Pico Bogue, Tome 4 : Pico love – Alexis Dormal et Nathalie Roques
Dargaud – novembre 2010 – 48 pages
Présentation éditeur :
Pico Bogue et tous ses copains sans oublier sa petite soeur Ana Ana et ses parents reviennent enfin ! Dans cet album, Pico va découvrir un sentiment nouveau. Quelque chose qui ressemble à s'y méprendre à... l'amour !
Mais on trouvera aussi quarante-huit pages de gags, de tendresse, d'amitié, de gentils coups de gueule et de réflexions hautement enfantines.
Pico Bogue est bel et bien le nouvel enfant terrible de la bande dessinée !
Auteurs : Dominique Roques, mère d'Alexis Dormal, est née en 1948 à Casablanca. Elle a eu deux fils, dont l'un s'est mis à dessiner. Ainsi en 2005, après s'être intéressée aux dessins de son fils, elle écrit des scénarios.
Alexis Dormal, fils de Dominique Roques, né en 1977 à Bruxelles. Plus tard, diplômé d'une école belge de réalisation cinéma/télévision, il part étudier le dessin à l'école Émile Cohl, à Lyon. Maintenant, il dessine et sa maman écrit les bulles...
Mon avis : (lu en décembre 2011)
J'ai retrouvé avec plaisir Pico Bogue, sa petite sœur Ana Ana, leurs copains, leurs copines et leurs parents...
Dans ce quatrième tome Pico est amoureux. On retrouve la spontanéité, la naïveté des enfants, leurs réflexions logiques. C'est à la fois tendre et plein d'humour et on y reconnaît les petits travers de nos propres enfants. C'est attendrissant !
Les personnages sont mignons tout plein... surtout en dessin !
A lire par toute la famille !
Extrait :
Déjà lu des même auteurs :
Pico Bogue tome 1 : La vie et moi
Pico Bogue tome 2 : Situations critiques
Pico Bogue tome 3 : Question d'équilibre
Lu dans le cadre du Challenge Petit BAC 2012
"Prénom"
L'inoubliable Noël de Pettson et Picpus - Sven Nordqvist
Autrement Jeunesse – novembre 2009 – 24 pages
traduit du suédois par Philippe Couderc
Titre original : Pettson får julbesök, 1989
Quatrième de couverture :
Un adorable vieux bonhomme, un chat un peu filou, des dizaines de petits personnages qui se cachent dans les recoins de chaque page... Découvrez les aventures hilarantes de Pettson et de son chat Picpus.
Nous sommes à la veille de Noël ; Pettson et Picpus n'ont toujours rien préparé pour le réveillon. Pourtant, ce n'est pas le travail qui manque : il faut couper le sapin, faire des courses pour le dîner, décorer la maison... Mais malheur ! Dans sa hâte, Pettson se foule le pied : impossible à présent de sortir de chez lui. Plus de sapin, plus de repas, plus de fête ! Picpus est accablé... Mais c'est sans compter sur le secours de visiteurs inattendus...
Auteur : Né en 1946, Sven Nordqvist est un écrivain et illustrateur suédois de livres pour enfants. Il est connu pour sa série Pettson and Findus, sont les héros sont un vieux paysan, Pettson, et son chat futé, Findus. Il a étudié l'architecture à Lund Institute of Technology, et il a enseigné quelque temps l'architecture, tout en essayant de se conformer à sa première vocation d'illustrateur. En 1983 il a obtenu son premier prix dans un concours de livres pour enfants, et depuis il se consacre à ce type de publications.
Mon avis : (lu en décembre 2011)
En cette veille de Noël, une lecture d'un album jeunesse très sympa...
Pettson est un vieux paysan qui vit seul avec son chat Picpus un peu facétieux. C'est la veille de Noël, la neige a recouvert la ferme, et il leurs reste à beaucoup à faire pour tout préparer, trouver un sapin, fabriquer des décorations, préparer le repas de Noël. Les deux compères partent donc couper le sapin et c'est la catastrophe... Pettson se tord le pied, il ne peut plus rien faire... Avec l'aide de Picpus, de l'ingéniosité et la gentillesse des voisins, Pettson et Picpus passeront un Joyeux Noël !
Les deux personnages de Pettson et Picpus sont très attachants. J'aime beaucoup Picpus (j'avais découvert les deux protagonistes dans « Pettson piège le renard » et « Pettson n'a pas la pêche » lorsque mes enfants étaient petits).
Cette histoire est simple mais très belle, avec de la poésie et un peu d'humour, elle évoque parfaitement le vrai esprit de Noël, un moment de partage et de solidarité.
Les dessins de Sven Nordqvist sont superbes, il faut prendre le temps de les regarder pour découvrir tous les petits détails qui s'y cachent...
Extraits :
Lu dans le cadre du Challenge Voisins, voisines
Suède
Lu dans le cadre du Challenge Viking Lit'
Lu dans le cadre du Défi Scandinavie blanche
Suède
-- Billet Programmé -- Billet programmé -- Billet programmé -- Billet programmé -- Billet programmé --
La locomotive du Club des Cinq – Enid Blyton
Hachette – 1961
Hachette - 1970
Hachette - 1981
Hachette - 1984 - 181 pages
Hachette - décembre 1987 -
Hachette - 1991
Hachette - 1996
Hachette – décembre 1999 – 154 pages
Hachette – décembre 2007 – 215 pages
Titre original : Five go to mistery moor, juillet 1954
Quatrième de couverture :
Les célèbres « Cinq » - François, Michel, Claude, Annie et le chien Dagobert - forment vraiment une équipe imbattable. Les aventures semblent naître sous leurs pas. Celle-ci, plus surprenante encore que les autres, a pour cadre la lande bretonne sur laquelle plane un brouillard épais. Un avion tourne en rond et laisse tomber une pluie de dollars... Une locomotive apparaît où personne ne l'attend...
Que de péripéties palpitantes et angoissantes aussi ! Le brave Dago lui-même prend sa part des périls, et c'est un peu grâce à lui, grâce surtout à leur courage et à leur ingéniosité, que les Cinq réussissent à mettre fin aux agissements d'une bande de faussaires. Hurrah pour le Club des Cinq !
Auteur : Enid Mary Blyton est une romancière britannique, spécialisée dans la littérature pour enfants, née le 11 août 1897 dans le faubourg d'East Dulwich, à Londres et morte le 28 novembre 1968 à Hampstead, dans la banlieue nord de Londres. On lui doit entre autres Le Club des Cinq (the Famous Five en anglais), Le Clan des Sept (The Secret Seven), Oui-Oui (Noddy). Ses romans, connus dans le monde entier, ont été vendus à plus de quatre cents millions d'exemplaires, traduits dans plus de quarante langues différentes.
Mon avis : (relu en août 2011)
Annie et Claude passent des vacances dans une ferme avec des chevaux, sans les garçons. Claude regrette que François et Mick ne soient pas là. Elle a du mal à supporter la présence d'une autre fille garçon manqué (Paulette) qui se fait appeler Paule. Finalement, les garçons vont rejoindre les filles et le Club des Cinq est réuni. Ils n'attendent plus qu'une aventure pour vraiment réussir leurs vacances... En allant se promener sur la Lande du Mystère, le Club des Cinq découvre des rails très vieux et tout rouillés. Après le récit d'une vieille histoire sur la Lande des Brumes par le vieux Baudry, le maréchal-ferrant, toute la bande va partir camper dans la lande et l'aventure n'est pas loin...
Avec cette dernière lecture de Bibliothèque Rose pendant l'été s'achève le Challenge organisé par George, et je me suis beaucoup amusée à relire ces livres... C'est une très bonne façon de se redonner un petit coup de jeunesse !
Extrait : (page 33)
Elle alla visiter la chambre improvisée des garçons. On leur avait assigné une petite écurie où ils seraient seuls avec le cheval des gitans qui, la jambe bandée, sommeillait sur la litière. Annie le caressa; il n'était pas beau du tout, mais ses bons yeux le rendaient sympathique.
La paille ne manquait pas. Mme Girard avait apporté plusieurs couvertures. Les garçons auraient des couches moelleuses. Annie les enviait
« Vous passerez simplement la nuit ici, dit-elle, et vous viendrez faire votre toilette à la maison... Comme ce foin et cette paille sentent bon ! J'espère que Pompon restera tranquille et ne vous réveillera pas.
- Pas de danger, dit François. Après une journée au grand air, nous dormirons comme des loirs. Je me plais beaucoup dans cette ferme, Annie. C'est si calme et M. et Mme Girard sont si gentils ! »
Claude passa sa tête à la porte.
« Je vous prêterai Dagobert si vous voulez, dit-elle, désireuse de rentrer en grâce.
- Tiens, Claude ! Non, merci. Je ne tiens pas particulièrement à ce que ce vieux Dago tourne en rond sur moi toute la nuit, dit François. Regardez, il me montre comment il faut faire un trou dans la paille avant de s'y coucher. Dago, veux-tu sortir de mon lit ! »
Dagobert grattait énergiquement avec ses pattes, comme s'il voulait s'enfouir dans cette masse douillette et odorante. Il leva la tête vers François.
« Il rit », dit Annie
On aurait juré, en effet, qu'il riait. Annie le caressa; il lui lécha la joue et se remit à la besogne.
Quelqu'un arrivait en sifflant.
« Voici deux oreillers de la part de Mme Girard; elle a dit que vous en auriez besoin.
- Merci beaucoup, Paule, dit François en les prenant.
- C'est très gentil de les apporter, Paulette, dit Claude.
- C'est un plaisir pour moi, Claudine », riposta Paule. Les garçons éclatèrent de rire.
Par bonheur une cloche sonna pour annoncer le dîner. Les Cinq se dirigèrent vers la ferme. Le goûter était oublié depuis longtemps.
Le soir, avant de se mettre à table, les filles devaient remplacer leur short ou leur pantalon par une tenue plus féminine. Annie, Paule et Claude se dépêchèrent de se changer. Mme Girard leur accordait toujours dix minutes de grâce, mais tout le monde devait être dans la salle à manger quand le second coup de cloche retentissait.
Déjà lu du même auteur :
Le Club des Cinq
Le Club des Cinq contre-attaque
Le Club des Cinq et les saltimbanques
Le Club des Cinq en roulotte
Fantômette et la Dent du Diable - Georges Chaulet
Hachette – 1967 -
Hachette – 1973 -
Hachette – février 1994 – 150 pages
France-Loisir - 1995
Hachette - Avril 2000 – 154 pages
Hachette – mars 2008 – 119 pages
Quatrième de couverture :
Quoi de mieux qu'un séjour de ski pour s'amuser pendant les vacances d'hiver ? Pourtant, à peine installées dans leur chalet à l'ombre du pic de la Dent du Diable, Françoise, Ficelle et Boulotte découvrent qu'il s'y produit des évènements bizarres : la radio ne marche plus, le téléphérique tombe en panne... Pire encore : une odeur de produit toxique se répand dans l'air ! Fantômette saura-t-elle déjouer les dangers de la Dent du Diable ?
Auteur : Né, à Paris en 1931, d'une mère commerçante et d'un père ingénieur des Ponts et Chaussées, Georges Chaulet écrit très tôt ses premiers romans policiers. Une fois son bac en poche, il s'inscrit à l'école des Beaux-Arts de Paris, mais en 1952, il part faire son service militaire en Allemagne. Son rejet absolu de l'autorité transforme son séjour en cauchemar. Il se réforme grâce à l'écriture. Il décide à cette époque de faire de l'écriture son métier. C'est en 1960, avec le personnage de Fantômette que Georges Chaulet devient vraiment célèbre. Il a écrit plus de cent cinquante romans pour la jeunesse dont la célèbre série Fantômette et est aussi scénariste de la série de bande dessinée Les 4 as, dessinée par François Craenhals.
Mon avis : (relu en août 2011)
Voilà un épisode de Fantômette que je n'avais jamais relu. Ficelle, Boulotte et Françoise sont en colonie de vacances dans le Chalet du Diable au dessus de Chamoix pour faire du ski. Mais le séjour ne va pas être de tout repos... Les beaux moniteurs de la colo vont mystérieusement disparaître durant la première nuit et les moniteurs remplaçants sont plutôt inattendus car il s'agit du Furet, de Bulldozer et du prince d'Alpaga ! Bien sûr, ils sont là pour de mauvaises raisons et heureusement, Fantômette n'ai pas loin...
Les exploits de Ficelle à la montagne, sur des skis ou sur une luge m'ont bien fait rire, d'autant que je garde de mauvais souvenirs de mon expérience sur des skis en classe de neige...
Extrait : (début du livre)
« Aaaah ! ! ! Nous allons tomber dans le ravin », hurla la grande Ficelle, verte de peur.
L'autocar frôlait dangereusement le mince parapet qui bordait une route sinueuse, étroite, rendue glissante par des plaques de neige à demi fondues. Depuis près de trois heures, le lourd véhicule grimpait à l'assaut des Alpes, grondant, pétaradant, empoissonnant l'air pur de la montagne avec des nuages gris et malodorants. Ses vingt jeunes passagères étaient balancées à droite et à gauche, projetées en avant, en arrière, secouées, assourdies, mais ravies, car la perspective de glisser sur les pentes neigeuses leur faisait oublier les inconvénients du voyage. Et la petite colonie manifestait sa joie en braillant des airs à la mode, au risque de provoquer des avalanches.
Seule, la grande Ficelle ne semblait pas partager l'allégresse générale. Blême, les yeux hagards, la gorge sèche, elle collait son nez à la vitre pour sonder avec effroi les profondeurs des vallées, calculer les risques de culbute et imaginer la dégringolade au long de la pente parsemée de sapins, jusqu'au torrent glacé qui serpentait tout en bas...
Elle se tourna vers sa voisine, une grosse fille aux joues rebondies, qui dépliait l'emballage en aluminium d'un triangle de fromage.
« Boulotte ! Tu n'as pas peur, toi ? »
La gourmande engloutit le triangle et demanda surprise :
« Peur ! Peur de quoi ?
- Eh bien, ça, là... Ce précipice ! C'est ébouriffant ! Si nous tombions dedans... Ce serait horrible ! »
Boulotte haussa les épaules :
« Du moment que j'ai l'estomac plein, je ne pense pas. »
La grande Ficelle se retourna. Sur le siège arrière, une brunette aux cheveux bouclés se faisait bercer par le mouvement du car. Ficelle l'interpella :
« Hé ! Françoise ! Tu n'as pas peur, toi ? »
Pas de réponse.
« Françoise, tu dors ?
- Tu vois bien que oui », fit la brunette sans ouvrir les yeux.
illustration de Jeanne Hives
Déjà lu du même auteur :
Fantômette et l'île de la sorcière
Pas de vacances pour Fantômette
Opération Fantômette
Le Club des Cinq en roulotte – Enid Blyton
Hachette – 1959
Hachette - 1976
France Loisir – 1979
Edito Service SA Genève – 1981
Hachette – 1988
Hachette – 1996
Titre original : Five have a wonderful time, septembre 1952
Quatrième de couverture :
Deux belles roulottes toutes pimpantes, dans un grand pré où fleurissent les primevères c'est là que le club des Cinq va passer ses vacances.
François, Mick, Annie, Claude et Dagobert sont loin de prévoir, dans le calme des premiers jours, l'aventure extraordinaire qui va les bousculer et les entraîner dans son tourbillon.
Les membres du fameux club sont maintenant... six ! Ils ont avec eux jo, la petite gitane, grâce à qui ils vont devenir amis avec de pittoresques saltimbanques : Buffalo et son fouet, Carmen et sa marmite, Tony, Balthazar, et combien d'autres encore qui vont faire de cette aventure une histoire palpitante.
Auteur : Enid Mary Blyton est une romancière britannique, spécialisée dans la littérature pour enfants, née le 11 août 1897 dans le faubourg d'East Dulwich, à Londres et morte le 28 novembre 1968 à Hampstead, dans la banlieue nord de Londres. On lui doit entre autres Le Club des Cinq (the Famous Five en anglais), Le Clan des Sept (The Secret Seven), Oui-Oui (Noddy). Ses romans, connus dans le monde entier, ont été vendus à plus de quatre cents millions d'exemplaires, traduits dans plus de quarante langues différentes.
Mon avis : (relu en août 2011)
Deux savants, dont l'un a travaillé avec oncle Henri, ont mystérieusement disparus. Claude rejoint ses cousins près de Château-Mauclerc pour des vacances en roulottes. Sur le terrain, où sont installées les roulottes, des gitans viennent s'installer, ils ne sont pas très aimables avec le Club des Cinq. Ils vont même les chasser du terrain. Heureusement, Jo, une petite gitane rencontrée lors d'une précédente aventure, arrive pour voir son oncle Alfredo, le mangeur de feu et les gitans deviennent des amis. Mais que ce passe-t-il dans la tour du château en ruines... Le Club des Cinq ne va pas hésiter à mener son enquête et se lancer dans une aventure palpitante...
Depuis que je relis des Club des Cinq, j'ai remarqué qu'il y est très souvent question de repas et le menu est décrit avec beaucoup de précision... surtout en début d'aventure, ensuite les péripéties sont plus importantes que les repas...
p.16 – petit déjeuner chocolat et tartines beurrées
p.34 – déjeuner : des saucisses, des pommes de terre, du fromage et une crème à la vanille
p.46 – dîner : jambon avec cornichon, des pâtes au fromage, une orange
p.67 – déjeuner : salade de tomates, côtelettes d'agneau grillées, pommes de terre cuites sous la cendre, fromage et abricots en conserve.
p.165 – « dîner de haute fantaisie » : des sardines, des œufs durs, une terrine de pâté et une grand pot de confiture de fraises.
Je n'ai pas répertorié ici les glaces, les goûters et les dégustations de crêpes...
Déjà lu du même auteur :
Le Club des Cinq
Le Club des Cinq contre-attaque
Le Club des Cinq et les saltimbanques
Les sept fantômettes - Georges Chaulet
Hachette - 1967 – 182 pages
Hachette - 1979 – 182 pages
Hachette - 1983 1987
Hachette - 1994
Hachette - avril 2000 – 155 pages
Hachette - janvier 2008 – 148 pages
Hachette – septembre 2011 -
Quatrième de couverture :
Des cristaux blancs enfermés dans un tube de métal... Quel est ce mystérieux produit ? Une substance précieuse ? Un poison ?
Le tube disparaît, et Fantômette se met à sa recherche, ainsi que l'inséparable trio de filles : la grande Ficelle, la grosse Boulotte et la brune Françoise.
L'enquête se révèle périlleuse, et Fantômette doit affronter Crânuf et Cheveluf, deux inquiétants personnages.
Pour brouiller les pistes, Fantômette se multiplie par sept...
Auteur : Né, à Paris en 1931, d'une mère commerçante et d'un père ingénieur des Ponts et Chaussées, Georges Chaulet écrit très tôt ses premiers romans policiers. Une fois son bac en poche, il s'inscrit à l'école des Beaux-Arts de Paris, mais en 1952, il part faire son service militaire en Allemagne. Son rejet absolu de l'autorité transforme son séjour en cauchemar. Il se réforme grâce à l'écriture. Il décide à cette époque de faire de l'écriture son métier. C'est en 1960, avec le personnage de Fantômette que Georges Chaulet devient vraiment célèbre. Il a écrit plus de cent cinquante romans pour la jeunesse dont la célèbre série Fantômette et est aussi scénariste de la série de bande dessinée Les 4 as, dessinée par François Craenhals.
Mon avis : (relu en juillet 2011)
Tout commence avec un inconnu qui pénètre de nuit dans la manufacture de mirlitons de Framboisy. Poursuivi par de dangereux bandits, il cache un petit tube de métal à l'intérieur d'une poupée Fantômette. C'est Annie Barbemolle qui informe Françoise, Boulotte et Ficelle du cambriolage sans vol de la manufacture de mirlitons.
Trouvant les sujets de rédaction imposés par Mademoiselle Bigoudi stupide et sans intérêt, Ficelle vient de créer Le Suréminent, un journal écrit à la main sur des feuilles de cahier pour pouvoir donner libre court à tout son talent de rédactrice. Voilà un sujet idéal pour son nouveau journal et Ficelle et ses amies se lancent dans cette enquête, à la recherche de la bonne poupée Fantômette parmi les 7 présentes...
Bien sûr, la vraie Fantômette est également de la partie avec son escalade d'une façade au moyen d'un fil de nylon... Une aventure pleine d'action, de rebondissements et de répliques « ficelliennes » toujours hautes en couleurs...
Lorsque j'étais enfant, même n'étant pas spécialement fan de poupée, j'aurais adoré avoir une poupée fantômette... (mais grâce à ma maman, j'ai eu un déguisement qu'elle m'avais confectionnée spécialement pour moi).
Déjà lu du même auteur :
Fantômette et l'île de la sorcière
Pas de vacances pour Fantômette
Opération Fantômette
Le Club des Cinq et les saltimbanques – Enid Blyton
Hachette – 1965 – 256 pages
Hachette – 1976 – 186 pages
Hachette – 1982 – 183 pages
Hachette – 1985 – 183 pages
Hachette – 1988 – 188 pages
Hachette – 1995 – 183 pages
Hachette - décembre 1999 – 183 pages
Titre original : Five go off in a caravan, novembre 1946
Quatrième de couverture :
Annie croyait pouvoir passer enfin des vacances paisibles. Eh bien, non ! Voilà une mêlée dans le noir entre un acrobate, un clown et un chimpanzé !... Voilà François en équilibre sur le toit d'une roulotte coincée au bord d'un précipice !...
Voilà une fois de plus les célèbres Cinq entraînés malgré eux dans une aventure bien périlleuse pris au piège, leur situation semble sans issue. Mais c'est compter sans leur nouvel ami à quatre mains.
Auteur : Enid Mary Blyton est une romancière britannique, spécialisée dans la littérature pour enfants, née le 11 août 1897 dans le faubourg d'East Dulwich, à Londres et morte le 28 novembre 1968 à Hampstead, dans la banlieue nord de Londres. On lui doit entre autres Le Club des Cinq (the Famous Five en anglais), Le Clan des Sept (The Secret Seven), Oui-Oui (Noddy). Ses romans, connus dans le monde entier, ont été vendus à plus de quatre cents millions d'exemplaires, traduits dans plus de quarante langues différentes.
Mon avis : (lu ou relu en juillet 2011)
Le Club des 5 est en vacances dans la Villa des Gauthier non loin de Grenoble. Lorsqu'un cirque passe non loin d'eux, ils ont l'idée de partir en roulottes pour suivre le cirque et Pancho, le jeune garçon du cirque, avec qui ils avaient sympathisé. Arrivés au Lac Vert, ils retrouvent le cirque mais ils ne sont pas les bienvenus... Pancho est heureux de retrouver les enfants, il leur présente Bimbo, le chimpanzé, ainsi que Flic et Flac les chiens savants. Mais Carlos, l'oncle de Pancho, et Lou, l'acrobate, ne veulent pas que le Club des Cinq reste avec le cirque...
Voilà une aventure du Club des Cinq dont je ne gardais aucun souvenir... Peut-être que je ne l'avais jamais encore lu ?
Illustration Jeanne Hives
Extrait :
Le lendemain matin, de bonne heure, Annibal fut amené par son propriétaire.
François alla chercher Nestor, qui broutait dans le pré. Les deux chevaux approchèrent leurs têtes l'une de l'autre et poussèrent des hennissements dont la cordialité ne faisait aucun doute.
« Ils ont l'air de sympathiser, constata Mick avec satisfaction. C'est très important ! »
Les enfants harnachèrent les chevaux et les attelèrent. Nestor, le cheval gris pommelé, fut attelé à la roulotte verte - celle des garçons - et Annibal, le cheval noir, à la roulotte rouge, celle des filles.
Annibal se montra parfaitement calme. Tandis qu'on le harnachait, Nestor secoua sa crinière et tapa du sabot, comme s'il avait hâte de partir.
Quant à Dagobert, il s'intéressait grandement à tout ce remue-ménage. Il visita à fond les roulottes, trouva un petit tapis qui lui plut et se coucha dessus.
« Si nous partons dans ces drôles de petites maisons sur roues, voilà le coin que je me suis choisi », semblait-il dire.
Enfin, François inspecta une dernière fois sa roulotte, puis il s'installa sur le siège du conducteur et donna le signal du départ.
« Nous conduirons chacun notre tour, dit-il. Je te passerai les guides plus tard, Mick. Et vous, les filles, comment comptez-vous faire ?
- C'est Claude qui conduit, bien entendu ! dit Annie en riant!
- Je laisserai Annie conduire de temps en temps, promit Claude. Mais il me semble que ce n'est pas son affaire. Elle est trop timide. Alors, tu démarres, François ? Tiens ! Comment se fait-il qu'il disparaisse juste au moment de nous mettre en route ?
Déjà lu du même auteur :
Le Club des Cinq
Le Club des Cinq contre-attaque
Pour info : Le week-end dernier, un article spécial Club des Cinq est paru dans Le Cahier d'été de Libération
Opération Fantômette - Georges Chaulet
Hachette – 1966 – 183 pages
Hachette – 1980 -
Hachette – 1983 –
Hachette – 1988 –
Hachette - novembre 1998 – 189 pages
Hachette - novembre 2007 – 121 pages
Quatrième de couverture :
Pourquoi le bateau a-t-il des jambes ?
Pourquoi le prince d'Alpaga accroche-t-il un énorme tube en fer à sa ligne de pêche ?
Pourquoi ne peut-on jouer au cerf-volant sur la Côte Basque ? Et que fait cette girafe sur la place, entre un lion et un serpent de mer ?
Fantômette devra mener une enquête pour trouver une réponse à ces bizarres questions. Mais si elle se doutait de ce qui l'attend, elle ne se lancerait sûrement pas dans une aventure aussi dangereuse !
Auteur : Né, à Paris en 1931, d'une mère commerçante et d'un père ingénieur des Ponts et Chaussées, Georges Chaulet écrit très tôt ses premiers romans policiers. Une fois son bac en poche, il s'inscrit à l'école des Beaux-Arts de Paris, mais en 1952, il part faire son service militaire en Allemagne. Son rejet absolu de l'autorité transforme son séjour en cauchemar. Il se réforme grâce à l'écriture. Il décide à cette époque de faire de l'écriture son métier. C'est en 1960, avec le personnage de Fantômette que Georges Chaulet devient vraiment célèbre. Il a écrit plus de cent cinquante romans pour la jeunesse dont la célèbre série Fantômette et est aussi scénariste de la série de bande dessinée Les 4 as, dessinée par François Craenhals.
Mon avis : (relu en juillet 2011)
Cet épisode de Fantômette a toujours été mon préféré. Peut-être parce que c'est le premier titre où Fantômette quitte la région de Framboisy pour une région réelle de France, le Pays Basque. En effet, Françoise, Ficelle et Boulotte sont en vacances au Pays Basque. Fantômette constate que le Furet et ses deux complices Bulldozer et le prince d'Alpaga sont également en séjour sur la Côte Basque. Fantômette se doute bien qu'ils ne sont pas là pour prendre des vacances et elle va ouvrir l'œil...
Ficelle va nous faire bien rire en inventant un scaphandre, en partant à l'aventure sur son canot pneumatique Splendeur des Océans, en procédant au lancement spatial de son cerf-volant dragon et enfin en participant au concours de sable...
Et nous allons assister à l'une des évasions des plus spectaculaires de Fantômette lorsqu'elle saute depuis le haut de la falaise en se servant de sa cape comme d'un parachute...
La magie continue à opérer... Je dévore chaque semaine mon livre de la bibliothèque rose !
Déjà lu du même auteur :
Fantômette et l'île de la sorcière
Pas de vacances pour Fantômette
Le Club des Cinq contre-attaque - Enid Blyton
Hachette – janvier 1955 -
Hachette – mars 1966 – 191 pages
1982 – 181 pages
Hachette – janvier 1984 – 156 pages
Hachette – janvier 1993 – 220 pages
Hachette – août 2004 – 219 pages
Hachette – mars 2006 – 215 pages
traduit par Arlette Silvain
Illustrations Simone Baudoin
Titre original : Five Run Away Together, 1944
Quatrième de couverture :
Voici les vacances revenues, à la grande joie du « Club des Cinq ». De nouveau les quatre amis et leur chien Dagobert se retrouvent au bord de la mer, à Kernach, et, cette fois, l'on décide d'aller camper sur une île située dans la baie. Les ruines d'un vieux château s'y dressent encore, sinistres, hantées par des corneilles.
Dans cet ancien repaire de corsaires, les Cinq feront découverte sur découverte : oubliettes, grottes et souterrains. Mais tout y est si étrange, parfois même si inquiétant que les enfants s'interrogent : cette île que l'on dit déserte, ne serait-elle pas habitée ? Mais par qui ?...
Énigme passionnante qui vaudra aux Cinq une nouvelle série d'aventures plus extraordinaires et plus dramatiques encore que toutes celles qu'ils ont déjà vécues.
Auteur : Enid Mary Blyton est une romancière britannique, spécialisée dans la littérature pour enfants, née le 11 août 1897 dans le faubourg d'East Dulwich, à Londres et morte le 28 novembre 1968 à Hampstead, dans la banlieue nord de Londres. On lui doit entre autres Le Club des Cinq (the Famous Five en anglais), Le Clan des Sept (The Secret Seven), Oui-Oui (Noddy). Ses romans, connus dans le monde entier, ont été vendus à plus de quatre cents millions d'exemplaires, traduits dans plus de quarante langues différentes.
Mon avis : (relu en juillet 2011)
Le Club des Cinq est ravi de se retrouver à Kernach pour les vacances d'été. Malheureusement, tante Cécile est malade et Maria, la formidable cuisinière, est partie soigner sa sœur. Oncle Henri a du accompagner sa femme à l'hôpital. Les Cinq vont devoir affronter l'antipathique Madame Friot, son vilain fils Emile et l'affreux chien Théo surnommé Fléaux. La situation est devenue intenable et le Club des Cinq décide de se réfugier sur l'île de Kernach pour passer des vacances agréables... Évidement, le séjour sur l'île ne se passera pas comme prévu !
Je me suis encore bien amusée en relisant ce Club des Cinq. Le face à face Dagobert et Fléaux est formidable !
Extrait : (page 32)
« Oh ! mon Dieu ! » soupira Annie qui se doutait de l'état d'esprit de sa cousine, sachant que Claude adorait sa mère. Elle qui ne pleurait jamais avait pour une fois les larmes aux yeux. C'est qu'il est terrible de rentrer de promenade pour trouver une maison vide, sans père ni mère; rien qu'une Mme Friol et son Emile.
« C'est affreux », gémit soudain Claude en enfouissant sa tête dans les coussins. « Elle... elle ne reviendra peut-être jamais...
- Ne dis pas de sottises, répliqua François en s'asseyant près d'elle et en l'entourant de son bras. Pourquoi ne reviendrait-elle pas ? Voyons, ton père a dit qu'il resterait avec elle jusqu'à ce qu'elle se rétablisse et il t'explique que ce sera l'affare d'une semaine au plus. Du courage, ma vieille. Ça ne te ressemble pas de te laisser aller comme ça.
- Mais je ne lui ai as dit au revoir, murmura Claude entre deux sanglots, et je l'ai ennuyée avec cette histoire de sandwiches au lieu de m'en occuper. Je veux la rejoindre pour avoir de ses nouvelles tout de suite.
- Tu ne sais même pas où on l'a transportée, et même si tu le savais, tu n'aurais probablement pas l'autorisation d'entrer, dit Mick gentiment. Ecoutez, nous devrions goûter, cela nous remettrait d'aplomb.
- Je suis incapable d'avaler une bouchée », rétorqua Claude sauvagement. Dagobert avança le museau pour essayer de lécher ses mains qu'elle tenait enfouies sous sa tête. Il gémit.
« Pauvre Dago, il ne comprend rien à ce qui arrive. Il est bouleversé parce que tu pleures, Claude », murmura Annie.
Claude se redressa ausitôt. Elle se frotta les yeux, et Dago lui donna un bon coup de langue. Il parut surpris du goût salé des larmes et tenta de se hisser sur ses genoux.
« Pauvre vieux Dag, dit Claude d'une voix redevenue plus normale, allons, calme-toi. J'ai eu un choc, voilà tout, mais je vais mieux maintenant. Ne gémis pas comme ça, bêta, je suis saine et sauve. »
Mais Dagobert restait persuadé que pour pleurer de cette manière Claude devait être blessée ou malade, et il continua à geindre et à la caresser avec sa patte en s'efforçant de monter sur le canapé.
François se dirigea vers la porte.
« Je vais dire à Mme Friol que nous voulons goûter », déclara-t-il en sortant. Les autres le suivirent d'un regard admiratif. Affronter Mme Friol témoignait d'un vrai courage.
Quand François pénétra dans la cuisine, il y trouva Emile, une joue plus rouge que l'autre grâce à la vivacité de Claude, et Mme Friol dont le front était loin d'être serein.
« Si cette gamine touche encore à mon Emile, elle aura de mes nouvelles, déclara-t-elle menaçante.
Déjà lu du même auteur :
Pas de vacances pour Fantômette – Georges Chaulet
Hachette – 1965 – 189 pages
Hachette – 1980 – 189 pages
Hachette – 1983 – 189 pages
Hachette – novembre 1999 – 154 pages
Hachette – novembre 2000 – 122 pages
Hachette – janvier 2007 – 154 pages
illustrations de Jeanne Hives
Quatrième de couverture :
Non, Fantômette n'a pas le temps de se reposer : la chasse aux bandits ne lui laisse aucun répit ! Et même si elle pouvait partir en vacances, il lui faudrait d'abord se sortir de la machine à laver dans laquelle elle se trouve enfermée...
Auteur : Né, à Paris en 1931, d'une mère commerçante et d'un père ingénieur des Ponts et Chaussées, Georges Chaulet écrit très tôt ses premiers romans policiers. Une fois son bac en poche, il s'inscrit à l'école des Beaux-Arts de Paris, mais en 1952, il part faire son service militaire en Allemagne. Son rejet absolu de l'autorité transforme son séjour en cauchemar. Il se réforme grâce à l'écriture. Il décide à cette époque de faire de l'écriture son métier. C'est en 1960, avec le personnage de Fantômette que Georges Chaulet devient vraiment célèbre. Il a écrit plus de cent cinquante romans pour la jeunesse dont la célèbre série Fantômette et est aussi scénariste de la série de bande dessinée Les 4 as, dessinée par François Craenhals.
Mon avis : (relu en juillet 2011)
Cette semaine, je continue de relire Fantômette avec « Pas de vacances pour Fantômette ». C'est l'épisode où apparaît pour la première fois Œil de Lynx, de son vrai nom Pierre Dupont, le journaliste du journal France-Flash. Fantômette va poursuivre avec son aide une bande de faux-monnayeurs. Comme d'habitude, une enquête qui ne lui laisse aucun répit et qui commence à l'intérieur d'une machine à laver...
Je me suis encore bien amusée à retrouver Fantômette et suivre son enquête dans Framboisy et les villes environnantes de Fouilly, Goujon-sur-Epuisette, Vélivoles... L'auteur s'amuse beaucoup avec les noms propres !
Extrait : (début du livre)
« Les mains en l'air ! Fantômette, ne bougez pas ! »
Fantômette éclata de rire et dit avec ironie :
« Comment voulez-vous que je lève les mains et qu'en même temps je reste immobile ? Il faut choisir !
- Taisez-vous !
- Ah ! Non. Je consens à ne pas bouger, mais si vous m'empêchez de parler, je vais faire un malheur... »
Elle croisa les bras, affichant un parfait mépris pour ses adversaires. Cette étrange scène se déroulait en pleine nuit, dans la boutique d'une laverie qui portait pour enseigne, en tubes lumineux bleus, le nom LAVTOUTBLANC.
Fantômette était adossée à l'une des six machines à laver qui s'alignaient le long d'un mur blanc orné d'ondulations bleues évoquant la mer. En face d'elle, négligemment accoudé au comptoir en forme d'S, Barberini réfléchissait. Par la porte du fond un autre homme apparut, d'allure chétive, et sournoise. Sa voix nasillarde évoquait un mirliton de foire. Il dit :
« Mon cher Barberini, il faudrait peut-être éteindre ces lumières. On doit vous voir de l'extérieur. »
Il tourna un bouton, et la boutique ne fut plus éclairée que par une petite lampe posée sur le comptoir. Barberini désigna la jeune justicière :
« Qu'est-ce qu'on va en faire ? Un témoin comme ça, c'est gênant. Maintenant qu'elle a découvert notre petite combinaison, nous ne pouvons pas courir le risque de la laisser filer. Elle irait tout raconter à la police...
Déjà lu du même auteur :