Bennett et Mortimer - Anthony Buckeridge
Idéal bibliothèque - 1963 - 189 pages
Bibliothèque Verte - 1970
Bibliothèque Verte - février 1984 - 184 pages
Bibliothèque Rose - 1991
Bibliothèque Rose - 1998
traduit de l'anglais par Vladimir Volkoff
Titre original : Jennings and Darbishire, 1952
Quatrième de couverture :
Bennett et Mortimer sont en passe de devenir, dans la littérature des jeunes, un tandem aussi fameux que Don Quichotte et Sancho Pança.
Pour son douzième anniversaire, Bennett reçoit une imprimerie en miniature et un appareil photo : bref, de quoi publier un journal de classe « supersonique » !
Faire une friture dans un bac à développement, se perdre dans la campagne et participer à l'expédition de sauvetage envoyée à leur propre recherche, extraire (par en haut) un paquet introduit (par en bas) dans la cheminée du redoutable professeur Wilkinson, voilà les moindres exploits des jeunes reporters.
Auteur : Anthony Malcolm Buckeridge est né à Londres en 1912 et a suivi sa vocation : l'enseignement. Nommé au St Lawrence College, il raconte à ses élèves, les soirs où il est de garde au dortoir, des histoires qu'il invente au fur et à mesure. Les personnages sont des écoliers comme eux, dans un collège qui ressemble au leur.
Anthony Malcolm Buckeridge est décédé le 28 juin 2004.
Mon avis : (relu en juin 2013)
Je ne pouvais inaugurer ma participation au Mois Anglais organisé par Plaisirs à cultiver et My lou book que par un livre de cette série. Cette lecture est bien sûr une relecture ! J'ai découvert Bennett et Mortimer lorsque j'étais enfant à la bibliothèque où j'ai lu toute leur collection et j'en ai également acheté quelques uns avec mes étrennes que j'ai gardé depuis. Cette série évoque pour moi les plus gros fous rire de lecture de mon enfance. Avec Bennett et son complice Mortimer, je découvrais l'Angleterre et ses pensionnats.
Bennett est un collégien de 10 ou 11 ans, le visage couvert de taches de rousseurs et la mèche en bataille. C'est un élève turbulent et surtout inventif, mais ses idées provoquent souvent des nombreuses catastrophes...
Mortimer est son fidèle camarade, blond, avec des lunettes. Même s'il n'est pas aventurier, il ne rechiche jamais à suivre son camarade même s'il prédit les problèmes dans lesquels ils ne manquent tous les deux à créer...
Avec eux, il y a évidemment de nombreux élèves comme Atkins, Morrison, Briggs...
Côté professeurs, il y a Léopold Prosper Willkinson, dit Wilkie, au tempérament explosif, M. Carter beaucoup plus calme et qui comprend mieux les enfants et M.Pemberton-Oakes, dit Grand Chef Sioux, le directeur du Collège de Linbury.
Ce livre est le quatrième de la série, cela commence le jour de l'anniversaire de Bennett, il reçoit pour ses douze ans, un appareil photo et une imprimerie miniature. C'est idéal pour créer un journal : la Gazette de la Troisième Division. Voilà donc Bennett et Mortimer à la recherche d'une idée d'article et pourquoi pas aller sur le port pour y faire une belle photo... L'imagination et l'inventivité de Bennett est sans borne, les quiproquos entre élèves et professeurs donnent à l'intrigue son côté comique sans oublier l'exotique de l'époque des années 50 et 60...
Même adulte, je continue à bien rire en les relisant...
Un site très bien documenté sur la série :
Extrait : (page 73)
Au comble de l’embarras, Bennett resta sans mot dire, pendant que le directeur considérait les mains noires, les cheveux pleins de suie du jeune garçon.
« Peut-on vous demander à quoi vous passiez votre temps, Bennett ? »
Impossible de deviner, d’après le ton du directeur, s’il était simplement surpris ou en colère.
« Je… j’étais en train de mettre ma tête dans la cheminée, m’sieur.
— C’était précisément mon impression, mais j’avoue que le but de cette occupation m’échappe totalement.
— Eh bien… c’était pour voir si je pouvais regarder jusqu’en haut, m’sieur. »
M. Pemberton-Oakes, surnommé « le Grand Chef Sioux », enseignait des garçons de onze ans depuis trois décennies et un lustre. Il ne s’étonnait donc plus de leurs fantaisies et ne trouva nullement étrange que Bennett eût éprouvé le besoin de vérifier de visu la noirceur interne des cheminées.
« Je suppose, Bennett, dit le directeur satisfait, que M. Wilkinson vous avait envoyé ici pour que vous l’attendiez. Mais vous n’auriez pas dû monter sans changer de chaussures. Vous portez encore vos souliers de football. Allez les changer immédiatement.
— Bien, m’sieur. »
Bennett quitta la pièce et constata que M. Pemberton-Oakes ne se préparait pas à le suivre. Donc, il était venu voir M. Wilkinson et l’attendrait dans son bureau. Que faire ?
Bennett descendit au vestiaire et méditait encore lorsque Mortimer vint lui donner une grande tape dans le dos :
« Alors, tout est arrangé ? demanda Mortimer joyeusement. Moi, je me suis débrouillé pour garder Wilkie dehors, mais tu n’es pas venu me faire signe qu’il pouvait rentrer. Tu as drôlement bien fait d’enlever ce paquet maintenant, parce que Wilkie va allumer son feu.
— Quoi ? »
Bennett avait fait volte-face comme une girouette.
« Oui, il fait des frais parce que le Grand Chef Sioux va venir le voir. »
Le regard de Bennett demeurait vitreux ; un doute horrible naquit dans l’esprit de Mortimer :
« Tu… tu ne veux pas dire que tu as bousillé le travail ? »
Bennett inclina la tête.
« Le Grand Chef Sioux est entré pendant que j’étais en train, et je me suis fait attraper parce que j’essayais de pénétrer dans la cheminée sans avoir enlevé mes souliers de football.
— Pas de veine ! Mais pourquoi ne les avais-tu pas enlevés avant ?
— Ça ne m’aurait pas aidé à mieux voir, gros malin ! Je n’ai pas les orteils phosphorescents.
— Catastrophe, Bennett ! Compte seulement : Primo, nous n’avons pas jeté le poisson quand M. Carter nous avait dit de le faire. Secundo, nous avons ouvert une boutique de friture dans la chambre noire. Tertio, M. Wilkinson va être asphyxié dès qu’il aura allumé du feu. Et quarto, eh bien quarto, papa dit toujours qu’un malheur ne vient ja… »
Mais Bennett n’écoutait pas. Subitement, il se frappa le front et s’écria :
« J’y suis, Morty. On va aller à la pêche !
— Sûrement pas, répondit Mortimer avec décision. Nous avons assez à faire avec le poisson que nous avons déjà sur les bras.
— Justement. Si on ne peut pas l’avoir par en bas, on l’aura par en haut. Tout ce qu’il nous faut, c’est un crochet et une longue ficelle. »
La cheminée de la chambre de M. Wilkinson donnait sur un toit en terrasse, interdit aux élèves, mais facile à atteindre par la fenêtre d’un grenier.
« Et s’il ne vient pas ? objecta Mortimer lorsque Bennett eut exposé son plan.
— C’est notre dernière chance, répliqua Bennett. Je vais me débrouiller pour trouver un crochet ; toi, déniche-moi un bout de ficelle. »
Quelques minutes plus tard, armés d’un vieux porte-manteau qui servirait d’hameçon, d’une ficelle rallongée d’un lacet de chaussure qui servirait de ligne, et d’une poignée de porte pour lester le tout, les garçons gagnèrent sur la pointe des pieds le grenier, enjambèrent la fenêtre et se trouvèrent sur le toit en terrasse, prêts à l’action.
Pour la deuxième fois en vingt minutes, l’heure H avait sonné !
Challenge Voisins, voisines
Angleterre
Challenge God Save The Livre
L'année où tout a changé - Jill Hucklesby
Bayard Jeunesse – septembre 2011 – 386 pages
traduit de l'anglais (Grande-Bretagne) par Maïca Sanconie
Titre original : Deeper than blue, 2007
Quatrième de couverture :
A 13 ans, Amy est championne de natation. Quand elle ne s'entraîne pas, elle adore danser sur son lit en chantant, une brosse à cheveux en guise de micro. Selon elle, un smoothie à la fraise est ce qui se rapproche le plus du paradis. Surtout quand elle le partage avec sa meilleure amie, Sophie. Mais un samedi matin, alors qu'Amy fait du shopping, sa vie bascule en une seconde. Dès lors, elle devra se battre pour tout réapprendre nager, rire, et même aimer...
Un roman coup de poing, entre rire et larmes, légèreté et gravité.
Auteur : Jill Hucklesby est auteure pour la jeunesse. Son premier roman L'année où tout a changé (Deeper than blue) a remporté le 1066 Schools Book Award en 2008 et figurait sur la liste d'honneur du Cumbrian Spellbinding Award et le Bolton Children's Book Award.
Mon avis : (lu en mai 2012)
Amy est une adolescente avec une vie idéale. Elle a comme grande passion la natation. Sa vie tourne autour des entraînements, des médailles... Sa famille la soutient. Voilà qu'un samedi la piscine est fermée, et Amy pouvoir faire du shopping avec sa meilleure amie, Sophie. Et c’est le drame. Les deux amies sont victimes d'un chauffard qui les renverse sur un passage piétons. Sophie meurt, Amy a la jambe droite amputée. Elle, dont l'avenir de championne de natation était tout tracé voit sa vie détruite ! Elle se retrouve à l'hôpital et fait la connaissance d'Harry un jeune garçon malade mais qui refuse de se plaindre, son caractère, son humour va aider Amy a faire face, à reprendre goût à la vie, à prendre en main sa nouvelle vie.
Cette histoire touchante et poignante traite de l'handicap avec beaucoup de justesse, de sobriété et de sensibilité. Le lecteur assiste aux différentes étapes de la convalescence d'Amy, elle nous livre ses états d'âme, sa colère, sa peur, son découragement. On voit également évoluer d'autres personnages comme ses parents, sa grande sœur, la famille de Sophie, le personnel hospitalier...
Un roman bouleversant mais plein d'espoir.
Extrait :(début du livre)
Je suis debout devant le plot de départ, dans la piscine de mon quartier, à Nottingham. La tête entre mes bras pointés en avant, en position de torpille et tous les muscles tendus, j'attends le coup de sifflet.
Pour cette compétition – le deux cents mètres nage libre des filles de moins de quatorze ans -, je me suis entraînée chaque jour depuis trois mois. C'est Mel James, la concurrente à ma droite, qui détient le dernier record. Elle est stupéfiante. J'ai regardé une vidéo qui la montrait en train de nager, et j'ai analysé ses mouvements de bras à l'affût de ses points faibles.
Mon entraîneur, Danny Dodgy (un surnom qui lui vient de sa Dodge, une vieille voiture de sport déglinguée), dit que c'est dans les virages que je peux gagner la fraction de seconde cruciale, celle qui fera la différence entre la première place et la deuxième.
Mon cœur cogne dans ma poitrine. La foule est silencieuse, comme si elle retenait sa respiration. Les deux prochaines minutes vont déterminer si je représenterai le comté au championnat national du Crystal Palace de Londres, cette année. Papa est assis dans la tribune, probablement occupé à se gratter l'oreille (il fait toujours ça quand il est inquiet).
Maman est immobile – une vraie statue – et se mord la lèvre inférieure. Même Caz, ma grande sœur, est là quelque part, avec Dennis-le-Chien, ma peluche porte-bonheur (sauf que, telle que je la connais, elle téléphone sûrement à un garçon sur son portable).
Je respire trop vite. Il est temps que je me fasse un petit récapitulatif... Inspire par le nez, Amy ; remplis lentement tes poumons. Reste concentrée. Ne relâche pas ton attention. Je vois mon reflet dans l'eau. J'ai l'air d'un insecte, avec mon corps maigre dans son maillot bigarré, et ma tête noire et luisante.
Challenge Voisins, voisines
Grande-Bretagne
Lu dans le cadre du Challenge Défi Premier roman
Challenge 7%
Rentrée Littéraire 2011
44/49
Challenge God Save The Livre
Les contes de la lune - Elisabeth Delaigle
Persée - novembre 2011 - 93 pages
Présentation éditeur :
Vue de la terre, la lune, par sa rondeur et sa bonhomie incite à toutes les rêveries... Inaccessible et pourtant si proche, elle peuple l'imaginaire des hommes pressés de la conquérir, et enflamme le monde depuis la nuit des temps avec son lot de légendes et de mystères. Dans Les contes de la lune, les enfants sont transportés dans des univers très différents, au gré de récits qui ont tous la lune comme déclencheur de situations insolites : que ses rayons éclairent l'aigle blessé, la princesse désespérée, les souris affamées, le boxeur conquérant, le vieux chat jaloux, l'ourson espiègle ou les deux enfants perdus en forêt, elle les pousse à faire de petites bêtises ou de grandes choses !
Auteur : Elisabeth Delaigle site de l'auteur
Mon avis : (lu en mars 2012)
Elisabeth Delaigle m'a gentiment proposée de découvrir son livre de contes pour enfant sous forme numérique. Je préfère de beaucoup lire des livres papier, car utilisant pratiquement 100% de mon temps un ordinateur pour le travail et je trouve cela plus reposant... J'ai cependant accepté ce partenariat car c'est un livre court divisé en sept contes de 5 à 10 pages et je les ai lu un par un pendant plusieurs jours.
Le titre du livre est suffisamment explicite pour comprendre que le point commun de ces contes c'est la « lune ». Ainsi chaque conte a lui-même le mot « lune » dans son titre.
Au fil des histoires, le lecteur découvre un jeune indien qui recueille un petit aiglon, une princesse à laquelle une sorcière jette un sort, des souris qui veulent attraper la lune, l'apprentissage d'un jeune boxeur, la rencontre de deux chats, deux jumeaux partis chasser la lune et un ourson apprenant à pêcher...
Je n'ai pas pu tester les contes sur des enfants, les miens ayant passés depuis longtemps l'âge de l'histoire du soir avant de dormir. Quelques années plus tôt, j'aurai vraiment pu leur lire ces contes variés et originaux avec fin heureuse.
Quelques très belles illustrations accompagnent chaque conte.
Voilà de jolies histoires à raconter aux enfants, très bien écrit avec un vocabulaire riche mais adapté et qui se lit avec plaisir même en tant qu'adulte.
Merci Elisabeth pour cette jolie découverte.
L'inoubliable Noël de Pettson et Picpus - Sven Nordqvist
Autrement Jeunesse – novembre 2009 – 24 pages
traduit du suédois par Philippe Couderc
Titre original : Pettson får julbesök, 1989
Quatrième de couverture :
Un adorable vieux bonhomme, un chat un peu filou, des dizaines de petits personnages qui se cachent dans les recoins de chaque page... Découvrez les aventures hilarantes de Pettson et de son chat Picpus.
Nous sommes à la veille de Noël ; Pettson et Picpus n'ont toujours rien préparé pour le réveillon. Pourtant, ce n'est pas le travail qui manque : il faut couper le sapin, faire des courses pour le dîner, décorer la maison... Mais malheur ! Dans sa hâte, Pettson se foule le pied : impossible à présent de sortir de chez lui. Plus de sapin, plus de repas, plus de fête ! Picpus est accablé... Mais c'est sans compter sur le secours de visiteurs inattendus...
Auteur : Né en 1946, Sven Nordqvist est un écrivain et illustrateur suédois de livres pour enfants. Il est connu pour sa série Pettson and Findus, sont les héros sont un vieux paysan, Pettson, et son chat futé, Findus. Il a étudié l'architecture à Lund Institute of Technology, et il a enseigné quelque temps l'architecture, tout en essayant de se conformer à sa première vocation d'illustrateur. En 1983 il a obtenu son premier prix dans un concours de livres pour enfants, et depuis il se consacre à ce type de publications.
Mon avis : (lu en décembre 2011)
En cette veille de Noël, une lecture d'un album jeunesse très sympa...
Pettson est un vieux paysan qui vit seul avec son chat Picpus un peu facétieux. C'est la veille de Noël, la neige a recouvert la ferme, et il leurs reste à beaucoup à faire pour tout préparer, trouver un sapin, fabriquer des décorations, préparer le repas de Noël. Les deux compères partent donc couper le sapin et c'est la catastrophe... Pettson se tord le pied, il ne peut plus rien faire... Avec l'aide de Picpus, de l'ingéniosité et la gentillesse des voisins, Pettson et Picpus passeront un Joyeux Noël !
Les deux personnages de Pettson et Picpus sont très attachants. J'aime beaucoup Picpus (j'avais découvert les deux protagonistes dans « Pettson piège le renard » et « Pettson n'a pas la pêche » lorsque mes enfants étaient petits).
Cette histoire est simple mais très belle, avec de la poésie et un peu d'humour, elle évoque parfaitement le vrai esprit de Noël, un moment de partage et de solidarité.
Les dessins de Sven Nordqvist sont superbes, il faut prendre le temps de les regarder pour découvrir tous les petits détails qui s'y cachent...
Extraits :
Lu dans le cadre du Challenge Voisins, voisines
Suède
Lu dans le cadre du Challenge Viking Lit'
Lu dans le cadre du Défi Scandinavie blanche
Suède
-- Billet Programmé -- Billet programmé -- Billet programmé -- Billet programmé -- Billet programmé --
La locomotive du Club des Cinq – Enid Blyton
Hachette – 1961
Hachette - 1970
Hachette - 1981
Hachette - 1984 - 181 pages
Hachette - décembre 1987 -
Hachette - 1991
Hachette - 1996
Hachette – décembre 1999 – 154 pages
Hachette – décembre 2007 – 215 pages
Titre original : Five go to mistery moor, juillet 1954
Quatrième de couverture :
Les célèbres « Cinq » - François, Michel, Claude, Annie et le chien Dagobert - forment vraiment une équipe imbattable. Les aventures semblent naître sous leurs pas. Celle-ci, plus surprenante encore que les autres, a pour cadre la lande bretonne sur laquelle plane un brouillard épais. Un avion tourne en rond et laisse tomber une pluie de dollars... Une locomotive apparaît où personne ne l'attend...
Que de péripéties palpitantes et angoissantes aussi ! Le brave Dago lui-même prend sa part des périls, et c'est un peu grâce à lui, grâce surtout à leur courage et à leur ingéniosité, que les Cinq réussissent à mettre fin aux agissements d'une bande de faussaires. Hurrah pour le Club des Cinq !
Auteur : Enid Mary Blyton est une romancière britannique, spécialisée dans la littérature pour enfants, née le 11 août 1897 dans le faubourg d'East Dulwich, à Londres et morte le 28 novembre 1968 à Hampstead, dans la banlieue nord de Londres. On lui doit entre autres Le Club des Cinq (the Famous Five en anglais), Le Clan des Sept (The Secret Seven), Oui-Oui (Noddy). Ses romans, connus dans le monde entier, ont été vendus à plus de quatre cents millions d'exemplaires, traduits dans plus de quarante langues différentes.
Mon avis : (relu en août 2011)
Annie et Claude passent des vacances dans une ferme avec des chevaux, sans les garçons. Claude regrette que François et Mick ne soient pas là. Elle a du mal à supporter la présence d'une autre fille garçon manqué (Paulette) qui se fait appeler Paule. Finalement, les garçons vont rejoindre les filles et le Club des Cinq est réuni. Ils n'attendent plus qu'une aventure pour vraiment réussir leurs vacances... En allant se promener sur la Lande du Mystère, le Club des Cinq découvre des rails très vieux et tout rouillés. Après le récit d'une vieille histoire sur la Lande des Brumes par le vieux Baudry, le maréchal-ferrant, toute la bande va partir camper dans la lande et l'aventure n'est pas loin...
Avec cette dernière lecture de Bibliothèque Rose pendant l'été s'achève le Challenge organisé par George, et je me suis beaucoup amusée à relire ces livres... C'est une très bonne façon de se redonner un petit coup de jeunesse !
Extrait : (page 33)
Elle alla visiter la chambre improvisée des garçons. On leur avait assigné une petite écurie où ils seraient seuls avec le cheval des gitans qui, la jambe bandée, sommeillait sur la litière. Annie le caressa; il n'était pas beau du tout, mais ses bons yeux le rendaient sympathique.
La paille ne manquait pas. Mme Girard avait apporté plusieurs couvertures. Les garçons auraient des couches moelleuses. Annie les enviait
« Vous passerez simplement la nuit ici, dit-elle, et vous viendrez faire votre toilette à la maison... Comme ce foin et cette paille sentent bon ! J'espère que Pompon restera tranquille et ne vous réveillera pas.
- Pas de danger, dit François. Après une journée au grand air, nous dormirons comme des loirs. Je me plais beaucoup dans cette ferme, Annie. C'est si calme et M. et Mme Girard sont si gentils ! »
Claude passa sa tête à la porte.
« Je vous prêterai Dagobert si vous voulez, dit-elle, désireuse de rentrer en grâce.
- Tiens, Claude ! Non, merci. Je ne tiens pas particulièrement à ce que ce vieux Dago tourne en rond sur moi toute la nuit, dit François. Regardez, il me montre comment il faut faire un trou dans la paille avant de s'y coucher. Dago, veux-tu sortir de mon lit ! »
Dagobert grattait énergiquement avec ses pattes, comme s'il voulait s'enfouir dans cette masse douillette et odorante. Il leva la tête vers François.
« Il rit », dit Annie
On aurait juré, en effet, qu'il riait. Annie le caressa; il lui lécha la joue et se remit à la besogne.
Quelqu'un arrivait en sifflant.
« Voici deux oreillers de la part de Mme Girard; elle a dit que vous en auriez besoin.
- Merci beaucoup, Paule, dit François en les prenant.
- C'est très gentil de les apporter, Paulette, dit Claude.
- C'est un plaisir pour moi, Claudine », riposta Paule. Les garçons éclatèrent de rire.
Par bonheur une cloche sonna pour annoncer le dîner. Les Cinq se dirigèrent vers la ferme. Le goûter était oublié depuis longtemps.
Le soir, avant de se mettre à table, les filles devaient remplacer leur short ou leur pantalon par une tenue plus féminine. Annie, Paule et Claude se dépêchèrent de se changer. Mme Girard leur accordait toujours dix minutes de grâce, mais tout le monde devait être dans la salle à manger quand le second coup de cloche retentissait.
Déjà lu du même auteur :
Le Club des Cinq
Le Club des Cinq contre-attaque
Le Club des Cinq et les saltimbanques
Le Club des Cinq en roulotte
Fantômette et la Dent du Diable - Georges Chaulet
Hachette – 1967 -
Hachette – 1973 -
Hachette – février 1994 – 150 pages
France-Loisir - 1995
Hachette - Avril 2000 – 154 pages
Hachette – mars 2008 – 119 pages
Quatrième de couverture :
Quoi de mieux qu'un séjour de ski pour s'amuser pendant les vacances d'hiver ? Pourtant, à peine installées dans leur chalet à l'ombre du pic de la Dent du Diable, Françoise, Ficelle et Boulotte découvrent qu'il s'y produit des évènements bizarres : la radio ne marche plus, le téléphérique tombe en panne... Pire encore : une odeur de produit toxique se répand dans l'air ! Fantômette saura-t-elle déjouer les dangers de la Dent du Diable ?
Auteur : Né, à Paris en 1931, d'une mère commerçante et d'un père ingénieur des Ponts et Chaussées, Georges Chaulet écrit très tôt ses premiers romans policiers. Une fois son bac en poche, il s'inscrit à l'école des Beaux-Arts de Paris, mais en 1952, il part faire son service militaire en Allemagne. Son rejet absolu de l'autorité transforme son séjour en cauchemar. Il se réforme grâce à l'écriture. Il décide à cette époque de faire de l'écriture son métier. C'est en 1960, avec le personnage de Fantômette que Georges Chaulet devient vraiment célèbre. Il a écrit plus de cent cinquante romans pour la jeunesse dont la célèbre série Fantômette et est aussi scénariste de la série de bande dessinée Les 4 as, dessinée par François Craenhals.
Mon avis : (relu en août 2011)
Voilà un épisode de Fantômette que je n'avais jamais relu. Ficelle, Boulotte et Françoise sont en colonie de vacances dans le Chalet du Diable au dessus de Chamoix pour faire du ski. Mais le séjour ne va pas être de tout repos... Les beaux moniteurs de la colo vont mystérieusement disparaître durant la première nuit et les moniteurs remplaçants sont plutôt inattendus car il s'agit du Furet, de Bulldozer et du prince d'Alpaga ! Bien sûr, ils sont là pour de mauvaises raisons et heureusement, Fantômette n'ai pas loin...
Les exploits de Ficelle à la montagne, sur des skis ou sur une luge m'ont bien fait rire, d'autant que je garde de mauvais souvenirs de mon expérience sur des skis en classe de neige...
Extrait : (début du livre)
« Aaaah ! ! ! Nous allons tomber dans le ravin », hurla la grande Ficelle, verte de peur.
L'autocar frôlait dangereusement le mince parapet qui bordait une route sinueuse, étroite, rendue glissante par des plaques de neige à demi fondues. Depuis près de trois heures, le lourd véhicule grimpait à l'assaut des Alpes, grondant, pétaradant, empoissonnant l'air pur de la montagne avec des nuages gris et malodorants. Ses vingt jeunes passagères étaient balancées à droite et à gauche, projetées en avant, en arrière, secouées, assourdies, mais ravies, car la perspective de glisser sur les pentes neigeuses leur faisait oublier les inconvénients du voyage. Et la petite colonie manifestait sa joie en braillant des airs à la mode, au risque de provoquer des avalanches.
Seule, la grande Ficelle ne semblait pas partager l'allégresse générale. Blême, les yeux hagards, la gorge sèche, elle collait son nez à la vitre pour sonder avec effroi les profondeurs des vallées, calculer les risques de culbute et imaginer la dégringolade au long de la pente parsemée de sapins, jusqu'au torrent glacé qui serpentait tout en bas...
Elle se tourna vers sa voisine, une grosse fille aux joues rebondies, qui dépliait l'emballage en aluminium d'un triangle de fromage.
« Boulotte ! Tu n'as pas peur, toi ? »
La gourmande engloutit le triangle et demanda surprise :
« Peur ! Peur de quoi ?
- Eh bien, ça, là... Ce précipice ! C'est ébouriffant ! Si nous tombions dedans... Ce serait horrible ! »
Boulotte haussa les épaules :
« Du moment que j'ai l'estomac plein, je ne pense pas. »
La grande Ficelle se retourna. Sur le siège arrière, une brunette aux cheveux bouclés se faisait bercer par le mouvement du car. Ficelle l'interpella :
« Hé ! Françoise ! Tu n'as pas peur, toi ? »
Pas de réponse.
« Françoise, tu dors ?
- Tu vois bien que oui », fit la brunette sans ouvrir les yeux.
illustration de Jeanne Hives
Déjà lu du même auteur :
Fantômette et l'île de la sorcière
Pas de vacances pour Fantômette
Opération Fantômette
Le Club des Cinq en roulotte – Enid Blyton
Hachette – 1959
Hachette - 1976
France Loisir – 1979
Edito Service SA Genève – 1981
Hachette – 1988
Hachette – 1996
Titre original : Five have a wonderful time, septembre 1952
Quatrième de couverture :
Deux belles roulottes toutes pimpantes, dans un grand pré où fleurissent les primevères c'est là que le club des Cinq va passer ses vacances.
François, Mick, Annie, Claude et Dagobert sont loin de prévoir, dans le calme des premiers jours, l'aventure extraordinaire qui va les bousculer et les entraîner dans son tourbillon.
Les membres du fameux club sont maintenant... six ! Ils ont avec eux jo, la petite gitane, grâce à qui ils vont devenir amis avec de pittoresques saltimbanques : Buffalo et son fouet, Carmen et sa marmite, Tony, Balthazar, et combien d'autres encore qui vont faire de cette aventure une histoire palpitante.
Auteur : Enid Mary Blyton est une romancière britannique, spécialisée dans la littérature pour enfants, née le 11 août 1897 dans le faubourg d'East Dulwich, à Londres et morte le 28 novembre 1968 à Hampstead, dans la banlieue nord de Londres. On lui doit entre autres Le Club des Cinq (the Famous Five en anglais), Le Clan des Sept (The Secret Seven), Oui-Oui (Noddy). Ses romans, connus dans le monde entier, ont été vendus à plus de quatre cents millions d'exemplaires, traduits dans plus de quarante langues différentes.
Mon avis : (relu en août 2011)
Deux savants, dont l'un a travaillé avec oncle Henri, ont mystérieusement disparus. Claude rejoint ses cousins près de Château-Mauclerc pour des vacances en roulottes. Sur le terrain, où sont installées les roulottes, des gitans viennent s'installer, ils ne sont pas très aimables avec le Club des Cinq. Ils vont même les chasser du terrain. Heureusement, Jo, une petite gitane rencontrée lors d'une précédente aventure, arrive pour voir son oncle Alfredo, le mangeur de feu et les gitans deviennent des amis. Mais que ce passe-t-il dans la tour du château en ruines... Le Club des Cinq ne va pas hésiter à mener son enquête et se lancer dans une aventure palpitante...
Depuis que je relis des Club des Cinq, j'ai remarqué qu'il y est très souvent question de repas et le menu est décrit avec beaucoup de précision... surtout en début d'aventure, ensuite les péripéties sont plus importantes que les repas...
p.16 – petit déjeuner chocolat et tartines beurrées
p.34 – déjeuner : des saucisses, des pommes de terre, du fromage et une crème à la vanille
p.46 – dîner : jambon avec cornichon, des pâtes au fromage, une orange
p.67 – déjeuner : salade de tomates, côtelettes d'agneau grillées, pommes de terre cuites sous la cendre, fromage et abricots en conserve.
p.165 – « dîner de haute fantaisie » : des sardines, des œufs durs, une terrine de pâté et une grand pot de confiture de fraises.
Je n'ai pas répertorié ici les glaces, les goûters et les dégustations de crêpes...
Déjà lu du même auteur :
Le Club des Cinq
Le Club des Cinq contre-attaque
Le Club des Cinq et les saltimbanques
Les sept fantômettes - Georges Chaulet
Hachette - 1967 – 182 pages
Hachette - 1979 – 182 pages
Hachette - 1983 1987
Hachette - 1994
Hachette - avril 2000 – 155 pages
Hachette - janvier 2008 – 148 pages
Hachette – septembre 2011 -
Quatrième de couverture :
Des cristaux blancs enfermés dans un tube de métal... Quel est ce mystérieux produit ? Une substance précieuse ? Un poison ?
Le tube disparaît, et Fantômette se met à sa recherche, ainsi que l'inséparable trio de filles : la grande Ficelle, la grosse Boulotte et la brune Françoise.
L'enquête se révèle périlleuse, et Fantômette doit affronter Crânuf et Cheveluf, deux inquiétants personnages.
Pour brouiller les pistes, Fantômette se multiplie par sept...
Auteur : Né, à Paris en 1931, d'une mère commerçante et d'un père ingénieur des Ponts et Chaussées, Georges Chaulet écrit très tôt ses premiers romans policiers. Une fois son bac en poche, il s'inscrit à l'école des Beaux-Arts de Paris, mais en 1952, il part faire son service militaire en Allemagne. Son rejet absolu de l'autorité transforme son séjour en cauchemar. Il se réforme grâce à l'écriture. Il décide à cette époque de faire de l'écriture son métier. C'est en 1960, avec le personnage de Fantômette que Georges Chaulet devient vraiment célèbre. Il a écrit plus de cent cinquante romans pour la jeunesse dont la célèbre série Fantômette et est aussi scénariste de la série de bande dessinée Les 4 as, dessinée par François Craenhals.
Mon avis : (relu en juillet 2011)
Tout commence avec un inconnu qui pénètre de nuit dans la manufacture de mirlitons de Framboisy. Poursuivi par de dangereux bandits, il cache un petit tube de métal à l'intérieur d'une poupée Fantômette. C'est Annie Barbemolle qui informe Françoise, Boulotte et Ficelle du cambriolage sans vol de la manufacture de mirlitons.
Trouvant les sujets de rédaction imposés par Mademoiselle Bigoudi stupide et sans intérêt, Ficelle vient de créer Le Suréminent, un journal écrit à la main sur des feuilles de cahier pour pouvoir donner libre court à tout son talent de rédactrice. Voilà un sujet idéal pour son nouveau journal et Ficelle et ses amies se lancent dans cette enquête, à la recherche de la bonne poupée Fantômette parmi les 7 présentes...
Bien sûr, la vraie Fantômette est également de la partie avec son escalade d'une façade au moyen d'un fil de nylon... Une aventure pleine d'action, de rebondissements et de répliques « ficelliennes » toujours hautes en couleurs...
Lorsque j'étais enfant, même n'étant pas spécialement fan de poupée, j'aurais adoré avoir une poupée fantômette... (mais grâce à ma maman, j'ai eu un déguisement qu'elle m'avais confectionnée spécialement pour moi).
Déjà lu du même auteur :
Fantômette et l'île de la sorcière
Pas de vacances pour Fantômette
Opération Fantômette
Le Club des Cinq et les saltimbanques – Enid Blyton
Hachette – 1965 – 256 pages
Hachette – 1976 – 186 pages
Hachette – 1982 – 183 pages
Hachette – 1985 – 183 pages
Hachette – 1988 – 188 pages
Hachette – 1995 – 183 pages
Hachette - décembre 1999 – 183 pages
Titre original : Five go off in a caravan, novembre 1946
Quatrième de couverture :
Annie croyait pouvoir passer enfin des vacances paisibles. Eh bien, non ! Voilà une mêlée dans le noir entre un acrobate, un clown et un chimpanzé !... Voilà François en équilibre sur le toit d'une roulotte coincée au bord d'un précipice !...
Voilà une fois de plus les célèbres Cinq entraînés malgré eux dans une aventure bien périlleuse pris au piège, leur situation semble sans issue. Mais c'est compter sans leur nouvel ami à quatre mains.
Auteur : Enid Mary Blyton est une romancière britannique, spécialisée dans la littérature pour enfants, née le 11 août 1897 dans le faubourg d'East Dulwich, à Londres et morte le 28 novembre 1968 à Hampstead, dans la banlieue nord de Londres. On lui doit entre autres Le Club des Cinq (the Famous Five en anglais), Le Clan des Sept (The Secret Seven), Oui-Oui (Noddy). Ses romans, connus dans le monde entier, ont été vendus à plus de quatre cents millions d'exemplaires, traduits dans plus de quarante langues différentes.
Mon avis : (lu ou relu en juillet 2011)
Le Club des 5 est en vacances dans la Villa des Gauthier non loin de Grenoble. Lorsqu'un cirque passe non loin d'eux, ils ont l'idée de partir en roulottes pour suivre le cirque et Pancho, le jeune garçon du cirque, avec qui ils avaient sympathisé. Arrivés au Lac Vert, ils retrouvent le cirque mais ils ne sont pas les bienvenus... Pancho est heureux de retrouver les enfants, il leur présente Bimbo, le chimpanzé, ainsi que Flic et Flac les chiens savants. Mais Carlos, l'oncle de Pancho, et Lou, l'acrobate, ne veulent pas que le Club des Cinq reste avec le cirque...
Voilà une aventure du Club des Cinq dont je ne gardais aucun souvenir... Peut-être que je ne l'avais jamais encore lu ?
Illustration Jeanne Hives
Extrait :
Le lendemain matin, de bonne heure, Annibal fut amené par son propriétaire.
François alla chercher Nestor, qui broutait dans le pré. Les deux chevaux approchèrent leurs têtes l'une de l'autre et poussèrent des hennissements dont la cordialité ne faisait aucun doute.
« Ils ont l'air de sympathiser, constata Mick avec satisfaction. C'est très important ! »
Les enfants harnachèrent les chevaux et les attelèrent. Nestor, le cheval gris pommelé, fut attelé à la roulotte verte - celle des garçons - et Annibal, le cheval noir, à la roulotte rouge, celle des filles.
Annibal se montra parfaitement calme. Tandis qu'on le harnachait, Nestor secoua sa crinière et tapa du sabot, comme s'il avait hâte de partir.
Quant à Dagobert, il s'intéressait grandement à tout ce remue-ménage. Il visita à fond les roulottes, trouva un petit tapis qui lui plut et se coucha dessus.
« Si nous partons dans ces drôles de petites maisons sur roues, voilà le coin que je me suis choisi », semblait-il dire.
Enfin, François inspecta une dernière fois sa roulotte, puis il s'installa sur le siège du conducteur et donna le signal du départ.
« Nous conduirons chacun notre tour, dit-il. Je te passerai les guides plus tard, Mick. Et vous, les filles, comment comptez-vous faire ?
- C'est Claude qui conduit, bien entendu ! dit Annie en riant!
- Je laisserai Annie conduire de temps en temps, promit Claude. Mais il me semble que ce n'est pas son affaire. Elle est trop timide. Alors, tu démarres, François ? Tiens ! Comment se fait-il qu'il disparaisse juste au moment de nous mettre en route ?
Déjà lu du même auteur :
Le Club des Cinq
Le Club des Cinq contre-attaque
Pour info : Le week-end dernier, un article spécial Club des Cinq est paru dans Le Cahier d'été de Libération
Opération Fantômette - Georges Chaulet
Hachette – 1966 – 183 pages
Hachette – 1980 -
Hachette – 1983 –
Hachette – 1988 –
Hachette - novembre 1998 – 189 pages
Hachette - novembre 2007 – 121 pages
Quatrième de couverture :
Pourquoi le bateau a-t-il des jambes ?
Pourquoi le prince d'Alpaga accroche-t-il un énorme tube en fer à sa ligne de pêche ?
Pourquoi ne peut-on jouer au cerf-volant sur la Côte Basque ? Et que fait cette girafe sur la place, entre un lion et un serpent de mer ?
Fantômette devra mener une enquête pour trouver une réponse à ces bizarres questions. Mais si elle se doutait de ce qui l'attend, elle ne se lancerait sûrement pas dans une aventure aussi dangereuse !
Auteur : Né, à Paris en 1931, d'une mère commerçante et d'un père ingénieur des Ponts et Chaussées, Georges Chaulet écrit très tôt ses premiers romans policiers. Une fois son bac en poche, il s'inscrit à l'école des Beaux-Arts de Paris, mais en 1952, il part faire son service militaire en Allemagne. Son rejet absolu de l'autorité transforme son séjour en cauchemar. Il se réforme grâce à l'écriture. Il décide à cette époque de faire de l'écriture son métier. C'est en 1960, avec le personnage de Fantômette que Georges Chaulet devient vraiment célèbre. Il a écrit plus de cent cinquante romans pour la jeunesse dont la célèbre série Fantômette et est aussi scénariste de la série de bande dessinée Les 4 as, dessinée par François Craenhals.
Mon avis : (relu en juillet 2011)
Cet épisode de Fantômette a toujours été mon préféré. Peut-être parce que c'est le premier titre où Fantômette quitte la région de Framboisy pour une région réelle de France, le Pays Basque. En effet, Françoise, Ficelle et Boulotte sont en vacances au Pays Basque. Fantômette constate que le Furet et ses deux complices Bulldozer et le prince d'Alpaga sont également en séjour sur la Côte Basque. Fantômette se doute bien qu'ils ne sont pas là pour prendre des vacances et elle va ouvrir l'œil...
Ficelle va nous faire bien rire en inventant un scaphandre, en partant à l'aventure sur son canot pneumatique Splendeur des Océans, en procédant au lancement spatial de son cerf-volant dragon et enfin en participant au concours de sable...
Et nous allons assister à l'une des évasions des plus spectaculaires de Fantômette lorsqu'elle saute depuis le haut de la falaise en se servant de sa cape comme d'un parachute...
La magie continue à opérer... Je dévore chaque semaine mon livre de la bibliothèque rose !
Déjà lu du même auteur :
Fantômette et l'île de la sorcière
Pas de vacances pour Fantômette