Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
A propos de livres...
4 juin 2013

Avant d'aller dormir - SJ Watson

avant_d_aller_dormir_cd avant_d_aller_dormir avant_d_aller_dormir_p

Audiolib - février 2012 - lu par Françoise Cadol

Sonatine -mai 2011 - 400 pages

Points - mai 2013 - 470 pages

traduit de l'anglais par Sophie Aslanides

Titre original : Before I go to sleep, 2011

Quatrième de couverture :
Victime d'un accident de voiture, Christine est affectée d'un cas rare d'amnésie : chaque matin, elle se réveille en croyant être une jeune étudiante célibataire, avant de découvrir qu'elle a quarante sept ans et est mariée depuis plus de vingt ans.
Son nouveau neuropsychologue lui conseille alors de tenir un journal intime pour l'aider à se remémorer son quotidien. Mais Christine constate de curieuses incohérences entre ce journal, ce que lui dit son entourage et ses rares souvenirs. Elle ignore dans quel engrenage elle va basculer en voulant faire la vérité sur son passé... et son présent.
Françoise Cadol distille implacablement l’angoisse de cette quête d’une identité qui se dérobe. Ou a été dérobée.

Auteur : S. J. Watson a 39 ans. Avant d’aller dormir est son premier roman.

Lecteur : Françoise Cadol - Comédienne, auteure de pièces de théâtre (L’hôtel des Roches NoiresRodintout le temps que dure le jour, etc..). Sa voix à la suavité particulière vous sera familière : en effet c’est la voix française d’Angelina Jolie ou Lara Croft, et du commentaire en voix off de Mary Alice dans Desperate Housewives.

Mon avis : (écouté en avril 2013)
Une histoire très originale et captivante. Depuis un accident, Christine se réveille chaque matin avec la mémoire vierge de tout souvenir. Un nouveau psychologue lui conseille de noter tous les soirs le récit de sa journée pour en garder la trace. Ainsi, le lendemain, elle commence la journée en relisant son journal pour se rappeler les évènements de la veille. Cela va l'aider à retrouver quelques souvenirs et elle va commencer à s'interroger sur certaines incohérences... J'ai eu au début une impression de répétitions mais c'est normal puisque chaque matin, Christine se remémore les évènements de la veille puis peu à peu l'histoire prend du corps et le suspense s'intensifie. L'intrigue est extrêment efficace mais parfois oppressante et angoissante. 
Le côté répétitif ne pas gêné au contraire je suis entrée beaucoup plus rapidement dans ma lecture audio que d'habitude.

J'ai déjà rencontré un personnage avec une amnésie aussi originale dans le livre La Formule préférée du professeur

La lectrice est très agréable à écouter, je n'ai pas reconnu la voix off de Mary Alice dans Desperate Housewives.

Extrait : (début du livre)
Mon nom est Christine Lucas. J'ai quarante-sept ans. Je suis amnésique. Je suis assise ici, sur ce lit inconnu, en train d'écrire mon histoire, vêtue d'une nuisette en soie que l'homme qui se trouve au rez-de-chaussée - qui me dit être mon mari, et s'appeler Ben - m'a apparemment achetée pour mon quarante-sixième anniversaire. La pièce est plongée dans le silence et la seule lumière est celle de la lampe posée sur la table de nuit, une douce lueur orangée. J'ai l'impression de flotter, suspendue dans un nuage de lumière.

J'ai pris soin de fermer la porte de la chambre. J'écris ceci en privé. En cachette. J'entends mon mari dans le salon - le doux bruissement du canapé quand il se penche en avant ou se lève, une quinte de toux, poliment étouffée - mais je cacherai ce livre s'il monte au premier. Je le rangerai sous le lit ou sous l'oreiller. Je ne veux pas qu'il me surprenne en train d'écrire. Je ne veux pas avoir à lui dire comment j'ai eu ce cahier.

Je regarde le réveil sur la table de nuit. Il est presque onze heures ; il faut que je fasse vite. J'imagine que bientôt j'entendrai la télévision s'éteindre, un craquement du plancher quand Ben marchera dans la pièce, le cliquetis d'un interrupteur. Ira-t-il dans la cuisine se faire un sandwich ou se servir un verre d'eau ? Ou viendra-t-il directement se coucher ? Je ne sais pas. J'ignore ses rituels. Je ne connais même pas les miens.

Parce que je n'ai pas de mémoire. Selon Ben, selon le médecin que j'ai vu cet après-midi, quand je vais dormir, la nuit prochaine, mon esprit va effacer tout ce que je sais aujourd'hui. Tout  ce que j'ai fait aujourd'hui. Je vais me réveiller demain matin comme ce matin. En pensant que je suis toujours une enfant. Que j'ai devant moi toute une vie de possibilités, de choix.

Et ensuite, je vais découvrir, à nouveau, que je me trompe. Mes choix ont déjà été faits. La moitié de ma vie est derrière moi.

 JMLA_BookdO_850x315                                                  livre_audio

   Challenge Thriller 

challenge_thriller_polars
catégorie "Même pas peur" : 45/12

le_mois_anglais
Le Mois Anglais

 Challenge Voisins, voisines

 voisins_voisines_2013
Angleterre

 Challenge God Save The Livre 
Challenge_anglais

Publicité
Publicité
3 juin 2013

C'est lundi que lisez-vous ? [128]

BANNIR
(c) Galleane

C'est le jour du rendez-vous initié par Mallou proposé par Galleane  

Qu'est-ce que j'ai lu cette semaine ? 

9782356414328_T crimes_et_jeans_slim_p JUSTE_AVANT_LE_BONHEUR les_morts_de_la_st_jean_point 2013_06_01_220915 

Éloge de la faiblesse - Alexandre Jollien 
Crimes et jeans slim - Luc Blanvillain 
Juste avant le bonheur - Agnès Ledig 
Les morts de la Saint-Jean - Henning Mankell 
Bennett et Mortimer - Anthony Buckeridge

Qu'est-ce que je lis en ce moment ?

Louis, pas à pas - Gersende et Francis Perrin 
Tout le monde n'a pas le destin de Kate Middleton - Fred Ballard (J'ai Lu)

Que lirai-je cette semaine ?

Dans la peau de Sheldon Horowitz - Derek B. Miller (Prix Relay des Voyageurs)
De pierre et de cendre - Linda Newbery
Profanes - Jeanne Benameur
La première chose qu'on regarde - Grégoire Delacourt

Bonne semaine et bonnes lectures.

2 juin 2013

Bennett et Mortimer - Anthony Buckeridge

bennett_et_mortimer_ideal_63 Bennett70 2013_06_01_220915 bennett_et_mortimer_91 bennett_et_mortimer_98 

Idéal bibliothèque - 1963 - 189 pages

Bibliothèque Verte - 1970

Bibliothèque Verte - février 1984 - 184 pages

Bibliothèque Rose - 1991

Bibliothèque Rose - 1998

traduit de l'anglais par Vladimir Volkoff

Titre original : Jennings and Darbishire, 1952

Quatrième de couverture :
Bennett et Mortimer sont en passe de devenir, dans la littérature des jeunes, un tandem aussi fameux que Don Quichotte et Sancho Pança.
Pour son douzième anniversaire, Bennett reçoit une imprimerie en miniature et un appareil photo : bref, de quoi publier un journal de classe « supersonique » !
Faire une friture dans un bac à développement, se perdre dans la campagne et participer à l'expédition de sauvetage envoyée à leur propre recherche, extraire (par en haut) un paquet introduit (par en bas) dans la cheminée du redoutable professeur Wilkinson, voilà les moindres exploits des jeunes reporters.

Auteur : Anthony Malcolm Buckeridge est né à Londres en 1912 et a suivi sa vocation : l'enseignement. Nommé au St Lawrence College, il raconte à ses élèves, les soirs où il est de garde au dortoir, des histoires qu'il invente au fur et à mesure. Les personnages sont des écoliers comme eux, dans un collège qui ressemble au leur. 
Anthony Malcolm Buckeridge est décédé le 28 juin 2004.

Mon avis : (relu en juin 2013)
Je ne pouvais inaugurer ma participation au Mois Anglais organisé par Plaisirs à cultiver et My lou book que par un livre de cette série. 
Cette lecture est bien sûr une relecture ! J'ai découvert Bennett et Mortimer lorsque j'étais enfant à la bibliothèque où j'ai lu toute leur collection et j'en ai également acheté quelques uns avec mes étrennes que j'ai gardé depuis. Cette série évoque pour moi les plus gros fous rire de lecture de mon enfance. Avec Bennett et son complice Mortimer, je découvrais l'Angleterre et ses pensionnats. 

Bennett est un collégien de 10 ou 11 ans, le visage couvert de taches de rousseurs et la mèche en bataille. C'est un élève turbulent et surtout inventif, mais ses idées provoquent souvent des nombreuses catastrophes...
Mortimer est son fidèle camarade, blond, avec des lunettes. Même s'il n'est pas aventurier, il ne rechiche jamais à suivre son camarade même s'il prédit les problèmes dans lesquels ils ne manquent tous les deux à créer...
Avec eux, il y a évidemment de nombreux élèves comme Atkins, Morrison, Briggs...
Côté professeurs, il y a Léopold Prosper Willkinson, dit Wilkie, au tempérament explosif, M. Carter beaucoup plus calme et qui comprend mieux les enfants et M.Pemberton-Oakes, dit Grand Chef Sioux, le directeur du Collège de Linbury.

Ce livre est le quatrième de la série, cela commence le jour de l'anniversaire de Bennett, il reçoit pour ses douze ans, un appareil photo et une imprimerie miniature. C'est idéal pour créer un journal : la Gazette de la Troisième Division. Voilà donc Bennett et Mortimer à la recherche d'une idée d'article et pourquoi pas aller sur le port pour y faire une belle photo... L'imagination et l'inventivité de Bennett est sans borne, les quiproquos entre élèves et professeurs donnent à l'intrigue son côté comique sans oublier l'exotique de l'époque des années 50 et 60...
Même adulte, je continue à bien rire en les relisant...  

Un site très bien documenté sur la série : 2013_06_01_214039

Extrait : (page 73)
Au comble de l’embarras, Bennett resta sans mot dire, pendant que le directeur considérait les mains noires, les cheveux pleins de suie du jeune garçon.
« Peut-on vous demander à quoi vous passiez votre temps, Bennett ? »
Impossible de deviner, d’après le ton du directeur, s’il était simplement surpris ou en colère.
« Je… j’étais en train de mettre ma tête dans la cheminée, m’sieur.
— C’était précisément mon impression, mais j’avoue que le but de cette occupation m’échappe totalement.
— Eh bien… c’était pour voir si je pouvais regarder jusqu’en haut, m’sieur. »
M. Pemberton-Oakes, surnommé « le Grand Chef Sioux », enseignait des garçons de onze ans depuis trois décennies et un lustre. Il ne s’étonnait donc plus de leurs fantaisies et ne trouva nullement étrange que Bennett eût éprouvé le besoin de vérifier de visu la noirceur interne des cheminées.
« Je suppose, Bennett, dit le directeur satisfait, que M. Wilkinson vous avait envoyé ici pour que vous l’attendiez. Mais vous n’auriez pas dû monter sans changer de chaussures. Vous portez encore vos souliers de football. Allez les changer immédiatement. 
— Bien, m’sieur. »
Bennett quitta la pièce et constata que M. Pemberton-Oakes ne se préparait pas à le suivre. Donc, il était venu voir M. Wilkinson et l’attendrait dans son bureau. Que faire ?
Bennett descendit au vestiaire et méditait encore lorsque Mortimer vint lui donner une grande tape dans le dos :
« Alors, tout est arrangé ? demanda Mortimer joyeusement. Moi, je me suis débrouillé pour garder Wilkie dehors, mais tu n’es pas venu me faire signe qu’il pouvait rentrer. Tu as drôlement bien fait d’enlever ce paquet maintenant, parce que Wilkie va allumer son feu.
— Quoi ? »
Bennett avait fait volte-face comme une girouette.
« Oui, il fait des frais parce que le Grand Chef Sioux va venir le voir. »
Le regard de Bennett demeurait vitreux ; un doute horrible naquit dans l’esprit de Mortimer :
« Tu… tu ne veux pas dire que tu as bousillé le travail ? »
Bennett inclina la tête.
« Le Grand Chef Sioux est entré pendant que j’étais en train, et je me suis fait attraper parce que j’essayais de pénétrer dans la cheminée sans avoir enlevé mes souliers de football.
— Pas de veine ! Mais pourquoi ne les avais-tu pas enlevés avant ?
— Ça
 
ne m’aurait pas aidé à mieux voir, gros malin ! Je n’ai pas les orteils phosphorescents. 
— Catastrophe, Bennett ! Compte seulement : Primo, nous n’avons pas jeté le poisson quand M. Carter nous avait dit de le faire. Secundo, nous avons ouvert une boutique de friture dans la chambre noire. Tertio, M. Wilkinson va être asphyxié dès qu’il aura allumé du feu. Et quarto, eh bien quarto, papa dit toujours qu’un malheur ne vient ja… »
Mais Bennett n’écoutait pas. Subitement, il se frappa le front et s’écria :
« J’y suis, Morty. On va aller à la pêche !
— Sûrement pas, répondit Mortimer avec décision. Nous avons assez à faire avec le poisson que nous avons déjà sur les bras. 
— Justement. Si on ne peut pas l’avoir par en bas, on l’aura par en haut. Tout ce qu’il nous faut, c’est un crochet et une longue ficelle. »
La cheminée de la chambre de M. Wilkinson donnait sur un toit en terrasse, interdit aux élèves, mais facile à atteindre par la fenêtre d’un grenier. 
« Et s’il ne vient pas ? objecta Mortimer lorsque Bennett eut exposé son plan. 
— C’est notre dernière chance, répliqua Bennett. Je vais me débrouiller pour trouver un crochet ; toi, déniche-moi un bout de ficelle. »
Quelques minutes plus tard, armés d’un vieux porte-manteau qui servirait d’hameçon, d’une ficelle rallongée d’un lacet de chaussure qui servirait de ligne, et d’une poignée de porte pour lester le tout, les garçons gagnèrent sur la pointe des pieds le grenier, enjambèrent la fenêtre et se trouvèrent sur le toit en terrasse, prêts à l’action.
Pour la deuxième fois en vingt minutes, l’heure H avait sonné !

le_mois_anglais
Le Mois Anglais

 Challenge Voisins, voisines

 voisins_voisines_2013
Angleterre

 Challenge God Save The Livre 
Challenge_anglais

1 juin 2013

Les morts de la Saint-Jean - Henning Mankell

 Lu dans le cadre du Challenge Un mot, des titres...
un_mot_des_titres

Le mot : MORT

les_morts_de_la_st_jean_seuil les_morts_de_la_st_jean_point2 les_morts_de_la_st_jean_point les_morts_de_la_st_jean_

Seuil - avril 2001 - 492 pages

Points - mars 2002 - 576 pages

Points - mars 2004 - 576 pages

Succès du Livre - août 2008 - 

traduit du suédois par Anna Gibson

Titre original : Steget Efter, 1997

Quatrième de couverture :
Nuit de la Saint-Jean. Dans une clairière isolée, trois jeunes gens se livrent à d'étranges jeux de rôle. Bientôt, la fête tourne au drame.
La peur s’installe dans la région. L’inspecteur Wallander est assailli par le doute. Pris dans l’enchaînement des découvertes macabres et des rebondissements, parviendra-t-il à mener à bien cette enquête qui s’annonce particulièrement ardue ?

Auteur : Henning Mankell, né en 1948, partage sa vie entre la Suède et le Mozambique. Lauréat de nombreux prix littéraires. Outre la célèbre « série Wallander », il est l'auteur de romans sur l'Afrique ou sur des questions de société, de pièces de théâtre et d’ouvrages pour la jeunesse.

Mon avis : (lu en mai 2013)
C'est la septième enquête de la série du Commissaire Wallander. La nuit de la Saint-Jean, trois jeunes gens disparaissent après une fête dans une forêt, un inspecteur, collègue de Wallander, est retrouvé mort chez lui, suicide ou meurtre ? Puis deux jeunes mariés sont assassinés. Un tueur en série mystérieux et insaisissable rôde-t-il ? Et Kurt Wallander n'y comprend rien. Voilà les grandes lignes de cette 
enquête policière bien rythmée. 
Le Commissaire Wallender est toujours tourmenté, angoissé mais à fond dans son enquête malgré quelques soucis de santé dus à sa sédentarité et son alimentation déplorable... Henning Mankell nous fait également une description de la société suédoise. J'ai toujours autant de plaisir à suivre les aventures de Kurt Wallander que je prend le temps de savourer. 
Il ne me reste plus que deux épisodes à découvrir...

En 2008, ce livre a été adapté par la BBC dans la série télévisée Wallander (saison 1 – épisode 3) réalisé par Andy Wilson avec Kenneth Branagh, Benedict Taylor, David Sibley, Roland Hedlund, Rupert Graves. Cette adaptation très réussie est assez proche du livre et nous permet de découvrir de très beaux paysages de Suède.

Extrait : (page 17)
Le mercredi 7 août 1996, Kurt Wallander faillit être tué dans un accident de la route, à l'est d'Ystad.
Il était tôt, à peine six heures du matin. Il venait de traverser Nybrostrand en direction de l'Österlen. Soudain, un poids lourd surgit devant sa Peugeot. Il perçut l'avertisseur du camion à l'instant même où il donnait un brusque coup de volant.
Il s'immobilisa au bord de la route. La peur ne le rattrapa qu'à ce moment-là. Cœur cognant à se rompre, nausée, vertige. Il crut qu'il allait s'évanouir. Il serra le volant de toutes ses forces.

Quand il fut un peu calmé, il commença très lentement à comprendre ce qui s'était passé.
Il s'était endormi au volant. Une fraction de seconde avait suffi pour que sa vieille voiture franchisse la ligne blanche.
Une seconde de plus et il aurait été écrasé par le poids lourd.
L'espace d'un instant, cette certitude le laissa complètement démuni. Il ne pouvait penser qu'à une chose : l'épisode, quelques années plus tôt, au cours duquel il avait failli heurter un élan près de Tingsryd.
Mais à l'époque, c'était la nuit et il y avait du brouillard. Cette fois-ci, il s'était endormi au volant.
La fatigue.
Il n'y comprenait rien. Elle lui était tombée dessus sans prévenir, peu avant son départ en vacances au début du mois de juin. Cette année, exceptionnellement, il avait voulu prendre ses vacances très tôt, avant l'été. Elles avaient été gâchées par la pluie. Le beau temps était arrivée en Scanie juste au moment où il reprenait le travail, peu après la Saint-Jean.

Déjà lu du même auteur : 
tea_bag  Tea-Bag  les_chaussures_italiennes  Les chaussures italiennes

meurtriers_sans_visage_p Meurtriers sans visage Les_chiens_de_Riga_2 Les chiens de Riga

l_homme_inquiet L'homme inquiet le_retour_du_professeur_points Le Retour du professeur de danse

la_lionne_blanche_p La lionne blanche  profondeurs_p Profondeurs le_chinois Le Chinois

l_homme_qui_souriait_p L’homme qui souriait le_guerrier_solitaire_p Le guerrier solitaire 

la_faille_souterraine La faille souterraine et autres enquêtes la_cinqui_me_femme La cinquième femme

 Challenge Thriller 
challenge_thriller_polars
catégorie "Même pas peur" : 44/12

 Challenge Voisins, voisines

voisins_voisines_2013
Suède

  Défi Scandinavie noire 2012

dc3a9fi_scandinavie_noire
Suède

Challenge Cap au Nord
 cap_au_nord

 Challenge Petit BAC 2013

petit_bac_2013
"Prénom"

Challenge Pour Bookineurs En Couleurs
Logo_challenge_bookineurs_en_couleurs

PAL Rouge

 

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3
A propos de livres...
Publicité
A propos de livres...
Newsletter
55 abonnés
Albums Photos
Visiteurs
Depuis la création 1 376 712
Publicité