Le Réflexe de survie - Étienne Davodeau
Delcourt - août 1998 - 62 pages
Delcourt – novembre 2014 - 48 pages
Quatrième de couverture :
Antoine Monnier est le paisible quinquagénaire qui préside aux destinées d'une petite gare échouée en pleine campagne. Chaque matin, les habitants empruntent le train qui les mène vers la ville et les reconduit, chaque soir, à leur domicile. Une douce monotonie que rien ne perturbe jusquà l'arrivée de rumeurs sur la fermeture de la ligne et l'intrigante présence dun jeune type aux airs de voyou.
Auteur : Étienne Davodeau né en 1965. Il vit en Anjou. En 1985, après des études d'arts plastiques à Rennes, il publie la trilogie Les Amis de Saltiel puis Le Constat. Viennent ensuite Quelques Jours avec un menteur, Le Réflexe de survie, et trois polars : La Gloire d'Albert, Anticyclone et Ceux qui t'aiment.
2001 : il réalise Rural !, véritable reportage, où il confirme son choix d'inscrire le monde réel au cœur de son travail. En 2003, avec David Prudhomme au dessin, il adapte en bande dessinée l'unique et méconnu roman de Georges Brassens, La Tour des miracles. Après avoir publié Chute de vélo, qui obtient le Prix des libraires spécialisés 2005, il revient au reportage-documentaire avec Les Mauvaises Gens, qui reçoit le Grand Prix 2006 de la Critique, le Prix France Info, puis à Angoulême le Prix du Scénario et le Prix du Public. En 2006, il publie, avec Kris, Un homme est mort. Le premier livre de Lulu femme nue a obtenu, en 2009, un Essentiel au Salon International d’Angoulême, le Prix Ouest-France/Quai des bulles, le Prix Bédélys au Québec et le Prix Saint-Michel en Belgique. Le second livre de Lulu a été publié en 2010.
Mon avis : (lu en juin 2017)
Dans une petite ville, c'est tous les jours le même travail pour Antoine le chef de gare, donner le départ du train matin pour les voyageurs qui partent travailler en ville, accueillir l'arrivée du train du soir qui ramène les mêmes voyageurs, et manoeuvrer l'aiguillage en milieu d'après-midi pour l'Express qui passe sans s'arrêter. Un sdf, Tolsky, s'est installé dans un bâtiment abandonné en face de la gare, et matin et soir il est sur le quai pour souhaiter une bonne journée aux voyageurs... Mais la gare est menacée de fermeture, il fait beau c'est l'été, quelques jeunes désoeuvrés traînent à proximité...
Comme d'habitude, Etienne Davodeau nous raconte une histoire simple, réaliste mettant en scène des personnages ordinaires mais attachants, grâce à eux, cette gare est bien plus que là où s'arrête les trains, c'est également un lieu de rencontres et d'échanges...
Extrait :
Déjà lu du même auteur :
Lulu Femme Nue : 1er livre Lulu Femme Nue : 2ème livre
Rural ! Chronique d'une collision politique
Chute de vélo Un homme est mort
Les Mauvaises gens Quelques jours avec un menteur