26 octobre 2017
Entre mes doigts coule le sable - Sophie Tal Men
Albin Michel - mai 2017 - 297 pages
Quatrième de couverture :
Pas facile de concilier médecine et vie privée quand on est internes à l'hôpital ! Marie-Lou - qui a quitté sa Savoie natale pour Brest - et Matthieu - le ténébreux surfeur - sont tombés amoureux au premier regard. Mais entre leurs stages en psychiatrie et en neurochirurgie, les nombreuses gardes à effectuer, les apéros au "Gobe-mouches" et les fêtes carabines, leur histoire d'amour n'est pas un long fleuve tranquille. C'est plutôt la valse des sentiments... Surtout quand leurs proches deviennent leurs patients. Matthieu parviendra-t-il à vaincre ses peurs et à laisser Marie-Lou entrer dans sa vie ? Marie-Lou apprendra-t-elle à laisser glisser le sable entre ses doigts ? Après le formidable succès des Yeux couleur de pluie, Sophie Tal Men poursuit sa chronique drôle et tendre de la vie à l'hôpital à travers une galerie de personnages attachants et qui nous ressemblent.
Pas facile de concilier médecine et vie privée quand on est internes à l'hôpital ! Marie-Lou - qui a quitté sa Savoie natale pour Brest - et Matthieu - le ténébreux surfeur - sont tombés amoureux au premier regard. Mais entre leurs stages en psychiatrie et en neurochirurgie, les nombreuses gardes à effectuer, les apéros au "Gobe-mouches" et les fêtes carabines, leur histoire d'amour n'est pas un long fleuve tranquille. C'est plutôt la valse des sentiments... Surtout quand leurs proches deviennent leurs patients. Matthieu parviendra-t-il à vaincre ses peurs et à laisser Marie-Lou entrer dans sa vie ? Marie-Lou apprendra-t-elle à laisser glisser le sable entre ses doigts ? Après le formidable succès des Yeux couleur de pluie, Sophie Tal Men poursuit sa chronique drôle et tendre de la vie à l'hôpital à travers une galerie de personnages attachants et qui nous ressemblent.
Auteur : Sophie Tal Men est neurologue à l'hôpital de Lorient. Entre mes doigts coule le sable est son second roman.
Mon avis : (lu en septembre 2017)
En empruntant ce livre à la bibliothèque, je ne savais pas que c'était un tome 2... En lisant mieux la quatrième de couverture j'aurais du le savoir avec la phrase suivante : « Après le formidable succès des Yeux couleur de pluie, Sophie Tal Men poursuit sa chronique drôle et tendre de la vie à l'hôpital »... Mais je n'ai pas été gênée de ne pas avoir lu le tome 1.
Marie-Lou et Matthieu sont 2 jeunes étudiants en médecine à Brest, ils sont tombés amoureux dans le premier roman.
En empruntant ce livre à la bibliothèque, je ne savais pas que c'était un tome 2... En lisant mieux la quatrième de couverture j'aurais du le savoir avec la phrase suivante : « Après le formidable succès des Yeux couleur de pluie, Sophie Tal Men poursuit sa chronique drôle et tendre de la vie à l'hôpital »... Mais je n'ai pas été gênée de ne pas avoir lu le tome 1.
Marie-Lou et Matthieu sont 2 jeunes étudiants en médecine à Brest, ils sont tombés amoureux dans le premier roman.
Ce livre commence par le dernier jour de stage pour Marie-Lou, elle finit son internat en neurologie avant de commencer un stage en psychiatrie. Le lecteur va suivre le quotidien de Marie-Lou et Matthieu dans le privé comme dans le travail, avec leurs amis, collègues, patients...
La Bretagne est également à l'honneur dans ce roman, en particulier l'île de Groix, les belles descriptions des paysages et de l'atmosphère permet au lecteur de s'y croire et de respirer pleinement l'air du large...
Lecture agréable et facile avec des personnages attachants... J'ai passé un moment de lecture distrayant.
Extrait : (début du livre)
La cadre du service, Mme Bénard, a l’air préoccupée quand elle débarque dans notre bureau. Elle s’assoit lourdement sur le fauteuil et prend le temps d’éponger son front avec un mouchoir en tissu.
– Nous avons un problème avec l’admission en chambre 33.
Farah interrompt le classement des examens biologiques pour l’écouter.
– Ce patient revient de Thaïlande, il est apparemment fiévreux. Le médecin hygiéniste m’a appelée à l’instant, il faut prendre des précautions particulières. Des cas de grippe H1N1 ont été signalés. Je dois vous montrer l’équipement adéquat avant d’entrer dans la chambre.
– L’équipement ? répond Farah, visiblement intriguée. On ne doit pas mettre une casaque, des gants et un masque, comme d’habitude ?
– Eh bien non, soupire Bénard. Dans ce cas d’isolement, les précautions sont maximales. Des directives ministérielles sont tombées.
Cela ne me rassure pas du tout.
– Pourquoi vient-il dans notre service et pas en maladies infectieuses ?
– Je ne sais pas… Parce qu’on avait une chambre individuelle disponible. Le professeur Daguain vient d’avoir l’infectiologue au téléphone, il suspecte une méningite associée. Donc ça relève aussi de la neurologie.
Bénard reste catégorique et ne prête aucunement attention à nos haussements de sourcils et aux regards inquiets échangés entre co-internes solidaires.
– Une dernière chose, ajoute-t-elle. Vu le contexte, je pense qu’il faut que vous soyez deux pour réaliser la ponction lombaire. Une pour piquer, l’autre pour recueillir le liquide. Venez…
Pourquoi être deux ? Le patient est agité ? Ça veut dire quoi : « vu le contexte » ?
Miss Bénard nous a habituées à plus de précisions. Quand elle nous ordonne de la suivre, on obéit sans broncher. Il n’y a pas d’alternative.
La cadre du service, Mme Bénard, a l’air préoccupée quand elle débarque dans notre bureau. Elle s’assoit lourdement sur le fauteuil et prend le temps d’éponger son front avec un mouchoir en tissu.
– Nous avons un problème avec l’admission en chambre 33.
Farah interrompt le classement des examens biologiques pour l’écouter.
– Ce patient revient de Thaïlande, il est apparemment fiévreux. Le médecin hygiéniste m’a appelée à l’instant, il faut prendre des précautions particulières. Des cas de grippe H1N1 ont été signalés. Je dois vous montrer l’équipement adéquat avant d’entrer dans la chambre.
– L’équipement ? répond Farah, visiblement intriguée. On ne doit pas mettre une casaque, des gants et un masque, comme d’habitude ?
– Eh bien non, soupire Bénard. Dans ce cas d’isolement, les précautions sont maximales. Des directives ministérielles sont tombées.
Cela ne me rassure pas du tout.
– Pourquoi vient-il dans notre service et pas en maladies infectieuses ?
– Je ne sais pas… Parce qu’on avait une chambre individuelle disponible. Le professeur Daguain vient d’avoir l’infectiologue au téléphone, il suspecte une méningite associée. Donc ça relève aussi de la neurologie.
Bénard reste catégorique et ne prête aucunement attention à nos haussements de sourcils et aux regards inquiets échangés entre co-internes solidaires.
– Une dernière chose, ajoute-t-elle. Vu le contexte, je pense qu’il faut que vous soyez deux pour réaliser la ponction lombaire. Une pour piquer, l’autre pour recueillir le liquide. Venez…
Pourquoi être deux ? Le patient est agité ? Ça veut dire quoi : « vu le contexte » ?
Miss Bénard nous a habituées à plus de précisions. Quand elle nous ordonne de la suivre, on obéit sans broncher. Il n’y a pas d’alternative.
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