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A propos de livres...

20 septembre 2016

L'élégance des veuves - Alice Ferney

Lu en partenariat avec Audiolib

l'élégance des veuves Audiolib - août 2016 - 2h54 - Lu par Dominique Reymond

Quatrième de couverture :
Au rythme des faire-part de naissance et de mort, voici la chronique de destins féminins dans la société bourgeoise du début du xxè siècle. Fiançailles, mariages, enfantements, décès... le cycle ne s'arrête jamais, car le ventre fécond des femmes sait combler la perte des êtres chers. C'est avec l'élégance du renoncement que l'on transmet ici, de mère en fille, les secrets de chair et de sang, comme si la mort pouvait se dissoudre dans le recommencement. En toute éternité…
Un court roman intemporel sur le cycle de la vie et la place de la femme, adapté au cinéma sous le titre « Éternité ».

Auteur : Docteure en sciences économiques, Alice Ferney publie son premier livre en 1993, Le Ventre de la fée. Très vite appréciée des critiques et des libraires, elle publie ensuite une dizaine de romans, dont L’Élégance des veuves en 1995, Grâce et dénuement en 1997, ou, plus récemment, Cherchez la femme (2013) et Le Règne du vivant (2014). L’ensemble de son œuvre est imprégné de thèmes portant sur la féminité, la maternité, le sentiment amoureux.

Lecteur : Étudiante aux conservatoires de Genève puis de Paris, Dominique Reymond a été l’élève d’Antoine Vitez. Elle a joué sous sa direction comme sous celle d’autres grands dramaturges : Klaus Michael Grüber, Jacques Lassale, Bernard Sobel, Luc Bondy… Également présente à la télévision et au cinéma, on la voit chez Olivier Assayas, Claude Chabrol, Philippe Garrel et Benoît Jacquot mais aussi chez de jeunes réalisateurs… Elle a reçu un prix d’interprétation pour son rôle dans Y aura-t-il de la neige à Noël ? de Sandrine Veysset. Dominique Reymond a déjà enregistré pour Audiolib Suite française d’Irène Némirovsky.

Mon avis : (écouté en septembre 2016)
J'ai beaucoup aimé redécouvrir ce court roman dans sa version audio. L'écriture est limpide, douce, précise, pleine de poésie.

Voici un portrait sensible de femmes, de mères ou d'épouses sur trois générations.
Valentine mariée à Jules aura huit enfants. Après vingt ans de mariage, Jules laissera Valentine veuve.
Henri, l'un de leur fils, épousera Mathilde et ils auront beaucoup d'enfants. Gabrielle, la meilleure amie de Mathilde, épousera Charles, par obéissance à ses parents, après l'avoir rencontré une seule fois. Ils auront de nombreux enfants...
 
Le lecteur découvre la vie de ces femmes, du début du XXème siècle, destinées à se marier, à aimer un mari et à enfanter. Elles arrivent à trouver le bonheur et la force de vivre grâce aux bonheurs familiaux et malgré les drames qui endeuillent. 

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Ce livre vient d'être adapté au cinéma par Tran Anh Hung sous le titre d'Eternité avec Audrey Tautou, Mélanie Laurent, Bérénice Bejo, Jérémie Rénier et Pierre Deladonchamps

 

Extrait : (début du livre)
ARTHUR ET JULIE BOURGEOIS EURENT cinq filles. Deux d’entre elles moururent jeunes. Les trois autres, Hélène, Henriette et Valentine, convolèrent en justes noces. D’elles sont issus dix-huit petits-enfants, quarante-trois descendants à la deuxième génération, cent cinquante-quatre à la troisième, et à ce jour quatre-vingts déjà à la quatrième.
C’était un bourgeonnement incessant et satisfait. Un élan vital (qu’ils avaient canalisé), un instinct pur (dont ils ne voulaient pas entendre parler), une évidence (que jamais ils ne bousculaient), les poussaient les uns après les autres, à rougir, s’épouser, enfanter, mourir. Puis recommencer. Les uns après les autres ils savaient que telle était la meilleure tournure des choses : que le Seigneur bénisse des alliances, que les jeunes ventres enflent dans l’allégresse, et que les anciens bercent des nouveau-nés propres et emmaillotés. Le grand arbre familial étendait ses branches de plus en plus loin, année après année éparpillant des feuilles, au gré des mariages les enfants quittant les parents, dans l’espace entier. “Dieu ne nous a pas créées pour être inutiles”, telle était la devise des femmes de cette famille. Elles se la transmettaient de mère en fille, de même qu’elles se murmuraient l’instant venu – à demi-mot pour ne pas troubler la décence – des secrets de chair, de sang, et d’enfants. Car les épouses étaient toutes accaparées par cette tâche : procréer. Et Dieu qui les guidait, à qui chaque soir elles offraient leur journée, ce Dieu-là se chargeait de bénir leur couche, et de pardonner aux époux la douceur des caresses en soufflant autour d’eux des petits enfants. Ainsi les couples étaient féconds, comme si la terre avait été si belle qu’il fallait enfanter des êtres capables de s’en émerveiller. Ou si cruelle qu’il fallait apprendre à compter, parmi ceux qui naissaient, lesquels survivraient.

Déjà lu du même auteur :

34600726_p Grâce et Dénuement  34598603_p L'élégance des veuves

36351383_p Les autres 36347183_p Paradis conjugal

56990671_p Passé sous silence

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19 septembre 2016

C'est lundi, que lisez-vous ? [274]

C'est le jour du rendez-vous initié par Mallou proposé par Galleane

Qu'est-ce que j'ai lu cette semaine ? 

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Sortie de classe - Laurent Torres 
La légèreté - Catherine Meurisse

Qu'est-ce que je lis en ce moment ?

Jeux de vilains - Iben Mondrup (partenariat Denoël)
Asa Larsson - Tant que dure ta colère (partenariat Albin Michel)

Que lirai-je les semaines prochaines ?

Au bout du chemin - Patricia Hespel
Les Derniers Jours de Rabbit Hayes - Anna Mc Partlin 

Bonnes lectures et bonne semaine.

16 septembre 2016

La légèreté - Catherine Meurisse

legerete-couv Dargaud - avril 2016 - 136 pages

Quatrième de couverture : 
Dessinatrice à Charlie Hebdo depuis plus de dix ans, Catherine Meurisse a vécu le 7 janvier 2015 comme une tragédie personnelle, dans laquelle elle a perdu des amis, des mentors, le goût de dessiner, la légèreté. Après la violence des faits, une nécessité lui est apparue : s'extirper du chaos et de l'aridité intellectuelle et esthétique qui ont suivi en cherchant leur opposé la beauté. Afin de trouver l'apaisement, elle consigne les moments d'émotion vécus après l'attentat sur le chemin de l'océan, du Louvre ou de la Villa Médicis, à Rome, entre autres lieux de renaissance.

Auteur : Catherine Meurisse est une illustratrice, dessinatrice de presse, scénariste et dessinatrice de bandes dessinées française.

Mon avis : (lu en septembre 2016)
Ce jour là, Catherine Meurisse s'est réveillée en retard et elle n'est pas arrivée à l'heure à la conférence de presse de Charlie Hebdo... Elle a donc échappé au drame et n'a pas été tuée comme ses amis mais elle a été touchée à jamais. Elle a perdu ses amis, l'envie de dessiner et sa légèreté... Comment se reconstruire après un drame pareil ? Il lui a fallu du temps pour digérer ce 7 janvier 2015 et ses suites.
Dans cet album, Catherine Meurisse raconte avec une sincère émotion, tout d'abord les évènements, puis l'après avec sa lente reconstruction, elle mélange ses souvenirs, son état d'esprit et de l'humour noir... Elle a été placée sous escorte policière, elle a du mal à comprendre l'ampleur des réactions après attentats, le "Je suis Charlie"... Elle va tenter de chercher l'apaisement dans la beauté, celle des paysages, celle de l'art...
Un album magnifique à découvrir absolument.

Extrait : 

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14 septembre 2016

Sortie de classe - Laurent Torres

Lu en partenariat avec Albin Michel

1540-1 Albin Michel - septembre 2016 - 272 pages

Quatrième de couverture :
Issu d’une famille bourgeoise, Julien est professeur de français dans un collège de banlieue. Tout en racontant son quotidien difficile, il se remémore ses propres années de lycée. Dans les deux époques, un personnage sert d’ancrage : Louis, un ancien camarade de classe taciturne, et Sofiane un de ses élèves exclu. Dépassé par sa propre impuissance et par les paradoxes du système éducatif, Julien interroge sa fonction – de professeur, de citoyen et d'homme. Une saisissante radiographie de l’école, le roman d’une génération désenchantée.

Auteur : Laurent Torres a 40 ans. Sortie de classes est son premier roman.

Mon avis : (lu en septembre 2016)
Ce livre est classé comme un roman et je pense qu'il faut le prendre ainsi, plutôt que comme un livre témoignage.
Le narrateur, Julien est un professeur de français d'un collège de banlieue. Il est issu d'une famille aisée et il est en décalage avec ses élèves. Il nous parle de son quotidien dans ses classes, avec ses collègues, sa hiérarchie, les parents d'élèves... 
Un jour, après avoir essayé d'interroger l'un de ses élèves, Sofiane, ce dernier reste muet et son malaise renvoit Julien vers son passé. Il va peu à peu se souvenir de sa propre scolarité et de sa rencontre avec Louis, un élève différent, avec lequel il était devenu ami. 
Nous suivons donc en parallèle les souvenirs de Julien et son présent dans son collège de banlieue. 
J'ai trouvé cette lecture intéressante et agréable à lire. Ces deux histoires font réfléchir le lecteur sur le système éducatif aujourd'hui et dans les années 80. 

Merci Aurore et Albin Michel pour cette lecture instructive.

Extrait : 

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3/18
12 septembre 2016

C'est lundi, que lisez-vous ? [273]

C'est le jour du rendez-vous initié par Mallou proposé par Galleane

Qu'est-ce que j'ai lu cette semaine ? 

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Dent d'ours - tome 4 - Amerika bomber - Yann et Henriet 
Charlotte Isabel Hansen - Tore Renberg

Qu'est-ce que je lis en ce moment ?

L'élégance des veuves - (partenariat Audiolib)
Jeux de vilains - Iben Mondrup (partenariat Denoël)

Que lirai-je les semaines prochaines ?

Au bout du chemin - Patricia Hespel
Asa Larsson - Tant que dure ta colère (partenariat Albin Michel)
Les Derniers Jours de Rabbit Hayes - Anna Mc Partlin 
Frères d'exil - Kochka (partenariat Flammarion jeunesse)

Bonnes lectures et bonne semaine.

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11 septembre 2016

Charlotte Isabel Hansen - Tore Renberg

charlotte isabel hansen_b charlotte isabel hansen

Mercure de France - mars 2011 - 384 pages

Livre de poche - février 2012 - 408 pages

traduit du norvégien par Carine Bruy

Titre original : Charlotte Isabel Hansen, 2008

Quatrième de couverture : 
Jarle Klepp, vingt-quatre ans, mène la vie insouciante d'un étudiant. Il a une exubérante maîtresse et beaucoup de compagnons de beuverie chaque fin de semaine. Et voilà qu'à la suite d'un test ADN, il se découvre père d'une fille de sept ans, conçue lors d'une soirée, déjà très arrosée, à son lycée quand il avait seize ans. Une catastrophe arrivant rarement seule, la mère, dont il se souvient à peine, lui envoie Charlotte Isabel pour une semaine, afin que celle-ci fasse enfin la connaissance de son papa. Ce qui va se passer alors est le sujet de ce roman aussi drôle qu'émouvant, où une gamine de sept ans va amener pas mal d'adultes à grandir enfin.

Auteur : Tore Renberg, né en 1972, est un des auteurs les plus populaires de Norvège, où ses romans ont tous été couronnés par des prix. 

Mon avis : (lu en août 2016)
J'ai emprunté par hasard ce livre à la bibliothèque sur la table "à emporter pour les vacances" et parce que l'auteur était norvégien (pour le Challenge Voisins Voisines...).
Jarle Kleep est un insouciant étudiant de 24 ans, il travaille à une thèse sur Proust, il passe du bon temps avec sa maîtresse ou n'hésite pas à passer ses fins de semaines à boire avec les copains... Mais un jour, il reçoit une lettre officielle l'obligeant à se soumettre à un test de paternité. Il apprend alors qu'il est le père d'une fillette de 7 ans, suite à une nuit avec une fille de son lycée lors d'une soirée bien arrosée lorsqu'il avait 16 ans... Et voilà que la petite Charlotte Isabel va venir passer une semaine avec lui pour faire connaissance... Une rencontre inoubliable pour l'un et l'autre.
Mon avis est mitigé, j'ai trouvé l'idée de départ amusante et originale, Jarle et surtout Charlotte Isabel sont très attachants. Mais je n'ai pas trouvé cette lecture aussi facile qu'un livre d'été... J'ai trouvé également pas mal de longueurs qui nuisent à l'intérêt du livre. 

Extrait : (début du livre)
Quand il franchit la double porte verte de son immeuble, ce samedi 6 septembre 1997, Jarle Klepp ignorait ce que ce jour représentait pour le monde. La lumière lui parvenait fragmentée à travers les frondaisons des arbres du parc Nygård, l'air vif piquait autant que la menthe glaciale, présage que l'été, fatigué de briller, devait céder la place à l'automne. Jarle remonta la fermeture éclair du blouson noir qui lui arrivait à la taille et secoua lentement la tête.
«Bon Dieu, marmonna-t-il à voix basse. Est-ce possible ?»
Il passa une main sur son crâne rasé de frais.
«Bon Dieu, marmonna-t-il à nouveau. Est-ce vraiment possible ?»
Il palpa son vêtement, découvrit un paquet de Marlboro à moitié froissé dans sa poche intérieure, extirpa un briquet de son jean noir et le tint à contre-jour.
Perchés sur la palissade sombre de l'autre côté de la rue, quatre petits oiseaux l'observaient.
Jarle se figea.
De la taille d'une balle de tennis, ils avaient des yeux dénués d'expression et, comme la plupart des volatiles, leurs pattes ressemblaient à des vers. Ils n'émettaient aucun son et ils ne s'envolèrent pas. Ils étaient juste posés, silencieux, aussi immobiles et irréels que des soldats de plomb.
Jarle resta planté là, la bouche sèche et les idées confuses. Il n'avait pas dormi plus de trois heures, après avoir bu toute la nuit, lors d'une fête de soutenance qui s'était achevée par un dernier verre chez Robert Göteborg, le professeur de littérature, et, quand celui-ci s'était écroulé ivre mort sur la table de cuisine, lui avait fini entre les cuisses café au lait d'Herdis Snartemo.
Il se détacha de la vue des oiseaux perchés dans une fixité stoïque et fouilla nerveusement les alentours du regard.

 Challenge Voisins, Voisines
voisins voisines 2016
Norvège

10 septembre 2016

Festival America - Vincennes

Affiche-2016

Hier, j'ai passé mon après-midi au Festival América 
qui a lieu à Vincennes (94) du 8 au 11 septembre 2016

J'ai commencé par découvrir deux expositions de photos visibles dans la rue :

"Attractions américaines"
photographies de Nicolas Auvray 
du 29 août au 16 septembre
(à côté du RER Vincennes)

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A gauche : Café Roka II (Autoportrait) - Arizona, Bisbee, Cochise County
A droite : American Spring Water - Louisiane, sur la route de Bâton-Rouge, 2008

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A gauche : "Open for Business" – army recruiting center – New York, Manhattan, Time Square, 2009
A droite : Stagecoach – Utah/Arizona, Monument Valley, 2010

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A gauche : Floating Cowboy hats – Arizona, Tombstone, Fall 2012
A droite : Amish and the Bull Auction – Pennsylvania, Lancaster area, Pâques 2007

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A gauche : Groupe paroissial effectuant une reconstitution de la nativité – Californie, Los Angeles, Griffith Park, 2011
A droite : Dancers at the Mermaid parade – New York, Coney Island, 2012

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A gauche : City scape – New York, Manhattan, 2009
A droite : Bryce Canyon – Utah, Bryce Canyon, 2000

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 Monument Valley à l’aube – Arizona, Monument Valley, 2013
Wonderland skyline – New York, Manhattan, au crépuscule, depuis Greenwich Village, 2015

 

"Amérique, des écrivains en liberté"
photographies de Jean-Luc Bertini
du 5 au 11 septembre
(à côté de l'Hôtel de Ville)

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Laura Kasischke – Michigan

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Jim Harrison (1937-2016) – Réserve Navajo, Arizona

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Louise Erdrich – Réserve Sioux-Assiniboine, Poplar, Montana

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Craig Johnson – Butte, Montana

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David Treuer – Réserve Indienne Leech Lake, Minnesota

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Richard Ford – Havre, Montana

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Ian Levison – Chicago, Illinois

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David Vann – Près de Palm Springs, Californie

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Perceval Everett – San Francisco, Californie

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Grand Valley, Michigan – Marilynne Robinson

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 Nouveau Mexique

 

Puis j'ai passée l'après-midi dans la salle des fêtes de la Mairie, autour d'une petite table
au premier rang pour plusieurs Café des Libraires.
Animé par Maëtte Chantrel, autour d'un thème, les auteurs sont interrogés
par un ou une libraire pour présenter leurs derniers livres parus en France.

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Maëtte Chantrel

Au cours de chacune de ces rencontres, la première page de chaque livre présenté était lu par les Sorbonne Sonore, étudiants de l'Université Paris Sorbonne (Paris IV) formés par Les Livreurs

Le premier Café des Libraires sur le thème "Café noir" 
animé par Renaud Junillon (Librairie Lucioles, Vienne)
avec Thomas H. Cook, Héctor Tobar et Don Winslow.
(ce dernier a été malheureusement obligé d'annuler
au dernier moment sa venue au Festival America)

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    Héctor Tobar                                           Thomas H. Cook

Jaguar Sur les hauteurs cartel


Ce Café des Libraires m'a donné envie de découvrir les 3 livres présentés.
J'avais déjà lu les deux auteurs présents. J'ai beaucoup aimé les 3 livres lus de Thomas H. Cook 
et j'avais déjà l'intention de lire son dernier. Héctor Tobar a un regard différent sur Los Angeles,
le livre présenté est son premier roman.

 

Le deuxième Café des Libraires sur le thème "Du réalisme en littérature"
animée par Béatrice Leroux (Librairie Gibert Jeune, Paris 5e)
avec Ann Beattie, Alice McDermott et Willy Vlautin

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        Ann Beattie                                               Alice McDermott

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Willy Vlautin

Letat ou nous sommes Someone Ballade pour Leroy

Cette rencontre m'a donné envie de découvrir "Ballade pour Leroy" et "Someone"
J'ai aimé entendre parler Alice McDermott dont la diction parfaite m'a permis
de la comprendre presque sans l'aide de la traductrice...
Willy Vlautin était très expressif et plein d'humour.

 

Le troisième Café des Libraires sur le thème "Au nom de l'amour"
animé par Christophe Danielle (Librairie de la 25ème heure, Paris 15e)
avec Megan Abbott, Laird Hunt et Atticus Lish

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Laird Hunt                                                  Megan Abbott 

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Atticus Lish

neverhome Abbott-Avantquetout Parmi les loups

Megan Abbott était très souriante et m'a donné envie de découvrir ses livres.
Atticus Lish est plus bizarre, mais d'après les libraires, il faut absolument découvrir son livre !
Bravo, Laird Hunt qui s'est exprimé dans un très bon français !
Je lirai certainement son livre qui est dans ma LAL depuis l'année dernière...

 

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Avant de repartir, je fais un petit tour du Salon du Livre
pour une récolte de quelques marque-pages,
un arrêt pour discuter sur le stand de la Librairie du Québec 
et y faire l'achat d'un livre : La vie comme une image - Jocelyne Saucier

J'ai passé une très bonne après-midi, dépaysante et enrichissante...

Catalogue du Festival America 2016

Programme Festival America 2016

Videos du Festival America 2016

8 septembre 2016

Dent d'ours - tome 4 - Amerika bomber - Yann et Henriet

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Dupuis - mai 2016 - 48 pages

Quatrième de couverture :
Début mai 1945. Une étrange aile volante révolutionnaire survole New York et largue sur l'orgueilleuse cité une bombe qui contient une tonne d'uranium. La ville est complètement détruite et en proie aux flammes et les victimes se comptent par centaines de milliers. L'oberleutnant Werner Zweiköpfiger, espion US infiltré dans l'aviation allemande, se réveille : ce n'était qu'un cauchemar. Mais ce rêve, c'est aussi le fantasme d'Hitler et la mission du flugkapitän Hanna Reitsch, l'amie d'enfance de Werner : bombarder New York pour sauver l'honneur du IIIe Reich. Alors que les Alliés sont persuadés que la guerre est finie et ont pour seule obsession de récupérer Werner Von Braün, l'inventeur des fusées V1 et V2, et un maximum de savants allemands avant les Russes, Hanna, elle, n'a pas renoncé à mener à bien l'ultime mission du Führer.

Auteurs : Yann Lepennetier, dit Balac ou Yann, est un auteur de BD. 
Après ses débuts dans la publicité et l’architecture, ce Marseillais s’est lancé dans la bande dessinée en 1974 en dessinant pour Spirou à Bruxelles où il habite désormais. 
Remercié par le journal pour dessins irrévérencieux, il avait noué des liens forts de franche camaraderie avec Conrad avec qui il a notamment réalisé les Innommables en 1980 et lancé la Tigresse blanche en 2005. 
Ses premiers scénarios l’avaient conduit dans l’univers de Franquin avec le Marsupilami en 1989 et de Gosciny avec Lucky Luke sans oublier son one-shot sur une aventure de de Spirou.
Il écrit depuis pour de nombreux dessinateurs comme Berthet (Pin Up, Yoni, les exploits de Poison Ivy), Simon Léturgie (Spoon White), Félix Meynet (les Eternels) avec ou encore Herval (Tiffany), René Hausman (Les Trois cheveux blancs, Le Prince des écureuils), Yslaire (Sambre), Joël Parnotte (Le Sang des Porphyre).
Sa production est très diversifiée, avec des séries humoristiques, voire la reprise de classique (Le Marsupilami, avec Batem, Lucky Luke, avec Morris, Kid Lucky avec Conrad (sous le pseudonyme commun Pearce) et Jean Léturgie). 
Sa série Narvalo dessinée par Erik Juszezak devrait voit son épilogue en 2008 avec un second tome en plus de 54 planches. Le Sang des Porphyres est prévu en 4 albums dont 2 sont parus. Son actualité est par nature riche. En 2008 il a sorti le 2ème tome de Tiffany et le 3ème des exploits de Poison Ivy.

Né le 15 février 1973, Alain Henriet nourrit dès son plus jeune âge ses appétits bédéphiles dans les Stranges qu'il achetait en occasion sur les marchés, mais également dans Mickey Magazine, puis dans diverses séries de chez Dupuis. Il s'inscrit à l'académie des beaux-arts de Liège. Ses premières publications arriveront à cette époque, il participera à l'aventure du magazine ''Brazil'' dans les trois numéros existants. 
À la même époque, toujours à l'académie de Liège, Alain gagne un concours de BD organisé par le journal de Spirou (deux planches publiées dans le numéro 3044), il se retrouve à jongler dans sa dernière année d’études entre la rédaction du journal (où il était en stage) et l'école. De là naîtront ses premières planches dans le journal de Spirou. 
En 1998, Alain est engagé à la rédaction de Spirou magazine comme correcteur et maquettiste. Il y travaille toujours, mais uniquement le mardi. C'est lors d'un festival qu'il rencontre Olivier Vatine. Celui-ci préfère la première version d'Une pizza à l'oeil à leur projet de S.F. Le soir même, ils décident de relancer la machine du tueur aux péripéties humoristiques. De là suivra la trilogie "John Doe "aux éditions Delcourt. La série finie, les protagonistes décident de prendre chacun leur envol. 
À cette même époque, Olivier Vatine cherchait un dessinateur pour la série "Golden Cup". Fort de leur collaboration sur John Doe, celui-ci propose la série à Alain. De là suivra la collaboration avec le scénariste Daniel Pecqueur et, par la suite, la rencontre avec Manchu (grand spécialiste de science fiction) pour les designs très réalistes des véhicules. 
Alain signera également avec les éditions Dupuis pour un album : "Pandora Box".
Aujourd'hui, il collabore avec Yann pour la série" Dent d'Ours" aux éditions Dupuis.

Mon avis : (lu en août 2016)
Je pensais cette série terminée, mais j'ai eu la surprise de découvrir qu'après les 3 premiers épisodes qui racontaient les parcours de 3 enfants originaires de Silésie qui étaient devenus pilotes des armées allemande et américaine, ce nouvel épisode était le premier d'un nouveau cycle. La fin de la guerre est proche et Hanna et Werner se sont retrouvés. Ils ont chacun des objectifs contraires... Hanna, fidèle au führer, se prépare à piloter la nouvelle aile volante destinée à bombarder New-York. Et Werner a pour mission de tuer Hannah pour éviter la mort de milliers de personnes... En parallèle, les Alliés et les Russes font le course pour récupérer les scientifiques allemands pour leur propre camp...
Même si j'ai moins aimé cet épisode qui donne à cette histoire une tournure plus science fiction, cette bd est toujours aussi efficace et le coup de crayon est toujours aussi réussi. La fin de l'épisode nous laisse en plein suspens et donc nous encourage à lire la suite...

Extrait :

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Déjà lu de la même série :

92014366 Dent d'ours - tome 1 : Max  9782800160078_1_75 Dent d'ours - tome 2 : Hannah

105621445 Dent d'ours - tome 3 : Werner

6 septembre 2016

Festival America du 8 au 11 septembre 2016 à Vincennes (94)

Affiche-2016

La huitième édition du festival AMERICA célébrera la littérature des États-Unis
dans sa richesse et sa diversité.
50 écrivains de fiction, autant que d’États composant ce pays, se retrouveront à Vincennes
pour quatre jours de tables rondes et de débats à la rencontre des lecteurs français. 

Le site

Le Programme

 

5 septembre 2016

C'est lundi, que lisez-vous ? [272]

C'est le jour du rendez-vous initié par Mallou proposé par Galleane

Qu'est-ce que j'ai lu cette semaine ? 

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Le théorème des Katherine - John Green 
La suture - Sophie Daull

Qu'est-ce que je lis en ce moment ?

L'élégance des veuves - (partenariat Audiolib)
Sortie de classes - Laurent Torres (partenariat Albin Michel)

Que lirai-je les semaines prochaines ?

Au bout du chemin - Patricia Hespel
Asa Larsson - Tant que dure ta colère (partenariat Albin Michel)
Les Derniers Jours de Rabbit Hayes - Anna Mc Partlin 
Jeux de vilainsIben Mondrup (partenariat Denoël)
Frères d'exil - Kochka (partenariat Flammarion jeunesse)

Bonnes lectures et bonne semaine.

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