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A propos de livres...
26 avril 2009

L'oeil de Caine – Patrick Bauwen

l_oeil_de_Caine Albin Michel – décembre 2006 - 485 pages

Présentation de l'éditeur
Tout le monde cache quelque chose.
Votre voisin, votre femme, votre ami...
Et si vous pouviez tout savoir ?
Connaître leurs peurs, leurs secrets intimes ?
Dix candidats, dix secrets.

Des gens comme vous et moi. Enfin comme vous surtout. Parce que moi, je ne suis pas au programme : je suis l'invité surprise. Celui qui rôde en attendant son heure. Celui qui va les embarquer là où rien n'est prévu. Dans mon jeu sanglant. Mon propre mystère.

Auteur : Patrick Bauwen dirige un service d’urgences en région parisienne et il vit une partie de l’année aux États-Unis. Il a 39 ans, il est marié et père de deux enfants. L’Œil de Caine est son premier roman.

Mon avis : (lu en mars 2007)

Dix personnes ont été sélectionnées pour participer à un nouveau jeu de télé-réalité "L'Œil de Caine" mais les choses vont mal tourner et on bascule dans le serial-killer.

C'est un thriller original dont le rythme est très soutenu et qui surprend à tout moment le lecteur, des premières pages jusqu'aux toutes dernières. Il y a de bonnes descriptions de personnages, l'ambiance est électrique et le huis clos parfait. L'histoire est tellement réaliste qu'elle nous donne des sueurs froides et vous fait passer l’envie de participer un jour à un jeu de télé réalité ! A lire !

 

Extrait :
Vingt-trois ans plus tard

- ET MERDE !
Le Dr Thomas Lincoln abattit sa main contre la porte vitrée. La paroi de la douche trembla. Inutile de se raconter des histoires, il s'était comporté comme un crétin. On pouvait même dire qu'il avait pété les plombs.
Il respira profondément, compta soixante secondes et se concentra sur son rythme cardiaque. Est-ce que ça allait mieux ? Il lui sembla que c'était le cas. Il compta soixante de plus pour en être sûr, puis rouvrit les yeux.
L'eau chaude qui dégringolait du pommeau voilait le décor, mais les lumières de la salle de bains ne lui vrillaient plus la rétine. Il tendit l'oreille. Pas de roulement non plus. Ses tempes avaient cessé de servir de défouloir à un batteur de rock. Ce qui voulait dire : fin de la migraine.
- Jésus Marie...
C'était tellement bon qu'il en aurait pleuré.
Son mal de tête avait commencé une heure plus tôt dans le salon de réception de l'hôtel, alors qu'il vidait sa seconde bouteille de Champagne. Il s'était envoyé plusieurs Advil coup sur coup (dépassant sciemment la posologie), dans l'espoir que ça suffirait. Peine perdue.
L'un des journalistes avait choisi ce moment pour lui taper sur l'épaule.
- Tout va bien, docteur Lincoln ? Pas trop de stress ?
Sourire automatique, genre pub dentifrice. Mi-mépris, mi-compassion. Thomas connaissait ça par cœur. Sur le moment, il n'avait rien répondu. L'autre s'était senti plein d'assurance.
- Ça vous ennuie pas si je vous appelle Doc, hein ? Vous savez, pour nos lecteurs, le fait que vous ne soyez plus médecin n'a aucune importance. (Un micro avait surgi dans sa main.) Je sais qu'en théorie, on ne peut rien vous demander avant l'émission. Mais tout ce que je veux, c'est une anecdote ou deux. (...)

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