopold" dans SPIROU, puis "Charly" avec Magda, et assure avec Alain Sikorski la reprise de "Tif et Tondu". La collection "Aire Libre" accueille en 1992 son "Bar du Vieux Français", illustré par Stassen. Il y reviendra quelques années plus tard en compagnie de Paul Gillon pour évoquer l'histoire d'un producteur de cinéma traversant le siècle dernier dans un nouveau diptyque, "La Dernière des salles obscures". Alternant avec habileté séries pour la jeunesse et production plus adulte, il s'associe dans le premier domaine avec Pierre Bailly et Vincent Mathy pour conter les aventures quotidiennes du jeune "Ludo" et de son héros préféré de BD, "Castar", une étonnante production graphique à quatre mains. Écrite pour Gilles Mezzomo et la collection "Repérages", il aborde le polar avec "Luka" et montre son talent de constructeur d'énigmes pour un public plus averti. Pour la collection "Aire Libre", il écrit également le superbe "Un peu de fumée bleue" qu'illustre Pellejero. En 2000, il renouvelle le genre du "whodunit", toujours avec Alain Sikorski, en signant "La Clé du mystère", une nouvelle grande série policière "tous publics". Et en janvier 2001, avec la complicité de Christian Durieux au dessin, il dynamite le mythe du gosse des rues, avec "Oscar", nouvelle série d'aventures pleine de trouvailles et de fraîcheur.

Mathieu Reynès naît en région parisienne en 1977, mais passe toute son enfance sur la côte Basque. Après quelques années d'études scientifiques à Bordeaux, il s'oriente vers le dessin animé et l'animation 3D en intégrant le CNBDI d'Angoulême, d'abord en tant qu'étudiant puis comme formateur. Après quelques années, il décide de se consacrer essentiellement à la bande dessinée. Son premier album, "Banana Fight", sort aux éditions Paquet en 2002 avec Frédéric Brrémaud au scénario. Le duo réalise ensuite ensemble 2 tomes de la série 'Sexy Gun' aux éditions Soleil, 3 tomes de 'Lola Bogota' aux éditions Bamboo. S"en suivent plusieurs séries humoristiques également aux éditions Bamboo, toutes co-scénarisées avec Brrémaud : "Les Tennismen" (dessin de Bertolucci, 1 tome paru), "Les Informaticiens" (dessin de Toulon; 4 tomes parus), "Toutou & Cie" (dessiné par Soffritt, 2 tomes parus) et "Les Maîtres Nageurs" (3 tomes parus) qu'il dessine lui-même. En 2007, Mathieu Reynès se lance dans l'aventure "Alter Ego" aux côtés de Denis Lapière et Pierre-Paul Renders. Parallèlement, il signe le scénario de "La Mémoire de l'Eau" avec Valérie Vernay au dessin, album à paraître en 2012 aux éditions Dupuis.

Benjamin Benéteau est né en Vendée, le 28 février 1985. À l'âge de 4 ans, il déménage avec toute sa famille à l'autre bout du monde, sous le soleil de Tahiti, en Polynésie Française. Il y passera toute son enfance et son adolescence, et bien que tenté par des études scientifiques, il se passionne de plus en plus pour le dessin. Le baccalauréat en poche, il décide de quitter Tahiti pour un tout autre climat : la Belgique. Il s'installe à Bruxelles en 2002 pour suivre les cours de l'option BD de l'Ecole Supérieure des Arts Saint-Luc. Diplômé trois ans plus tard, il commence à développer ses propres projets de bande dessinée avec un ami scénariste. En janvier 2008, grâce à l'organisateur de la Fête de la BD d'Andenne, il est mis en contact avec Mathieu Reynès qui cherche quelqu'un pour travailler sur les décors réalistes de ce qui semble être un gros projet encore mystérieux. Le courant passe directement, Benjamin signe son premier contrat et se lance dans l'aventure Alter Ego...

Luca Erbetta est né à Gênes le 27 avril 1979. Il a passé son diplôme au Lycée Artistique Ego Bianchi de Cuneo. Il a ensuite étudié un an dans une école d’Arts Plastiques à Nice.Après avoir collaboré avec le magazine italien de moto Tuttomoto comme dessinateur, il publie en France 1881, sa première BD, en collaboration avec le scénariste Luca Blengino (Éditions Semic). De 2005 à 2008, il a travaillé sur la série Watch (Editions Delcourt), pour un total 6 tomes. Avec Luca Blengino, il est aussi co-scénariste En 2008, il rejoint l'équipe, toujours plus cosmopolite, du projet Alter Ego, où il travaille en tandem de dessinateurs avec Efa. En 2010, aux USA pour l’Editeur Image, il a dessiné l’histoire en quatre chapitres The Writer, dans la série Sam & Twitch.

Emil Zuga est né en 1975 à Alfortville. Il fut très jeune fasciné par la déferlante d'animation japonaise du début des années 80. Sa passion pour les robots géants l'a sans doute orienté vers des études scientifiques, qui se sont conclues par un DEA en ingénierie des systèmes robotisés. Après quelques années à travailler pour l'industrie militaire, il s'en est allé faire de l'informatique dans le domaine du jeu. Mais durant tout ce temps, il a continué de gribouiller et n'a cessé de rêver à la bande dessinée. Ce rêve devient réalité grâce à sa rencontre avec Mathieu Reynès qui, ayant repéré ses essais graphiques sur Internet, le met en contact avec les créateurs d'Alter Ego. L'aventure de la BD commence pour lui par la grande porte: l'album "Jonas" sera est premier travail publié.

Efa est né à Sabadell, en Espagne. À l'âge de 16 ans, il arrête ses études pour profiter... de la vie. En 1995 il réalise avec des amis son premier fanzine: Realitat Virtual. A partir de à, il travaille dans un studio de dessins animés et en parallèle comme illustrateur free-lance. Il entre en bande dessinée grâce à une collaboration avec Toni Termens au scénario qui donnera en 2001 la série Les Icariades (3 tomes et une intégrale parus chez Paquet). En 2002, il se lance dans une série en solo; Rodiguez (2 tomes parus chez Paquet également). En 2004, il publie (toujours chez Paquet) L'Âme du vin, album intimiste qu'il a scénarisé et dessiné. Entre 2007 et 2009, il dessine et colorie la série Kia Ora (3 tomes chez Vents d'Ouest, sur un scénario d'Olivier Jouvray et Virginie Ollagnier). En 2008, il rejoint l'équipe d'Alter Ego où il retrouve Mathieu Reynes qu'il avait croisé chez Paquet.

Mon avis : (lu en janvier 2014)
J'ai lu les deux tomes Darius et Park rapidement après les 4 autres. A cette occasion, j'ai découvert qu'il y avait un septième et dernier tome Ultimatum mais qui n'était pas présent à la Bibliothèque. Deux mois plus tard, je le trouve sur les rayonnages.
Après la lecture des six premiers tomes, le lecteur connaît le complot dans son intégralité et le septième tome va dévoiler comment les six personnages vont interagir les uns avec les autres. L'un des leurs, Fouad, est mort et une course poursuite entre les six va commencer... 
Le lecteur obtient quelques révélations, quelques personnages disparaissent et beaucoup de questions restent encore sans réponse... annonçant la possibilité d'une saison 2.
N'ayant pas les six premiers tomes sous la main, j'ai eu un peu de mal à tout comprendre dans ce dénouement...
Cette série est intéressante et originale, il est préférable de lire en même temps les 7 tomes (les six premiers dans l'ordre que l'on veut et le 7ème en dernier !)

Extrait : 

9782800153551_p_2 9782800153551_p_3

9782800153551_p_4 9782800153551_p_5

 

Déjà lu du même auteur :

Couv_122173 Couv_121444 Couv_138830 Couv_121446 
Alter Ego - Renders, Lapière, Zuga, Erbetta, Reynes, Beneteau

Publicité
Publicité
<< < 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 > >>
A propos de livres...
Publicité
A propos de livres...
Newsletter
55 abonnés
Albums Photos
Visiteurs
Depuis la création 1 376 558
Publicité