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A propos de livres...
france
16 novembre 2008

Le théorème du perroquet – Denis Guedj

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Seuil – septembre 1998 – 528 pages

Points - août 2000 - 654 pages

Résumé : Pierre Ruche, un vieux libraire de Montmartre, reçoit une lettre d’Amazonie ; elle provient de son ami Edgar Grosrouvre, disparu depuis, qui lui lègue la totalité de sa bibliothèque consacrée aux… mathématiques ! Pierre Ruche va devoir se remettre à étudier pour classer ce trésor et surtout, il va lui falloir élucider la mort énigmatique d’Edgar. Accompagné de ses compagnons, une femme, trois enfants et d’un perroquet amnésique, il se lance dans un voyage à travers l’histoire des mathématiques tout en menant l’enquête… Humour et suspense garantis.

Auteur : Denis Guedj est à la fois écrivain, mathématicien, professeur d'histoire et d'épistémologie des sciences (à Paris VIII) et aussi scénariste de cinéma. Il est l'auteur de nombreux romans sur le thème des mathématiques. Denis Guedj avec Le Théorème du perroquet fait découvrir au néophyte l'univers des mathématiques sous la forme d'un roman policier.

Mon avis : (lu en 1999)

Un roman policier sur fond de mathématiques. A travers l'amitié de Pierre Ruche et de son mystérieux ami du bout du monde, on voyage au travers du temps et de l'espace, on partage la vie des plus grands génies de nos vieilles civilisations.

Ce livre est palpitant et on essaye également de résoudre les problèmes mathématiques au fil de la lecture.

C’est un livre idéal pour aborder l’histoire des mathématiques sans s’en apercevoir ! Pas besoin d'être fort en mathématiques pour adorer ce livre !

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15 novembre 2008

Les déferlantes - Claudie Gallay

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Editions du Rouergue – février 2008 – 524 pages

J'ai lu - mai 2010 - 538 pages

4ème de couverture : La Hague... Ici on dit que le vent est parfois tellement fort qu'il arrache les ailes des papillons. Sur ce bout du monde en pointe du Cotentin vit une poignée d'hommes. C'est sur cette terre âpre que la narratrice est venue se réfugier depuis l'automne. Employée par le Centre ornithologique, elle arpente les landes, observe les falaises et leurs oiseaux migrateurs. La première fois qu'elle voit Lambert, c'est un jour de grande tempête. Sur la plage dévastée, la vieille Nan, que tout le monde craint et dit à moitié folle, croit reconnaître en lui le visage d'un certain Michel. D'autres, au village, ont pour lui des regards étranges. Comme Lili, au comptoir de son bar, ou son père, l'ancien gardien de phare. Une photo disparaît, de vieux jouets réapparaissent. L'histoire de Lambert intrigue la narratrice et l'homme l'attire. En veut-il à la mer ou bien aux hommes ? Dans les lamentations obsédantes du vent, chacun semble avoir quelque chose à taire.

Dans ce livre dense en personnages et en rebondissements, Claudie Gallay nous convainc une nouvelle fois de la singularité de son univers romanesque. Les déferlantes est son cinquième roman publié dans la collection La brune, après l'excellent accueil de ses deux derniers, Seule Venise et Dans l'or du temps.

Auteur : Né en 1961 dans l'Isère, Claudie Gallay exerce le métier d'institutrice avant de publier son premier roman, 'L'Office des vivants', en 2001. 'Seule Venise', qui sort en 2005, obtient le prix du Livre CE 38, décerné par les lecteurs des comités d'entreprise. Pour 'Dans l'or du temps', elle déplace la trame du roman vers le nord, en Normandie. Elle campe dans la région avec 'Les Déferlantes' qui paraît en 2008 et dont l'histoire se déroule à La Hague. Plume en main, Claudie Gallay ne lâche pas pour autant l'enseignement et continue son métier d'institutrice à raison de deux jours par semaine.

Mon avis : (livre lu en août 2008)

C'est mon coup de coeur de l'été !

J'ai été attiré par la couverture du livre et son phare.

J'ai commencé ce livre à mon retour d'un séjour de quelques jours dans le Nord – Cotentin et j'ai été emporté par ce livre. J'ai adoré le rendu de l'atmosphère des lieux : la nature sauvage et rude de la Pointe de la Hague, la mer, le vent, les tempêtes... Les personnages sont attachants, les émotions sont simples, les sentiments complexes. Tout au long du livre, on découvre que des secrets sont nombreux au village. L'histoire est captivante, elle va petit à petit se dénouer et on est pas déçu par la fin. Le livre fait plus de 500 pages mais je ne les ai pas vu passer tellement j'ai eu de plaisir à le savourer !

J'ai eu l'occasion depuis de rencontrer Claudie Gallay au Salon du Livre de Paris 2009 !

Les premières page du livre :
La première fois que j'ai vu Lambert, c'était le jour de la grande tempête. Le ciel était noir, très bas, ça cognait déjà fort au large.
Il était arrivé un peu après moi et il s'était assis en terrasse, une table en plein vent. Avec le soleil en face, il grimaçait, on aurait dit qu'il pleurait.
Je l'ai regardé, pas parce qu'il avait choisi la plus mauvaise table, ni pour cette grimace sur le visage. Je l'ai regardé parce qu'il fumait comme toi, les yeux dans le vague, en frottant son pouce sur ses lèvres. Des lèvres sèches, peut-être plus sèches que les tiennes.
J'ai pensé qu'il était journaliste, une tempête d'équinoxe, ça pouvait faire quelques bonnes photos. Derrière la digue, le vent creusait les vagues, boutait les courants, ceux du Raz Blanchard, des fleuves noirs venus de très loin, des mers plus au nord ou des tréfonds de l'Atlantique.
Morgane est sortie de l'auberge. Elle a vu Lambert.
- Vous n'êtes pas d'ici, elle a dit en lui demandant ce qu'il voulait.
Elle avait le ton maussade des jours où elle devait servir des clients quand le temps était mauvais.
- Vous êtes là pour la tempête ? Il a fait non avec la tête.
- Alors c'est pour Prévert ? Tout le monde vient là pour Prévert...
- Je cherche un lit pour la nuit, il a fini par dire. Elle a haussé les épaules.
- On fait pas hôtel.
- Je peux trouver ça où ?
- Il y en a un au village, en face de l'église... ou alors à la Rogue. À l'intérieur des terres. Mon patron a une amie, une Irlandaise, elle tient une pension... Vous voulez son numéro ?
Il a hoché la tête.
- Et manger, c'est possible ?
- C'est trois heures...
- Et alors !
- À trois heures, c'est jambon-beurre.
Elle a montré le ciel, la barre de nuages qui avançait. Le soleil filtrait un peu par en dessous. Dix minutes encore et il ferait nuit.
- Ça va être le déluge ! elle a dit.
- Le déluge n'empêche rien. Six huîtres avec un verre de vin ?
Morgane a souri. Lambert était plutôt beau gosse. Elle a eu envie de lui tenir tête.
- En terrasse, on sert seulement les boissons.
Je buvais un café noir à deux tables derrière lui. Il n'y avait pas d'autres clients. Même à l'intérieur, c'était vide.
Des petites plantes au feuillage gris prenaient racine dans les fissures des pierres. Avec le vent, elles semblaient ramper.
Morgane a soupiré.
- Faut que je demande au patron.
Elle s'est arrêtée à ma table, ses ongles rouges pianotant sur le rebord de bois.

15 novembre 2008

Simple - Marie-Aude Murail

Simple

Ecole des Loisirs - août 2004 - 210 pages

Prix des lycéens allemands 2006 décerné à Leipzig
Prix Farniente décerné à Charleroi 2006.
Prix littéraire des collégiens de Compiègne 2006.
Prix littérature jeunesse 2006 à Cholet
Prix Ados de la ville de Rennes 2006
Prix Escapages "ados" 2006 (Indre)
Prix Plaisirs de lire 2006 (Yonne).

4ème de couverture : Simple dit «oh, oh, vilain mot» quand Kléber, son frère, jure et peste. Il dit «j'aime personne, ici» quand il n'aime personne, ici. Il sait compter à toute vitesse : 7, 9, 12, B, mille, cent. Il joue avec des Playmobil, et les beaud'hommes cachés dans les téphélones, les réveils et les feux rouges. Il a trois ans et vingt-deux ans. Vingt-deux d'âge civil. Trois d'âge mental. Kléber, lui, est en terminale, il est très très courageux et très très fatigué de s'occuper de Simple. Simple a un autre ami que son frère. C'est Monsieur Pinpin, un lapin en peluche. Monsieur Pinpin est son allié, à la vie, à la mort. Il va tuer Malicroix, l'institution pour débiles où le père de Simple a voulu l'enfermer, où Simple a failli mourir de chagrin. Monsieur Pinpin, dans ces cas-là, il pète la gueule. Rien n'est simple, non, dans la vie de Simple et Kléber. Mais le jour où Kléber a l'idée d'habiter en colocation avec des étudiants, trois garçons et une fille, pour sauver Simple de Malicroix, alors là, tout devient compliqué.

Auteur : Née au Havre en 1954, avec un père poète et une mère journalisteMarie-Aude Murail est issue d'une famille de littéraires - son frère et sa sœur cadette sont également écrivains. Titulaire d'une thèse de lettres modernes obtenue à la Sorbonne, elle vit d'abord à Paris, puis à Bordeaux (pendant 6 ans), avant de s'installer à Orléans. Ses premiers romans sont surtout destinés à des femmes. Puis elle commence à écrire pour les jeunes de 7 à 16 ans à partir de 1986. En vingt années d'écriture, elle a publié plus de soixante-dix livres. Ses romans empruntent énormément la forme du dialogue. Son but est de séduire ses lecteurs grâce à de l'émotion et de l'amour. Le plus souvent, ses histoires se passent dans des milieux urbains où les héros sont des hommes, souvent adolescents, motivés par des femmes. 

Mon avis :  (livre lu en décembre 2004)
Cette histoire m'a beaucoup touchée, il y a aussi un humour formidable malgré le thème de l'handicap. J'ai été partagée entre les rires et les larmes...

Livre à lire absolument de 10 à 100 ans !

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