Je participe au rendez-vous d'Enna du 04/04 à 4h04... (plutôt 16h04)
Les aventures de Pettson et Picpus : Grabuge au potager - Sven Nordqvist
Lu en partenariat avec Autrement Jeunesse
Autrement jeunesse - mars 2014 - 26 pages
texte français de Camille Gautier
Titre original : Kackel i grönsakslanddet, 1990
Présentation éditeur :
C'est bientôt le Printemps ! Pettson, aidé de Picpus, décide de se lancer dans la confection d'un potager. Mais celui-ci attire bien des convoitises nocturnes... Qui sont les mystérieux coupables ?
Auteur : Né en 1946, Sven Nordqvist est un écrivain et illustrateur suédois de livres pour enfants. Il est connu pour sa série Pettson and Findus, dont les héros sont un vieux paysan, Pettson, et son chat futé, Findus. Il a étudié l'architecture à Lund Institute of Technology, et il a enseigné quelque temps l'architecture, tout en essayant de se conformer à sa première vocation d'illustrateur. En 1983 il a obtenu son premier prix dans un concours de livres pour enfants, et depuis il se consacre à ce type de publications.
Mon avis : (lu en avril 2014)
Avec le printemps, voilà la huitième aventure du duo Pettson et Picpus, un vieux bonhomme et son chat malicieux... Pettson décide de créer un potager pour y faire pousser des carottes, des pommes de terre... Picpus n'est pas trop emballé... il n'aime pas trop les légumes... Mais pourquoi pas essayer de faire pousser des boulettes de viande qu'il aime tant...
Pendant que Pettson prépare la terre, creuse des sillons et sème des graines, Picpus creuse un petit trou, y met une boulette, la recouvre de terre et l'arrose. Mais cultiver son potager n'est pas de tout repos... Car tout à coup, c'est l'invasion des poules, elles sont sorties du poulailler attirées par la terre fraîchement retournée et la promesse de trouver des vers de terre... Difficile de les convaincre de retourner dans leur enclos... Et Pettson et Picpus ne sont pas au bout de leur peine et des (mauvaises) surprises !
En bonus en fin de livre une page intitulée "Au potager" propose quelques conseils pour planter dans son potager carottes, salades, oignons, pommes de terre, tomates et petits pois. On y découvre les périodes de semis, de récolte.
Toujours aussi attachants Pettson et Picpus sont vraiment drôles et plein d'astuces surtout Picpus... Et c'est un vrai bonheur pour les petits et les grands...
Chez moi, toute la famille a savouré cette nouvelle aventure de Pettson et Picpus, texte et dessins, avec le même plaisir que lorsque les enfants étaient petits...
Merci à Brigitte et aux éditions Autrement Jeunesse pour cette promenade au potager...
Extrait :
Déjà lu du même auteur :
Qu'est-ce que je faisais le 04/04 à 14h04 ?
Je viens d'attraper le métro pour aller prendre mon train et rentrer chez moi...
C'est le premier vendredi du mois, je sors plus tôt du travail car
c'est le jour du "Café Lecture" à la Bibliothèque !
Comme une petite ressemblance n°8
Avec Canel nous avons pris rendez-vous pour un billet
Le mois du poisson...
et des papillons...
Mes autres billets Comme Une Petite Ressemblance :
billet n°1, billet n°2, billet n°3, billet n°4, billet n°5, billet n°6, billet n°7
Aujourd'hui pour toujours - Christophe Paviot
Lu en partenariat avec les éditions Belfond
Belfond - avril 2014 - 285 pages
Quatrième de couverture :
Acteur star à Hollywood, William plaque tout pour changer de vie. Sur une île de la côte Est l'attend un fulgurant coup de foudre. Mais d'autres rencontres se profilent, étranges et fantomatiques...
William Baker était la plus grande star de Hollywood. Trois Oscar, une vie débridée, le monde à ses pieds. Mais sa carrière s'est effondrée après une chute qui l'a laissé avec une jambe abîmée. Venu sur la côte Est pour se reconstruire loin des frasques hollywoodiennes, il aspire à une vie plus solitaire. A peine débarqué sur l'île de Martha's Vineyard, il a pourtant un coup de foudre pour une New Yorkaise de passage, Lisa Hamilton. Lumineuse, intense, électrisante, leur histoire est en phase avec la beauté et la paix des lieux. Ensemble, William et Lisa découvrent une île pittoresque, magnifique, protégée... et plongent dans une bulle d'amour vrai. Mais cette belle harmonie va être troublée par quelques surprises et par l'apparition d'une étrange petite fille surgie de nulle part... ou plutôt venue du passé. Elle bouleverse leur bonheur et sème la pagaille dans un havre de paix à l'équilibre bien précaire. Car William et Lisa ont plus d'un secret à exhumer.
D'une écriture imagée et rythmée, Christophe Paviot brosse avec humour et élégance le décor superbe et lointain d'une île du Massachusetts au large de Boston. Une comédie romantique pleine d'inattendu et de fantaisie.
Auteur : Après avoir travaillé comme docker à Valparaíso puis dans une ferme de crocodiles en Australie, Christophe Paviot est aujourd'hui rédacteur dans la publicité. Auteur de romans parmi lesquels Le ciel n'aime pas le bleu (2001) ou La guerre civile est déclarée 2013), il a aussi publié une fiction sur Kurt Cobain, Cassé (2008). Né à Rennes, il vit entre Paris, Rennes et Quiberon. Avec Aujourd'hui pour toujours, il change radicalement de registre.
Mon avis : (lu en mars 2014)
C'est le premier livre que je lisais de cet auteur, la couverture était attirante mais malheureusement j'ai reçu le livre sous forme d'épreuves donc sans couverture illustrée...
William Baker est une ex-star d'Hollywood. A la suite d'un accident, il boite et sa carrière s'est peu à peu arrêté. L'acteur a donc pris la décision de prendre sa retraite à Martha's Vineyard, île située sur la côte sud de la presqu'île du Cap Code et qui accueille la jet set américaine. William Baker vient d'y acheter par internet une superbe maison. Là il rencontre Lisa, une jeune femme venue de New-York pour le week-end dont il tombe amoureux...
Ce livre commençait comme une romance et tout à coup l'auteur y introduit une touche de fantastique et je deviens plus sceptique et je n'avais pas tout vu puisque cela se termine comme un polar avec une enquête autour de la disparition d'un des personnages de l'histoire... Il ne faut pas oublier qu'il y a des secrets d'enfance qui nous serons révélés...
Cela se lit presque trop bien car ces différents évènements sont trop beaux ou trop gros pour être crédibles...
Merci à Jérémy et aux éditions Belfond pour m'avoir permis de découvrir ce roman et rencontrer son auteur lors du Salon du Livre.
Challenge Petit Bac 2014
"Moment/Temps" (5)
Le sang versé - Åsa Larsson
En librairie, dès le 2 avril
Lu en partenariat avec Albin Michel
Albin Michel - avril 2014 - 400 pages
traduit du suédois par Caroline Berg
Titre original : Det blod som spillts, 2004
Prix du meilleur roman policier suédois 2004
Quatrième de couverture :
Après un long congé maladie, l'avocate Rebecka Martinsson est de retour, en mission pour son cabinet, dans sa ville natale de Kiruna. Mais les retrouvailles sont loin d'être aussi paisibles que le suggèrent les forêts enneigées de Laponie. Une femme pasteur, dont l'engagement féministe suscitait des remous dans la communauté, est retrouvée sauvagement mutilée, pendue à l'orgue de son église. Cette exécution fait remonter en Rebecka le souvenir traumatisant d'une enquête sur le meurtre d'un autre pasteur à laquelle elle avait participé un an auparavant.
Le coupable est-il le même ? Y aura-t-il d'autres victimes ? La terre, désormais, semble prête à dévoiler le sang versé... Ce suspense implacable, somptueusement éclairé par les lumières polaires, révèle tout ce qui rend Asa Larsson incontournable : une intrigue parfaitement menée, une écriture singulière, envoûtante et une grande sensibilité psychologique.
Auteur : Åsa Larsson a grandi à Kiruna, 145 km au-dessus du cercle polaire Arctique ; où se déroulent également ses romans. Avocate comme son héroïne, elle se consacre désormais à l'écriture. Les cinq tomes de la série autour de Rebecka Martinsson sont en cours de traduction dans 30 pays.
Mon avis : (lu en mars 2014)
L'histoire se déroule au nord de la Suède, à proximité du cercle polaire dans un petit village aux environs de Kiruna. Une femme pasteur, Mildred Nillson, est retrouvée morte dans une mise en scène digne d'une serial killer. Sans indice probant, les inspecteurs Sven Erick Stanalcke et Anna Maria Mella vont mener l'enquête en s'intéressant aux activités de cette pasteur plutôt féministe et dont les idées et les actions dérangeaient les habitudes de cette communauté.
Rebecka Martinsson, avocate meurtrie en mission pour son cabinet, est de retour à Kiruna sur les traces de son passé. Ce nouveau meurtre présente des similitudes avec le meurtre de l'enquête du premier tome de la série. En effet ce livre est le deuxième d'une série d'au moins cinq. N'ayant pas lu le premier, c'est assez dérangeant lorsqu'au début de l'histoire, il est fait allusion au précédent volume. En tant que lecteur, je me suis sentie un peu exclue...
L'enquête est menée avec une certaine lenteur, de nombreux personnages sont mis en scène dans ce petit village suédois où le soleil ne se couche jamais pendant l'été. Il y a Micke le barman, sa compagne Mimi responsable de la cuisine, Lisa, la mère de Mimi, qui vit au milieu de ses nombreux chiens, Lars-Gunnar ancien policier et Nalle, son jeune fils handicapé mental, tellement attachant.
J'ai trouvé original de suivre la vie d'une louve aux pattes jaunes (Gula Ben) dans la forêt en alternance avec l'enquête. Cela ancre cette histoire dans les grands espaces suédois où la nature est reine.
L'intrigue est plutôt bien construite, j'ai passé un bon moment avec cette lecture et j'ai envie de découvrir la première enquête de la série et pourquoi pas les suivantes...
Merci Soisic et les éditions Albin Michel pour la découverte de cette auteur suédoise.
Extrait :
Challenge Trillers et Polars
catégorie "Même pas peur" : 25/25
Challenge Petit Bac 2014
"Matière" (3)
En kit - Laure Naimski
Lu en partenariat avec les éditions Belfond
Belfond - février 2014 - 176 pages
Quatrième de couverture :
Parce que Samuel l'a quittée, Hélène plante sa tente au milieu de son salon et s'y met à l'abri avec son chat d'Artagnan. Mais elle n'est pas au bout de ses peines : double toit ou pas, l'extérieur s'incruste...
Entre une mère hôtesse de l'air qui change d'amant comme de coiffeuse, un père juif rescapé de la Shoah, très pratiquant mais pas toujours moralement nickel, et les ouvriers sans papiers qui circulent devant ses fenêtres, Hélène n'a pas une seconde à elle.
Par touches cocasses ou graves, Laure Naimski dessine le monde un peu piqué d'une femme au bord de la crise de nerfs. Une fable tendue, caustique et désopilante sur la précarité et l'incohérence contemporaines.
Auteur : Laure Naimski est née en région parisienne en 1971, En Kit est son premier roman.
Mon avis : (lu en avril 2014)
Parce que son compagnon l'a quitté, Hélène, une jeune femme ayant la trentaine, se replie sur elle-même. Elle plante une tente au milieu de son salon (n'hésitant pas à planter les sardine dans le parquet !) et s'y installe avec son chat d'Artagnan... Ce comportement assez enfantile est l'un des reflets de la dépression dans laquelle se trouve la jeune femme...
Le livre se lit assez facilement mais j'avoue ne pas avoir accroché... Certaines situations sont cocasses mais c'est le comportement infantile d'Hélène qui m'a dérangée et exaspérée. Elle tire sur les pigeons au pistolet à eau, plusieurs fois elle se taillade les poignets (pas trop profond) et appelle les pompiers pour qu'on s'occupe d'elle, elle ne travaille pas et ne fait rien pour essayer de trouver un travail, elle préfère abuser de la sénilité de sa vieille voisine qui perd la tête pour se procurer de quoi manger...
Je n'ai pas su voir dans ce livre ce qu'annonce la quatrième de couverture, « une fable tendue, caustique et désopilante », je suis restée sans doute trop premier degré...
Merci Marie et les éditions Belfond pour l'envoi de ce livre.
Extrait : (début du livre)
3 h 56. C'est l'heure à laquelle je suis née. Un dimanche. Je viens d'avoir trente-quatre ans et je vis sous une tente. Une vieille canadienne que je suis descendue chercher à la cave et qui pue le renfermé. J'ai planté les sardines qui restent dans le plancher du salon en tapant dessus avec un marteau parce que Samuel et moi avons perdu le maillet dans les Pyrénées un été. Les lames ont éclaté, mais ça a quand même tenu bon.
Je me souviens quand le drame s'est produit. Samuel vient de claquer l'extra. Il tire sur sa cigarette, souffle la fumée et dit : J'ai quelqu'un. Quelqu'un ? Ma voix s'étrangle. Quelqu'un d'autre si tu préfères. Il catapulte la bille et puis après je ne sais plus. Je sors sonnée du bistrot et rentre à la maison avec l'idée de me foutre en l'air. Je m'effondre au pied de la baignoire, recroquevillée, la joue collée à la faïence, cachée comme un animal avec une balle dans le flanc. L'angoisse lancinante me coupe le souffle pendant des heures. Je n'ai pas de tranquillisant pour atténuer la douleur.
Après tout c'est sans doute mieux ainsi. Samuel boit comme un trou et fume comme un pompier. Son espérance de vie en est diminuée, et il m'aurait, par-dessus le marché, sûrement fait des enfants malformés ou trisomiques.
J'ai orienté la tente la tête au nord pour éviter les trop fortes variations lumineuses. Ça joue sur mon humeur et je suis, je l'avoue, quelqu'un qui a besoin d'une certaine stabilité. Le matin, la lumière du jour transperce le double toit et me réveille. Je ne me lève pas. Non. Je reste allongée sur mon sac de couchage. Efficacité prouvée jusqu'à zéro degré précise l'étiquette. De toute manière l'été est caniculaire. Pour l'hiver prochain, je suis tranquille. Samuel a installé un thermostat juste avant de me plaquer. Ça fait déjà deux mois.
Le matelas pneumatique n'est pas à nous. Le nôtre, Samuel l'a troué avec un mégot mal éteint dans le Limousin un été. On a bien essayé de le réparer. Mais ça n'a jamais tenu. Puisque son mari s'est suicidé l'hiver dernier, juste avant Noël, la concierge n'a plus l'usage du sien et elle me l'a prêté. Je me souviens que son mari faisait toujours des blagues vaseuses et jouait Joyeux anniversaire en faisant péter ses dessous-de-bras avec ses paumes. Il s'est tiré une balle dans la tête. Ou c'est peut-être dans la bouche. Je ne sais pas. Il avait toujours des taches de vin sur ses marcels. Il en portait souvent. Sans doute pour pouvoir jouer Joyeux anniversaire avec ses dessous-de-bras. Des manches, ça l'aurait gêné.