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A propos de livres...
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19 novembre 2014

La Lune est blanche - Emmanuel Lepage et François Lepage

la lune est blanche Futuropolis - octobre 2014 - 256 pages

Quatrième de couverture :
L'Antarctique est le continent le plus sec, le plus froid, le plus difficile d'accès. C'est le monde des extrêmes. En 2011, l'Institut polaire français invite François et Emmanuel Lepage à rendre compte, dans un livre mêlant bande dessinée et photos, d'une mission scientifique sur la base française antarctique Dumont d'Urville, en Terre-Adélie. En outre, il leur propose de participer, comme chauffeurs, au raid de ravitaillement de la base Concordia, située au cœur du continent antarctique, à 1 200 km de Dumont d'Urville ! Le Raid, comme on l'appelle, est LA grande aventure polaire ! Pour les deux frères, ce serait l'aventure de leur vie... Mais rien ne se passera comme prévu !

Auteurs : Emmanuel Lepage est un dessinateur, scénariste et coloriste de bande dessinée, né en 1966 à Saint-Brieuc. Il vit dans les Côtes-d'Armor.
François Lepage est reporter-photographe. Il vit à Rennes. 

Mon avis : (lu en novembre 2014)
Après le beau voyage dans les Terres Australes, Emmanuel Lepage et son frère François, photographe, repartent pour le voyage de leur vie, un rêve inespéré : un voyage en Antarctique ! Ils ont été invités par l'Institut Polaire Français à découvrir la base française antarctique Dumont d'Urville, en Terre-Adélie et à participer au ravitaillement de la station Concordia.
Emmanuel et François nous racontent en dessins et en photos cette expérience extrême.
Depuis les préparatifs, le départ repoussé, le voyage pas toujours agréable sur le bateau (l'Astrolabe) entre l'Australie et la Terre Adélie, les deux frères racontent avec simplicité leur quotidien, leurs rencontres avec les participants de la mission, les douze jours de « Raid » vers Concordia. Ils rendent compte de leurs émotions, de leurs inquiétudes... Les conditions météorologiques extrêmes sont seul maître de cette aventure polaire qui ne se passera pas vraiment comme prévu mais le résultat est un album vraiment réussi.
La beauté des paysages est formidablement bien rendue par les aquarelles d'Emmanuel ou les photos de François. Le dépaysement est assuré ! Une bande dessinée coup de cœur  !

Extrait : (début du livre)

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 Challenge Petit Bac 2014
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"Couleur" (12)

Challenge 4% Rentrée Littéraire 2014 
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23/24

Déjà lu du même auteur : 

1151_couv  Un Printemps à Tchernobyl  97888941 Voyage aux îles de la Désolation 

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28 octobre 2014

Sixteen Kennedy Express - Bastien Quignon, Aurélien Ducoudray

1431_couv Editions Sarbacane - février 2014 - 100 pages

Quatrième de couverture :
1968, aux Etats-Unis, une petite ville "in the middle of nowhere" bordée par les champs de blé à perte de vue et seulement animée par le chantier de son futur rentre commercial en construction... Rob, 14 ans, le bras dans le plâtre et un oeil sur la jolie Sixteen, s'ennuie ferme, jusqu'au moment où entre en gare le train dans lequel est transportée la dépouille du sénateur Robert F Kennedy. tout juste assassiné... Dans une ambiante en demi-teintes, parfois drôle et un peu tragique, Ducoudray et Quignon explorent les fissures du supposé "rêve américain", autour de la question du racisme et de l'engagement.

Auteurs : Bastien Quignon est né en 1986 en région parisienne. Après avoir beaucoup déménagé dans son enfance, à l’âge de 10 ans il accompagne sa famille dans un périple de six mois en Asie du sud-est (Thaïlande, Indonésie, Malaisie). Il a passé un bac littéraire au lycée de Dreux, puis a suivi quatre années d’enseignement de la bande dessinée à l’Académie des Beaux-Arts de Tournai, en Belgique, dont il est diplômé. Trois jours en été est son premier livre.

Aurélien Ducoudray est né en 1973 à Chateauroux et vit dans un petit village de l’Indre. Titulaire d’un bac économie et d’une licence d’anglais ratée, Aurélien Ducoudray a touché à toutes les facettes du journalisme. Photographe de presse, journaliste rédacteur écrit, journaliste reporter de télévision, on lui doit de nombreux documentaires. Après Championzé (avec Eddy Vaccaro, 2010) et La Faute aux chinois (avec François Ravard, 2011), il travaille en ce moment sur différents projets, dont une autre biographie de boxeur avec Eddy Vaccaro sur Young Perez, et Bekame avec Jeff Pourquié.

Mon avis : (lu en octobre 2014)
Rob, âgé de 14 ans, est immobilisé chez lui depuis le début des grandes vacances avec le bras dans le plâtre. C'est un passionné de la famille Kennedy et lorsqu'il apprend que le train transportant la dépouille de Robert F. Kennedy, assassiné 3 jours plus tôt, passera par leur petite ville, Rob ne peut s’empêcher d'aller voir le train. Il va faire la rencontre de Sixteen, une jeune fille intrépide, qui lui offrira son premier baiser et ce sera le début de grandes vacances inoubliables...
Cette bande dessinée est plus qu'une histoire d'amour entre deux adolescents, le lecteur découvre aussi l'Amérique des années 60, le "rêve américain" a aussi ses côtés plus sombres.
J'ai emprunté cette BD sans l'ouvrir et le dessin au fusain couleur sépia m'a un peu surpris au début, il colle pourtant bien à l'ambiance de cet été chaud et lourd.

Extrait : (début du livre)

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Déjà lu du même auteur :

Trois_jours_en_ete-248x335 Trois jours en été 

 Challenge Petit Bac 2014
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"Prénom" (13)

1 octobre 2014

La bipolarité du chocolat - Ximo Abadía

Couv_208640 Diabolo éditions - octobre 2013 - 148 pages

traduit de l'espagnol par Marisa Muñoz

Titre original : La bipolaridad del chocolate, 2011

Présentation éditeur :
Jan est un enfant handicapé qui a un ami invisible vivant dans son placard, un lapin agoraphobe et une maison dans un arbre. Son père était pêcheur, et lui, il aurait caché tous les poissons du monde, dans un aquarium pour que son père ne les trouve pas. Une série d'événements le conduisent au voyage de sa vie. Voyage qui finira par le mener à la ville lumière, Paris.

Auteur : Ximo Abadía Pérez (Alicante, Espagne, 1983), passe son enfance à lire des bandes dessinées françaises, les histoires des super-héros américains et des magazines underground espagnols. De nos jours, il est l’un des jeunes auteurs espagnols avec plus de talent. Nominé comme « meilleur auteur révélation » aux prix du salon de BD de Barcelone, son travail a déjà été publié en Espagne et aux États-Unis.

Mon avis : (lu en septembre 2014)
Voilà une bande dessinée que j'ai emprunté par hasard à la Bibliothèque. 
Jan était un petit garçon presque normal... Il est un peu sourd de l'oreille droite, il bégaille un peu et il a un ami imaginaire qu'il n'aime pas vraiment, il aime le chocolat. Son père est pêcheur et sa mère vend les poissons au marché. Mais son père perd son travail, se met à boire et se dispute avec sa femme. Celle-ci tombe dans les escaliers et meurt. Désespéré, le père arrête la boisson pour les médicaments et meurt à son tour. Jan se retrouve seul et il est envoyé à l'orphelinat où il rencontre Andrei qui devient vite son meilleur ami...
Tout ceci est le début de l'histoire de ce petit garçon si attachant qui ira au bout de ses rêves en suivant des chemins tortueux et plein de surprises...
Voilà une fable poétique, décalée et pleine d'humour. Le dessin est assez simpliste, au début en noir et blanc puis la couleur arrive. La narration est amusante et parfaitement adaptée à la naïveté et l'imagination de Jan !
Une belle découverte.

Extrait : 

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Challenge Petit Bac 2014
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"Couleur" (13)

24 septembre 2014

L'affaire du voile - Pétillon

l'affaire du voile Albin Michel - 2006 - 46 pages

Quatrième de couverture :
Après L'Enquête corse, Pétillon est de retour avec L'Affaire du voile. Ou comment traiter de l'intégrisme islamique en lançant le détective Palmer sur les traces d'une jeune fille de bonne famille suspectée de s'être convertie à l'Islam… Pétillon n'est pas seulement drôle, il est aussi un fin observateur des excès idéologiques de notre époque.

Auteur : René Pétillon est né en 1945 à Lesneven, dans le Finistère. Dessinant depuis toujours pour le plaisir, c'est en autodidacte qu'il passe professionnel. Il n'a en effet jamais mis les pieds dans une école d'art. Après avoir envoyé quelques dessins par la poste, il débute en 1968 dans Plexus, L'Enragé et Planète. Comme le dessin d'humour ne le fait pas vivre, il se lance dans la bande dessinée et frappe à la porte de Pilote, où il publie aussitôt un récit en six pages intitulé Voir Naples et mourir. En 1974, il crée le détective Jack Palmer qui se baladera dans Pilote, L'Écho des savanes, BD, Télérama et VSD. En 1976, pour L'Écho des savanes, il scénarise Le Baron noir dont Yves Got assure le dessin. La série paraît ensuite en strip quotidien dans Le Matin de Paris (de 1977 à 1981). En 1993, il entre au Canard enchaîné, où, chaque semaine, il publie des dessins politiques. Grand Prix d'Angoulême en 1989, il reçoit en 2001, à Angoulême toujours, le prix du meilleur album pour L'Enquête corse. En 2002, il est lauréat du grand prix de l'humour vache au Salon international du dessin de presse et d'humour de Saint-Just-le-Martel. René Pétillon est aussi citoyen d'honneur de la ville de Bastia...

Mon avis : (lu en septembre 2014)
Voilà une nouvelle enquête de Jack Palmer l'enquêteur un peu maladroit... Et l'auteur n'hésite pas à s'attaquer à un sujet délicat mais avec beaucoup de tact. 
Jack Palmer a comme mission de retrouver Lucie, une fille de bonne famille qui a déserté le domicile familiale et abandonné ses études de médecine. Il semblerait que la jeune fille se soit convertie à l'Islam et Palmer se retrouve au coeur d'une lutte entre deux imams, l’un modéré et l’autre fondamentaliste. Ils veulent l'un et l'autre prendre la tête de la mosquée du quartier... Le lecteur devient observateur de cette situation compliquée.
C'est très bien observé et le côté burlesque des situations est mis en scène avec beaucoup de pertinence sans vouloir prendre parti ou blesser qui que ce soi. Un album réussi et malheureusement toujours d'actualités.
Attention à ne pas faire d'amalgame et de généraliser toutes les tendances religieuses.

Extrait : 

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 Challenge Petit Bac 2014 
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"Objet" (9)

20 septembre 2014

Panique à Londres - Jean-Marc Rochette et Pétillon

panique à londres Albin Michel BD - mai 2003 - 56 pages

Quatrième de couverture : 
To-ta-le-ment à l’ouest, ces deux-là !!! Dico et Charles Le Tilleux, doux dingues échappés de l’asile, forment un duo improbable mais d’un comique très efficace. Dico pioche ses identités dans le dictionnaire au gré des circonstances, ce qui perturbe quelque peu ses interlocuteurs... Charles, lui, veut seulement (!) récupérer « ses » îles Jersey et Guernesey, odieusement volées à sa famille normande par les Anglais. Pour ça, aucun plan n’est assez... fou. Déjantés, imprévisibles, attachants, les deux compères provoquent une cascade de situations désopilantes et multiplient les catastrophes dont le Corps Diplomatique franco-anglais aura bien du mal à se remettre !Pétillon et Rochette croquent au passage quelques portraits cocasses des institutions politico-religieuses, des psy, des avocats... Avec eux, le tourisme à Londres, c’est de la bombe !

Auteurs : Jean-Marc Rochette publie ses premiers travaux dans Actuel. Il publie en 1980 Le dépoteur de chrysanthèmes chez Futuropolis. Il collabore avec Mandryka et Martin Veyron. En 1984, il crée avec Jacques Lob Le transperceneige et, en 1986, sur un scénario de Benjamin Legrand, Requiem blanc, publié chez Casterman en 1987. Après une pause qu'il consacre à la peinture, il revient dans (A Suivre) et donne naissance aux Aventures psychologiques de Napoléon et Bonaparte. La suite du Transperceneige, L'arpenteur est parue en octobre 99 chez Casterman. En jeunesse, il se livre notamment avec une évidente délectation à l'exploration personnelle des textes classiques.
René Pétillon est né en 1945 à Lesneven, dans le Finistère. Dessinant depuis toujours pour le plaisir, c'est en autodidacte qu'il passe professionnel. Il n'a en effet jamais mis les pieds dans une école d'art. Après avoir envoyé quelques dessins par la poste, il débute en 1968 dans Plexus, L'Enragé et Planète. Comme le dessin d'humour ne le fait pas vivre, il se lance dans la bande dessinée et frappe à la porte de Pilote, où il publie aussitôt un récit en six pages intitulé Voir Naples et mourir. En 1974, il crée le détective Jack Palmer qui se baladera dans Pilote, L'Écho des savanes, BD, Télérama et VSD. En 1976, pour L'Écho des savanes, il scénarise Le Baron noir dont Yves Got assure le dessin. La série paraît ensuite en strip quotidien dans Le Matin de Paris (de 1977 à 1981). En 1993, il entre au Canard enchaîné, où, chaque semaine, il publie des dessins politiques. Grand Prix d'Angoulême en 1989, il reçoit en 2001, à Angoulême toujours, le prix du meilleur album pour L'Enquête corse. En 2002, il est lauréat du grand prix de l'humour vache au Salon international du dessin de presse et d'humour de Saint-Just-le-Martel. René Pétillon est aussi citoyen d'honneur de la ville de Bastia...

Mon avis : (lu en septembre 2014)
Je m'attendais lire un Jack Palmer donc j'ai été un peu surprise de ne pas le retrouver dans cette histoire.
L'idée de départ est originale et plutôt sympathique : Dico et Charles sont deux fous français échappés de l'asile à la suite de l'accident de leur ambulance. Charles Le Vétilleux revendique être le légitime héritier des îles de Jersey et Guernesey, elles ont été volées à sa famille normande par les Anglais. Dico prend tour à tour les identités piochées dans le dictionnaire soit John Lennon, Jean-Paul Sartre ou encore Margaret Thatcher... Ils décident tous les deux de partir pour l'Angleterre pour récuperer la souveraineté des deux îles anglo-normandes. Ce voyage est l'occasion de situations cocasses, parfois drôles mais surtout avec beaucoup de clichés sur les fous, les anglais, les islamistes... 
Je n'ai pas spécialement aimé le coup crayon assez simpliste de l'album. Je suis un peu déçue par cette lecture. 
Cette album est le premier d'une série de trois. (2 - Scandale à New-York, 3 - Triomphe à Hollywood)

 

Extrait : 

 

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 Challenge Petit Bac 2014 
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"Géographie" (11)

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6 septembre 2014

Trois jours en été - Bastien Quignon

Trois_jours_en_ete-248x335 Actes Sud - juin 2010 - 93 pages

Présentation de l'éditeur :
C'est l'été pour Alban, 15 ans, et Gaël, 11 ans. Les deux garçons sont à la campagne, pour ainsi dire livrés à eux-mêmes, dans une lumière vibrante. En permanence, l'aîné entraîne le cadet, teste, non sans perversité, ses limites, le met à l’épreuve, le brime. Jusqu'où Gaël sera-t-il prêt à aller pour complaire à Alban et préserver leur amitié ? 

Avec beaucoup de sensibilité, par petites touches, Bastien Quignon dévide le fil d’un récit volontairement léger, qui s’organise autour de lieux et de motifs tels qu’une casquette, un balcon, une piscine, une cabane, un coq. Servie par un dessin au crayon d’une grande sensualité, une chronique émouvante d’un âge parfois cruel, dans laquelle chacun pourra retrouver des échos de sa propre adolescence.

Auteur : Bastien Quignon est né en 1986 en région parisienne. Après avoir beaucoup déménagé dans son enfance, à l’âge de 10 ans il accompagne sa famille dans un périple de six mois en Asie du sud-est (Thaïlande, Indonésie, Malaisie). Il a passé un bac littéraire au lycée de Dreux, puis a suivi quatre années d’enseignement de la bande dessinée à l’Académie des Beaux-Arts de Tournai, en Belgique, dont il est diplômé. Trois jours en été est son premier livre.

Mon avis : (lu en août 2014)
Voilà une BD prise au hasard à la bibliothèque avant les vacances. Comme le titre l'annonce cela rencontre quelques d'été où deux jeunes garçons trompent leur ennui. Gaël a 11 ans, son ami Alban est plus âgé, il entraîne son cadet dans des expériences qui repoussent les limites... Alban, avec une perversité certaine, n'hésite pas à persécuter son camarade. Gaël ne sait que faire, doit-il tout accepter pour garder l'amitié de son aîné ? Une histoire assez dérangeante sur la relation entre deux jeunes adolescents.
Un dessin assez original au crayon noir sur du papier tramé.

 

Extrait : 

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 Challenge Petit Bac 2014
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"Moment/Temps" (12)

 

29 juillet 2014

Daytripper, au jour le jour - Gabriel Ba, Fábio Moon

 daytripper Urban Comics - avril 2012 - 256 pages

Présentation éditeur :
Les mille et une vies d’un aspirant écrivain… et ses mille et une morts. Brás de Oliva Domingos, fils du célèbre écrivain brésilien, passe ses journées à chroniquer les morts de ses contemporains pour le grand quotidien de Sao Paulo… et ses nuits à rêver que sa vie commence enfin. Mais remarque-t-on seulement le jour où notre vie commence vraiment ? Cela commence-t-il à 21 ans, lorsque l’on rencontre la fille de ses rêves ? À 11 ans, au moment du premier baiser ? À la naissance de son premier enfant peut-être ? Ou au crépuscule de sa vie…

Auteurs : Fábio Moon (né le 5 juin 1976 à São Paulo) est un auteur de bande dessinée brésilien. C'est le frère jumeau de Gabriel Bá avec lequel il a créé Daytripper.

Gabriel Bá (né le 5 juin 1976 à São Paulo) est un auteur de bande dessinée brésilien. C'est le frère jumeau de Fábio Moon. Créateur d’Umbrella Academy et Daytripper, il a remporté plusieurs prix de bande dessinée américains.

Mon avis : (lu en juillet 2014)
J'ai découvert cette BD grâce à la blogosphère. Il s'agit d'une histoire complète et indépendante, initialement parue en 2010 sous la forme d'une mini série en 10 épisodes. Brás de Oliva Domingos est le fils d'un célèbre écrivain brésilien, il écrit des nécrologies dans un journal de Sao Paulo, il rêve de devenir écrivain comme son père. Nous allons le suivre lors de différents moments de sa vie, dans le désordre à 32 ans, 21 ans, 28 ans, 41 ans, 11 ans, 33 ans... Chaque épisode est construit de la même façon, un âge pour chaque chapitre et une conclusion surprenante... 
C'est une bande dessinée très originale que j'ai lu avec plaisir, curieuse de découvrir l'histoire de la vie de Brás et de comprendre où les auteurs voulaient en venir. Le désordre chronologique ne m'a pas gêné, les différents chapitres se lisent facilement, Brás est un personnage sympathique. Une découverte unique.

Autres avis : SandrineEnna et Valérie

Extrait : (début du livre)

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   Challenge Petit Bac 2014
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"Moment/Temps" (11)

 

13 juillet 2014

La croisade s'amuse - Jul

 la croisade s'amuse Albin Michel - avril 2006 - 47 pages

Quatrième de couverture :

axe du mal

Présentation éditeur :
Pour échapper au déluge d'images et de propagande issus du conflit entre le soit-disant Axe du Bien et Axe du mal, autrement dit Georges Bush et Ben Laden, Jul invente le déminage par l'absurde. 

La tribu Ben Laden, une famille de Bidochons islamiste

Auteur : Jul (de son vrai nom Julien Berjeaut) est né en 1974. Après Normale sup et une agrégation, il devient professeur d'histoire chinoise à l'université avant de s'orienter vers le dessin de presse. Il entre au Nouvel Observateur en 1998, puis dessine à la Dépêche du midi, à Marianne et à partir de 2000 pour Charlie Hebdo. Depuis, il collabore également à Lire, à Philosophie Magazine, à l'Huma, aux Echos ou encore à Fluide Glacial. En 2005, il publie son premier album Il faut tuer José Bové, une plongée délirante dans la jungle altermondialiste. L'ouvrage est plébiscité par les lecteurs. En 2006, son deuxième album La croisade s'amuse parodie le choc des civilisations.En 2007, le Guide du Moutard pour survivre à 9 mois de grossesse reçoit le Prix Goscinny. La planète des sages, encyclopédie mondiale des philosophes et des philosophies écrite avec Charles Pépin, a marqué l'année BD 2011. En 2009, il publie chez Dargaud sa première série Silex and the City. 4 tomes et une première saison animée plus tard, plus de 300 000 exemplaires ont été vendus et la série vue par des millions de téléspectateurs.

Mon avis : (lu en juillet 2014)
Plutôt qu'une longue histoire, La Croisade S'Amuse est une suite de petits sketchs amusants, dont les cibles principales sont Ben Laden et Bush sans oublier diverses personnalités du paysage médiatique international de 2006.

Jul s'amuse à dénoncer la politique impérialiste américaine et l'intégrisme islamique dans le contexte geopolitique de l'époque. On retrouve l'esprit des Guignols de l'Info avec Bush qui passe pour un crétin et Ben Laden père de famille comme les autres... 
Ainsi George W. pratique assiduement de la « gym chrétienne », pour la fête des Mères, les petits Ben Laden offrent à leur maman une ceinture en nouilles explosive avec un détonateur en pâte à sel, papa Oussama chante « La mauvaise réputation » ou « Allumer le feu », lorsqu'une petite fille de Ben Laden met sa burqa "devant-derrière" c'est la chute assurée dans les escaliers !
Les dialogues sont décalés, c'est souvent très drôle et bien trouvé.

 

Extrait :

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19 juin 2014

Platon La gaffe, Survivre au travail avec les philosophes - Jul et Charles Pépin

 

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Quatrième de couverture :
Kevin Platon va faire son stage d'observation de 3è dans une entreprise de Communication : la COGITOP...

La devise de la boîte c'est « Un service, des cerveaux »... et pour cause : tous les employés sont des philosophes célèbres !
De Nietzsche le DRH à Foucault responsable de la vidéosurveillance, de Thérèse d'Avila secrétaire de Direction à Montaigne en période d'Essais, notre stagiaire va découvrir le monde du travail version philo. Après la Planète des Sages, retrouvez les plus grands penseurs de l'Humanité en pleine vie de bureau. Jul et Charles Pépin s'associent pour rendre accessible
le patrimoine philosophique, en alliant le sérieux des analyses au burlesque
des situations. Le dessinateur et le philosophe nous offre avec Platon La
Gaffe un véritable manuel pratique de la vie de bureau. Avec cet album,
vous n'irez plus jamais travailler de la même façon !

Auteurs : Jul (de son vrai nom Julien Berjeaut) est né en 1974. Après Normale sup et une agrégation, il devient professeur d'histoire chinoise à l'université avant de s'orienter vers le dessin de presse. Il entre au Nouvel Observateur en 1998, puis dessine à la Dépêche du midi, à Marianne et à partir de 2000 pour Charlie Hebdo. Depuis, il collabore également à Lire, à Philosophie Magazine, à l'Huma, aux Echos ou encore à Fluide Glacial. En 2005, il publie son premier album Il faut tuer José Bové, une plongée délirante dans la jungle altermondialiste. L'ouvrage est plébiscité par les lecteurs. En 2006, son deuxième album La croisade s'amuse parodie le choc des civilisations.En 2007, le Guide du Moutard pour survivre à 9 mois de grossesse reçoit le Prix Goscinny. La planète des sages, encyclopédie mondiale des philosophes et des philosophies écrite avec Charles Pépin, a marqué l'année BD 2011. En 2009, il publie chez Dargaud sa première série Silex and the City. 4 tomes et une première saison animée plus tard, plus de 300 000 exemplaires ont été vendus et la série vue par des millions de téléspectateurs.
Charles Pépin est un philosophe, écrivain et journaliste français.

Mon avis : (lu en juin 2014)
Voilà un BD qui nous fait réfléchir sur le monde du travail et de l'entreprise tout en bonne humeur. 
Kevin Platon vient faire son stage d'observation de 3ème à la COGITOP, une entreprise de Communication. Il va passer de services en services et découvrir que tous les employés sont des philosophes célèbres comme Foucault, Bourdieu, Rousseau, Machiavel, Kierkegaard, Diogène, BHL, Épicure, Pascal, Nietzsche...
Je suis plutôt hermétique à la philosophie, je n'ai donc que survolé les pages écrites par Charles Pépin, mais les pages BD m'ont bien amusées d'autant qu'au travail nous sommes en plein dans une réorganisation dont nous comprenons pas toujours les tenants et aboutissants... Parfois, il vaut mieux en rire qu'en pleurer !
Réunions, machine à café, photocopieuse, open space, RTT ou pots de départ éclairés par les théories ou concepts philosophiques prennent un sens nouveau... 

Autre avis : Canel

Extrait :
Savez-vous que le mot «travail» vient d'un terme latin «tripalium», qui désigne un instrument de torture à trois pieux capable d'infliger aux esclaves rebelles le plus atroce et le plus lent des supplices ?
Savez-vous que, chez les Grecs aussi, le travail était loin d'avoir bonne presse ? Ils y voyaient une agitation assez vaine, comparée à la noble activité du sage contemplatif. Il y avait tellement mieux à faire que de travailler : discuter entre amis, boire du vin entre amants, admirer des vérités éternelles, débattre du bien commun sur l'agora...
Aristote en vint même - ce n'est certes pas ce qu'il fit de mieux - à justifier l'esclavage : il fallait bien que certains hommes travaillent aux champs pour que d'autres, ainsi libérés de ces basses tâches, puissent se consacrer à la délibération démocratique ou au dialogue philosophique. L'homme libre, pour un Grec, c'était d'abord l'homme libéré du travail ! La valeur était alors intimement liée à la notion d'immobilité. Parménide définit ainsi l'Absolu comme «l'Un immobile». Platon conçoit les vérités comme des idées qui brillent fixement, pour l'éternité, dans le «monde intelligible». Le mouvement de l'homme au travail est alors pensé comme éloignement par rapport à cette Vérité, soumission au besoin et négation de la liberté. S'il y a bien, chez Platon ou Aristote, quelques pages splendides sur l'habileté de l'artisan, elles font figure d'exceptions, de gouttes d'eau dans l'océan de la pensée grecque.
Le travailleur s'y apparente, grosso modo, à un lapin Duracell sur un vélo d'appartement. Même combat chez les chrétiens : le travail n'est rien de plus qu'une punition. C'est un contresens que de lui attribuer une fonction rédemptrice : le travail ne répare rien ; il ne sauve de rien. Tout cela est très clair dans la Genèse. Adam et Ève ont péché : ils vont devoir payer.
C'est même parce que ce qu'ils ont fait est «irréparable» qu'ils auront à trimer pour les siècles et les siècles. Adam sera condamné à cultiver une terre aride. Il se cassera le dos et brisera ses outils contre des cailloux pour expier sa faute originelle. Eve enfantera dans la douleur : c'est le travail de l'accouchement qui sera son enfer. Vous vous êtes pris pour Dieu ? Eh bien, travaillez maintenant !
Il faudra attendre la Réforme protestante pour que s'esquisse une revalorisation du travail. Il sera alors présenté comme l'activité humaine ayant le pouvoir de faire fructifier l'oeuvre de Dieu, ainsi que l'explique Max Weber dans L'Éthique protestante et l'esprit du capitalisme.
Mais la route est longue, et c'est sur cette route que nous marchons encore, déchirés entre le souci de notre emploi et le rêve plus ou moins avouable de vivre sans travailler. C'est que nous sommes enfants de l'Occident. Nous avons un pied grec et un autre chrétien : deux raisons, donc, de nous méfier de cette occupation souvent répétitive qui nous éloigne de l'essentiel. Pensez-y le matin quand le réveil est difficile, après le déjeuner quand il faut reprendre votre tâche au lieu de céder au délice de la sieste : vous êtes enfant de l'Occident, c'est plus fort que vous. Chaque fois que vous partez travailler, 2500 ans d'histoire vous regardent.
Et si c'était contre la force de ce destin-là que Platon luttait, courageux, pas «poltron» pour un sou, en poussant tel un jeune stagiaire la lourde porte vitrée de la Cogitop ?

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30 mai 2014

Vénus noire - Abdellatif Kechiche et Renaud Pennelle

vénus noire_ Emmanuel Proust - octobre 2010 - 132 pages

Quatrième de couverture :
Voici l'incroyable histoire de Saartjie Baartman, esclave magnifique venue d'Afrique du Sud, à Londres, au début du XIXe siècle et qui défraya la chronique. Dotée d'une particularité physique inconnue en occident (un fessier surdéveloppé), elle devient l'objet de toutes les convoitises... et de toutes les humiliations. Exhibée comme une bête de foire, prostituée de force, la Vénus Hottentote devra se battre contre tous pour prouver son humanité. 

Cette histoire vraie est le prochain film du réalisateur Abdellatif Kechiche, le roman graphique s'en est inspiré et sort en même temps.

Auteur : Renaud Pennelle est scénariste, dessinateur, coloriste de bande dessinée.

Mon avis : (lu en mai 2014)
Voici un des albums que j'ai gagné au Loto BD organisé par Valérie sur le thème des adaptations (roman ou film). Merci LoulaVoici l'adaptation du film de Abdellatif Kechiche du même nom. 
Ce film et cette bande-dessinée sont inspirés de l'histoire vraie de Saartjie Baartman, noire et esclave, née en Afrique du Sud à la fin du XVIIIème siècle. Elle a été achetée à ses maîtres pour devenir une artiste en Europe. En réalité, elle sera exhibée dans les foires ou dans les théâtres comme un animal sous le nom de Vénus Hottentote. Sa particularité anatomique fait d'elle un objet de curiosité malsaine... 
L'histoire est émouvante, tragique et dérangeante. J'ai été sensible aux dessins et aux couleurs avec des tons sépia. 
Cette histoire m'a également fait penser au livre Cannibale de Didier Daeninckx.

Extrait : 

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Challenge Petit Bac 2014
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