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A propos de livres...
15 mars 2011

Nuits Blanches à Manhattan - Robyn Sisman

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Belfond – mai 2005 – 348 pages

France Loisirs - 2000 – 457 pages

Pocket – mai 2005 – 466 pages

traduit de l'américain par Christiane Ellis et David Ellis

Présentation de l'éditeur :
L'impétueuse Suzy Wilding, trente-deux ans, graphiste dans une importante agence de pub londonienne, et le fringant Lloyd Rockwell, trente-cinq ans, publicitaire à NewYork, ignorent tout l'un de l'autre... jusqu'au jour où leurs sociétés jumelles leur offrent d'échanger bureau et appartement pendant un mois.
Très enthousiastes, ils acceptent tous deux l'excitante proposition, mais rapidement, de part et d'autre de l'océan, il faut déchanter... À New York, l'accueil fait à Suzy est des plus froids et l'explosive assistante qu'elle découvre sur place dévoile une dentition de requin ; à Londres, Lloyd tombe des nues : accusé de haute trahison par sa direction, ses jours dans l'entreprise seraient comptés. Qui a bien pu ourdir une telle machination ? Suzy la débrouillarde prend l'enquête en main. Les liaisons téléphoniques transatlantiques grésillent bientôt de croustillantes révélations... "

Auteur : Née aux États-Unis, Robyn Sisman vit aujourd'hui en Angleterre, près de Bath, avec son mari et leurs deux filles. Elle a travaillé dans l'édition avant de se consacrer à l'écriture. Ses succès sont Nuits blanches à Manhattan (1999) et Cul et chemise (2001).

Mon avis : (lu en mars 2011)
J'ai pris ce livre à la bibliothèque car j'étais persuadée avoir vu le film qui était tiré du livre. Or après recherches je n'ai pas retrouvé le nom du film issu de ce livre. Je l'ai peut-être rêvé...

Ce livre est classé dans le genre Chick-Lit (désigne un roman écrit par les femmes, pour le marché féminin), genre que je lis assez rarement.
L'agence de pub Schneider Fox a des agences des deux côtés de l'Atlantique : une à New York et une à Londres. Tous les ans, il y a un programme d'échange de bureau et d'appartement entre collègues pendant un mois. Cette année, Lloyd Rockwell, rédacteur en publicité prometteur de l'agence New Yorkaise, doit faire l'échange avec Julian Joyaux. Mais celui-ci quitte l'agence pour un concurrent et l'échange risque de ne pas se faire. Mais Suzy Wilding, graphiste londonienne accepte de prendre sa place au dernier moment.
Les deux personnages principaux sont très différents et très attachants, Suzy a 32 ans, elle est une célibataire endurcie, plutôt excentrique et venant d'Angleterre. Lloyd Rockwel a 35 ans, il vit avec sa petite amie dans un appartement ordonné, il a une vie rangée et programmée, il vient des États-Unis.
Chacun va découvrir un peu de l'autre en vivant dans l'appartement de l'autre. Pour tous les deux, c'est comme un rêve d'aller vivre un mois à New-York ou à Londres. Mais alors qu'il est déjà à Londres, Rockwell est accusé de trahison et il est renvoyé sur le champ. A distance, Suzy va faire son enquêter et aider Lloyd à se défendre.
L'intrigue est sans surprise surtout si on a lu la quatrième de couverture jusqu'au bout... Mais j'ai trouvé cette lecture plutôt amusante et détendante. Je me suis même plusieurs fois surprise à éclater de rire. (heureusement, je lisais chez moi et pas dans le train...)

Extrait : (page 61)
C'était une petite maison de brique jaune sale, enserrée dans un alignement de constructions identiques, de la fin de l'époque victorienne d'après Lloyd. Devant la maison, derrière une clôture en fer forgé, un jardin étriqué avait été abandonné aux mauvaises herbes. Sur le toit d'ardoise, un fouillis de cheminées et d'antennes de télévision se profilait dans la lueur d'un crépuscule aux couleurs menaçantes.
- Très pittoresque, commenta Lloyd en adressant un sourire d'encouragement à Betsy.
Devant la porte d'entrée, un amoncellement de sacs-poubelle noirs attendait le jour de ramassage des ordures ménagères.
- Du pur Dickens !
- Je ne t'aurais pas donné les clés, par hasard ?
Betsy secoua la tête. Une pluie fine se mit à tomber.
- Je voulais juste m'en assurer, fit Lloyd avant de fouiller, une à une, toutes les poches de son sac de voyage.
La voiture qui les avait accueillis à l'aéroport leur avait aussi apporté les clés dans une enveloppe cachetée. Lloyd savait qu'il les avait mises en lieu sûr, mais quel lieu sûr ? Il commença à vider le contenu de son sac sur le pilier qui soutenait un portail déglingué, déballant portefeuille et cartes de crédit sous le regard d'acier de Betsy.
- Et dans ton imperméable ?
- Tu sais bien que je ne mets jamais rien dans mes poches.
En fait, c'était Betsy qui lui avait apprit que cela cassait la ligne des vêtements, et Lloyd essayait de se corriger de cette habitude.
Mais elle avait vu juste, comme toujours. Lloyd empoigna les valises et gravit les quelques marches du perron. La porte d'entrée donnait sur un petit hall avec deux autres portes. Celle de gauche était la leur et permettait d'accéder à un escalier assez raide conduisant au premier étage.
- Oh ! Seigneur ! s'écria Betsy avec un mouvement de recul devant la couleur criarde de l'escalier.
Au sommet, après un palier étroit, se trouvait la cuisine, une pièce exiguë et encombrée, peinte en jaune jonquille ; un sycomore pressait son feuillage contre la haute fenêtre. Quelques marches supplémentaires menaient à un couloir avec trois autres portes. Betsy ouvrit la première avec précaution. La pièce était sombre, les volets empêchant la lumière du jour d'y pénétrer. Lloyd ne put distinguer qu'un grand lit de cuivre qui semblait occuper tout l'espace. Son enthousiasme tomba. Il entendait déjà Betsy pestant contre l'absence de rangements.   

Lu dans le cadre du Challenge Petit BAC
logo_challenge_Petit_BAC
"Géographie"

Challenge 100 ans de littérature américaine 2011
challenge_100_ans

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Commentaires
N
Non tu n'as pas rêvé!J'ai vu un film dont l'intrigue est la même!mais je ne me rappelle plus du titre...
Répondre
M
J'ai eu la même réaction que toi en lisant le titre du livre mais n'aurait-on pas confondu avec "Nuits blanches à Seattle" ?!
Répondre
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