Là où j'irai - Gayle Forman
Oh ! Editions - novembre 2010 - 281 pages
Pocket - novembre 2011 - 238 pages
Pocket jeunesse - novembre 2011 - 242 pages
traduit de l'anglais (États-Unis) par Marie-France Girod
Titre original : Where she went, 2010
Quatrième de couverture :
Il y a trois ans, il l’a suppliée de rester. À tout prix. Et Mia est sortie du coma. Pour quitter Portland, peu après, pour le quitter lui. C’était le prix à payer. Et la voilà de nouveau en chair et en os. Ce soir, Carnegie Hall est à guichets fermés. Tout New York est venu admirer sa virtuosité au violoncelle. Et Adam s’est glissé dans la salle. Lui, la rock star à la vie dissolue, pourchassé par les paparazzis, il tremble… Souvenirs et mélodies affluent – retrouvailles en si majeur…
Auteur : Gayle Forman vit à Brooklyn avec son mari et leurs filles. Ses livres, tous des best-sellers, sont traduits dans le monde entier.
Mon avis : (lu en septembre)
"Là ou j'irai" est la suite de "Si je reste", nous avions laissé Mia et Adam qui se séparaient pour cause d'études et nous les retrouvons dans des vies bien différentes même si l'un et l'autre ont réussi dans leur domaine. Mia, violoncelliste virtuose, joue maintenant à Carnegie Hall et Adam est devenu une rock star traquée par la presse et les fans.
Un peu par hasard, ils vont se retrouver à New-York et faire une longue balade dans la ville dans des lieux insolites. C'est romantique et poétique, cela se lit facilement. C'est sans prétention. Un moment de lecture détendant et sympathique.
Merci Azilis pour ce livre offert lors du Swap Anniversaire organisé par Hérisson
Extrait : (début du livre)
Chaque matin, en m'éveillant, je me dis : Ce n'est qu'une journée, vingt-quatre heures à passer. Je ne sais plus ni quand ni pourquoi j'ai pris l'habitude de cet encouragement quotidien. On dirait l'une des douze étapes de ces groupes d'Anonymes, dont je ne fais pourtant pas partie. Encore qu'à lire les âneries qu'on écrit sur moi, on pourrait penser que je devrais. Je mène le genre de vie devant lequel beaucoup bavent d'envie. Et malgré tout, j’éprouve le besoin de me rappeler la durée d’une journée, pour me persuader que si j’ai réussi à passer celle de la veille, j’irai au bout de la prochaine.
Après mon petit mantra, je jette un coup d'oeil à la pendulette minimaliste posée sur la table de nuit de l'hôtel. Elle indique 11h47, autrement dit l'aube, pour moi. La réception m'a déjà téléphoné deux fois pour me réveiller et notre manager, Aldous, a pris le relais, poliment, mais fermement. La journée qui m'attend n'a peut-être que vingt-quatre heures, mais elle s'annonce bien remplie.
Déjà lu du même auteur :
34/50 : Arizona
Bryn la petite amie d'Adam est originaire d'Arizona
Challenge New York en littérature