Le pays où l'on arrive jamais – André Dhôtel
Pierre Horay - 1955
Hachette Bibliothèque verte – 1958 – 271 pages
Mame – 1959 -
J'ai lu – 1959 - 256 pages
Presse de la Cité – 1963 – 252 pages
J'ai lu – 1966 – 256 pages
Hachette Bibliothèque verte – 1968 – 253 pages
Gallimard jeunesse – mai 1973 -
J'ai lu – septembre 1982 – 256 pages
Folio junior – avril 1983 – 229 pages
Folio junior – 1992 – 275 pages
Folio junior – juin 1997 – 272 pages
J'ai lu – janvier 1999 – 249 pages
Librio – mars 1999
J'ai lu – septembre 1999
Pierre Horay – novembre 2005 – 290 pages
Folio junior – septembre 2009 - 230 pages
Prix Fémina 1955
Quatrième de couverture :
Dans un petit village des Ardennes, Lominval, grandit un petit garçon, Gaspard, confié par ses parents forains à sa tante. Le petit Gaspard semble mystérieusement désigné comme déclencheur de catastrophes dont il sort indemne.
Un jour, il rencontre un enfant de son âge qui se cache : il a fugué pour retrouver sa mère, Maman Jenny, sa famille et son pays. Gaspard va l'aider, puis partir à sa recherche sur la route d'Anvers. Il rencontre en chemin un cheval pie qui semble indompté mais se calme au contact de Gaspard.
Auteur : André Dhôtel, né le1er septembre 1900 à Attigny (Ardennes) et mort le22 juillet 1991 à Paris, est un écrivain français, à la fois romancier, conteur et poète, ainsi qu'un scénariste. Connu du grand public par le roman Le Pays où l'on n'arrive jamais, prix Femina 1955, il est l'auteur d'une œuvre abondante et singulière, où s'exprime un merveilleux proche du quotidien, dans lequel le rapport à la nature joue un grand rôle.
Mon avis :
Je ne me souviens pas comment ce livre m'a été proposé, sur le conseil de ma mère ou emprunté par hasard à la bibliothèque municipale...
Gaspard a été confié à sa tante par ses parents forains, il grandit donc dans un petit village des Ardennes, Lominval. Un jour, il rencontre un enfant de son âge qui se cache : il a fugué pour retrouver son pays et sa mère. Gaspard va l'aider fuir, puis il partira à sa recherche. En chemin, Gaspard rencontre un cheval pie sauvage qui accepte pourtant son contact. Il est persuadé que ce cheval va le conduire vers l'enfant fugitif et ensuite les emmener vers le pays de celui-ci.
C'est un livre que j'ai eu du mal à lire lorsque j'étais enfant, je l'ai très souvent commencé et j'allais rarement jusqu'à la fin. Pourquoi ? Je ne l'explique pas, peut-être la longueur du voyage et une lassitude du lecteur... De toute façon le titre le dit bien « Le pays où l'on arrive jamais », il était donc évident qu'il n'y avait pas de fin à ce livre !
Je n'ai pas relu ce livre pour ce billet mais je me rappelle avoir toujours associé ce livre avec Le Grand Meaulne d'Alain Fournier ou Sans Famille d'Hector Malot. J'ai de bons souvenirs des nombreuses descriptions des paysages traversés en France et Belgique.
Extrait : (début du livre)
Il y a dans le même pays plusieurs mondes véritablement. Si l'on explore les Ardennes, ce n'est pas une forêt que l'on découvre, mais mille forêts. Dans les contrées situées au nord, jusqu'au Rhin ou jusqu'au port d'Anvers, ce sont des centaines de collines et de plaines chargées de richesses, et l'on peut voir aussi les eaux immenses des canaux, des fleuves, des bras de mer, tandis qu'au cœur des villes, sur des places, souvent désertes, s'élèvent des beffrois qui inspirent autant de terreur que d'admiration.
Très loin de ces splendeurs, Lominval est un village qui prétend au titre de bourg. on y trouve un bureau de poste, un notaire, un médecin et un hôtel pour les touristes, l'hôtel du Grand Cerf, qui a finalement donner le ton à toute l'agglomération. Il n'y avait là, naguère qu'un groupe de maisons rurales, isolé dans une enclave de la forêt des Ardennes. Puis des gens de la ville y sont venus passer leurs vacances, des villas se sont construites, et ainsi, a pris naissance une station provinciale qui garda toujours un caractère sérieux. Lominval est situé en bordure d'un ruisseau, la Flouve, dont les détours baignent des prairies bornées par l'enceinte des bois. Il y règne en toutes saisons un profond silence, et l'on ignore plus qu'ailleurs le monde varié qui se déploie jusqu'à la mer du Nord.
Gaspard Fontarelle naquit à l'hôtel du Grand Cerf. Cette vaste auberge portait une enseigne dorée et ses fenêtres s'ornaient de géraniums ou de balsamines selon la saison. Elle était tenue par la tante de Gaspard, Mlle Gabrielle Berlicaut, femme habile et intraitable.