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A propos de livres...
31 mai 2013

Résultats du Grand Prix de lectrices Elle

 Grand_Prix_des_Lectrices_2013

Nous avions reçu début mai une invitation personnelle à la proclamation 
du 44ème Grand Prix de lectrices Elle 
pour le Jeudi 30 mai 2013 19h30, 
dans les Salons France-Amériques (Paris 8ème)

 P1010042

Avant cela, nous étions également invité à un débat avec les auteurs gagnants ou leurs représentants.

Nous savions le résultat depuis vendredi 24 mai avec interdiction de révéler le palmarès avant...

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Document : L'élimination - Rithy Panh
Roman : Arrive un vagabond - Robert Goolrick 

Policier : Les apparences – Gillian Flynn

 

Je suis ravie pour L'élimination - Rithy Panh , qui faisait partie de la première sélection et dont je regrettais de ne pas avoir donné une note assez haute...

J'ai également beaucoup aimé Arrive un vagabond - Robert Goolrick, c'était mon deuxième choix de la sélection après le livre de Marc Dugain.

Pour le policier, Les apparences – Gillian Flynnj'ai été déçu par ce livre que j'ai trouvé trop long même si le suspense est présent de la première à la dernière page...

 

 

La soirée :

Nous nous étions données rendez-vous Canel et moi sur les Champs Elysées dans une grosse "librairie"... Le vigile a été obligé de sceller dans des sacs les multiples livres que nous avions dans nos sacs avant que nous puissions faire un petit tour à l'intérieur (dehors il pleuvait des cordes !)
Ensuite, nous nous dirigeons vers les Salons France-Amériques pour les débats, nous y retrouvons Som.

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Comme au Salon du Livre, nous étions réparties autour de 3 tables avec un auteur ou représentants à chaque table et toutes les demi-heures les auteurs changeaient de table.

A notre table nous avons vu dans l'ordre :

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Robert Goolrick (Arrive un vagabond) et son éditeur Stephen Carrière qui traduisait. Première surprise, l'auteur est un vieux monsieur, il a d'abord été publicitaire avant de se mettre à écrire à la suite de son licenciement à l'âge de 54 ans. Il nous a raconté que l'histoire du livre est vrai. Qu'elle lui a été racontée il y a 40 ans sur une petite île de Grèce par celui que l'auteur appelle Sam dans le livre. Ce dernier a accepté de raconter l'histoire à deux conditions : il ne la racontera qu'une seule fois et il refuse de répondre à la moindre question. Cette histoire, Robert Goolrick ne l'a jamais oubliée et depuis 40 ans il y pensait souvent. Il a voulu en faire un roman car cette histoire a la dimension d'un mythe.

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Christophe Bataille (L'élimination - Rithy Panh), il est co-auteur du livre. Rithy Panh n'était pas là mais au Cambodge où il vit en alternance avec la France, il est fatigué par les 15 jours du Festival de Cannes où il a gagné le Prix Un Certain Regard pour son film L'Image manquante. Christophe Bataille nous a raconté comment il avait écrit ce livre avec Rithy Panh pendant trois années avec 127 versions du livre. Rithy Panh racontait et lui écrivait. Rithy Pahn avait 12 ans lorsque presque toute sa famille a été tuée par les khmères. C'est un survivant avec ses douleurs, ses cauchemars. 

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L'éditrice et Héloïse Esquié, la traductrice de Gillian Flynn (Les apparences), l'auteur américaine était en France dernièrement pour Quai des Polars à Lyon et son travail l'a rappelé aux USA. Elle travaille sur le scénario de l'adaptation de Les apparences. Nous avons parlé un peu du livre, de la traduction et du formidable travail de traductrice et de l'édition puisque Sonatine est une petite maison d'édition qui monte... Ils sont 5 à travailler pour Sonatine.

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Ensuite nous avons fait la traditionnelle photo des lectrices du jury dans le grand escalier des Salons France-Amériques.
Puis, nous pouvions faire dédicacer nos livres.

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20h : La proclamation des résultats avec dans la salle éditeurs, auteurs, attachés de presse... 

Robert Goolrick a lu un discours en français. 
Christophe Bataille a ouvert son discours par un mot de Rithy Pahn "à Phnom Penh, il fait 35°"...

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Gillian Flynn nous a remercié à travers un message vidéo.

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Belle dernière surprise : Le Grand Prix des Lycéennes de Elle a été attribué à 

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Avenue des géants - Marc Dugain

20h30 : Ruée sur le cocktail dinatoire... difficile d'accèder au buffet...

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21h30 : Après un échange de livres. Il est temps de repartir vers nos logements respectifs...

 

Nous étions 120 lectrices dans le Jury et je suis plutôt contente du résultat du prix.

Une expérience très sympa que je renouvellerai peut-être dans 3 ans ou plus...

 

La soirée vue par :  Canel, HélèneAnna Blume, ELLE

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30 mai 2013

Juste avant le bonheur - Agnès Ledig

Lu en partenariat avec Albin Michel

JUSTE_AVANT_LE_BONHEUR Albin Michel - mai 2013 - 352 pages

Quatrième de couverture : 
Cela fait longtemps que Julie ne croit plus aux contes de fée. Caissière dans un supermarché, elle élève seule son petit Lulu, unique rayon de soleil d'une vie difficile. Pourtant, un jour particulièrement sombre, le destin va lui tendre la main. Emu par leur situation, un homme généreux les invite dans sa maison du bord de mer, en Bretagne. La chance serait-elle enfin en train de tourner pour Julie ?
Agnès Ledig, auteur de Marie d'en haut, Coup de coeur du grand prix des lectrices de Femme Actuelle, possède un talent singulier : celui de mêler aux épisodes les plus dramatiques de l'existence optimisme, humour et tendresse. Dans ce roman où l'émotion est présente à chaque page, elle nous fait passer avec une énergie communicative des larmes au rire, elle nous réconcilie avec la vie.
Juste avant le bonheur fait partie de ces (trop) rares livres qu'on a envie de rouvrir à peine refermés, tout simplement parce qu'ils font du bien !

Auteur : Sage-femme dans la région de Strasbourg, Agnès Ledig, 40 ans, découvre son don pour l'écriture en tenant son journal pendant la maladie de son fils, atteint de leucémie. En 2011, elle publie un premier roman, Marie d'en haut.

Mon avis : (lu en mai 2013)
C'est en premier lieu la superbe couverture du livre qui m'a donnée envie de le découvrir, puis le mot Bretagne sur la quatrième de couverture.
Julie a 20 ans, elle élève seul Lulu son fils de 3 ans. Elle est caissière en Alsace. Un jour où elle vient d'être réprimandée par son chef, elle est en caisse avec les larmes aux yeux. Paul, la cinquantaine, la remarque et est touchée par la jeune femme. Il lui adresse un « Bonjour, Julie » inattendu, d'habitude les clients la regarde à peine. Quelques jours plus tard, Paul invite une Julie méfiante à déjeuner puis lui propose de partir en vacances avec lui et son fils Jérôme en Bretagne au bord de la mer... Julie est hésitante, d'un côté, ce serait de belles vacances pour Lulu mais de l'autre que peut bien attendre Paul en retour ?
Finalement, elle accepte ces vacances inespérées tout en restant sur ses gardes. Jérôme, le fils de Paul, est dans une passe difficile, il a perdu sa femme et il se réfugie dans le travail ou l'alcool. Cette pause en Bretagne va redonner le sourire et l'espoir à tous ce petit monde... Mais l'histoire ne se termine pas là, un retournement inattendu va donner au livre un ton plus profond.
J'ai lu ce livre presque d'une traite, impossible de le lâcher. Les personnages sont énormément attachants et émouvants, je n'ai pas pu retenir mes larmes. 

Un grand merci à Laure et aux éditions Albin Michel pour m'avoir permis ce livre bouleversant.

Extrait : (début du livre)
Elle en a vu d'autres, Julie.
Elle aurait pu s'opposer, prendre le risque, perdre son travail, mais garder sa dignité.
Quelle dignité ?
Ça fait belle lurette que ce petit bout de femme l'a perdue. Quand c'est une question de survie, on range au placard les grands idéaux qu'on s'était fabriqués gamine. Et on encaisse, on se tait, on laisse dire, on subit.
Et puis, elle a besoin de ce boulot. Vraiment. Ce connard de Chasson le sait. Directeur sans scrupules, capable de virer une caissière pour une erreur de dix euros. Alors cinquante !
Julie sait pourtant qui lui a volé ces cinquante euros, quand elle avait le dos tourné. Mais il est mal vu de dénoncer les collègues. Très mal vu. Ça vous colle une réputation sur le dos aussi solidement qu'un pou sur une tête blonde. Elle préfère éviter.

« Mademoiselle Lemaire, je pourrais vous virer sur-le-champ. Cependant, je connais votre situation, je sais que vous ne pouvez pas rembourser. Méfiez-vous, je pourrais vous demander de trouver une solution pour réparer vos erreurs de caisse. Vous voyez de quoi je parle ? Sinon, demandez à certaines de vos collègues, elles ont compris comment faire », lui a-t-il lancé, le regard fixe, sans aucun état d'âme, un mauvais sourire sur les lèvres.
Salaud !

Challenge Petit BAC 2013
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"Sentiment"

 Challenge Pour Bookineurs En Couleurs
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PAL Rouge

30 mai 2013

Rappel

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L'Attentat - Ziad Doueiri

en salle depuis le 29 mai

 

§§§

 

Ce soir, c'est le résultat du 

Grand_Prix_des_Lectrices_mode_d_emploi_image_dossier_paysage_2

je serai présente ce soir à la proclamation 
du 44ème Grand Prix de lectrices Elle 

 

29 mai 2013

Crimes et jeans slim - Luc Blanvillain

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Quespire éditeur - janvier 2010 - 239 pages

Livre de Poche - mai 2013 - 256 pages

Quatrième de couverture :
Adé n’est pas une petite chose fragile. On peut même dire qu’elle a trouvé la parade pour survivre au lycée, au milieu des filles de son âge : devenir la pire de toutes, la plus fashion, la plus méchante. Mais voilà qu’un serial killer sévit dans la ville et semble avoir un compte à rendre avec les filles les plus hype. Avec l’aide de son frère et d’un ami, Adé va tenter d’échapper à la terrible menace.

Auteur : Luc Blanvillain est né en 1967 à Poitiers. Il se découvre, dès l’enfance, une passion pour la lecture et pour l’écriture. Après des études de lettres, il devient professeur de français, et continue d’écrire. Il publie son premier roman pour adultes chez Quespire Éditeur en 2008. Puis, il se tourne vers la littérature de jeunesse, désireux de retrouver le frisson que lui procuraient les grands raconteurs d’histoires qu’il dévorait dans son enfance, notamment Jules Verne et Alexandre Dumas. Chacun de ses romans explore un genre, souvent très codifié, qu’il détourne : le policier, le roman d’aventures, la comédie sentimentale.

Mon avis : (lu en mai 2013)
J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce roman pour adolescents. 

Adélaïde est une adolescente modèle, bonne élève, aimant lire, aimant les études... Mais au lycée, pour s'intégrer et être populaire, il vaut mieux être Adé la « reine des pétasses », avec des tenues à la mode... Mais un serial-killer rode dans la ville, il s'attaque aux filles « pouffes », superficielles, aux tenues provocantes...

Voilà comment commence ce roman policier plein d'humour et de suspense. Les personnages sont bien décrits et Adé, Rod son petit frère et Thibault sont bien attachants. L'environnement du lycée, avec ses codes et usages, ses élèves, ses professeurs sont criants de vérité. Le style est très dynamique et l'on est prit par cette histoire intelligente et bien construite. Une très belle découverte.

Un grand Merci à l'auteur et aux éditions Livre de Poche ainsi qu'à Valérie (qui a été l'intermédiaire) pour m'avoir permis de découvrir ce livre bien sympathique.

Autres avis : Eléa (12 ans), Valérie, Tiphanie

Extrait : (début du livre)
Monsieur et madame Manchec avaient eu la mauvaise idée d'appeler leur fille Adélaïde et leur fils Rodrigue. On ne pouvait pas faire tellement pire, à la fin du vingtième siècle. La vie des deux malheureux promettait d'être rude. Pourtant, les parents n'avaient pas voulu se montrer malveillants, ils étaient juste irrémédiablement romantiques. Monsieur Manchec était conservateur dans un musée, spécialiste des paysages du XVIIIe siècle, et son épouse enseignait le violoncelle. Ils vivaient dans un monde doux, beau, raffiné, qui sentait bon la cire d'abeille et le thé. Adélaïde venait d'atteindre sa quinzième année. Trois ans plus tôt, toutes ses copines étaient devenues des monstres. C'était normal. Vers douze ans, les filles deviennent des monstres.

Elles rient avec des yeux terrifiants.
Elles essaient d'être exactement comme les autres filles, comme les magazines pour filles de leur âge, comme les émissions pour filles de leur âge, comme les chanteuses de leur âge, elles veulent être exactement de leur âge. Des monstres.
Les garçons, me direz-vous, c'est un peu pareil.
Oui, mais dans cette histoire, ce sont des filles qui vont mourir.
Principalement.

Lu du même auteur : 

un_amour_de_geek Un amour de geek

Challenge Petit BAC 2013
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"Couleur"

 

28 mai 2013

Éloge de la faiblesse - Alexandre Jollien

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Audiolib - février 2012 - lu par par Bernard Campan et Michel Raimbault

Marabout - septembre 2011 - 96 pages

Quatrième de couverture :
Éloge de la faiblesse retrace un itinéraire intérieur, une sorte de conversion à la philosophie. L'auteur, handicapé de naissance, imagine recevoir la visite de Socrate en personne. Dès lors, s'en suit un échange où de proche en proche émergent des outils pour apprendre à progresser dans la joie, garder le cap au coeur des tourments et ne pas se laisser déterminer par le regard de l'autre.
La philosophie est ici un art de vivre, un moyen d'abandonner les préjugés pour partir à la découverte de soi et bâtir sa singularité. Peu à peu, une conversion s'opère, le faible, la vulnérabilité, l'épreuve peuvent devenir des lieux fertiles de liberté et de joie.
La connaissance qu’à Bernard Campan d’Alexandre Jollien lui permet d’exploiter toutes les nuances d’un texte aussi généreux et sensible qu’intelligent.
Avec la participation de Michel Raimbault dans le rôle de Socrate.

Auteur : Philosophe de formation, Alexandre Jollien est né en 1975 en Suisse. Il a vécu dix-sept ans dans une institution pour personnes handicapées moteur cérébral. Aujourd’hui, il donne des conférences. Il a publié trois autres ouvrages, Le Métier d’homme, La Construction de soi et Le Philosophe nu et enregistré le livre sonore La Philosophie de la joie.

Lecteurs : Bernard Campan a connu un triomphe avec le trio des Inconnus créé en 1989. Sa vie a pris un nouveau tournant depuis les années2000 et sa rencontre avec Alexandre Jollien dont il devient l’ami. Acteur, réalisateur et scénariste, on a pu le découvrir dans des rôlesplus dramatiques comme dans Se souvenir des belles choses de Zabou Breitman, Combien tu m’aimes de Bertrand Blier,Le Coeur des hommes de Marc Esposito et Le Dernier pour la route de Philippe Godeau.
Dans le milieu de la comédie, Michel Raimbault est ce que l’on nomme « une voix ». Vous l’avez entendu sur la plupart des chaînes TV. Il est également directeur artistique de documentaires. Il a déjà enregistré pour Audiolib Duma Key, Juste avant le crépuscule, Le syndrome E et Gataca .

Mon avis : (écouté en mai 2013)
J'ai découvert Alexandre Jollien la première fois lors d'une Grande Librairie et dernièrement lors de l'émission "La parenthèse inattendue". Je ne suis pas spécialement attiré par la philosophie, mais sa personnalité et son parcours de vie sont étonnants. Après une enfance en institution pour enfants handicapés il fait des études de philosophie. A partir de son expérience personnel, Alexandre imagine un dialogue avec Socrate avec une réflexion sur la faiblesse qui peut être stimulant pour se dépasser soi-même. Il nous montre le handicap avec simplicité et intelligence pour que nous arrêtions d'avoir des  idées préconçues et des préjugés. Une personne handicapée est un être humain à part entière. Ce livre est une  belle leçon de vie pour tous… Une leçon d'ouverture et d'humilité. Quel courage a du avoir Alexandre pour arriver à s'affirmer et à suivre le chemin de la vie qu'il voulait avoir et pas celui qui lui était destiné. Un temoignage émouvant et poignant, Alexandre transpire la joie. A découvrir sans hésiter !

La lecture de ce livre-audio a été faite par Bernard Campan qui est devenu un grand ami d'Alexandre. Il sait être la voix d'Alexandre avec beaucoup de justesse.

Extrait : (début du livre)
ALEXANDRE

Socrate ?

SOCRATE
Lui-même.

ALEXANDRE
Salut à Socrate.

SOCRATE 
Salut à... Que me veux-tu ?

ALEXANDRE 
Te... t'exprimer mon extrême gratitude.

SOCRATE
Que t'ai-je donc fait ?

ALEXANDRE 
Le plus grand des biens !

SOCRATE
Nous sommes-nous déjà rencontrés ?

ALEXANDRE
Dans un certain sens.

SOC RATE
Tu m'intrigues.

ALEXANDRE 
Si tu n'es pas trop pressé,...

SOCRATE
J'ai tout le temps, raconte... Pourvu que tu ne te lasses pas de parler.

ALEXANDRE
Eh bien ! je me présente. Je m'appelle Alexandre. J'ai vingt-trois ans et j'étudie la philosophie à l'université.

SOCRATE 
Jusque-là, rien de bien particulier.

ALEXANDRE
Et pourtant...

SOCRATE
Revenons à ton propos, poursuis avec confiance !

ALEXANDRE
J'ai donc vingt-trois ans et j'ai commencé des études de philosophie...

SOCRATE
Procède par étapes ! Raconte-moi tout. Va aux faits, sans digressions. S'il est nécessaire, je te poserai moi-même les questions utiles. D'abord, parle-moi de ton enfance.

  livre_audio

Challenge Petit BAC 2013
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"Sentiment"

 

 

 

 

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27 mai 2013

C'est lundi que lisez-vous ? [127]

BANNIR
(c) Galleane

C'est le jour du rendez-vous initié par Mallou proposé par Galleane  

Qu'est-ce que j'ai lu cette semaine ? 

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A copier 100 fois - Antoine Dole 
Immortelle randonnée Compostelle malgré moi - Jean-Christophe Rufin 
La 5e saison - Mons Kallentoft 

Qu'est-ce que je lis en ce moment ?

Crimes et jeans slim - Luc Blanvillain 
Juste avant le bonheur - Agnès Ledig (partenariat Albin Michel)

Que lirai-je cette semaine ?

Louis, pas à pas - Gersende et Francis Perrin
Dans la peau de Sheldon Horowitz - Derek B. Miller (Prix Relay des Voyageurs)
Tout le monde n'a pas le destin de Kate Middleton - Fred Ballard (J'ai Lu)

25 mai 2013

Chaveta : L'arche d'or des Incas - Jéromine Pasteur

Challenge Destination Pérou : 25 mai 2013
proposé par evertkhorus
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France Loisirs - 1988 - 259 pages

Editions Filipacchi - 1988 - 260 pages

Livre de Poche - janvier 1990 - 285 pages

Editions de la Seine - 1990 - 256 pages

Quatrième de couverture :
Elle s'appelle vraiment Jéromine. Mais les Indiens la nomment Chaveta, papillon symbole de la connais-sance, aux ailes constellées de poussière orange plus précieuse qu'une poudre d'or. Jéromine vit avec la tribu des Ashanincas dans la forêt péruvienne. Son chemin croise celui des guérilleros du Sentier Lumi-neux et des trafiquants de coca. Le danger menace mais, enveloppée d'une aura. mystérieuse, elle déjoue tous les pièges. Il y a dix ans, Jéromine construit de ses propres mains son voilier. Cap sur le Brésil: en solitaire. Derrière la danse et sa fièvre, se cachent les sortilèges de la macumba. La mort la guette, l'amour la sauve. Elle trouve la paix en jungle tropicale où des sorciers Finitient à leurs secrets. Un jour, la légende la guide vers le « puente de oro »: l'arche d'or des Incas.

Auteur : Jéromine Pasteur, née le 30 novembre 1954 à Montceau-les-Mines (France), est une exploratrice et aventurière qui publie des ouvrages et récits de ses voyages. En 1981, elle navigue jusqu'en Amérique du Sud, où elle rencontre les Ashaninkas, Indiens de l'Amazonie péruvienne, dont elle adopte le mode de vie. En 2004, elle fonde l'association Chaveta pour venir en aide à sa seconde famille indienne.

Mon avis : (lu en mai 2013)
Un peu en panne d'inspiration pour choisir un livre pour la destination Pérou et ne voulant pas jouer la facilité avec Tintin et le temple du soleil, j'ai retrouvé ce livre dans ma bibliothèque. En lisant la quatrième de couverture, je me suis dit que ce récit était pile poil dans le thème... En fait, le Pérou n'est vraiment évoqué que dans les cent dernières pages de ce livre...
Malgré cela, j'ai beaucoup aimé suivre les aventures de Jéromine Pasteur, tout d'abord le récit de son enfance dans le Jura et déjà son amour pour la nature et ses jeux dans les arbres. Puis jeune adulte elle découvrira la voile et après avoir construit 
elle-même pendant quatre ans son voilier , elle partira à l'aventure sur les mers vers le Sénégal, la Gambie puis l'Amérique du Sud. 

En 1984, elle rencontre pour la première fois les Indiens Ashaninkas au Pérou. Elle se sent bien avec eux et de cette rencontre naît une profonde amitié, elle reviendra faire de nombreux séjours parmis ce peuple qui l'adoptera en la nommant Chaveta. En 1987, elle partira en expédition avec ses nouveaux amis pour tenter de retrouver l'Arche d'or des Incas. C'est ce que nous raconte Jéromine dans ce livre. Cette expédition est passionnante.

Extrait : (début du livre)
Je suis née le 30 novembre 1954. Je devais être un garçon, un Jérôme. Mes parents en étaient tellement sûrs que, pris au dépourvu et complètement déroutés, ils laissèrent pendant deux jours cette petite fille sans nom. C'est son grand oncle (Louis Pasteur, comme notre célèbre ancêtre), penché sur le berceau, qui vint à leur secours, faisant de ce vilain petit Jérôme, une souriante Jéromine...
J'ai eu une enfance solitaire.
Chacun de mes jeudis après-midi est prétexte à des explorations toujours plus magiques de la forêt jurassienne. Il n'est pas un chêne vénérable ou un châtaignier qui ne m'appelle. Et je m'élance dans les branchages, à la recherche d'une enveloppe protectrice, hors de la vue des autres et déjà hors d'atteinte.
De mes premiers perchoirs, je scrute de belles futaies dans les zones basses, à l'horizon desquelles une armée de sapins en grand uniforme de feuillages monte la garde : l'orée des plaines.
Et puis, il y a ces courses folles à travers champs, aux côtés de mon chien, Royal, un pointer. Et, bien sûr, d'éternelles rêveries, l'oeil posé au-delà des cimes, au bord de la rivière.
Tout enfant, je ne suis pas comme les autres. C'est si vrai que personne ne s'intéresse à mes randonnées. Nul n'est aimanté, autour de moi, par l'appel de la nature et celui, plus mystérieux encore, de la forêt.
Et je ne trouve personne pour partager, sur un coup de tête, ou sur un coup de coeur, cette école vraiment buissonière.

 Challenge Petit BAC 2013
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"Couleur"

24 mai 2013

La 5e saison - Mons Kallentoft

la_5e_saison Seuil - avril 2013 - 464 pages

traduit du suédois par Lucile Clauss, Emmanuel Curtil

Titre original : Den femte årstiden, 2011

Quatrième de couverture : 
Le printemps vient de commencer lorsqu’on trouve le corps d’une femme atrocement mutilée dans la forêt. Les blessures rappellent à Malin Fors l’affaire « Maria Murvall » qu’elle avait suivie dans Hiver. Maria avait été violée et frappée sauvagement dans la forêt, et depuis, elle reste murée dans le silence, à l’asile.
Malin rencontre une psychiatre à l’hôpital qui fait état d’un cas semblable. Soudain, Malin comprend que Maria Murvall n’est qu’une petite pièce d’un terrible puzzle. Si terrible qu’il est impossible d’y mettre des mots. L'enquêtrice met toute son énergie pour résoudre l’énigme. Elle qui avait été obsédée par le sort de Maria Murvall dans Hiver. Parviendra-t-elle à la sortir du silence ?
Cinquième volet des enquêtes de Malin Fors, La 5e Saison séduira les amateurs de Hiver et les autres car l’enquête peut se lire même si on ne connait pas Hiver. Comme toujours dans les livres de Mons Kallentoft, les morts parlent et la nature se déchaine. Malin Fors quant à elle reste ce mélange de force et de fragilité très apprécié des lectrices.

Auteur : Né en 1968, Mons Kallentoft est un journaliste et écrivain suédois dont les livres se sont vendus à plus d'un million d'exemplaires et ont été traduits dans 19 pays.

Mon avis : (lu en mai 2013)
Ce livre est la conclusion de la série Hiver - Eté - Automne - Printemps de Mons Kallentoft. Cette 5ème saison que l'auteur définie ainsi :
« Des nuages sombres et bas. De fines gouttes de pluie s'abattent comme autant de perles grises.
Presque un ciel d'automne.
Sauf que ce n'est pas l'automne. Ni vraiment le printemps, d'ailleurs. Le temps est indéfinissable, comme si le cycle des saisons avait été complétement perturbé, inversé. »
ne nous est pas totalement inconnue !
J'ai plutôt aimé cette série et j'ai aimé cette conclusion. Le personnage de Malin Fors me touche beaucoup et dans ce dernier volet, on l'a sent plus apaisée. Ses qualités d'enquêtrice ne sont plus à démontrer et elle va enfin résoudre une enquête restée en suspens lors de l'épisode Hiver. La boucle est bouclée !

Extrait : (début du livre)
Pourquoi ? Je ne comprends pas.
Mon corps est en feu.
Souffre mille blessures. On m’a écorchée, lacérée, poignardée. J’avance en titubant à travers la forêt. Dans le froid brûlant et la douleur glaçante.
C’est moi.
J’incarne la douleur.
Qu’y a-t-il après ?
Les arbres se penchent sur moi telles des hydres. Leurs têtes enflammées me poursuivent, leurs dents cherchent à me déchiqueter, leur sang empoisonné s’infiltre en moi, tandis qu’un mille-pattes remonte le long de ma cuisse et pénètre mon corps avant de déplier ses tentacules diaboliques.
Je hurle.
Est-ce la fin ? Le sang coule sur mon front, mais je continue d’avancer en trébuchant, je sens les racines jaillir du sol froid et s’enrouler autour de mes chevilles, mes mollets et mes cuisses afin de me faire tomber et me livrer aux langues des hydres, des langues de fil barbelé.
Comment ai-je atterri ici ?
Qui suis-je ?
Pourquoi dois-je mourir maintenant ?
Je suis seule.
Mon corps se dissout.
Quelque chose me poursuit.
La moindre racine, la moindre branche, le moindre souffle de vent froid me déchiquettent, boivent mon sang, dévorent mes intestins, mes reins, mon foie et mon cœur.
Maman.
Tu es là.
Je te vois dans la cuisine, et je t’appelle.
– Maman, maman !
Les branches s’enfoncent en moi. Je suis le froid et la chaleur, il pleut, il neige, il grêle, les hydres hurlent. D’où sortent toutes ces mouches ? Elles veulent pondre leurs oeufs dans mes plaies, déposer des larves dans ce corps qui autrefois était le mien.
Sur les troncs d’arbres, je distingue des visages d’hommes sculptés.
Mon souffle est coupé. Les branches, les aiguilles et les pommes de pin me lacèrent les pieds.
Je veux qu’ils me rattrapent pour que tout s’arrête. Et qu’autre chose, une blancheur, une autre chaleur puissent naître.
J’avance.
Sous la plante de mes pieds, la peau a disparu.
Ne plus rien sentir. Ne plus sentir de branche s’enfoncer en moi.
J’entends des halètements.
L’obscurité.
La solitude.
Un être humain étouffé par sa propre peur.
Un être humain qui refuse d’abandonner, de mourir.
Cet être humain, c’est moi.

Je hurle.
C’est mon dernier cri, la dernière bouffée d’air que je parviens à expulser de mes poumons.
Je suis allongée sur un tapis de racines brûlantes, les branches des arbres s’abaissent vers moi, leurs visages crachent de l’acide sur mes joues et mes yeux, je suis aveugle.
Mais la douleur n’est pas aveugle.
C’est tout ce qui reste à présent.
Avec les masques sculptés des arbres.
Une sensation froide sur mes côtes.
La neige tombe.
Des étoiles blanches tombent sur mon corps nu, l’acier me déchire, mutile mon sexe, mon cri est tout ce qu’il me reste.
Je n’ai même plus la force de hurler.
La forêt est sourde.
Aveugle.
Maman.
J’aimerais que tu ne saches jamais ce qui m’est arrivé.
J’aimerais que tu croies que je suis morte sans peur, sans douleur, entourée de gentilles personnes.
J’aimerais le croire moi-même.
Mais non, quelque chose s’enfonce encore en moi, un bâton affûté, un mille-pattes dont les pattes sont comme mille couteaux qui s’agitent en moi, et je meurs, maman, j’abandonne mon corps aux mouches.

Je me quitte, je vois mon corps nu et détruit qui gît dans une fosse au milieu d’une forêt déserte, et je deviens quelqu’un d’autre, quelqu’un qui plane dans un espace coupé des vivants. Je suis libre, maman, ne suis-je pas libre ?
Je vois quelqu’un s’éloigner de mon corps, le laissant aux vers qui me rongent, et aux arbres qui veulent dévorer la chair que j’habitais.
Quelqu’un sèche le couteau avec des feuilles mortes, puis quitte les lieux.
On m’a tuée, maman, brûlée, déchiquetée, assassinée et violée.
Et je ne suis pas la seule à avoir connu ce destin.
Il faut en finir.
L’hydre doit mourir, bien que sa vie soit éternelle.

 

Déjà lu du même auteur :

hiver Hiver  _t_ Été automne Automne printemps Printemps

 Challenge Thriller 
challenge_thriller_polars
catégorie "Même pas peur" : 43/12

 Challenge Voisins, voisines

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Suède

  Défi Scandinavie noire 2012

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Suède

Challenge Cap au Nord
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Challenge Petit BAC 2013
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"Chiffre/Nombre"

23 mai 2013

Masse Critique chez Babelio !

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Tentez votre chance !

22 mai 2013

Immortelle randonnée Compostelle malgré moi - Jean-Christophe Rufin

immortelle_randonnee Editions Guérin - avril 2013 - 258 pages

Quatrième de couverture :
Jean-Christophe Rufin a suivi à pied, sur plus de huit cents kilomètres, le «Chemin du Nord» jusqu'à Saint-Jacques-de-Compostelle. Beaucoup moins fréquenté que la voie habituelle des pèlerins, cet itinéraire longe les côtes basque et cantabrique puis traverse les montagnes sauvages des Asturies et de Galice. 

«Chaque fois que Ton m'a posé la question : "Pourquoi êtes-vous allé à Santiago ?", j'ai été bien en peine de répondre. Comment expliquer à ceux qui ne l'ont pas vécu que le Chemin a pour effet sinon pour vertu de faire oublier les raisons qui ont amené à s'y engager ? On est parti, voilà tout.»
Galerie de portraits savoureux, divertissement philosophique sur le ton de Diderot, exercice d'autodérision plein d'humour et d'émerveillement, Immortelle randonnée se classe parmi les grands récits de voyage littéraires.

Auteur : Jean-Christophe Rufin, médecin, pionnier du mouvement humanitaire, a été ambassadeur de France au Sénégal de 2007 à 2010. Il est l'auteur de romans désormais classiques tels que L'Abyssin, Globalia, Rouge Brésil, prix Concourt 2001. Il est membre de l'Académie française depuis 2008.

Mon avis : (lu en mai 2013)
Jeudi dernier, je voyais Jean-Christophe Rufin à La Grande Librairie et dès le lendemain, je commençais avec beaucoup de plaisir son nouveau livre... 

Dans ce livre, l’auteur partage avec nous son périple sur le Chemin de Saint Jacques de Compostelle. Il est parti d’Hendaye et a choisi le Chemin du Nord un chemin plus sauvage et moins emprunté, qui longe la mer.
Le récit est passionnant et sans concession, il s’y se mêle ses réflexions personnelles sur le Chemin, quelques explications historiques, des descriptions des paysages ou des lieux traversés, des portraits souvent plein d’humour des pèlerins divers et variés, et ses péripéties personnelles…
Le style est vivant et généreux, à aucun moment je ne me suis ennuyée !  
« Le Chemin est une force. Il s'impose, il vous saisit, vous violente et vous façonne. »
Partager  ce Chemin mythique avec l’auteur  est un vrai enchantement pour le lecteur et donne envie de tenter l’aventure à son tour…

Extrait : (début du livre)
LORSQUE, comme moi, on ne sait rien de Compostelle avant de partir, on imagine un vieux chemin courant dans les herbes, et des pèlerins plus ou moins solitaires qui l'entretiennent en y laissant l'empreinte de leurs pas. Erreur grossière, que l'on corrige bien vite lorsqu'on va chercher la fameuse credencial, document obligatoire pour accéder aux refuges pour pèlerins !
On découvre alors que le Chemin est l'objet sinon d'un culte, du moins d'une passion, que partagent nombre de ceux qui l'ont parcouru. Toute une organisation se cache derrière le vieux chemin : des associations, des publications, des guides, des permanences spécialisées. Le chemin est un réseau, une confrérie, une internationale. Nul n'est contraint d'y adhérer, mais cette organisation se signale à vous dès le départ, en vous délivrant la credencial, ce passeport qui est bien plus qu'un bout de carton folklorique. Car, dûment fiché comme futur-ancien-pèlerin, vous recevrez désormais des bulletins d'études savants, des invitations à des sorties pédestres et même, si vous habitez certaines villes, à des séances de restitution d'expériences, organisées autour de voyageurs fraîchement rentrés. Ces rencontres amicales autour d'un verre s'appellent « Le vin du pèlerin » !
J'ai découvert ce monde en entrant par une après-midi pluvieuse dans la petite boutique sise rue des Canettes à Paris, dans le quartier Saint-Sulpice, siège de l'association des Amis de Saint-Jacques. L'endroit détone, au milieu des bars branchés et des boutiques de fringues. Il fleure bon sa salle paroissiale et le désordre poussiéreux qui l'encombre a l'inimitable cachet des locaux dits « associatifs ». Le permanencier qui m'accueille est un homme d'un certain âge - on dirait aujourd'hui un « senior », mais ce terme n'appartient pas au vocabulaire jacquaire. Il n'y a personne d'autre dans la boutique et j'aurais l'impression de le réveiller s'il ne se donnait pas beaucoup de mal pour paraître affairé. L'informatique n'a pas encore pris possession du lieu. Ici règnent toujours la fiche bristol jaunâtre, les dépliants ronéotypés, le tampon baveux et son encreur métallique.
Je me sens un peu gêné de déclarer mon intention - pas encore arrêtée, pensé-je - de partir sur le Chemin. L'ambiance est celle d'un confessionnal et je ne sais pas encore que la question du « pourquoi » ne me sera pas posée. Prenant les devants, je tente des justifications qui, évidemment, sonnent faux. L'homme sourit et revient à des questions pratiques : nom, prénom, date de naissance.
Il me conduit peu à peu jusqu'au grand sujet : est-ce que je souhaite adhérer à l'association avec le bulletin - c'est plus cher - ou sans, c'est-à-dire en payant le minimum : il me donne les prix de chaque option. Les quelques euros de différence lui semblent suffisamment importants pour qu'il se lance dans une longue explication sur le contenu précis des deux formes d'adhésion. Je mets cela sur le compte d'un désir louable de solidarité : ne pas priver de Chemin les plus modestes. En cours de route, j'aurai l'occasion de comprendre qu'il s'agit de bien autre chose : les pèlerins passent leur temps à éviter de payer. Ce n'est souvent pas une nécessité, mais plutôt un sport, un signe d'appartenance au club. J'ai vu des marcheurs, par ailleurs prospères, faire d'interminables calculs, avant de décider s'ils commanderont un sandwich (pour quatre) dans un bar, ou s'ils feront trois kilomètres de plus pour l'acheter à une hypothétique boulangerie. Le pèlerin de Saint-Jacques, que l'on appelle un Jacquet, n'est pas toujours pauvre, loin s'en faut, mais il se comporte comme s'il l'était. On peut rattacher ce comportement à l'un des trois voeux qui, avec la chasteté et l'obéissance, marquent depuis le Moyen Âge l'entrée dans la vie religieuse ; on peut aussi appeler cela plus simplement de la radinerie.

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