L'esprit de famille – Janine Boissard
Livre de Poche – août 1979 – 219 pages
Livre de Poche – 1977 – 220 pages
Fayard – décembre 1982 – 698 pages
Quatrième de couverture :
Avoir « l'esprit de famille », c'est aimer se retrouver parmi les siens, non pour s'y enfermer, mais pour y prendre des forces afin de mieux s'ouvrir aux autres. Elles sont quatre soeurs : Claire, Bernadette, Pauline et Cécile. Elles ont entre vingt et un et treize ans. Résolument modernes, de goûts et d'aptitudes radicalement différents, leur point commun est l'amour de la « maison » et de leurs parents qu'elles contestent et révèrent avec une égale passion.
Durant les quelques mois que nous allons passer au sein de cette famille, nous assisterons à beaucoup d'évènements : des évènements graves comme l'amour, la maladie, la séparation ; mais aussi des évènements heureux, tendres, quotidiens : la vie !
Auteur : Janine Boissard est née et a fait ses études à Paris.
En 1977, elle publie sa célèbre saga "L'Esprit de famille" (six volumes en tout, de 1977 à 1984). L'évolution de la société, les chambardements dans la famille, les problèmes de couple, ceux de l'adolescence, ceux de la femme moderne face au monde du travail sont ses thèmes favoris. En 1996, elle publie "Une Femme en blanc", un formidable succès en librairie, traduit en Allemagne et en Italie; sans oublier la série télévisée en six épisodes, diffusée en 1997. Janine Boissard a publié à ce jour une trentaine de livres, dont Loup y es-tu ? (2009), Malek (2008), Allez, France ! (2007). Décorée des Palmes Académiques pour son action auprès de la jeunesse, elle vit de sa plume depuis vingt ans. L'écriture est, dit-elle, "à la fois ma passion, un métier exigeant et ma façon de respirer".
Mon avis :
L'Esprit de famille raconte sur plusieurs années l'histoire de la famille Moreau. Avec Charles le père, la mère et leur quatre filles : Claire l'aînée, Bernadette, Pauline et Cécile. Ils habitent « La Marette » un maison située dans un village à 25 km de Paris, il est questions des histoires de cœur, des colères, des problèmes, des projets de chacune des filles.
Pauline est le narratrice des quatre premiers tomes, le premier tome présente un peu la famille en général ensuite chaque tome se concentre plus particulièrement sur une des filles. La narratrice des deux derniers tomes est Cécile.
Dans le premier tome, Claire a vingt et un ans, étant la plus belle des quatre, elle est surnommée « la princesse ». C'est une rêveuse. Bernadette a dix-neuf ans, elle est surnommée « la Cavalière » car le cheval est sa passion. Son cheval préféré s’appelle Germain. Garçon manqué, elle emprunte les pipes de son père et ne veut pas porter de jupe. Pauline a dix-sept ans, elle n'aime pas son prénom, elle se cherche et rêve d'écrire, elle n'a pas de surnom. Cécile a douze ans elle mène la vie dure aux autres, son surnom est « la poison ».
Je ne me souviens pas si j'ai découvert le livre avant le feuilleton télévisé ou le contraire mais j'ai lu et relu la série L'Esprit de famille de nombreuses fois !
Étant moi-même l'aînée de trois filles, je me sentais proche de la famille Moreau et je me retrouvais dans plusieurs des filles...
Le livre a été adapté en 1982, dans un feuilleton de 7 épisodes de 54 minutes.
La suite de la série :
L'Avenir de Bernadette Claire et le bonheur Moi Pauline
Cécile la poison Cécile et son amour
Extrait : (début du livre)
Je n'ai jamais aimé mon nom. Enfant déjà, quand on me le demandait, je marquais, paraît-il, un instant d'hésitation avant de répondre ; ou bien, au contraire, je le lançais avec défi : « Pauline... et après ? »
C'est un nom de poupée avec des ongles peints, des paupières articulées et un disque dans le ventre pour pleurer quand on la couche.
Mes parents espéraient un garçon ; il s'appellerait Paul comme grand-père ; ils ont manqué d'imagination ou de courage pour changer. Je m'appelle Pauline faute de mieux.
Ma petite sœur, elle, a bénéficié de Cécile, un nom en forme d'anneau, un nom qui s'enfile comme un pull angora. Quant à Claire et Bernadette, mes aînées, leur nom n'a rien d'extraordinaire mais quand on le prononce, il tient.
Je me dis parfois que si j'ai décidé d'écrire, et, si possible, de devenir célèbre, c'est à cause de cette Pauline que je ne sens pas tout à fait moi ; pour y coller de l'épaisseur, pour montrer qu'on ne s'y trompe pas et qu'on va voir ce qu'on va voir ! Mais à ce besoin d'échapper il y a tant d'autres raisons, et d'abord ces chevaliers, ces pianistes de renom, ces chanteurs fameux qui tant de nuits sont venus me chercher dans mon lit et, éblouis par ma beauté et le génie qu'ils pressentaient en moi, m'ont emportée entre leurs bras. Tous ces voyages !
Déjà lu du même auteur :
Malek Allez, France ! Loup y es-tu ?
N'ayez pas peur, nous sommes là