La locomotive du Club des Cinq – Enid Blyton
Hachette – 1961
Hachette - 1970
Hachette - 1981
Hachette - 1984 - 181 pages
Hachette - décembre 1987 -
Hachette - 1991
Hachette - 1996
Hachette – décembre 1999 – 154 pages
Hachette – décembre 2007 – 215 pages
Titre original : Five go to mistery moor, juillet 1954
Quatrième de couverture :
Les célèbres « Cinq » - François, Michel, Claude, Annie et le chien Dagobert - forment vraiment une équipe imbattable. Les aventures semblent naître sous leurs pas. Celle-ci, plus surprenante encore que les autres, a pour cadre la lande bretonne sur laquelle plane un brouillard épais. Un avion tourne en rond et laisse tomber une pluie de dollars... Une locomotive apparaît où personne ne l'attend...
Que de péripéties palpitantes et angoissantes aussi ! Le brave Dago lui-même prend sa part des périls, et c'est un peu grâce à lui, grâce surtout à leur courage et à leur ingéniosité, que les Cinq réussissent à mettre fin aux agissements d'une bande de faussaires. Hurrah pour le Club des Cinq !
Auteur : Enid Mary Blyton est une romancière britannique, spécialisée dans la littérature pour enfants, née le 11 août 1897 dans le faubourg d'East Dulwich, à Londres et morte le 28 novembre 1968 à Hampstead, dans la banlieue nord de Londres. On lui doit entre autres Le Club des Cinq (the Famous Five en anglais), Le Clan des Sept (The Secret Seven), Oui-Oui (Noddy). Ses romans, connus dans le monde entier, ont été vendus à plus de quatre cents millions d'exemplaires, traduits dans plus de quarante langues différentes.
Mon avis : (relu en août 2011)
Annie et Claude passent des vacances dans une ferme avec des chevaux, sans les garçons. Claude regrette que François et Mick ne soient pas là. Elle a du mal à supporter la présence d'une autre fille garçon manqué (Paulette) qui se fait appeler Paule. Finalement, les garçons vont rejoindre les filles et le Club des Cinq est réuni. Ils n'attendent plus qu'une aventure pour vraiment réussir leurs vacances... En allant se promener sur la Lande du Mystère, le Club des Cinq découvre des rails très vieux et tout rouillés. Après le récit d'une vieille histoire sur la Lande des Brumes par le vieux Baudry, le maréchal-ferrant, toute la bande va partir camper dans la lande et l'aventure n'est pas loin...
Avec cette dernière lecture de Bibliothèque Rose pendant l'été s'achève le Challenge organisé par George, et je me suis beaucoup amusée à relire ces livres... C'est une très bonne façon de se redonner un petit coup de jeunesse !
Extrait : (page 33)
Elle alla visiter la chambre improvisée des garçons. On leur avait assigné une petite écurie où ils seraient seuls avec le cheval des gitans qui, la jambe bandée, sommeillait sur la litière. Annie le caressa; il n'était pas beau du tout, mais ses bons yeux le rendaient sympathique.
La paille ne manquait pas. Mme Girard avait apporté plusieurs couvertures. Les garçons auraient des couches moelleuses. Annie les enviait
« Vous passerez simplement la nuit ici, dit-elle, et vous viendrez faire votre toilette à la maison... Comme ce foin et cette paille sentent bon ! J'espère que Pompon restera tranquille et ne vous réveillera pas.
- Pas de danger, dit François. Après une journée au grand air, nous dormirons comme des loirs. Je me plais beaucoup dans cette ferme, Annie. C'est si calme et M. et Mme Girard sont si gentils ! »
Claude passa sa tête à la porte.
« Je vous prêterai Dagobert si vous voulez, dit-elle, désireuse de rentrer en grâce.
- Tiens, Claude ! Non, merci. Je ne tiens pas particulièrement à ce que ce vieux Dago tourne en rond sur moi toute la nuit, dit François. Regardez, il me montre comment il faut faire un trou dans la paille avant de s'y coucher. Dago, veux-tu sortir de mon lit ! »
Dagobert grattait énergiquement avec ses pattes, comme s'il voulait s'enfouir dans cette masse douillette et odorante. Il leva la tête vers François.
« Il rit », dit Annie
On aurait juré, en effet, qu'il riait. Annie le caressa; il lui lécha la joue et se remit à la besogne.
Quelqu'un arrivait en sifflant.
« Voici deux oreillers de la part de Mme Girard; elle a dit que vous en auriez besoin.
- Merci beaucoup, Paule, dit François en les prenant.
- C'est très gentil de les apporter, Paulette, dit Claude.
- C'est un plaisir pour moi, Claudine », riposta Paule. Les garçons éclatèrent de rire.
Par bonheur une cloche sonna pour annoncer le dîner. Les Cinq se dirigèrent vers la ferme. Le goûter était oublié depuis longtemps.
Le soir, avant de se mettre à table, les filles devaient remplacer leur short ou leur pantalon par une tenue plus féminine. Annie, Paule et Claude se dépêchèrent de se changer. Mme Girard leur accordait toujours dix minutes de grâce, mais tout le monde devait être dans la salle à manger quand le second coup de cloche retentissait.
Déjà lu du même auteur :
Le Club des Cinq
Le Club des Cinq contre-attaque
Le Club des Cinq et les saltimbanques
Le Club des Cinq en roulotte