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A propos de livres...

17 juillet 2015

Mamette, Tome 3 : Colchiques - Nob

mamette Glénat - octobre 2008 - 48 pages

Quatrième de couverture :
Les nouvelles aventures tendres et drôles d'une mamie pas comme les autres ! Qui a dit que la vie des vieilles dames était ennuyeuse ? Pas Mamette en tout cas. Il faut dire qu'elle a beaucoup à faire pour remonter le moral de ceux qui l'entourent ! Entre son grand fiston qui vient d'être licencié, le petit Maxou qui a des problèmes à l'école, Madame Vidal qui a la grippe, sans oublier la cynique Mademoiselle Pinsec qui se met à lire des romans d'amour, rien ne tourne rond en ce moment. Mais dans la grisaille de l'automne, c'est toujours dans le coeur de Mamette que l'on peut trouver du soleil ! Entre drôlerie et émotion, retrouvez le troisième tome des aventures de Mamette, une série pour les jeunes et les moins jeunes, à dévorer de 8 à 88 ans.

Auteur : Nob fait son entrée dans le magazine Tchô! après avoir remporté le concours jeunes talents organisé par les éditions Glénat. Il crée les aventures de Bogzzz, puis devient rédacteur en chef du journal en 2003. L'année suivante, il lance Mon ami Grompf dans le mensuel D-Lire en poursuivant ses activités dans Tchô! Nob trouve l'inspiration et le temps pour mettre en scène l'adorable Mamette, une mamie douce et sucrée, comme les choux à la crème dont elle raffole. Autour de ce personnage, Nob a également créé Les Souvenirs de Mamette et La Cuisine de Mamette. Réside à dans les Pyrénées.

Mon avis : (lu en juin 2015)
Encore un nouvel épisode de la BD Mamette que j'aime de plus en plus retrouver. Cette petite grand-mère est si touchante et si amusante... Toujours prête à rendre service à ces proches, le mercredi après-midi, elle garde toujours le petit Maxou qui l'initie aux techniques modernes (téléphone portable, musique mp3...). Le fils de Mamette est au chômage et toujours célibataire, elle fait tout son possible pour l'aider. Sinon, Mamette découvre également que les romans d'amour sont à la mode chez ses copines !
Entre rires et larmes d'émotion, le lecture de cette BD est toujours agréable et réjouissante.

Extrait : 

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Déjà lu du même auteur :

mamette_4  Tome 4 : Entre ciel et terre 103061793 Tome 5 : La fleur de l'âge

mamette,-tome-2---l-age-d-or-96242-250-400 Mamette, Tome 2 : L'âge d'or

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15 juillet 2015

Ne tombe jamais – Patricia McCormick

ne tombe jamais Gallimard Jeunesse - octobre 2014 - 240 pages

traduit de l’anglais par Jean-François Ménard

Titre original : Never fall down, 2012

Quatrième de couverture :
Cambodge, avril 1975. Quand les soldats arrivent à Battambang, sa ville natale, Arn n'est qu'un gamin de 11 ans qui danse au son d'Elvis Presley et vend des glaces avec son frère. Arrivés au pouvoir, les Khmers rouges envoient tous les habitants du village en longues marches forcées vers des camps de travail. Séparé de sa famille, Arn travaille dans les rizières sous une chaleur accablante et rongé par la faim. Autour de lui, des enfants meurent d'épuisement, des ouvriers sont assassinés sauvagement... Mais Arn n'est qu'au début d'un cauchemar qu'il ne peut soupçonner. Très tôt, il se fait cette promesse à lui-même : "Ne tombe jamais."

Auteur : Patricia McCormick est américaine. Élevée dans un milieu protégé au cœur des beaux quartiers, elle s'est toujours sentie différente. Journaliste indépendante et enseignante, elle écrit depuis l'enfance et rêvait de devenir écrivain. Pour écrire «13 ans, 10 000 roupies», Patricia a passé un mois en Inde et au Népal où elle a interviewé les femmes du quartier rouge de Calcutta. Le roman a été porté à l'écran en 2014. Elle est aussi l'auteur de deux autres romans pour adolescents, tous copieusement récompensés aux Etats-Unis. Elle vit à New-York avec son mari, son fils et ses deux chats.

Mon avis : (lu en juillet 2015)
Arn avait onze ans lorsque les Khmers rouges ont pris le pouvoir au Cambodge. Séparé de toute sa famille, il s’est retrouvé dans un camp de travail pour enfants, il devait travailler sans repos et mal nourri dans des rizières. Beaucoup sont morts de faim, de maladie ou d’épuisement, ou alors torturés ou dénoncés comme traîtres... Arn a réussi à survivre et ce livre raconte son histoire, son témoignage.
Pour un livre destiné à des adolescents, ce témoignage est très dur et personnellement, je n’ai pas pu lire ce livre d’une traite, quelques chapitres d’affilés me suffisaient tellement ce jeune garçon a été témoin de l’horreur de ce génocide. Avant de le donner à lire à des adolescents lycéens, il me semblent important de les y préparer en situant le contexte historique. Je viens seulement de remarquer la mise en garde de la quatrième de couverture : « Ce livre ne convient pas aux plus jeunes lecteurs ».
Ce livre est un témoignage fort et impressionnant, à lire et faire lire.

Extrait : (début du livre)
Battambang, Cambodge
Avril 1975
Le soir, dans notre ville, c'est la musique partout. Maisons riches. Maisons pauvres. C'est pareil. Tout le monde a de la musique. Radios. Tourne-disques. Cassettes huit pistes. Même les types qui pédalent sur les rickshaws, ils attachent une minuscule radio au guidon et ils chantent pour les passagers. Dans ma ville, la musique, c'est comme l'air qu'on respire, toujours là.
Tous les hommes, toutes les femmes se promènent dans le parc pour entendre les nouvelles chansons. Les Cambodgiens aiment beaucoup les chansons. Les chansons d'amour françaises. Le rock'n'roll américain. Comme les Beatles. Comme Elvis. Comme Chubby Checker. Les dames en sarong, elles marchent si légèremen, c'est comme si elles flottaient dans les rues. Les hommes en pantalon, les cheveux lissés en arrière, ils fument des Lucky Strike. Des vieux jouent aux cartes. Des vieilles dames vendent des mangues, vendent des nouilles, vendent des montres. Des enfants jouent au cerf-volant, mangent des glaces. Toute la ville est dehors, le soir.
Mon petit frère et moi, on est devant le grand cinéma et on chante pour les gens. On fait du twist, aussi. "Let's twist again, like we did last summer !" Deux enfants tout maigres, pas de chaussures, le pantalon déchiré, ils aiment bien qu'on chante pour eux. Ils nous donnent même des pièces.
Ce soir, je regarde bien la foule, je trouve une dame - une grosse dame, grosse comme une pomme de lait - et lentement, lentement, sans qu'elle nous voie, mon frère et moi, on se cache derrière sa jupe, on la tient si doucement, elle ne le sait même pas, et on fait comme si c'étais notre mère. Les enfants avec leurs parents peuvent voir le film gratuitement. Les enfants comme nous, on fait semblant.
Dans le cinéma, on regarde l'Amérique, en noir et blanc, avec des avions, des voitures qui brillent et des femmes dans des jupes si courtes, elles montrent leurs genoux. Film de guerre, plein de coups de feu, un peu de baisers. Pour les coups de feu, mon frère et moi, on applaudit. Pour les baisers, on se cache le visage dans notre chemise.

28 juin 2015

En pause...

Après 6 mois d'un travail très chronophage,
il est l'heure de prendre un repos bien mérité au bord de la mer

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Sans internet, mais bien sûr avec de la lecture dans mes bagages...

A très bientôt !

27 juin 2015

Les nuits de la Saint-Jean - Viveca Sten

Lu en partenariat avec Albin Michel

9782226317148g Albin Michel - avril 2015 - 368 pages

traduit du suédois par Rémi Cassaigne

Titre original : I grunden utan skuld

Quatrième de couverture : 
L’angoisse monte à Sandhamn : une  jeune fille a disparu au cours de la nuit. Sous une pluie battante d’automne, l’inspecteur Thomas Andreasson et ses collègues ratissent l’île, en vain : Lina Rosén reste introuvable et l’enquête conclut à une noyade accidentelle.
Quelques mois plus tard, Nora Linde décide de prendre quelques jours de vacances au cœur de l’hiver à Sandhamn avec ses deux petits garçons. Son mari la trompe et elle a besoin du calme de l’île pour réfléchir. Mais, en jouant dans la forêt, Adam et Simon font une macabre découverte : des restes humains enfouis dans un sac sous la neige. Est-il possible que ce soit le cadavre de Lina ? Et quelle est cette ombre, tapie dans la nuit, sous les fenêtres des Rosén ? Pourquoi ?
Malgré l’absence de pistes, Thomas et son amie Nora ont un étrange pressentiment : l’assassin de Lina rôde encore et n’en a pas fini avec sa sinistre mission.
C’est avec cette nouvelle enquête de l’inspecteur Thomas Andreasson et de Nora Linde que Viveca Sten s’est imposée comme la Nº1 des ventes en Suède.

Auteur : Viveca Sten vit près de Stockholm avec son mari et leurs trois enfants. Après une brillante carrière juridique, elle s'est lancée dans l'écriture. Sa série, qui met en scène l’inspecteur Andreasson et l’avocate Nora Linde sur l’île de Sandhamn, compte déjà 5 tomes. Succès phénoménal en Suède et dans le monde, elle est publiée dans une quinzaine de pays et vient d’être adaptée en série pour la télévision. Diffusées en France sur Arte sous le nom Meurtres à Sandhamn, les deux premières saisons ont atteint plus d’un million de téléspectateurs. Comme ses héros, l'auteur possède une vieille maison familiale sur l'île de Sandhamn et y a passé tous les étés de sa jeunesse.

Mon avis : (lu en juin 2015)
J'ai passé un très bon moment en découvrant cette nouvelle aventure de  l’inspecteur Thomas Andreasson et de Nora Linde.
Durant l'automne, une jeune fille disparaît sur l'île de Sandhamn. L'inspecteur Thomas Andreasson participe aux recherches mais sans succès. Quelques mois plus tard, Nora Linda, l'amie d'enfance de Thomas,vient se reposer sur l'île avec ses deux fils. Et lors d'une promenade en forêt, les enfants découvrent un morceau du corps de la jeune fille, qui a été assassinée... En parallèle, le lecteur est plongé dans le passé de l'île à travers un carnet intime trouvé dans la maison léguée par tante Signe.
L'intrigue est bien mené et à côté de l'enquête le lecteur découvre le quotidien de l'île et de nos deux personnages principaux de la série.

Au fil des différents tomes de la série, je me sens de plus en plus proche de Nora et Thomas et j'attends avec impatience la suite de leurs aventures.

Merci Arthur et les éditions Albin Michel pour ce partenariat.

Extrait : (début du livre)
MARIANNE S’ARRÊTA dans le vestibule. Les chaussures étaient en vrac. Machinalement, elle se pencha pour les ranger par paires, bien alignées. Elle découvrit alors qu’il manquait les Timberland claires de Lina.
Leur absence l’effraya. Pourquoi Lina n’était-elle pas rentrée cette nuit ?
Pensive, elle ramassa un bonnet lancé dans un coin. Sa fille laissait traîner ses affaires partout, en désordre. Elle aurait au moins pu prévenir qu’elle ne dormirait pas à la maison.
Et s’il lui était arrivé quelque chose ?
Glacée par cette idée, Marianne retint son souffle.
Et si elle s’était blessée en tombant de vélo ? En cette saison, un accident était vite arrivé. Les étroits chemins de gravier étaient glissants en automne. Elle avait dit à Lina d’être prudente quand elle était partie voir les Hammarsten à Trouville.
Malgré elle, l’inquiétude l’envahit. Le cœur lui manquait, elle avait des palpitations, tout se mettait à tourner devant ses yeux.
Du calme. Respire. 

Les jambes en coton, elle gagna l’agréable cuisine rustique et se laissa tomber sur une chaise. L’été précédent, elle avait repeint les chaises au soleil, près du ponton. Lina l’avait aidée. Elle avait taché son bikini, ça les avait amusées.
Marianne alla prendre un verre dans le placard au-dessus de l’évier pour boire un peu d’eau. Sa respiration se fit plus régulière. Lina devait être restée chez les Hammarsten. Forcément. Où serait-elle passée, sinon ?
Le ronronnement familier de la cafetière sur le plan de travail la rassura. Elle allait boire une tasse de café, bien tranquillement. Après, il serait dans les huit heures, et Hanna Hammarsten téléphonerait pour confirmer que Lina avait passé la nuit chez eux sans prévenir.
Comme font les filles de son âge.
Et elles en riraient ensemble de bon cœur, comme deux mamans complices à propos du comportement prévisible de leurs ados.
Elle aurait un petit sourire gêné de s’être ainsi rongé les sangs, et Lina trouverait qu’elle la couvait comme une mère poule.
« Arrête de t’inquiéter, maman. Change de disque. Je ne suis plus un bébé, tu vois ? »
Hanna la comprendrait très bien. Toutes les mères s’inquiétaient. Surtout quand elles avaient des filles. Cela faisait partie du jeu.
Elle pensait en avoir fini avec les veilles et les nuits agitées maintenant que Lina était grande. Quelle erreur ! Aujourd’hui, quand elle n’arrivait pas à s’endormir avant le retour de Lina, elle regrettait l’époque où elle était petite, où ce qui pouvait lui arriver de pire, c’était de se réveiller après avoir fait un cauchemar. On y remédiait par un câlin et éventuellement un biberon de bouillie. Si cela ne suffisait pas, restait à la porter dans le grand lit, où elle ne tardait pas à se rendormir. On y gagnait des petits coups de pieds dans le dos toute la nuit, mais ce n’était rien comparé à l’anxiété qui la rongeait ces dernières années.
Le café était prêt.

Elle regarda à nouveau l’heure. Huit heures moins le quart. Elle attendrait huit heures pour appeler. Pas une minute de plus. Ça restait assez matinal, mais elle ne serait pas capable d’attendre davantage.
Sa tasse favorite, un gros mug en porcelaine bleue, l’attendait sur le devant du placard. Le seul fait de le voir la rassura. Tout était comme d’habitude. Deux morceaux de sucre, un bon nuage de lait, et son café était prêt. Fort et sucré, comme elle l’aimait. Voilà, ça allait beaucoup mieux.

Déjà lu du même auteur :

la_reine_de_la_baltique La Reine de la Baltique 9782226259776g Du sang sur la Baltique

Challenge Petit Bac 2015 
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Prénom ()

Challenge Voisins Voisines 2015
voisins voisines 2015
Suède

Challenge Trillers et Polars
2014-2015
 
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catégorie "Même pas peur" :  20/25 

25 juin 2015

Les Héritiers de la mine - Jocelyne Saucier

Lu en partenariat avec les éditions Denoël

les-héritiers-de-la-mine Denoël - mai 2015 - 224 pages

Quatrième de couverture :
Eux, c’est la tribu Cardinal. Ils n’ont peur de rien ni de personne. Ils ont l’étoffe des héros… et leur fragilité.
Notre famille est l’émerveillement de ma vie et mon plus grand succès de conversation. Nous n’avons rien en commun avec personne, nous nous sommes bâtis avec notre propre souffle, nous sommes essentiels à nous-mêmes, uniques et dissonants, les seuls de notre espèce. Les petites vies qui ont papillonné autour s’y sont brûlé les ailes. Pas méchants, mais nous montrons les dents. Ça détalait quand une bande de Cardinal décidait de faire sa place. 
– Mais combien étiez-vous donc? 
La question appelle le prodige et je ne sais pas si j’arrive à dissimuler ma fierté quand je les vois répéter en chœur, ahuris et stupides : 
– Vingt et un? Vingt et un enfants? 
Les autres questions arrivent aussitôt, toujours les mêmes, ou à peu près : comment nous faisions pour les repas, comment nous parvenions à nous loger, comment c’était à Noël, à la rentrée des classes, à l’arrivée d’un nouveau bébé, et votre mère, elle n’était pas épuisée par tous ces bébés? 
Alors je raconte… 

Auteur : Jocelyne Saucier est une romancière canadienne née dans la province du Nouveau-Brunswick en 1948. Elle a fait des études de sciences politiques et de journalisme. Il pleuvait des oiseaux est son quatrième roman.

Mon avis : (lu en juin 2015)
La famille Cardinal n'est pas ordinaire... C'est une famille de vingt et un enfants ! Le père est prospecteur de mines et champion de la dynamite. La mère passe ses journées dans sa cuisine. Les enfants s'élèvent presque tout seul, les Grands s'occupent des Titis... Entre eux, ils ne s'appellent que par des surnoms, LePatriarche, LaPucelle, LaJumelle, LeGrandJaune, Geronimo, Zorro, ElToro... 
Trente années plus tard, toute la famille se retrouve, pour la première fois depuis longtemps. LePère doit être décoré du mérite des prospecteurs lors d'un congrès. Tous les enfants ont grandis et sont devenus adultes.
Tour à tour six d'entre d'eux nous racontent leur enfance, leurs souvenirs de famille et surtout le drame qui a été le début de l'éclatement de la famille.
J'ai beaucoup aimé cette histoire, même si au début j'ai eu du mal à me repérer au milieu de toute cette tribu où chacun à son surnom... J'ai fini par prendre un papier et un crayon pour noter les vingt et un surnoms et les quelques prénoms utilisés. 

Merci Célia et les éditions Denoël pour cette découverte explosive...

Extrait : (début du livre)
Quand le vieil hibou aux dents vernissées de nicotine a posé la question, j'ai cru que nous étions partis pour le folklore.
Je n'ai rien contre. J'adore ce moment où je sens que notre famille se glisse dans la conversation et qu'on va me poser la question.
Notre famille est l'émerveillement de ma vie et mon plus grand succès de conversation. Nous n'avons rien en commun avec personne, nous nous sommes bâtis avec notre propre souffle, nous sommes essentiels à nous-mêmes, uniques et dissonants, les seuls de notre espèce. Les petites vies qui ont papillonné autour s'y sont brûlé les ailes. Pas méchants, mais nous montrons les dents. Ça détalait quand une bande de Cardinal décidait de faire sa place.
- Mais combien étiez-vous donc ?
La question appelle le prodige et j'en ai plein qui m'étourdissent. Je ne sais pas si j'arrive à dissimuler ma fierté quand je les vois répéter en choeur, ahuris et stupides :
- Vingt et un ? Vingt et un enfants ?
Les autres questions arrivent aussitôt, toujours les mêmes, ou à peu près : comment nous faisions pour les repas (la dimension de la table, inévitablement, une femme veut savoir), comment nous parvenions à nous loger (combien de chambres ?), comment c'était à Noël, à la rentrée des classes, à l'arrivée d'un nouveau bébé, et votre mère, elle n'était pas épuisée par tous ces bébés ?
Alors je raconte. La maison que notre père avait déménagée de Perron à Norcoville après avoir découvert la mine. Les quatre cuisines, les quatre salons, les quatre salles de bains minuscules (nous disions «le cagibi» : il n'y avait ni bain ni lavabo) ; c'était une maison de quatre logis, notre père s'était contenté de défoncer des murs. Je leur en mets plein l'estomac. Les deux douzaines d'oeufs le matin, le cent livres de patates à la cave, les batailles avant l'école pour retrouver nos bottes, les batailles le soir pour nous faire une place devant la télé, les batailles tout le temps, pour rien, par plaisir, par habitude. Le folklore.

Déjà lu du même auteur :

il pleuvait des oiseaux - Copie Il pleuvait des oiseaux

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24 juin 2015

L'été des pas perdus - Rachel Hausfater

Lu en partenariat avec les éditions Flammarion

 

l'été des pas perdus Flammarion - mai 2015 - 114 pages

Quatrième de couverture :
Madeleine a un grand-père dont elle est très proche. Mais depuis quelque temps, il change, il oublie les choses ; pour lui, passé et présent se confondent. Le temps d'un été, Madeleine et lui vont cheminer ensemble.

Auteur : Rachel Hausfater, née en 1955, est un auteur français pour la jeunesse. Elle a publié 24 ouvrages, surtout des romans et quelques albums.

Mon avis : (lu en juin 2015)
Madeleine est confiée à son grand-père pour les vacances, pendant que ses parents partent en couple de leur côté. Madeleine est assez complice avec son grand-père mais depuis quelques temps celui-ci est bizarre, il est plus distrait, il mélange le passé et le présent...
Ce livre évoque les débuts de la maladie d'Alzheimer à travers le regard d'un enfant. Le grand-père de Madeleine la confond avec sa soeur qui portait le même prénom, il décide de partir en Normandie sur les traces de son enfance. Enfant, il a été témoin du Débarquement.
Un livre facile à lire malgré un sujet difficile. La relation petite-fille, grand-père est touchante. Vu son jeune âge, la façon dont Madeleine protège son aïeul est assez peu crédible.
J'ai passé un bon moment en compagnie de Madeleine.

Merci Brigitte et les éditions Flammarion pour ce partenariat.

Autre avis : Canel

 

 

 

22 juin 2015

C'est lundi, que lisez-vous ? [221]

Ces dernières semaines, occupée par le travail même le week-end, j'ai beaucoup de mal à rédiger
mes billets. Heureusement, j'arrive à me préserver du temps pour lire !

C'est le jour du rendez-vous initié par Mallou proposé par Galleane  

Qu'est-ce que j'ai lu cette semaine ? 

L'été des pas perdus - Rachel Hausfater (Partenariat Flammarion)

Les nuits de la Saint-Jean - Viveca Sten (Partenariat Albin Michel)

Les Héritiers de la mine - Jocelyne Saucier (Partenariat Denoël)

Qu'est-ce que je lis en ce moment ?

Temps glacières - Fred Vargas

Que lirai-je la semaine prochaine ?

Cette nuit, je l'ai vue - Drago Jancar

Bonnes lectures et bonne semaine !

14 juin 2015

Les oubliés du dimanche - Valérie Perrin

Lu en partenariat avec les éditions Albin Michel

les oubliés du dimanche Albin Michel - avril 2015 - 384 pages

Quatrième de couverture : 
Justine, vingt et un ans, aime les personnes âgées comme d’autres les contes. Hélène, presque cinq fois son âge, a toujours rêvé d’apprendre à lire. Ces deux femmes se parlent, s’écoutent, se révèlent l’une à l’autre jusqu’au jour où un mystérieux « corbeau » sème le trouble dans la maison de retraite qui abrite leurs confidences et dévoile un terrible secret. Parce qu’on ne sait jamais rien de ceux que l’on connaît.
À la fois drôle et mélancolique, Les oubliés du dimanche est un roman d’amours passées, présentes, inavouées… éblouissantes.

Auteur : Photographe et scénariste, Valérie Perrin travaille avec Claude Lelouch. Les oubliés du dimanche est son premier roman. 

Mon avis : (lu en juin 2015)
Justine est aide-soignante dans une maison de retraite, Les Hortensias. Depuis toute petite, elle vit avec son cousin Jules chez leurs grands-parents. Ses parents et ceux de Jules sont morts dans un accident de voiture il y a environ quinze ans. 
A la maison de retraite, Justine aime écouter les histoires et les souvenirs des pensionnaires. Elle s'est particulièrement attachée à Hélène, "la dame de la plage" qui lui raconte visite après visite l'histoire de sa vie. Justine passe des heures auprès d'elle à l'écouter et à écrire son récit sur un cahier bleu.
Il y a également dans cette maison de retraite un « corbeau » qui appelle les familles des oubliés du dimanche, ceux qui n'ont jamais de visites, en leur annonçant la mort de leur proche. Les familles arrivent donc rapidement aux Hortensias pour découvrir le "mort" en pleine forme ravi d'avoir une visite...
J'ai beaucoup aimé cette lecture passionnante et émouvante qui met en scène des personnages attachants, cachant quelques secrets que le lecteur découvre au fil du livre. 
Un premier roman très réussi.

Merci Arthur et les éditions  Albin Michel pour ce livre coup de coeur.

Extrait : 

10 juin 2015

Un amour exemplaire - Daniel Pennac et Florence Cestac

un amour exemplaire Dargaud - avril 2015 - 64 pages

Quatrième de couverture :
Quand il était gosse, Daniel Pennac passait ses vacances à La Colle-sur-Loup, sur la Côte d'Azur. Soleil, figuiers et grande treille sous laquelle on joue à la pétanque. C'est là qu'avec son frère Bernard il fait la rencontre de Jean et Germaine : lui, grand chauve façon héron ; elle, maigre, rose et rieuse. Toujours de bonne humeur, ils intriguent avec leur joie de vivre. Pas d'enfants, pas de boulot, Jean et Germaine vivent un amour sans intermédiaire, un amour sédentaire, un amour exemplaire !

Auteurs : Daniel Pennac est né, en 1944, au Maroc, à Casablanca, dans une famille de militaires. Il a passé son enfance au gré de garnisons en Afrique et en Asie du Sud-Est, avant d'obtenir, à Nice, une maîtrise de lettres et d'opter pour l'enseignement. Professeur de français, il est autant connu pour ses romans pour adultes que pour enfants. 
Florence Cestac est un grand nom de la bande dessinée franco-belge. Fondatrice des éditions Futuropolis en 1975 et créatrice du personnage d'Harry Mickson, elle collabore également aux débuts de magazines cultes, tels que ‘Pilote', ‘L'Écho des savanes' ou encore ‘Charlie Mensuel', et travaille avec de nombreux auteurs et scénaristes.

Mon avis : (lu en juin 2015)
Lorsque Daniel Pennac était enfant, il passait ses vacances sur la Côte d'Azur et il a fait la rencontre de Jean et Germaine, un vieux couple, drôlement assorti qui vivait d'amour et de rien d'autre : "Sans travail, sans enfant pour les séparer". Ils vivaient d'un amour exemplaire. Daniel est curieux et aux cours de ses différentes vacances il va découvrir qui sont vraiment Jean et Germaine.
Des années plus tard, Daniel Pennac demande à Florence Cestac d'illustrer ses souvenirs d'enfance au côté de Germaine et Jean. Ces souvenirs sont plein de surprises, d'humour et de tendresse.
Je ne suis pas fan du dessin de Florence Cestac, mais en lisant cette BD, on entend parfaitement Daniel Pennac raconter cette belle histoire à travers les bulles et on oublie le dessin...

Extrait :

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un-amour-exemplaire-daniel-pennac-florence-cestac-dargaud-9

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9 juin 2015

Sélection des 5 finalistes Prix Audiolib 2015

 

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(
classés dans l'ordre alphabétique du nom de l'auteur)

 

Je ne peux qu'être ravie puisque ce sont également les 5 premiers de ma sélection

 

9782356417145-T 9782356417251-T  9782356418470-T 9782356417268-T 9782356418562-T

1 - Le vieux qui lisait des romans d'amour - Luis Sepulveda 

2 - Trois mille chevaux-vapeur - Antonin Varenne

3 - Yeruldelgger - Ian Manook

4 - En finir avec Eddy Bellegueule - Edouard Louis

5 - Constellation - Adrien Bosc

 

Vous êtes invités à choisir votre favori 
et à voter pour celui que vous préférez  ! 


(en cliquant sur le logo)

 

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