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A propos de livres...
bd
7 février 2010

Les géants pétrifiés – Yoann et Vaehlmann

les_g_ants_p_trifi_s Dupuis – janvier 2006 – 64 pages

Présentation de l'éditeur :

Spirou et Fantasio accompagnent Martin, un archéologue aussi passionné qu'hystérique, dans ses recherches en Méditerranée. Grâce au sous-marin prêté par le comte de Champignac, ils découvrent une statue gigantesque provenant d'un navire naufragé et qui semble appartenir à une civilisation totalement inconnue à ce jour !

Auteurs : Yoann. D'origine basse-normande, Yoann fait une première rencontre décisive en la personne d'Eric Omond. Avec lui, il publie Phil Kaos, puis viendront Ninie Rezergoude, le fameux Toto l'Ornithorynque et La Voleuse du Père fauteuil. Il vit désormais à Nantes où il ne pleut pas toujours.
Fabien Vehlmann. En 1998, Fabien a commencé sa carrière dans le journal de SPIROU. Depuis lors, il écrit les scénarios des séries Green Manor, Wondertozun, Le Marquis d'Anaon, IAN et Samedi et Dimanche, abordant avec le même plaisir le policier, l'humour, l'aventure, la SF, l'historique ou le fantastique.

Mon avis : (lu en février 2010)

C'est le premier tome de la collection « Une aventure de Spirou et Fantasio par ».

Spirou et Fantasio participent à des recherches en Méditerranée avec Martin un archéologue passionné. Ils vont découvrir une statue gigantesque grâce au sous-marin prêté par le Comte de Champignac. D'où peut provenir cette statue ? Quelques temps après, le célèbre et richissime archéologue Bill Callaway débarque en hélicoptère à Champignac. Fantasio se laisse séduire par le milliardaire et sa jolie assistante. Mais Spirou refuse de collaborer avec Callaway et préfère aidé par Thian, une jeune universitaire indonésienne spécialiste et Martin rechercher la provenance de cette statue jusqu'en Nouvelle-Zélande. Là-bas, ils découvrent une cité engloutis gardé par les "Taniwhas"...

On retrouve vraiment dans cette album la richesse de l'univers de Spirou de Franquin. Une belle aventure de Spirou et Fantasio qui m'a fait passé un bon moment de lecture.

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31 janvier 2010

Terre Neuvas – Christophe Chabouté

A l'occasion du festival de la Bande Dessinée à Angoulême ce week-end,

je lis des BDs !

Terres_neuvas Vents d'Ouest – septembre 2009 – 120 pages

Présentation de l'éditeur

Chaque année des milliers de pêcheurs de morues partaient en direction de Terre-Neuve, vers des mers froides et dangereuses.
Durant ces longues campagnes qui pouvaient durer six à neuf mois, la maladie, les blessures, les noyades, l'hygiène déplorable, la saleté repoussante, la violence et l'alcoolisme étaient le lot quotidien de ces pêcheurs que l'on surnommait aussi les forçats de la mer. 3 avril 1913, après avoir navigué pendant trente-sept jours, la goélette la Marie-Jeanne et ses 28 hommes d'équipage arrivent enfin au large de Terre-Neuve... mais les poissons ne donnent pas. L'absence de bancs de morues présage une mauvaise pêche et un maigre salaire... Les tensions montent. L'ambiance à bord s'échauffe... Quand un matin, on découvre le corps inerte du second dans sa couchette, un couteau planté dans le dos... Autour du manche, un petit ruban de soie...
Chabouté nous immerge avec brio dans les conditions de vie extrêmes de ces marins du début du XXe siècle et signe un thriller captivant et inquiétant.

Auteur : Né en 1967, d'origine alsacienne, Christophe Chabouté publie en 1993 ses premières planches chez Vents d'Ouest dans les « Récits », un album collectif sur Arthur Rimbaud. En 1998, il réalise « Sorcières » au Téméraire et « Quelques jours d'été » chez Paquet. Deux albums remarqués et primés, le premier au festival d'Illzach, le second à Angoulême où il décroche l'Alph' Art Coup de coeur. Avec « Zoé » paru en 1999 chez Vents d'Ouest, Chabouté prouve que son talent a atteint sa pleine maturité. Ce qu'il démontre avec encore plus d'évidence dans « Pleine Lune » qui a reçu le prix Extrapole 2001, le prix de la ville de Limoges, celui du meilleur scénario à Chambéry et deux nominations à Angoulême 2001. En 2001, il réédite « Sorcières » chez Vents d'Ouest, dont la moitié des nouvelles qui le composent sont inédites. Il publie la même année « Un îlot de bonheur » chez Paquet, album récompensé par une mention spéciale du jury œcuménique de la BD à Angoulême 2002. Il a collaboré à l'ouvrage collectif "Léo Ferré en BD" et surtout de publier "La Bête" dans la collection Intégra de Vents d'Ouest et "Purgatoire", en couleurs, pour la collection Equinoxe. En 2008, il publie "Tout seul".

Mon avis : (lu en janvier 2010)

« Tout seul » de Chabouté ayant été un vrai coup de cœur en 2009, j'étais très contente de pouvoir découvrir sa dernière BD.

Nous sommes en 1913, à bord de la goélette la Marie-Jeanne qui fait route en direction de Terre-Neuve dans des mers froides et hostiles. A bord, les pêcheurs de morues vont supporter durant six à neuf mois les dures conditions du bord, les blessures, la noyade, la saleté, la violence, l'alcoolisme... et la mort car un jour, le second est retrouvé poignardé. A l'aide de ses superbes dessins en noir et blanc, Chabouté nous entraine dans un huis clos sur ce bateau. L'ambiance devient au fil des pages de plus en plus tendue. Autour du bateau la mer est toujours là changeante, elle est calme ou menaçante et la brume est là aussi rendant l'atmosphère presque irréelle. L'intrigue n'est pas exceptionnelle, mais ici c'est plutôt l'ambiance qui importe. Le réalisme est si fort que le lecteur est embarqué sur la Marie-Jeanne. Un bel hommage à ceux que l'on surnommait les "forçats de la mer". A lire sans attendre !

Extrait : (les premières pages)

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Déjà lu du même auteur : tout_seul Tout Seul

Lu et en compétition au Festival International de la Bande Dessinée d'Angoulême 2010 :

magasin_general5 Magasin général tome 5 : Montréal - Régis Loisel et Jean-Louis Tripp

30 janvier 2010

Le groom vert-de-gris - Swartz et Yann

A l'occasion du festival de la Bande Dessinée à Angoulême ce week-end,

je lis des BDs !

le_groom_vert_de_gris Dupuis – mai 2009 – 63 pages

Présentation de l'éditeur :

1942. Bruxelles est occupé. Spirou, groom au Moustic Hôtel, et Fantasio, journaliste dans un quotidien " réquisitionné " par les Allemands, se reprochent mutuellement leur trop grande proximité avec l'Occupant. Mais ce que Fantasio ignore, c'est que Spirou est, en fait, un membre très actif de la Résistance.

Auteurs :

Yann est né le 25 mai 1954. Passionné de BD. Avec Conrad, il réalise son chef-d'oeuvre ultime : Les zwanzes de Bère Kakerlaak et aussi 147 autres bouquins épatants. Actuellement, il sucre un peu les fraises et radote un tantinet, mais ça ne se voit pas encore trop, surtout dans un récit se déroulant pendant l'Occupation, heureusement !

Olivier Schwartz est né en 1963. Cet autodidacte hante la presse jeunesse depuis un quart de siècle. Il a illustré des tests, des jeux, des romans, des encyclopédies. Depuis 1988, il assure les enquêtes de l'inspecteur Bayard avec Jean-Louis Fonteneau dans ASTRAPI. Débauché par Yann, il réalise un rêve en dessinant une aventure de Spirou et Fantasio.

Mon avis : (lu en janvier 2010)

Cette BD est paru dans la collection « Une aventure de Spirou et Fantasio par » est le tome 5. C'est le premier que je lit mais je compte recommencer.

Nous sommes en 1942, Spirou est groom au Moustic Hôtel durant la seconde guerre mondiale. Sous l'occupation allemande, le Moustic Hôtel est devenu le siège de la Gestapo. Fantasio est journaliste au quotidien « Le Soir », journal « collabo ». Mais Fantasio ne sait pas que Spirou fait parti de la résistance et qu'il espionne la Gestapo de l'intérieur. Spirou ne sait pas que Fantasio cache chez lui des aviateurs anglais...

Le dessin est magnifique, le récit est rythmé, avec beaucoup de bons mots et de rebondissements. Tout au long de l'histoire, on retrouve de nombreuses références à la BD franco-belge : à de nombreux héros de Hergé (Jo et Zette, Quick et Flupke, le colonel Muller...), à Francis Blake... mais aussi des références au cinéma. En tant que lecteur français, on découvre au détour d'une page la langue bruxelloise. J'ai retrouvé avec beaucoup plaisir Spirou et Fantasio et je me suis plongée avec délectation dans une aventure incroyable. A lire sans tarder ! Pour ma part, je vais continuer à découvrir les autres tomes de cette collection.

Extrait : (les premières planches)

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Lu et en compétition au Festival International de la Bande Dessinée d'Angoulême 2010 :

magasin_general5 Magasin général tome 5 : Montréal - Régis Loisel et Jean-Louis Tripp

4 décembre 2009

Aya de Yopougon 5 - Marguerite Abouet et Clément Oubrerie

aya_5 Gallimard - novembre 2009 – 106 pages

Présentation :

A Abidjan les problèmes s'accumulent pour Aya : Mamadou fait le 'génito' pour la femme de son professeur de biologie, tandis que Félicité est séquestrée au village par son père. De son côté, Grégoire, le Parisien moisi, s'est fait recruter par un pasteur, fondateur de la très prospère 'Eglise Réformée de Dieu Zéro Malade'. Pendant ce temps à Paris, Innocent, l'aventureux coiffeur, découvre que l'homosexualité n'est peut-être pas aussi bien acceptée en France qu'il l'espérait...

Auteurs :
Marguerite Abouet
naît en 1971 à Abidjan. Elle grandit en famille dans le quartier populaire de Yopougon jusqu'à l'âge de douze ans. Puis, ses parents l'envoient avec son grand frère à Paris, où les héberge leur grand oncle. Elle y découvre avec émerveillement les bibliothèques et se passionne pour les livres. Elle écrit bientôt des romans qu'elle ne fait lire à personne, tout en devenant tour à tour punk, supernounou pour triplés, pour mamies et papis, serveuse, opératrice de saisie... Après une carrière d'assistante juridique, elle décide de se consacrer uniquement à l'écriture et crée, avec la complicité de Clément Oubrerie, le personnage d'Aya. Elle y raconte avec une voix et un humour inédits une Afrique loin des clichés, de la guerre et de la famine. En 2006, Aya de Yopougon est célébré par le prix du Premier album au Festival international de ta bande dessinée d'Angoulême. Marguerite Abouet vit aujourd'hui à Noisy le Sec, près de Paris. Elle écrit de nombreuses histoires pour le livre, la télévision et le cinéma. Elle travaille aussi beaucoup pour l'association qu'elle a fondée Des livres pour tous, dans le but de rendre le livre plus accessible aux enfants d'Afrique en y créant des maisons de quartier bibliothèques.

Clément Oubrerie naît à Paris en 1966. Après le bac, il entame des études d'art à l'école Penninghen, qu'il interrompt pour partir aux États-Unis. Il y passe deux années, exerce toutes sortes de métiers, mais finit dans un pénitencier au Nouveau-Mexique parce que sans papiers. De retour en France, il illustre des ouvrages pour la jeunesse - une quarantaine à ce jour - et co-fonde La Station, un studio d'animation avec lequel il prépare actuellement un long-métrage signé Anna Gavalda. Il trouve aussi le temps de jouer de la batterie avec un groupe de funk et de voyager, notamment en Côte d'Ivoire. Son talent singulier donne vie avec esprit et authenticité au récit de Marguerite Abouet.

Mon avis : (lu en décembre 2009)

Je me suis plongée dans ce nouvel album de Aya de Yopougon avec toujours le même plaisir. L’intrigue va tout azimut car on passe tout au long du livre d’un personnage à l’autre, cela donne du rythme à ce cinquième album. Innocent est toujours à Paris, il emménage avec jeune homme, Moussa est recherché par ses parents, Félicité a été ramenée de force par son géniteur au village, Grégoire a été recruté par la fausse l’Église Réformée de Dieu Aucun Malade… Toujours avec humour mais appelant à la réflexion et avec des expressions imagées Marguerite Abouet aborde de nombreux sujets comme le patriarcat, les fausses églises, l’homosexualité… Je n’oublie pas le dessin de Clément Oubrerie drôle et coloré qui évoque si bien l’Afrique vivante. Comme toujours à la fin, il y a le « bonus ivoirien » avec un lexique, un article sur les églises en Afrique et la recette traditionnelle du « biékosseu ». Que du plaisir ! Et maintenant, j’attends avec impatience la parution de l’épisode suivant !

Extrait :

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Aya de Yopougon

Aya de Yopougon 2

Aya de Yopougon 3

Aya de Yopougon 4

3 décembre 2009

Magasin général : Montréal - Régis Loisel et Jean-Louis Tripp

magasin_general5 Casterman – novembre 2009 – 75 pages

Présentation : Marie et le jeune Marceau, dans un bref moment d’attirance mutuelle, se sont abandonnés l’un à l’autre. Un épisode charnel qui, hélas pour eux, n’a pas tardé à se savoir. La promise de Marceau, Clara, a débarqué publiquement au magasin général en furie, accusant Marie de lui avoir volé son fiancé. Cris, larmes. Le curé s’en mêle, on jase à qui mieux mieux dans les familles, et bientôt c’est tout le village qui entre en ébullition !
Conséquence directe : le magasin général est en partie déserté et c’est tout Notre Dame des Lacs, ou presque, qui s’applique à éviter Marie comme une pestiférée. Lorsque sa meilleure amie Adèle rejoint elle aussi la réprobation générale, c’en est trop pour la jeune veuve : elle décide de partir ! De quitter la petite communauté, au moins pour un moment. Sur les conseils de Serge, accompagnée de Jacinthe qui vient de perdre sa grand-mère, Marie prend la route de Montréal…

Auteurs :

Régis Loisel est né dans les Deux-Sèvres en 1951. Il signe ses premiers travaux au milieu des années 70 lors de l'éclosion de la bande dessinée "adulte" dans diverses publications de l'époque (Mormoil, Pilote, Tousse-Bourin, etc.), mais c'est à partir du début des années 80 que sa carrière "décolle" réellement avec la série La Quête de l'oiseau du temps (Dargaud), scénarisée par Serge Le Tendre. Il est également l'auteur de Peter Pan (Vents d'Ouest), autre série à succès, et de divers one-shots tels que Troubles Fêtes (Les Humanoïdes Associés). Il a également collaboré à divers longs métrages d'animation et a été distingué en 2003 par le Grand Prix de la Ville d'Angoulême. Il réside à Montréal, au Canada.

Jean-Louis Tripp est né à Montauban en 1958. Il publie ses premières histoires courtes au tournant des années 70 et 80, notamment dans Métal Hurlant et chez Futuropolis. Sa première série, Jacques Gallard, paraît chez Milan à partir de 1983. Il contribue ensuite à divers albums collectifs dont Le Violon et l'archer chez Casterman en 1990, signe le récit de voyage illustré La Croisière verte (Glénat), puis bifurque vers la peinture, la sculpture et l'enseignement, avant de revenir à la bande dessinée en 2002 via sa collaboration avec Didier Tronchet {Le Nouveau Jean-Claude, Albin Michel).

Mon avis : (lu en décembre 2009)

J’étais très contente de retrouver Marie, Serge et les autres dans ce nouvel épisode de « Magasin général ». Marie a fauté avec Marceau et sa fiancée Clara l’apprend et débarque en furie au magasin général. Tout Notre Dame des Lacs est au courant et déserte le magasin général, Marie décide de quitter le village et part à Montréal habiter dans la maison de Serge.

L'épicerie est donc tenue quelques heures par jour par Serge, sans réapprovisionner les stocks avec de nouveaux "zhoraires" et la population s'en désole et se met à regretter Marie… 

Toujours des dessins superbes et des dialogues avec ses expressions québécoises pleine de charme, qui nous plongent dans l’ambiance de cette campagne canadienne des années 20. Même si l’intrigue de cet album ne fait pas vraiment progresser l’histoire, il nous offre un dépaysement total. Et j’attends avec impatience le volume suivant qui malheureusement serait le dernier…

Extrait :

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tome 1 à 4 de la série ici

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23 novembre 2009

Le retour à la terre - Jean-Yves Ferri et Manu Larcenet

Voici 5 bandes dessinées pour fêter le 300ème livre commenté !

Tome 1 : La vraie vie

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Dargaud – octobre 2002 - 48 pages

Dargaud – janvier 2005 - 48 pages

Quatrième de couverture : - Ca s'appelle "la nature, frangin... Jadis, les hommes vivaient dans la nature où ils chassaient pour se nourrir...
- J'aurais pas pu

Présentation : Mariette et Manu en ont assez de la ville. Ils viennent de déménager à la campagne. L’air pur, les petits oiseaux, les champs à perte de vue et tout ça...le bonheur, quoi ? Pas vraiment ! C’est qu’il n’est pas évident pour deux citadins accoutumés au bruit, à la promiscuité des transports en commun ou des embouteillages, et à la proximité des commerces et lieux de délassement, de se désintoxiquer de tout cela.

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Tome 2 : Les projets

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Dargaud – octobre 2003 - 48 pages

Dargaud – janvier 2005 - 48 pages

Quatrième de couverture : Excusez-moi, Monsieur Henri, mais êtes-vous bien conscient de la nocivité de ces produits ?

Présentation : Manu et Mariette commencent enfin à s’installer, à tel point qu’elle souhaiterait maintenant un bébé ; il préférerait commencer un potager, moins bruyant et plus utile pour avoir des légumes bios.

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Tome 3 : Le vaste monde

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Dargaud – janvier 2005 - 48 pages

Quatrième de couverture : - Ce sanglier n'est-il pas le symbole de ce père absent que tu cherches ? Réfléchis, Coeur-Pur "n'es-tu pas à ton père par le sang lié ?" Sang lié SANGLIER !

Présentation : A la campagne, la vie des deux tourtereaux prend forme : le ventre de Mariette s'arrondit et Manu devient de plus en plus anxieux. Malgré le secours du guide de Laurence Pernoud, il stresse terriblement dans l'attente de l'accouchement, alors que la future maman adopte un comportement très philosophe !

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Tome 4 : Le déluge

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Dargaud – août 2006 – 48 pages

Présentation : Alors qu’un véritable déluge s’abat sur les Ravenelles, que Capucine ne s’endort qu’en écoutant Eddy Mitchell et que Monsieur Henri construit un navire, Manu, au bras de son ex, croise de débonnaires Atlantes en villégiature dans la région…

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Tome 5 : Les révolutions

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Dargaud - novembre 2008 - 48 pages

Présentation : Vive tension aux Ravenelles ! Manu, fragilisé par le départ de Mariette pour la fac, va-t-il trouver dans l'opposition au maire Adrien Coquelot une issue à son mal de vivre? Rien de moins sûr quand on sait les pressions que font peser sur lui les hommes en noir du Krachdiscount, et la confirmation inquiétante par l'ermite que les atlantes rentrent la nuit par les chatières... Un tome 5 qui installe définitivement et avec drôlerie, le petit monde poétique et attachant du Retour à la terre.

 

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Auteur : Oscillant entre humour et tentative de réhabilitation d'un certain mode de vie campagnard, Jean-Yves Ferri se démarque du reste de la production par un ton particulier. De sa jeunesse, il garde son amour immodéré du terroir et l'insuffle dans ses planches. Dès 1993, il fait son entrée parmi la caste des auteurs de Fluide Glacial. Ses 'Fables autonomes', parues au format album en 1996 et en 1998, évoquent une condition rurale âpre. Ardent défenseur du monde paysan, il n'en traite pas moins avec décalage et cynisme par le biais de l'autre série qu'il développe dans les pages de Fluide Glacial, celle des aventures d''Aimé Lacapelle', sorte de policier rural à la gouaille inégalée. Auteur et dessinateur, c'est en s'associant avec Manu Larcenet qu'il rencontre massivement le public. Leur oeuvre commune, 'Le Retour à la terre', entamée en 2002, témoigne de la difficulté de vivre sans racines et fait preuve d'une sensibilité rare. Entre humeurs bucoliques et regard doux-amer, Jean-Yves Ferri est un artiste dans le système mais définitivement à part.


Auteur : Né le 6 mai 1969 à Issy-les-Moulineaux, après s'être lancé dans la BD à l'âge de dix ans, Manu Larcenet étudie le graphisme au lycée de Sèvres et obtient un BTS d'expression visuelle option 'images de communication' à l'Ecole des arts appliqués. Parallèlement, il multiplie les concerts avec un groupe punk fondé avec des amis de collège. Il fait son service militaire en 1991 et connaît alors le bataillon disciplinaire. A son retour, il emménage avec des amis musiciens et poursuit la scène et le graphisme : ses premiers dessins sont publiés dans des fanzines de rock et de bande dessinée. Il commence en 1994 une collaboration d'abord discrète avec le magazine Fluide glacial ; son premier récit, 'L' Expert-comptable de la jungle', est bientôt suivi de 'Soyons fous', 'La Loi des séries' et 'Bill Baroud espion'. Spirou, Dupuis, Glénat et Les Rêveurs de runes, une maison d'édition qu'il a fondée avec Nicolas Lebedel, publient depuis ses albums. Les improbables créatures ou les petits bonhommes ordinaires qui peuplent ses dessins font son succès. Il reçoit en 2003 le prix Jacques Lob, puis le prix du meilleur album à Angoulême en 2004 pour 'Le Combat ordinaire'. Mêlant autobiographie et réflexion, à l'instar de son 'Retour à la terre', cette série apparaît comme celle de la maturité. Changement de ton qui ne l'empêche pas, à l'occasion, de revenir, en 2006, à ses premières amours avec l'album 'Chez Francisque', scénarisé par Yan Lindingre. Artiste protéiforme, alternant séries potaches et récits plus profonds, Manu Larcenet compte désormais parmi les auteurs incontournables de la bande dessinée.

Mon avis : (lu en 2008 et 2009)

Une série de BD vraiment très sympathique et pleine d'humour sur fond de campagne et d'oiseaux qui gazouillent... L'histoire est semi-autobiographique, Manu Larssinet s'installe à la campagne avec son amie Mariette et son chat dépressif Speed. Ils veulent échapper à la ville. Les personnages sont attachants, on découvre au village Monsieur Henri le propriétaire avec sa bouteille d'eau de vie, l'ancien maire devenu l'Ermite qui joue le rôle de psy auprès de Manu, la mémé Mortemont...

Le découpage des planches est faite en séries de cases indépendantes d'une demi-page et le style du graphisme est simple et épuré. L'humour est présent à chaque bulle. A lire sans modération !

14 novembre 2009

Dans mes yeux – Bastien Vivès

dans_mes_yeux Casterman (KSTR) – mars 2009 – 133 pages

Présentation de l'éditeur

Il la rencontre, un soir, dans une bibliothèque universitaire. Elle est étudiante, elle est séduisante, elle l’émeut immédiatement. Il va entreprendre de la conquérir, sans brusquerie, à pas comptés… De lui, on ne saura rien, ou presque. Mais l’on saura tout, en revanche, de la manière dont il la découvre et l’observe, dont il la désire, et de sa manière à elle de s’exposer, parfois plus et parfois moins, à ce regard masculin saisi par le sentiment amoureux.

Car toute la narration de Dans mes yeux – et c’est là l’un des tours de force de cet album véritablement bluffant, tant dans la forme que dans le fond – est menée de A à Z en caméra subjective et à hauteur d’homme, comme pour mieux convoquer le lecteur au coeur même de cette patiente, lente et profonde entreprise de séduction, du point de vue de ce narrateur silencieux dont on ne verra jamais le visage, dont on n’entendra jamais les mots.

Tous les menus événements ordinaires d’une vie de jeune adulte d’aujourd’hui s’y égrènent tranquillement – l’inviter au restaurant, au cinéma, l’écouter se raconter, subir ses copains rencontrés au détour d’un trottoir, aller ensemble à une soirée d’anniversaire… –, portés par une inventivité graphique et une justesse d’observation peu communes.

Très remarqué pour ses précédents livres sous la bannière de KSTR (notamment Le goût du chlore), Bastien Vivès déploie ici une nouvelle facette de son talent de dessinateur (Dans mes yeux est entièrement traité au crayon de couleur, dans une chromie très accrocheuse) et démontre avec cet album d’une grande maturité qu’il est déjà un auteur d’envergure, tout simplement.

Quatrième de couverture : "Depuis le moment où tu es venu me chercher devant la fac, j'avais envie de t'embrasser. On parlait, on parlait, mais tu ne m'embrassais pas ..."

Auteur : Né en 1984, Bastien Vivès, fraîchement dipômé de l’école des Gobelins, débute son parcours professionnel en mettant sur pied, avec quelques camarades de sa génération, un atelier de bandes dessinées en plein Paris.
On le connaît aussi sur le web sous le nom de Bastien Chanmax. il y dessine POUNGI, le Manchot rappeur amateur de gros seins…
Bastien Vivès est l’auteur de Elle(s), paru au printemps 2007, de Hollywood Jan, de Le goût du chlore sous le label KSTR.

Mon avis : (lu en novembre 2009)

Même auteur que Le goût du chlore que je viens de lire et dessin totalement différent, pour cet album, ce sont de superbes dessins au pastel. C'est l'histoire d'une rencontre entre une fille et un garçon. C'est le point de vue de l'auteur qui est vraiment original, en effet on ne verra jamais le jeune homme car c'est à travers son regard que l'on assiste à leur rencontre à la bibliothèque universitaire, aux premiers mots échangés, au premier baiser, à une visite au zoo, à une soirée d'anniversaire... Avec ce point de vue, cette histoire simple et si banale devient pleine de poésie et de sensibilité. Le lecteur ne peut qu'imaginer la présence du jeune homme qu'on ne voit pas, qui ne parle pas. Comme pour Le goût du chlore l'essentiel est dans le geste, l'attitude plutôt que dans la parole.

Une très jolie BD que je vous encourage à découvrir avec vos propres yeux !

Extrait :

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13 novembre 2009

Le goût du chlore – Bastien Vivès

le_gout_du_chlore Casterman (KSTR) – mai 2008 – 135 pages

Présentation Éditeur : C’est une histoire toute simple, d’une rare sobriété. Parce qu’il souffre du dos, un très jeune homme, dont au final on ne saura pratiquement rien de plus, se met à fréquenter une piscine sur les recommandations insistantes de son kinésithérapeute. Là, dans le bassin à la fois anonyme et rassurant où les individus ne sont plus que des corps qui nagent, au rythme monotone des longueurs ajoutées les unes aux autres, il fait la connaissance d’une jeune fille au corps et au sourire séduisants. C’est l’épanouissement de leur relation ténue, toute en silences, en esquives, en pudeur et en gestes esquissés, que va raconter Le Goût du chlore, avec une grande légèreté et un sens remarquable de la narration en images… Avec ce récit intimiste et pudique, façonné par les nuances et les non-dits, Bastien Vivès confirme qu’il est déjà devenu, en à peine plus d’un an d’intense activité, l’un des talents les plus originaux et les plus prometteurs de la nouvelle génération des auteurs français.

Auteur : Né en 1984, Bastien Vivès, fraîchement dipômé de l’école des Gobelins, débute son parcours professionnel en mettant sur pied, avec quelques camarades de sa génération, un atelier de bandes dessinées en plein Paris.
On le connaît aussi sur le web sous le nom de Bastien Chanmax. il y dessine POUNGI, le Manchot rappeur amateur de gros seins…
Bastien Vivès est l’auteur de Elle(s), paru au printemps 2007, et plus récemment de Hollywood Jan, l’un et l’autre sous le label KSTR.

Mon avis : (lu en novembre 2009)

J'avais lu la critique de cette BD il y a quelques jours sur un blog (je n'ai pas retrouvé lequel...) et tout à l'heure par hasard je le découvre à la bibliothèque. Je le feuillète... et je l'emprunte. La bibliothécaire me conseille alors d'emprunter du même auteur Dans mes yeux (prochaine lecture) .

C'est une très belle découverte. L'histoire a un lieu unique, la piscine. Les personnages : il y a le garçon atteint de scoliose qui doit aller régulièrement à la piscine sur le conseil de son kiné. Il y rencontre une jeune fille ancienne championne de natation qui va lui donner des conseils techniques. Il y a très peu de dialogues, tout est dans la suggestion : les gestes, les regards... L'univers et l'atmosphère de la piscine sont parfaitement rendus : on assiste à des scènes sous l'eau et à l'air libre, on passe par le vestiaire, la douche avant d'arriver dans le grand bain. L'esthétique du dessin est superbe : la couleur utilisée est presque essentiellement le bleu-vert. Petit bémol pour la fin où l'auteur laisse le récit ouvert, libre à l'interprétation du lecteur... Un magnifique album de BD dans lequel je vous invite à vous plonger sans tarder !

Extrait :

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18 octobre 2009

Tout seul – Christophe Chabouté

tout_seul Vents d’Ouest – septembre 2008 – 368 pages

Présentation :
50 ans qu’il vit ici, sur ce caillou, dans son vaisseau de granit. Bateau immobile qui ne l’emmène nulle part et qui ne rejoindra jamais aucun port...
Et pourquoi quitter ce lieu alors que le monde au-delà de cette satanée ligne d’horizon fait si peur ? Où s’évader lorsqu’on n’a nulle part où aller ? Comment combattre la solitude et empêcher que ce silence perpétuel ne devienne assourdissant ?...
Des années passées sur son rocher, avec l’imagination comme seule compagne...

Auteur : Né en 1967, d’origine alsacienne, Christophe Chabouté suit les cours des Beaux-Arts d’Angoulême, puis de Strasbourg. Vents d’Ouest publie ses premières planches en 1993 dans "les Récits", un album collectif sur Arthur Rimbaud. Mais il faut attendre 1998 pour que ce graphiste free-lance se fasse un nom dans la bande dessinée en publiant coup sur coup "Sorcières" aux Editions du Téméraire et "Quelques jours d’été" aux Editions Paquet. Deux albums remarqués et primés, le premier au Festival d’Illzach, le second à Angoulême où Christophe Chabouté décroche l’Alph’Art Coup de Coeur. Avec "Zoé" paru en 1999, Chabouté prouve que son talent a atteint sa pleine maturité, ce qu’il démontre avec encore plus d’évidence dans "Pleine Lune".

Mon avis : (lu en octobre 2009)

C'est grâce à Bellesahi que j'ai entendu parlé de ce livre pour la première fois il y a quelques mois. J'ai une certaine fascination pour les phares et donc j'avais très envie de découvrir cette Bande Dessinée si particulière.

C'est une invitation à la réflexion sur la solitude d'un homme qui depuis toujours vit dans un phare en pleine mer. Il est né dans ce phare et il y vivait avec ses parents, son père étant le gardien du phare. Mais depuis 15 ans, il est seul et il n'a jamais mis pied à terre. Un pêcheur vient le ravitailler toute les semaines. Personne ne l'a jamais vu. Il a comme seuls compagnons un poisson dans un bocal et un dictionnaire qui lui permet d'imaginer le monde.

Il y a très peu de texte, tout est dans la suggestion. Le dessin noir et blanc est superbe. Le premier chapitre nous montre en 16 pages le vol d’un goéland, fragile, au fil du vent, autour d’un phare isolé au milieu de l’océan. Il se dégage de ce livre une atmosphère de poésie, de simplicité, de tolérance. Un très beau voyage au cœur de la solitude que j'ai lu avec beaucoup d'émotion.

A découvrir absolument !

Extrait : (pages 1 à 4)

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Extrait : (pages 21 à 25)
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22 septembre 2009

Maus : un survivant raconte - Art Spiegelman

maus1 1 - Mon père saigne l'histoire

Flammarion – janvier 1994 – 159 pages

Prix Pulitzer 1992

maus2 2 - Et c'est là que mes ennuis ont commencé

Flammarion – janvier 1994 – 135 pages

Maus L'Intégrale, Maus : un survivant raconte

Flammarion – novembre 1998 – 296 pages 

Description
Maus raconte la vie de Vladek Spiegelman, rescapé juif des camps nazis, et de son fils, auteur de bandes dessinées, qui cherche un terrain de réconciliation avec son père, sa terrifiante histoire et l'Histoire. Des portes d'Auschwitz aux trottoirs de New York se déroule en deux temps (les années 30 et les années 70) le récit d'une double survie : celle du père, mais aussi celle du fils, qui se débat pour survivre au survivant. Ici, les Nazis sont des chats et les Juifs des souris.

Auteur : Art Spiegelman est un illustrateur et auteur de bande dessinée américain, né le 15 février 1948 à Stockholm (Suède). Figure phare de la bande dessinée underground américaine des années 1970-1980, il est à partir du milieu des années 1980 surtout connu pour sa bande dessinée Maus, qui lui a valu un Prix Pulitzer. C'est également un illustrateur reconnu. Il vit à New York avec sa femme, Françoise Mouly.

Mon avis : (lu en septembre 2009)

C'est un témoignage d'une force exceptionnelle. Art Spiegelman nous raconte l’histoire de son père, juif en Pologne au pire moment et rescapé d'Auschwitz. Il nous raconte aussi son histoire à lui aussi : Art, le fils, part à la recherche de la mémoire de Vladek, le père. Les relations sont difficiles entre le père et le fils, ils se chamaillent sans cesse et les deux histoires s'entremêlent habilement : les dialogues entre père et fils où Art essaie de soutirer la mémoire de Vladek et bien sûr les terribles souvenirs du père vrais moments d’Histoire. La vie de Vladek Spiegelman, marchand juif plus vrai qu'une caricature, est décrite sans complaisance. Sont présentes également, les persécutions nazies, depuis le début de la Seconde Guerre mondiale et l'invasion de la Pologne jusqu'à l'effondrement du Troisième Reich et l'immédiat après-guerre. Témoignage sur la Shoah, cette œuvre aborde la question de la survie à tout prix quand la loi est celle du plus fort, de l'antisémitisme juste après la Seconde Guerre mondiale.

Art Spiegelman a choisi de représenter les différentes nationalités par des animaux. Pour les Juifs, il a choisi une souris (Maus en allemand) c'est aussi en hommage à une célèbre Mouse américaine puisque le petit Mickey avait été mis à l'index des nazis.Les Allemands sont des chats, les Français des grenouilles, les Américains des chiens, les Polonais par des porcs. Les dessins permettent d'atténuer l'horreur que constitue ce qu'ont vécu les Juifs à l'époque, tout en exprimant le caractère sombre des événements grâce à la réalisation en noir et blanc.

Le résultat est efficace, puisque cette BD ne laisse pas indifférent, marque durablement les esprits et a un impact très puissant. C’est une œuvre très pédagogique à conseiller très vivement et à faire lire également à des ados.

Extrait :

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