Les larmes de l'assassin – Thierry Murat Anne-Laure Bondoux
Futuropolis – février 2011 – 128 pages
Présentation de l'éditeur :
Paolo est un enfant sauvage. Il vit comme une bête dans une ferme misérable et isolée, avec ses parents qui ne s’occupent pas de lui au fin fond du Chili. Un jour, un homme arrive jusqu’à la ferme. C’est Angel Allegria, un truand, un escroc, un assassin. Il tue les parents de Paolo, mais un sursaut de sa conscience l’empêche de tuer Paolo. L’assassin s’installe dans la ferme, refuge idéal pour un homme traqué par la police. Contre toute attente, une relation complexe naît entre lui et l’enfant. Ils s’apprivoisent. Lorsqu’un autre voyageur arrive, l’équilibre est rompu. Paolo va jusqu’à appeler l’assassin « Papa » pour déstabiliser l’assassin et ainsi sauver le voyageur. Pour Paolo c’est le début d’un apprentissage de l’existence qui se fera au gré d’un voyage vers la ville et d’autres rencontres humaines.
Auteurs :
Anne-Laure Bondoux a 40 ans. Elle est née et vit en banlieue parisienne. Après un bac littéraire, elle entame une licence de lettres modernes. Rédactrice dans la presse jeunesse (Bayard Presse), elle décide de se consacrer à l'écriture à plein temps en 2000. Elle a publié 8 romans, dont Pépites, Le Temps des miracles et Les Larmes de l'assassin, qui a déjà été primé plus de vingt fois !
Thierry Murat a 45 ans. Il vit dans les Landes. Après des études d'arts appliqués à Poitiers, il devient graphiste et se passionne pour l'illustration.
2002 : parution de son premier livre jeunesse, Kontrol 42. Cinq autres titres suivront dont Dieux, Pensées en suspension et autres points.
Parallèlement, il se lance dans la bande dessinée. 2004: Elle ne pleure pas elle chante, avec Amélie Sarn et Corbeyran. 2006: Ysoline, sur un scénario de Rascal. 2008: Le Poisson-chat avec Arnaud Floc'h.
Mon avis : (lu en juin 2012)
J'ai découvert le roman Anne-Laure Bondoux en 2007 et cela été pour moi un vrai coup de cœur.
J'avais donc très envie de découvrir cette adaptation en bande-dessinée. J'y ai retrouvé toute l'atmosphère de ce coin perdu du Chili, des paysages grandioses, des terres de cailloux, arides, balayées par les vents, des ciels changeants...
Le dessin est sobre, épuré en noir sur des fonds de couleurs minérales (ocre, sable, gris, bleu, marron), le texte est concis, il va à l'essentiel.
Quand à l'histoire, je reprends ici un extrait de mon billet sur le roman. « Paolo Poloverdo habite avec ses parents dans une ferme isolée à l'extrême sud du Chili. Angel Allegria, un assassin en fuite, arrive par hasard sur cette terre aride, tue les parents du petit garçon et s'installe avec lui. Alors qu'ils apprennent à vivre ensemble et qu'une étrange relation se développe entre eux, un troisième homme, Luis Secunda, riche, exilé et érudit, vient partager leur solitude. Poussés par la nécessité d'acquérir du bétail, tous les trois entreprennent vers Valparaiso un voyage au cours duquel les deux adultes vont se disputer l'affection de l'enfant. »
Il me semble cependant que Thierry Murat est pris quelque liberté pour la partie finale... Ce qui me donne très envie de relire le roman...
Très belle adaptation, mais je vous encourage vraiment de lire également le roman.
Extrait :
Déjà lu d'Anne-Laure Bondoux :
Les larmes de l'assassin
Pépites