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A propos de livres...
30 avril 2013

Purgatoire, livre 3 – Christophe Chabouté

purgatoire3 Vents d'Ouest – septembre 2005 – 64 pages

Résumé : 
Benjamin erre toujours parmi les vivants, à la recherche de l'âme qui va lui permettre de racheter ses pêchés.
Sa quête va s'orienter plus particulièrement vers son ancien assureur immobilier, Robert Trusquin, qui entame une carrière très prometteuse de politicien verreux.

Auteur : Né en 1967, d’origine alsacienne, Christophe Chabouté suit les cours des Beaux-Arts d’Angoulême, puis de Strasbourg. Vents d’Ouest publie ses premières planches en 1993 dans "les Récits", un album collectif sur Arthur Rimbaud. Mais il faut attendre 1998 pour que ce graphiste free-lance se fasse un nom dans la bande dessinée en publiant coup sur coup "Sorcières" aux Editions du Téméraire et "Quelques jours d’été" aux Editions Paquet. Deux albums remarqués et primés, le premier au Festival d’Illzach, le second à Angoulême où Christophe Chabouté décroche l’Alph’Art Coup de Coeur. Avec "Zoé" paru en 1999, Chabouté prouve que son talent a atteint sa pleine maturité, ce qu’il démontre avec encore plus d’évidence dans "Pleine Lune". "Tout seul"(2008), "Terres Neuvas"(2009).

Mon avis : (lu en avril 2013)
Dans ce dernier volet de la série, nous retrouvons l'horrible Trusquin, l'assureur véreux coupable de la descente aux enfers de Benjamin. Trusquin cache bien son jeu, il se présente sous l'image d'un respectable citoyen qui se présente à l’élection municipal. Il n’hésite pas à utiliser tous les moyens pour arriver à ses fins. La population est sous le charme de ses beaux discours et de ses belles promesses électorales... Mais Benjamin qui est toujours une âme du purgatoire en phase de réparation va profiter de son rôle de "petite voix" pour utiliser ses nouveaux talents à bon escient...
Chabouté caricature ici la société et en particulier ceux qui veulent accéder au pouvoir par tous les moyens en utilisant le mensonge et la manipulation... 
La conclusion de la série est assez surprenante et je l'ai aimé.

Extrait : 

purgatoire_3_extrait

purgatoire1 Purgatoire, livre 1 purgatoire2 Purgatoire, livre 2

 

Déjà lu du même auteur :

tout_seul Tout Seul  Terres_neuvas Terres Neuvas  

construireunfeu Construire un feu

quelques_jours_d_ete  Quelques jours d'été / Un îlot de bonheur 

landru Henri Désiré Landru un_peu_de_bois_et_d_acier Un peu de bois et d'acier

 

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25 avril 2013

Purgatoire, livre 2 – Christophe Chabouté

purgatoire2 Vents d'Ouest – septembre 2004 – 64 pages

Présentation éditeur :
Après avoir été écrasé par son assureur, Benjamin Tartouche, n’ayant manifestement pas mérité sa place au paradis, se retrouve au purgatoire. Là, il apprend qu’il doit redescendre sur terre comme conscience en vue de ramener dans le droit chemin un être précis. S’il y parvient, il ira au paradis, mais s’il échoue, à lui l’enfer. Revenu sur terre sous forme immatérielle, Benjamin découvre les désagréments, mais également les plaisirs de sa nouvelle existence.

Auteur : Né en 1967, d’origine alsacienne, Christophe Chabouté suit les cours des Beaux-Arts d’Angoulême, puis de Strasbourg. Vents d’Ouest publie ses premières planches en 1993 dans "les Récits", un album collectif sur Arthur Rimbaud. Mais il faut attendre 1998 pour que ce graphiste free-lance se fasse un nom dans la bande dessinée en publiant coup sur coup "Sorcières" aux Editions du Téméraire et "Quelques jours d’été" aux Editions Paquet. Deux albums remarqués et primés, le premier au Festival d’Illzach, le second à Angoulême où Christophe Chabouté décroche l’Alph’Art Coup de Coeur. Avec "Zoé" paru en 1999, Chabouté prouve que son talent a atteint sa pleine maturité, ce qu’il démontre avec encore plus d’évidence dans "Pleine Lune". "Tout seul"(2008), "Terres Neuvas"(2009).

Mon avis : (lu en avril 2013)
Le titre de la série prend tout son sens avec ce livre 2, en effet après sa descente aux enfers sur Terre (cf. Livre 1), Benjamin se retrouve au Purgatoire. Avant d'aller peut-être au Paradis, il doit rendre des comptes sur son comportement durant sa courte vie. Le lecteur découvre que Benjamin n'est pas une simple victime, dans son enfance et sa jeunesse il a été coupable comme beaucoup de quelques bassesses... Pour réparer, la bureaucratie de l'Au delà le renvoie sur Terre pour devenir la bonne conscience d'un vivant, la petite voix qui donne un bon conseil. A Benjamin de trouver la bonne personne pour pouvoir revenir au Purgatoire et prendre l'ascenseur vers le Paradis...
Cet épisode prend un ton plus imaginaire et moins réaliste, ce retour au monde des vivants m'a rappelé le film Ghost...
La noirceur du Livre 1 s'efface avec ce Livre 2 plus léger et plein d'humour. Chabouté nous offre une vision du paradis et de l‘enfer très personnelle avec un clin d’œil à quelques âmes célèbres comme Brassens, Einstein, Hitchcock ou Van Gogh...
Graphiquement, nous retrouvons les couleurs sombres du premier tome et ce sont des silhouettes blanches qui représentent les âmes.  

Extrait :

purgatoire_2_extrait

purg2_54a purg2_54b

purg2_43

 

purgatoire1 Purgatoire, livre 1 

 

Déjà lu du même auteur :

tout_seul Tout Seul  Terres_neuvas Terres Neuvas  

construireunfeu Construire un feu

quelques_jours_d_ete  Quelques jours d'été / Un îlot de bonheur 

landru Henri Désiré Landru un_peu_de_bois_et_d_acier Un peu de bois et d'acier

 

24 avril 2013

Purgatoire, livre 1 – Christophe Chabouté

purgatoire1 Vents d'Ouest – septembre 2003 – 64 pages

Quatrième de couverture : 
Benjamin Tartouche est heureux : le voilà qui peut enfin s’installer à son compte, ayant acheté le matériel informatique nécessaire à son activité et ayant hérité d’une maison. Mais il a dû s’endetter pour faire ces acquisitions qui partent en fumée en une nuit, un incendie ravageant sa demeure. L’assureur bloque le dossier, l’expert est de mèche, le banquier est inflexible… et Benjamin se voit contraint de dormir dehors quelques nuits.

Auteur : Né en 1967, d’origine alsacienne, Christophe Chabouté suit les cours des Beaux-Arts d’Angoulême, puis de Strasbourg. Vents d’Ouest publie ses premières planches en 1993 dans "les Récits", un album collectif sur Arthur Rimbaud. Mais il faut attendre 1998 pour que ce graphiste free-lance se fasse un nom dans la bande dessinée en publiant coup sur coup "Sorcières" aux Editions du Téméraire et "Quelques jours d’été" aux Editions Paquet. Deux albums remarqués et primés, le premier au Festival d’Illzach, le second à Angoulême où Christophe Chabouté décroche l’Alph’Art Coup de Coeur. Avec "Zoé" paru en 1999, Chabouté prouve que son talent a atteint sa pleine maturité, ce qu’il démontre avec encore plus d’évidence dans "Pleine Lune". "Tout seul"(2008), "Terres Neuvas"(2009).

Mon avis : (lu en avril 2013)
Cette bande-dessinée Purgatoire, livre 1 raconte plutôt une descente aux enfers !
Benjamin vient de s'installer à son compte et d'hériter d'une vieille maison tout semble lui sourire... Et une nuit, un incendie détruit tout, Benjamin se retrouve seul et sans ressources, son seul espoir l'assurance de sa maison. Or son assureur n'est pas pressé... 
C'est une histoire vraiment réaliste et actuelle, le récit d'une chute sociale implacable après un accident de la vie. Plus de travail, plus de logement, plus d'argent, Benjamin devient SDF malgré lui, il s'isole et personne ne lui tendra la main pour l'aider... Benjamin est un personnage un peu naïf et très attachant, cette BD se lit très rapidement et j'ai hâte de connaître la suite de l'histoire.
Côté dessin, c'est la première BD de Chabouté que je lisais en couleurs. L'histoire est sombre mais très prenante.

 

Extrait : 

purgatoire_1_extrait2 planche_purgatoire1_1106766253_56278 purgatoire_1_extrait

 purgatoire_1_extrait1

 

Déjà lu du même auteur :

tout_seul Tout Seul  Terres_neuvas Terres Neuvas  

construireunfeu Construire un feu

quelques_jours_d_ete  Quelques jours d'été / Un îlot de bonheur 

landru Henri Désiré Landru un_peu_de_bois_et_d_acier Un peu de bois et d'acier

 

14 avril 2013

L'envolée sauvage : Le Lapin d'Alice – Galandon et Monin

l_envol_e_sauvage3 Bamboo – novembre 2012 – 48 pages

Quatrième de couverture :
1942.  Il était une fois deux enfants qui fuyaient la nuit et le brouillard... 
Comme des milliers d’autres, Ada et Lucja sont sœurs. Comme des milliers d’autres, Ada et Lucja sont juives. Comme des milliers d’autres, elles furent arrêtées avec leurs parents lors de la terrible rafle du Vel d’hiv’, le 16 juillet 1942. 
Commence alors leur course effrénée pour la survie. Une aventure où, pour fuir la réalité et garantir leur sécurité, Ada invente à Lucja un monde où les princesses échappent aux loups à bottes cloutées... Mais jusqu’à quand ?...

Auteurs : Laurent GALANDON, scénariste. Habite en Ardèche. Après des études en photographie, il exerce ce métier pendant quelques années avant de diriger un cinéma d'Art et d'essai. Les rencontres avec des cinéastes, des réalisateurs ou des comédiens attisent son envie d'écrire. En 2002, il quitte l'Ile de France pour la Drôme/Ardèche. Il participe pendant quelques mois à l'AtelierBD.com avant de présenter ses premières histoires aux éditeurs. Bamboo l'accueille dans son giron avec L'Envolée sauvage et provoque la rencontre avec Arno Monin. D'autres projets sont nés chez Bamboo, dont Gemelos, dans la collection Grand Angle (sortie du tome 2 en janvier 2008).

Arno MONIN, dessinateur. Habite à Nantes. Après avoir passé un bac littéraire puis une année à la fac en histoire de l'art, Arno Monin intègre une école d'arts appliqués qui proposait la formation dessin animation bande dessinée. En cours de formation, un projet bd commence à le démanger. Il s'y consacre alors à plein temps afin de le présenter à des éditeurs, jusqu'à la bonne rencontre avec Bamboo Édition... L'Envolée sauvage est son premier album.

Mon avis : (lu en avril 2013)
Ce troisième tome de la série est le premier d'un deuxième cycle. En effet après l'histoire de Simon dans le 1er cycle, ici nous suivons l'histoire de deux sœurs Ada et Lucja. Elles sont juives et elles ont été arrêtées avec leur famille le 16 juillet 1942, lors de la rafle du Vel d’hiv’. Grâce à la complicité d'une tante, elles vont réussir à s'évader puis elles prendront des noms d'emprunt et seront cachées dans la ferme de la mère Montfleur. Elles connaîtrons des situations difficiles craignant à tout moment la trahison et l'arrestation. Au cours de ses péripéties, pour conjurer le sort, Ada raconte des contes de fées à sa petite sœur...
Une belle histoire sur un sujet difficile avec des personnages attachants. J'attends avec curiosité la suite et fin de ce cycle.

Extrait : (début du livre)

 

l_envol_e_sauvage3_1 l_envol_e_sauvage3_2

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 Challenge Petit BAC 2013
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"Aliment/Boisson"

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Déjà lu des mêmes auteurs :

Cycle I : envoleesauvage01_  envoleesauvage02_
L'envolée sauvage : La Dame blanche 
L'envolée sauvage : Les Autours des palombes

10 avril 2013

Pyongyang - Guy Delisle

pyongyang L'Association - novembre 2002 - 152 pages

Présentation éditeur :
Après Shenzen, Guy Delisle a poursuivi son travail nomade d'animateur à Pyong yang, capitale de la Corée du Nord. Si ses sentiments vis-à-vis d'un pays totalement étranger se retrouvent d'un livre à l'autre, "Pyong Yang" présente en outre l'intérêt de donner des informations sur la vie quotidienne d'un des pays les plus secrets et les plus fermés du monde.

Auteur : Né en 1966, Guy Delisle est un auteur de bande dessinée québécois. Après des études d'animation au Sheridan College de Oakville (Ontario), il travaille dans différents studios à travers le monde, Canada, Allemagne, France, Chine, Corée du Nord,Réunion, Jérusalem. Ses expériences de superviseur d'animation en Asie fourniront ainsi matière à deux albums autobiographiques, Shenzhen en 2001 et Pyongyang en 2003. Paru en 2007, Chroniques birmanes relate un séjour d'une année qu'il effectue à Rangoon où il suit son épouse, expatriée de Médecins sans frontières. Quatre ans plus tard paraîtChroniques de Jérusalem qui relate l'année 2008-2009 passée par la famille en Israël, et qui lui vaut le Prix du Meilleur Album au festival d'Angoulême en 2012. Il a en particulier vécu en direct l'Opération plomb durci à Gaza en décembre 2008.
 
Mon avis : (lu en avril 2013)
Après avoir découvert, Jérusalem puis Sgenzhen à travers les yeux de Guy Delisle, j'avais hâte de découvrir Pyongyang la capitale de la Corée du Nord, un endroit du monde les plus difficiles à pénétrer. C'est encore dans le cadre de son travail que Guy Delisle est envoyé deux mois à Pyongyang pour superviser la sous traitance d'une série de dessins animés. Il raconte avec humour son séjour, son quotidien et ses réflexions personnelles. 
Même préparé à ce voyage, Guy Delisle est souvent surpris par ce ce pays si différent au niveau culturel, politique, social... Il souligne également les contradictions du pays. 
Les étrangers ne peuvent pas se déplacer sans un interprète ou un guide, ils sont logés dans des hôtels réservés aux étrangers, ils ne sont jamais vraiment libres de leurs mouvements, et ne peuvent visiter que ce que l'on veut bien leur montrer comme les bâtiments et les constructions à la gloire du régime (la statue de Kim Il-Sung, le métro de Pyongyang, l'Arc de triomphe, le Musée de l'Occupation Impériale...)
Il raconte également la ferveur omniprésente quasi-religieuse et obligatoire des Coréens vis à vis de Kim Il-Sung, le « père de la nation », et son fils Kim Jong-Il. Tout Coréen porte le badge de l’un et/ou l’autre des deux communistes. Les Coréens travaillent 6 jours sur 7 et le septième jour est un jour de volontariat offert au régime (pour repeindre un pont, entretenir les espaces verts...).
La propagande et le « lavage de cerveau » est flagrante en particulier lorsque Guy Delisle s'étonne auprès de son guide de l'absence d'handicapés à Pyongyang, et celui-ci lui répond avec une sincérité confondante qu'il n'y en a pas en Corée du Nord car les enfants de « race coréenne » naissent toujours sans déficience physique, forts et intelligents...
Guy Delisle dénonce également la délocalisation en Asie des métiers des films d'animation et les difficultés rencontrées.
Un témoignage personnel sur Pyongyang très instructive et d'actualité même s'il date de dix ans...

Extrait : (début du livre)

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Déjà lu du même auteur : 

chroniques_de_J_rusalem Chroniques de Jérusalem shenzhen  Shenzhen

 Challenge Petit BAC 2013
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"Géographie"

 

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7 avril 2013

L'envolée sauvage : Les Autours des palombes – Galandon et Monin

envoleesauvage02_ Bamboo – septembre 2006 – 48 pages

Quatrième de couverture :
«- Allez Simon debout sinon c'est une balle dans la nuque !
- Tant fis, je peux plus... j'y arrive plus Marek.
- J'ai peut-être quelque chose pour toi, moins dur que ce que tu fais... Le Lagerführer, il a des oiseaux de chasse, tu vois ?
- Oui... des rapaces... j'ai vu.
- Oui c'est ça, plusieurs, il faut quelqu'un pour s'en occuper. Nettoyer la cage, les nourrir, mais...
- Mais l
- Ce type, c'est le plus dingue de tous ici, le gars qui s'en occupait avant il a piqué de la viande destinée aux piafs...
- Et ?
- Y paraît que les rapaces l'ont bouffé ! Alors ? Tu veux quand même ?
- Oui, ce sera toujours plus simple que de pousser des chariots !
- Hum... Méfie-toi, ici quand on change c'est souvent pour pire...»

Auteurs : Laurent GALANDON, scénariste. Habite en Ardèche. Après des études en photographie, il exerce ce métier pendant quelques années avant de diriger un cinéma d'Art et d'essai. Les rencontres avec des cinéastes, des réalisateurs ou des comédiens attisent son envie d'écrire. En 2002, il quitte l'Ile de France pour la Drôme/Ardèche. Il participe pendant quelques mois à l'AtelierBD.com avant de présenter ses premières histoires aux éditeurs. Bamboo l'accueille dans son giron avec L'Envolée sauvage et provoque la rencontre avec Arno Monin. D'autres projets sont nés chez Bamboo, dont Gemelos, dans la collection Grand Angle (sortie du tome 2 en janvier 2008).

Arno MONIN, dessinateur. Habite à Nantes. Après avoir passé un bac littéraire puis une année à la fac en histoire de l'art, Arno Monin intègre une école d'arts appliqués qui proposait la formation dessin animation bande dessinée. En cours de formation, un projet bd commence à le démanger. Il s'y consacre alors à plein temps afin de le présenter à des éditeurs, jusqu'à la bonne rencontre avec Bamboo Édition... L'Envolée sauvage est son premier album.

ATTENTION SPOILER si vous n'avez pas lu le 1er épisode

Mon avis : (lu en avril 2013)
Cet album est la suite de L'envolée sauvage : La Dame blanche et la fin du Cycle 1. Nous retrouvons Simon, orphelin juif dans sa fuite. Nous l'avions quitté réfugié dans une ferme où habitaient une aveugle et son fils Auguste un peu simplet. Ce dernier fait une bêtise en arborant fièrement l’étoile de David de Simon devant des miliciens. La famille d’accueil est arrêtée et Simon est recueilli par Firmin un berger résistant. Il participe au combat en s’occupant des pigeons voyageurs, pour transmettre les messages...  Ce tome est beaucoup plus noir que le premier il est question d'attentats, d'arrestation, d'exécution. C'est toujours Simon qui raconte cette histoire et face à la menace de mort dont il est la victime, le lecteur le voit grandir bien plus vite et ne peut être qu'ému.
Cette histoire est poignante mais sans sensiblerie. L'action, l'émotion et la poésie sont présentes avec beaucoup de justesse. 

 

Extrait : (début du livre)

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 Challenge Petit BAC 2013
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"Aliment/Boisson"

3 avril 2013

L'envolée sauvage : La Dame blanche – Galandon et Monin

envoleesauvage01_ Bamboo – septembre 2006 – 48 pages

Quatrième de couverture :
France, 1941. Jeune orphelin fasciné par les oiseaux, Simon vit dons sa campagne, loin de la tourmente. Pourtant, l'antisémitisme s'insinue progressivement jusque dans son quotidien pour lui rappeler qu'il est juif. Confronté â la bêtise humaine, Simon va devoir fuir. Pourtant, où qu'il se trouve, la Dame Blanche apparaît : prédateur de mauvais augure ou ange gardien nocturne ? Sa fuite l'emmènera jusque dans les montagnes où il pensera trouver un nouveau temps de paix. Mais la gangrène se propage rendant toujours plus provisoires les moments de répit...

Auteurs : Laurent GALANDON, scénariste. Habite en Ardèche. Après des études en photographie, il exerce ce métier pendant quelques années avant de diriger un cinéma d'Art et d'essai. Les rencontres avec des cinéastes, des réalisateurs ou des comédiens attisent son envie d'écrire. En 2002, il quitte l'Ile de France pour la Drôme/Ardèche. Il participe pendant quelques mois à l'AtelierBD.com avant de présenter ses premières histoires aux éditeurs. Bamboo l'accueille dans son giron avec L'Envolée sauvage et provoque la rencontre avec Arno Monin. D'autres projets sont nés chez Bamboo, dont Gemelos, dans la collection Grand Angle (sortie du tome 2 en janvier 2008).

Arno MONIN, dessinateur. Habite à Nantes. Après avoir passé un bac littéraire puis une année à la fac en histoire de l'art, Arno Monin intègre une école d'arts appliqués qui proposait la formation dessin animation bande dessinée. En cours de formation, un projet bd commence à le démanger. Il s'y consacre alors à plein temps afin de le présenter à des éditeurs, jusqu'à la bonne rencontre avec Bamboo Édition... L'Envolée sauvage est son premier album.

Mon avis : (lu en avril 2013)
Simon est un orphelin juif qui est réfugié dans un petit village, c'est l'un des protégés du curé, le Père Magloire, il s'en occupe avec l'aide de la vieille Marinette. Dénoncé comme juif par ses camarades de classe, il est obligé de fuir. Simon aime beaucoup la nature et en particuliers les oiseaux, il aime les observer et les protéger. Cette passion lui permet de s'évader et de supporter cette époque si difficile. 
Cette bande dessinée m'a fait penser au livre « Un sac de billes » de Joseph Joffo puisque nous suivons à travers le regard d'un enfant juif sa fuite à travers la campagne, la ville, la montagne... Il rencontre des hommes et des femmes qui vont l'aider ou le dénoncer... Cette histoire est attachante et pleine de poésie.

 Extrait :

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28 mars 2013

Le singe de Hartlepool - Wilfrid Lupano, Jérémie Moreau

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Lu dans le cadre La BD fait son festival avec Price Minister

le_singe_de_H Delcourt - septembre 2012 - 96 pages

Quatrième de couverture : 
1814, au large des côtes du petit village anglais de Hartlepool, un navire de la flotte napoléonienne fait naufrage lors d'une tempête. Au petit matin, sur la plage, les villageois retrouvent un survivant parmi les débris. C'est un singe qui jouait le rôle de mascotte à bord du vaisseau, et qui porte l'uniforme français. Or les habitants de Hartlepool DÉTESTENT les Français, même s'ils n'en ont jamais vu en vrai. D'ailleurs, ils n'ont jamais vu de singe non plus. Mais ce naufragé arrogant et bestial correspond assez bien à l'idée qu'ils se font d'un Français... Il n'en faut pas plus pour qu'une cour martiale s'improvise.

Inspiré d'une légende tristement célèbre du Nord de l'Angleterre, le Singe de Hartlepool est une fable tragi-comique qui parle de nationalisme va-t-en-guerre et du racisme ignorant qui ne connaît pas de frontières...

Auteurs : Jérémie Moreau 26 ans, issu des Gobelins, reçoit à 16 ans l'Alpha'art de la BD scolaire d'Angoulême. Cette année, il a remporté le Prix Jeune Talent du Festival d'Angoulême. Il a travaillé comme character designer pour des long métrages (Moi, Moche et Méchant 2).

Wilfrid Lupano est un scénariste de bande dessinée français, né en 1971 à Nantes.

Mon avis : (lu en mars 2013)
Les auteurs de cette bande-dessinée se sont inspirés d'une légende surtout célèbre en Angleterre concernant le village d'Hartepool dont on appelle encore les habitants les « Monkey Hangers » (les « pendeurs de singe »).

En 1814, à l'époque des guerres napoléoniennes, un navire français s’échoue sur la plage du petit village britannique de Hartlepool. Le seul survivant est la mascotte du vaisseau, un singe portant l’uniforme français. Les habitants qui détestent les Français mais qui n'ont jamais vu ni un Français, ni un singe attrapent le survivant et décident de l'interroger, de le juger et de l'exécuter...
Ce récit féroce dénonce l'ignorance, le racisme, la peur de l'autre parce qu'il est différent, la vindicte populaire...Sous prétexte que le survivant pue et qu'il a mangé des grenouilles et des escargots alors la population est convaincue que c'est un espion français !
Cette histoire incroyable est à la fois tragique et comique. Elle fait surtout réfléchir sur un sujet vraiment d’actualité.
J'ai aimé la place donnée aux enfants dans cette histoire, certains sont plus réfléchis et s'interroge sur le fameux « français » attrapé sur la plage... Ils sont plus ouverts et moins moutons que la population adulte d'Hartlepool !
J'ai bien aimé également le dessin en particulier la texture aquarelle et les couleurs.

Note : 19/20

Un grand merci à Price Minister pour cet opération.

Extrait : 

le_singe_de_hartlepool_planche01  le_singe_de_hartlepool_planche02

le_singe_de_hartlepool_planche03 le_singe_de_hartlepool_planche04

Challenge Petit BAC 2013
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"Animal"

 Challenge Pour Bookineurs En Couleurs
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20 mars 2013

L'enfance d’Alan - Emmanuel Guibert

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Lu dans le cadre La BD fait son festival avec Price Minister

 

l_enfance_d_alan L'Association - septembre 2012 - 159 pages

Présentation de l'éditeur : 
En 1994, Emmanuel Guibert, alors en vacances, rencontre par hasard Alan Ingram Cope, un américain retiré sur l’île de Ré. C’est le début d’une profonde amitié entre ce retraité de 70 ans, et le dessinateur âgé d’alors 30 ans. Très vite, Alan, en fabuleux conteur, se met à raconter sa vie à un Emmanuel Guibert émerveillé.Après La Guerre d’Alan, consacré aux périple du jeune soldat Alan durant la seconde Guerre Mondiale, Emmanuel Guibert s’attache à retranscrire ses souvenirs d’enfance. L’Enfance d’Alan est aussi un formidable témoignage sur la vie quotidienne aux Etats-Unis avant-guerre. On y découvre la vie d’une famille ordinaire, humble, et l’éveil d’un enfant à l’existence. Dans la description des jeux avec les enfants du voisinage, des moments vécus en famille, ce travail de mémoire touche à l’universel. Le talent de conteur d’Alan, et la grâce du dessin d’Emmanuel Guibert, apportent à ce témoignage une douceur pleine de l’innocence de l’enfance, et de la joie du souvenir.

Auteur : Emmanuel Guibert est un dessinateur et scénariste de bande dessinée, né en 1964 à Paris.  

Mon avis : (lu en mars 2013)
J'ai beaucoup aimé le livre La Guerre d'Alan d'Emmanuel Guibert , consacré aux périples du jeune soldat Alan durant la seconde Guerre Mondiale, aussi lorsque Price Minister nous a proposé de participer à l'opération La BD fait son festival, je n'ai pas hésité à choisir L'enfance d'Alan.

Alan est né en 1925 en Californie dans une banlieue de Los Angeles. Il passe son enfance dans cette région de la côte ouest, entre Alhambra, Pasadena et Santa Barbara. A travers des petites histoires souvenirs d'enfance, nous découvrons une époque et une région. C'est intéressant, émouvant, amusant : il est question d'une immense avenue d'arbres de Noël, des sorties au bord de la mer avec les maillots en laine, des grands-parents, des locomotives…

J'ai beaucoup aimé ce retour à l'enfance qui m'a rappelé également des souvenirs d'enfance (différents de ceux d'Alan car autre lieu et autre époque). J'aime également ce dessin noir et blanc simple et épuré. Cette bande-dessinée a été à la hauteur de mon attente.

Note : 17/20

Merci à Price Minister pour cet opération.

Extrait : 

l_enfance_d_alan_11 

l_enfance_d_alan_12

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Déjà lu du même auteur :

la_guerre_d_Alan La Guerre d'Alan

Challenge Petit BAC 2013
petit_bac_2013
"Prénom"

 

 

 

27 février 2013

Shenzhen - Guy Delisle

shenzhen L'Association – avril 2000 – 150 pages

Présentation éditeur : 
Envoyé à Shenzhen, nouvelle mégapole chinoise, pour y diriger un projet de dessins animés Guy Desisle tente de faire passer son spleen en notant tous les détails de son séjour. Il y réussit si bien que nous sommes transportés dans sa solitude et ses interrogations sur cette vie chinoise si éloignée de la notre. Déjà un classique du récit de voyage en bande dessinée.

Auteur : Né en 1966, Guy Delisle est un auteur de bande dessinée québécois. Après des études d'animation au Sheridan College de Oakville (Ontario), il travaille dans différents studios à travers le monde, Canada, Allemagne, France, Chine, Corée du Nord,Réunion, Jérusalem. Ses expériences de superviseur d'animation en Asie fourniront ainsi matière à deux albums autobiographiques, Shenzhen en 2001 et Pyongyang en 2003. Paru en 2007, Chroniques birmanes relate un séjour d'une année qu'il effectue à Rangoon où il suit son épouse, expatriée de Médecins sans frontières. Quatre ans plus tard paraîtChroniques de Jérusalem qui relate l'année 2008-2009 passée par la famille en Israël, et qui lui vaut le Prix du Meilleur Album au festival d'Angoulême en 2012. Il a en particulier vécu en direct l'Opération plomb durci à Gaza en décembre 2008.

Mon avis : (lu en février 2013)
Ayant beaucoup aimé Chroniques à Jérusalem lorsque j'ai vu cet album à la Bibliothèque, je n'ai pas hésité à l'emprunter.
Les premières planches de cette bande dessinée ont été publié en 1998, Guy Delisle est parti quelques mois en Chine à Shenzen pour travailler sur la réalisation d'un dessin animé.
La ville de Shenzen est située en bordure de Hong Kong. A l'origine, c'est un simple village de pêcheurs à partir de 1979 elle acquiert le statut de zone économique spéciale et devient l'un des principaux lieux d'expérimentation de la politique d'ouverture aux investissements étrangers. Bénéficiant de sa position géographique privilégiée, elle connaît un essor économique et démographique spectaculaire. 
En immersion dans un pays inconnu, sans connaître la langue ou la culture, Guy Delisle observe, dessine et raconte son séjour en décrivant les ambiances, les habitudes, sa propre expérience, ses rencontrent avec les chinois... La vie à l'hôtel, commander un plat au restaurant lorsqu'on n'arrive pas à se faire comprendre, la vie au travail, les files d'attente où le moindre petit espace libre est immédiatement occupé, l'expérience de la visite chez le dentiste, un week-end à Hong-Kong...
On apprend beaucoup de choses et en même temps c'est souvent drôle.
C’est une façon originale de décrire un pays et une façon de voyager très sympa pour le lecteur.
Et maintenant, il faut que je me procure Pyongyang.

Extrait : 

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Déjà lu du même auteur : 

chroniques_de_J_rusalem Chroniques de Jérusalem

 

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