Sauveur et fils - saison 1 - Marie-Aude Murail
Ecole des Loisirs - avril 2016 - 300 pages
Quatrième de couverture :
Quand on s'appelle Sauveur, comment ne pas se sentir prédisposé à sauver le monde entier ? Sauveur Saint-Yves, 1,90 m pour 80 kg de muscles, voudrait tirer d'affaire Margaux Carré, 14 ans, qui se taillade les bras, Ella Kuypens, 12 ans, qui s'évanouit de frayeur devant sa prof de latin, Cyrille Courtois, 9 ans, qui fait encore pipi au lit, Gabin Poupard, 16 ans, qui joue toute la nuit à World of Warcraft et ne va plus en cours le matin, les trois soeurs Augagneur, 5, 14 et 16 ans, dont la maman vient de se remettre en ménage avec une jeune femme... Sauveur Saint-Yves est psychologue clinicien. Mais à toujours s'occuper des problèmes des autres, Sauveur a oublié le sien. Ne devrait-il pas protéger ce petit garçon, Lazare, 8 ans, qui est son fils, menacé par un secret ?
Auteur : Marie-Aude Murail est née au Havre en 1954. Elle vit avec son mari et a trois enfants, deux garçons et une fille. Elle a commencé à écrire pour la jeunesse en 1986. Au début, ses romans étaient surtout destinés à des femmes, puis elle s'est mise à écrire pour les jeunes de 7 à 16 ans. Dans ses romans, on peut retrouver énormément de dialogues entre les personnages. Son but est de séduire ses lecteurs grâce à de l'émotion et de l'amour. Le plus souvent, dans ses livres, les histoires se passent dans des milieux urbains et les héros sont des hommes, souvent des ados, motivés par des femmes. Elle a écrit Oh boy (2000), Simple (2004), Maïté coiffure (2004), Miss Charity (2008), Papa et Maman sont dans un bateau (2009), 3000 façons de dire je t'aime (2013).
Mon avis : (lu en février 2017)
Sauveur Saint-Yves est psychologue clinicien, il reçoit ses patients dans sa maison où il vit seul avec Lazare, son fils de 8 ans. Sans que Sauveur le sache, Lazare suit à travers une porte entrouverte la vie des patients de son père comme s'il suivait un feuilleton télévisé. Il y a Margaux qui se scarifie, Gabin addictif aux jeux vidéo, Cyrille l'énurésique, Ella la phobique scolaire...
Lazare est un petit garçon intelligent, il réussit à l'école où il fait la paire avec son Paul son meilleur copain. Il aime son père et attend que celui-ci lui parle de sa maman qui est morte lorsqu'il était tout petit. Mais pour Sauveur, le sujet semble tabou...
A travers les consultations de Sauveur, de sa vie privée avec son fils, Marie-Aude Murail dépeint la société d'aujourd'hui et la souffrance des enfants et adolescents autour des thèmes comme la scarification, la dépression, la phobie scolaire, le racisme, l'homophobie…
Un gros bémol sur la couverture du livre et ce cochon d'Inde qui suggère une histoire enfantine... Si l'auteur n'était pas Marie-Aude Murail, jamais je n'aurai eu envie de découvrir son livre... Il y a bien un hamster dans cette histoire, mais ce n'est pas le cœur du sujet de ce livre touchant et attachant.
La bonne idée, c'est qu'il y a une suite...
Je compte bientôt dévorer la saison 2 et je viens de voir que le livre de la saison 3 vient tout juste de sortir. A suivre...
Extrait :
Sauveur ouvrit la porte de la salle d’attente en douceur. Si les gens n’étaient pas prévenus, ils avaient un mouvement de surprise en l’apercevant.
— Madame Dutilleux ?
Madame Dutilleux arrondit les yeux et Margaux baissa les siens.
— Nous avons rendez-vous. Je suis Sauveur Saint-Yves. C’est par ici.
Il désigna son cabinet de consultation de l’autre côté du couloir puis s’effaça. En passant devant lui, madame Dutilleux, la quarantaine, menue dans son jean slim, resserra la ceinture de sa veste en cuir. Margaux, 14 ans, s’enrobant ou se dérobant dans sa doudoune, laissa flotter son écharpe de laine et ses longs cheveux.
Sauveur captait tous les signaux qu’envoient les corps, surtout à ce moment très intense de la première fois. Les quelques pas de Margaux et de sa mère pénétrant sur son territoire lui firent sentir l’hostilité de l’une et la méfiance de l’autre.
— Où on se met ? dit Margaux, la voix rogue.
— Vous choisissez… Mais vous me laissez mon fauteuil.
Sauveur avait la voix caressante de Nat King Cole vous chantant : « Unforgettable, that’s what you are… » Madame Dutilleux piqua des fesses sur un bord de canapé et se tint assise, le dos raide et les mains à plat sur ses cuisses serrées. Margaux lâcha son sac à dos et s’affala à l’autre extrémité du canapé, un bras dans le vide et son écharpe balayant le parquet. Ni l’une ni l’autre ne s’étaient attendues à un interlocuteur noir de 1,90 mètre, plutôt décontracté dans son costume sans cravate.
— Vous êtes docteur ? s’étonna naïvement madame Dutilleux.
— En psychologie.
Pfff, fit Margaux comme un ballon qui se dégonfle. Elle mourait de chaud. Les pointes du col de sa doudoune lui rentraient dans les joues. Mais pour rien au monde elle n’aurait fendu son armure.
— Mon cabinet est un peu trop chauffé, compatit Sauveur. Est-ce que tu voudrais me dire pourquoi tu es là ? Ta maman m’a parlé d’un « problème avec l’école ».
— Mais je voulais pas venir ! se récria Margaux. C’est l’autre, là… « L’autre, là » désignait manifestement sa mère.
— Ne le prenez pas mal, intervint madame Dutilleux, moi aussi, j’aurais autant aimé ne pas venir.— Donc, vous êtes toutes les deux ici contre votre volonté, résuma Sauveur. Vous m’en voyez désolé.
Un ange passa, sans doute au plafond, car Margaux y jeta un regard exaspéré.
— C’est l’infirmière scolaire, se lança madame Dutilleux, madame Sandoz…
— Une facho, précisa Margaux en sourdine.
— Elle est passée dans la classe de Margaux… et dans toutes les classes du collège.
Tout en jetant des coups d’œil sur sa fille, madame Dutilleux cherchait les mots qui pourraient ne pas mettre le feu aux poudres.
— Elle a demandé aux élèves de relever leurs manches… C’était pour vérifier si elles… enfin, ils, parce que ça concerne aussi les garçons, mais moins…
— Qu’est-ce que t’en sais ? reprit la sourdine.
— C’est un peu comme une mode. Avant, c’était plutôt les tatouages ou le piercing…
— Mais n’importe quoi ! maugréa l’autre bout du canapé.
Déjà lu du même auteur :
Papa et Maman sont dans un bateau
Le journal de Nine - tome 3 : Pourquoi c'est pas juste - Géraldine Maillet
Lu en partenariat avec Flammarion jeunesse
Flammarion jeunesse - janvier 2017 - 131 pages
Illustrations de Line T.
Quatrième de couverture :
"Mon petit journal adoré, on se fait confiance tous les deux.
On vit ensemble depuis que je sais écrire. En ce moment, je grandis trop vite, je n'ai plus de temps pour moi. Ma nouvelle famille, le collège, les amours...
Il suffit de me voir avant et après les vacances pour comprendre ce que c'est "préado" puis "ado" sans le "pré". Allez, je vais tout te raconter!"
Auteur : Géraldine Maillet, mannequin pendant 7 ans, a abandonné ce métier pour devenir écrivain. Elle est chroniqueuse pour "Ça Balance À Paris" sur Paris Première.
Elle est l’auteur de plusieurs romans dont 'Presque top model' (2007) et 'French Manucure' (2008), qui furent des succès de librairie. Elle a également réalisé deux court-métrages.
En 2014 paraît le premier tome du 'Journal de Nine'. La série est destinée aux pré-adolescent(e)s.
Mon avis : (lu en janvier 2017)
Je ne connaissais pas encore Nine, diminutif de Léopoldine.
Ce livre est le troisième tome et à priori le dernier de la série. En effet, dès début, Nine annonce à son journal que ce sera le dernier car elle n'a plus le temps...
Nine entre en cinquième. Elle était une pré-ado et elle devient une adolescente et elle se confie à son journal. Elle raconte ses vacances en Sicile dans la famille de Damien, le compagnon de sa mère, avec son petit frère Léon ainsi que Victor et Romy, les enfants de Damien. Elle s'interroge sur les transformations de son corps, fais des listes de ce qui compte pour elle, de ce qu'elle ne veut pas oublier... Elle raconte sa vie dans une famille recomposée, dans sa classe de cinquième, les relations entre ses parents...
Ce journal se lit facilement, c'est plein d'humour, très actuel, les illustrations sont très réussies et sont un vrai plus. Destiné aux ados de 10 à 12 ans.
Extrait : (début du livre)
AVEU n°1 : Bon, faut se dire les choses, je sens que tu seras mon dernier journal.
C'est triste de dire « dernier » à mon âge, mais moi, je suis honnête avec toi. Je ne dois pas te mentir, journal. On se fait confiance tous les deux. On vit ensemble depuis que je sais écrire. En ce moment, je grandis trop vite et je n'ai plus assez de temps pour moi.
AVEU n°2 : Bon, faut se dire les choses, je sens que tu ne prends pas super bien la nouvelle. « Plus assez de temps pour moi », ça fait excuse toute moisie. Comme quand je dis à maman que j'ai pas compris l'exercice de mathématiques alors qu'il est super facile et que j'ai juste préféré regarder un film avec Léon, Victor et Romy. Même si j'aime beaucoup le cinéma et que maman adore lire des magazines sur les films que personne ne va voir, ça passe moyen...
- EXCUSE BIDON ! J'espère que tu as honte, Nine ? (Gros yeux de maman pas contente.)
- Ben oui, maman. (Petits yeux de Nine pas fière.)
Pensée de Nine pas super gentille : « Ben non, pas du tout honte, journal. »
Lucky Luke : La Terre promise - Achdé et Jul d'après Morris
Lucky Comics - novembre 2016 - 48 pages
Présentation éditeur :
Enfin le grand retour de Lucky Luke ! Dans La Terre Promise, Jul et Achdé ont assigné une mission rocambolesque à l'éternel justicier. Lucky Luke doit escorter toute une famille de juifs d'Europe de l'Est à peine débarqués du bateau à Saint Louis jusqu'aux confins de l'Ouest sauvage ! Jusqu'alors, l'homme qui tire plus vite que son ombre avait déjà côtoyé de sacrés originaux. Un prince russe dans Le Grand Duc, un aristocrate anglais dans Le Pied-Tendre, un psychanalyste viennois dans La Guérison des Dalton... Mais lorsque son copain Jack-la-Poisse le supplie de s'occuper de ses parents (à qui il n'a pas osé avouer qu'il était cow-boy et qui le croient avocat à New-York), Lucky Luke n'écoute que son coeur. Avec un grand-père religieux obsédé du shabbat, une mamma décidée à gaver Lucky Luke de carpe farcie, une jeune fille prude qui cherche le mari idéal (avocat ou médecin, mais bon, cow-boy ça va aussi), et un gamin turbulent plus intéressé par le Far-West que par sa Bar Mitsvah, le voyage promet d'être long. Desperados, joueurs de poker, attaques d'indiens féroces (la tribu des "Pieds Noirs" a mauvaise réputation), tout l'univers de Lucky Luke va être confronté à ce choc des cultures. Mais à la fin du voyage, c'est autant notre cow-boy solitaire que sa nouvelle famille d'adoption qui auront appris à surmonter les épreuves et les préjugés.
Auteurs : Achdé, de son vrai nom Hervé Darmenton, né le 30 juillet 1961 à Lyon, est un scénariste et dessinateur de bande dessinée français. Son pseudonyme vient de ses initiales, H-D. Depuis le décès de Morris en 2001, il dessine la série Lucky Luke.
Jul (de son vrai nom Julien Berjeaut) est né en 1974. Après Normale sup et une agrégation, il devient professeur d'histoire chinoise à l'université avant de s'orienter vers le dessin de presse. Il entre au Nouvel Observateur en 1998, puis dessine à la Dépêche du midi, à Marianne et à partir de 2000 pour Charlie Hebdo. Depuis, il collabore également à Lire, à Philosophie Magazine, à l'Huma, aux Echos ou encore à Fluide Glacial. En 2005, il publie son premier album Il faut tuer José Bové, une plongée délirante dans la jungle altermondialiste. L'ouvrage est plébiscité par les lecteurs. En 2006, son deuxième album La croisade s'amuse parodie le choc des civilisations.En 2007, le Guide du Moutard pour survivre à 9 mois de grossesse reçoit le Prix Goscinny. La planète des sages, encyclopédie mondiale des philosophes et des philosophies écrite avec Charles Pépin, a marqué l'année BD 2011. En 2009, il publie chez Dargaud sa première série Silex and the City. 4 tomes et une première saison animée plus tard, plus de 300 000 exemplaires ont été vendus et la série vue par des millions de téléspectateurs.
Mon avis : (lu en décembre 2016)
René Goscinny et Morris avaient déjà traité de l'immigration des Russes (Le grand Duc), des Chinois (La bataille du riz)... Dans cet album des 70 ans de Lucky Lucke, Jul a écrit un scénario dans l'esprit des meilleurs albums de Morris en imaginant une aventure autour de l'arrivée des premiers juifs de l’Ouest américain.
Lucky Luke est chargé par « Jack la Poisse », un ami cow-boy qui s’avère être juif, de convoyer sa famille ashkénaze venant de Galicie, de Saint Louis (Missouri) à Chelm City (Montana). Durant ce voyage avec la famille Stern, Lucky Luke va découvrir toutes les particularités de la culture juive, les interdits alimentaires, la musique et bien sur la mère juive... Le dessin d’Achdé est très fidèle à celui de Morris et les dialogues sont plein d'humour, de références au cinéma ou à l’Histoire. Un album réussi !
Extrait :
Pico Bogue - tome 9 - Carnet de bord - Dominique Roques et Alexis Dormal
Dargaud - novembre 2016 - 48 pages
Présentation éditeur :
L'enfant terrible de la BD revient ! Pico fait toujours souffler le chaud et le froid – quoi de plus normal pour un petit garçon ? Le froid gagne aussi ses parents quand Ana Ana se trouve un tic de langage qui devient vite insupportable. Le chaud, quand l'adorable effronté à la tignasse unique commence à tenir un journal de bord. Une galerie de personnages toujours plus attachants et profonds.
Auteurs : Alexis Dormal est né en 1977 à Bruxelles. Après des études de réalisation cinématographique, il s'oriente vers le dessin et l'écriture. Dominique Roques, sa mère scénariste, et lui-même créent les personnages Pico Bogue et d'Ana Ana.
Dominique Roques est née en 1948 à Casablanca. Quelques années plus tard, en Belgique, elle a deux fils qui partagent son goût pour la bande dessinée humoristique. L'aîné de ses fils, Alexis Dormal, dessine depuis toujours des personnages pleins de vie. Si pleins de vie qu'il est vite devenu insupportable à Dominique de les abandonner à peine nés. Elle décide donc de leur faire des "transfusions" d'histoires, trouvant les donneurs... en elle et tout autour d'elle. Ainsi tchatchent, galopent et dévorent Pico, Ana Ana et les autres.
Mon avis : (lu en décembre 2016)
C'est toujours avec plaisir que je retrouve Pico Bogue et sa petite sœur Ana Ana... C'est frais, drôle, pétillant, intelligent, impertinent et parfois émouvant. Nos deux petits héros rivalisent en disputes et lutte verbale pour pointer les incohérences des adultes et amuser le lecteur. Dans ce nouvel album, Pico décide de tenir un carnet de bord !
Extrait :
Déjà lu des même auteurs :
Pico Bogue tome 1 : La vie et moi
Pico Bogue tome 2 : Situations critiques
Pico Bogue tome 3 : Question d'équilibre
Pico Bogue, Tome 4 : Pico love
Pico Bogue, Tome 5 : Légère contrariété
Le grand Méchant Renard - Benjamin Renner
Delcourt - janvier 2015 - 190 pages
Prix Jeunesse au Festival de BD d'Angoulême 2016
Prix de la BD Fnac
Quatrième de couverture :
Face à un lapin idiot, un cochon jardinier, un chien paresseux et une poule caractérielle, un renard chétif tente de trouver sa place en tant que grand prédateur. Devant l'absence d'efficacité de ses méthodes, il développe une nouvelle stratégie. Sa solution : voler des oeufs, élever les poussins, les effrayer et les croquer. Mais le plan tourne au vinaigre lorsque le renard se découvre un instinct maternel...
Auteur : Après un bac S, il fait une classe préparatoire aux écoles d'art pour intégrer les Beaux-arts d'Angoulême, dont il ressort avec un DNAP de bande dessinée. Il entre ensuite dans l'école d'animation La Poudrière et y réalise des courts métrages d'animation, dont son film de fin d'études, La Queue de la souris, en 2007. À sa sortie de l'école, il travaille avec Vincent Patar et Stéphane Aubier sur le long métrage d'animation, adapté des albums pour la jeunesse Ernest et Célestine de Gabrielle Vincent.
Mon avis : (lu en février 2016)
Une histoire de renard, de poule, de lapin, de cochon et de loup cela peu paraître enfantin et classique mais celle-ci est différente, originale et hilarante !
Ce renard voudrait montrer qu'il est un Grand Méchant Renard, mais il n'arrive pas à être effrayant et revient bredouille de la chasse... Lorsqu'il surgit dans la ferme, il est accueilli comme un familier, la poule lui tient tête et refuse de lui donner ses oeufs et finalement il repart avec des navets gentiment offert par le cochon. Mais le régime navets, il en a assez ! Un jour, le loup va l'aider à voler des oeufs, promesse de futurs poussins, puis poulets qu'ils pourront enfin dévorer. L'expédition est réussie mais le renard va devoir couver les trois oeufs volés et le cauchemar commence tout juste... A l'éclosion, les poussins vont prendre le renard pour leur maman et comme le loup les trouve encore trop petits, le renard va devoir s'en occuper, les nourrir, les élever comme une mère poule...
J'ai beaucoup aimé cette histoire intelligente et pleine d'humour et d'émotions, les dessins à l'aquarelle sont simples et expressifs, les dialogues sont efficaces et savoureux, les différents animaux ont chacun leurs caractères.
A lire, à relire, et toute la famille peut en profiter !
Mentine T 02 : Cette fois c'est l'internat ! - Jo Witek
Lu en partenariat avec les éditions Flammarion Jeunesse
Flammarion Jeunesse - août 2015 - 270 pages
Illustrations de Margaux Motin
Quatrième de couverture :
Exclue.
Cette sentence est tombée en novembre, à quelques jours de mon anniversaire. J'allais avoir treize ans, j'étais déscolarisé et sur le champ de bataille de ma vie, une survivante : Johanna Estamplade, ma seule amie !
A la rentrée, tout se passe mal pour Mentine, sa meilleure amie Lola révèle qu'elle est surdouée. Révoltée, elle finit par se faire exclure de son établissement. Une seule solution : l'internat.
Auteur : Au départ comédienne et conteuse, Jo Witek se dirige assez vite vers l’écriture. D’abord pour le cinéma, en tant que scénariste et lectrice, puis pour la presse écrite et la littérature. Depuis 2009 elle écrit particulièrement pour les ados, des documentaires et des romans – En un tour de main et Récit intégral (ou presque) d’une coupe de cheveux ratée. Elle est l'auteur de Peur Express, Rêves en noir, Un hiver en enfer, Ma vie en chantier et Un jour j'irai chercher mon prince en skate. Elle réside aujourd’hui à Pézenas.
Mon avis : (lu en septembre 2015)
Je n'avais pas lu le premier tome des aventures de Mentine, cela ne m'a pas empêchée de lire celui-ci avec beaucoup de plaisir.
Mentine est à la veille de ses treize ans et elle n'a pas le moral... Elle est en train d'imaginer le discours qu'on lirait à son enterrement... Quel drôle de comportement... mais Mentine adore jouer à cela lorsqu'elle déprime ! Ce début d'histoire est particulier... mais Mentine est une fille spéciale : elle vient de se faire renvoyer de son collège pour « son comportement agressif et blessant envers ses camarades et professeurs ». Cela commence par une dispute avec celle que Mentine considérait comme sa meilleure amie, Lola. Celle-ci s'est mise avec Téo, le plus beau garçon de la classe, et elle lui a raconté le secret de Mentine... Cette dernière cache depuis qu'elle est scolarisée qu'elle est une EIP (Enfant Intellectuellement Précoce). Mentine est tellement furieuse qu'elle se jette sur Lola et lui saute à la gorge comme un furie... Ensuite, c'est tout le collège qui est contre elle, on la traite de tricheuse et seule Johanna est restée son amie...
Après son renvoi, ses parents décident de l'envoyer en Suisse dans un internat où ils espèrent que Mentine s'épanouiera et apprendra à accepter son QI exceptionnel !
Ce livre est destiné à l'âge collégien, l'histoire est rythmée, pleine d'humour même si les problèmes de Mentine ne le sont pas. Elle est également joliment illustrée par Margaux Motin.
Merci Brigitte, Alicia et les éditions Flammarion Jeunesse pour cette jolie découverte.
Extrait : (début du livre)
Mentine n’avait même pas treize ans. Fauchée en pleine jeunesse, cette brillante adolescente nous a quittés sans prévenir. Elle était si jolie, comme disait la chanson, si vive, si passionnée, drôle et insolente ; la société ne l’a pas supporté. Les élèves du collège Jules-Ferry non plus. Eh oui, chers amis, pour survivre dans la terrible jungle de la puberté, au cœur même de la pousse des poils, des seins, des désirs sauvages et des boutons d’acné, un tour de poitrine de 90 B est plus utile qu’un QI de 150 ! C’est ce drame que nous raconte la courte et fulgurante histoire de Mentine Green. À cinq ans déjà, elle savait lire, à huit, elle s’intéressait aux nébuleuses, au système solaire interne et externe, aux trous noirs et de ver. À onze ans, elle dévorait en masse des cupcakes, ainsi que des romans gothiques de 800 pages. À douze, elle se passionnait pour les sciences naturelles, observant à la loupe les dessous masculins dans les catalogues de sa grand-mère. Oui, elle était de la race des grandes figures de l’humanité ! De la trempe de ceux qui s’interrogent en permanence sur tout et n’importe quoi. Du côté de ceux qui cherchent, trouvent et gagnent des prix Nobel. Pourtant, elle a tout foiré. Un beau massacre. Mentine n’a pas supporté d’être étiquetée EIP, HQI, HP1 , et encore moins « boulette », « grosse tronche », « p’tit génie », « Einstein en string ». Inclassable, déclassée, bannie, moquée, elle a préféré en finir sans obtenir les réponses à ses ultimes questions : « comment penser l’infini ? » et « pourquoi Téo Mallant ne veut-il pas sortir avec moi ? ». Pauvre enfant, elle a vécu son haut potentiel intellectuel comme un cadeau empoisonné ! Elle laisse derrière elle un sentiment de gâchis, celui de la société qui ne sait plus se réjouir des talents hors norme. Adieu, Mentine Green, tu ne manqueras à personne, sauf peut-être à ta famille, à ta meilleure amie et à quelques admirateurs anonymes…
— Mentine, ça va refroidir ! À table ! Je ne le répéterai pas.
— GRRRR ! Ma mère a le don d’interrompre mes oraisons funèbres. Comme si elle devinait que j’étais en train de m’imaginer morte et que cela lui était insupportable. Ce qui est normal en soi, mais je trouve tout aussi normal de penser à la mort à mon âge. Rien de plus naturel. Personnellement, j’adore faire ça quand je déprime. Imaginer les discours qu’on lirait à mon enterrement. Je ne suis pas mauvaise en la matière. D’ailleurs, je suis certaine que vous étiez sur le point de pleurer vous aussi, n’est-ce pas ? Allez, avouez ! Il n’y a pas de honte à se laisser berner par de beaux discours. C’est la force des mots qui permet de rendre le monde moins moche qu’il en a l’air. Ou parfois l’inverse. Vous l’aurez compris, à ce moment de ma vie, j’étais au fond du trou. J’avais douze ans, onze mois et vingt-sept jours et mes parents venaient d’apprendre que leur chère fille – au QI de vingt points supérieur à celui de Barack Obama –, se faisait renvoyer du collège pour « son comportement agressif et blessant envers ses camarades et professeurs ». Un lynchage complet. Tous contre moi ! Nous y étions. J’étais bannie de la société. Je dois avouer que je l’avais bien cherché, mais mon comportement « agressif et blessant » n’était en réalité qu’une esquive aux coups bas, aux humiliations qu’on m’avait fait subir en ce premier trimestre de troisième. Un trimestre pourri. Le pire de ma vie. Je n’ai pas le choix, il va falloir que je vous le raconte, si je veux que vous compreniez comment j’ai débarqué dans un internat pour grosses tronches, à des centaines de kilomètres de ma famille et, surtout, en plein milieu de l’année scolaire. Bon, je me lance…
Déjà lu du même auteur :
Mamette, Tome 4 : Entre ciel et terre - Nob
Glénat - avril 2010 - 48 pages
Présentation éditeur :
Les nouvelles aventures, toujours plus tendres et réjouissantes, de la grand-mère que tout le monde aimerait avoir ! Qui a dit que la retraite était la plus ennuyeuse des périodes de la vie ? Pas Mamette ! Parce qu’entre les bougonneries de sa copine Mademoiselle Pinsec, les fêtes de fin d’année du club des seniors à organiser, et surtout le retour à la maison de son grand fils, touché par la crise économique et par une drôle de crise d’adolescence à cinquante ans, elle ne voit pas défiler les journées, Mamette ! Heureusement qu’elle n’est pas seule, elle peut compter sur l’aide de sa petite-fille et de ses 234 amis Facebook ! Et même si Mamette suit à la lettre un sévère régime alimentaire pour protéger son petit cœur, celui-ci risque bien de s’emballer pour un drôle de septuagénaire. Il n’y a pas d’âge pour l’amour ! Entre rire et tendresse, Nob offre avec ce tome 4, une nouvelle tranche d’âge d’or à sa merveilleuse petite Mamette. Une amie précieuse. Plus que jamais magnifique bouffée d’air drôle dans un monde trop sérieux et trop triste !
Auteur : Nob, de son véritable nom Bruno Chevrier né en 1973 à Tours, est un dessinateur, scénariste et coloriste de bande dessinée français.
Mon avis : (lu en février 2015)
Je n'avais encore jamais succombé à Mamette cette merveilleuse grand-mère au grand coeur, je ne fréquente plus beaucoup le rayon BD jeunesse... C'est à l'occasion du Café Lecture mensuel de la Bibliothèque que cette BD a été évoquée et j'ai emprunté celle-ci (le tome 1, 2 et 3 n'étant pas disponible).
Voilà une grand-mère bien sympathique, son grand fils, la cinquantaine, est revenu vivre chez elle pour cause de crise économique. Elle s'en occupe comme s'il était redevenu un petit... Il y a sa copine Mademoiselle Pinsec et sa rencontre avec un ancien acteur...
Une bande dessinée pleine de tendresse et de bonnes ondes ! Belle découverte que je poursuivrai !
Extrait :
Louis au ski - Guy Desisle
Delcourt - novembre 2005 - 48 pages
Quatrième de couverture :
Tandis que son père dévale les pistes noires, Louis a pour seul compagnon un autre gamin, qui n'a de cesse de jouer à la Game Boy et d'écouter son baladeur. Et pourtant, Louis aurait bien besoin d'aide car, seul sur les pistes, il doit affronter des situations peu confortables. Par la force de l'imagination, il s'invente un ami qui ressemble étrangement à son doudou.
Auteur : Guy Delisle est né en 1966 à Québec. Il suit des études d'arts plastiques et d'animation et embarque pour l'Europe en 1988. Il entame alors une carrière d'animateur, métier qu'il exercera pendant dix ans, avant de réaliser son propre court-métrage, Trois Petits Chats. Il publie ses premiers albums à l'Association : outre Shenzhen, un récit de voyage lié à son métier d'animateur, citons Aline et les autres, remarquable exercice de style, proche de son travail en animation, suivi en 2001 par Albert et les autres. Par ailleurs, Guy Delisle n'hésite pas à s'aventurer dans d'autres univers avec la série humoristique Inspecteur Moroni ou Louis à la plage et Louis au ski, deux récits autobiographiques pleins de charme et sans parole. Par son regard, à la fois acéré et bienveillant, sur une culture étrangère, Chroniques birmanes constitue le prolongement de la démarche initiée avec Shenzhen et Pyongyang et poursuit la série d'ouvrages que Guy Delisle a consacrés à ses voyages en Asie.
Mon avis : (lu en novembre 2014)
Je pense que cette BD est plutôt destinée aux enfants, c'est une histoire muette autour d'un petit garçon Louis qui se retrouve seul sur les pistes de ski. Il a été confié par son Papa au fils d'un ami, un adolescent qui préfère dévaler les pistes à toute vitesse sans s'encombrer d'un petit... Pour surmonter les situations difficiles qu'il aura à affronter seul, Louis s'invente un ami...
L'histoire est sympathique où l'imaginaire et la réalité se mêlent...
J'ai été un peu gênée de ne pas pouvoir donner un âge à Louis : dès les premières vignettes de l'album, le petit Louis semble être un bébé de deux trois ans, il devient un peu plus grand lorsqu'à la sortie de la voiture il doit mettre ses chaussures de ski, enfin comment peut-on laisser un petit garçon si jeune faire du ski seul sous la responsabilité d'un adolescent ? Le bébé est-il en train de faire un rêve ou un cauchemar ?
Extrait : (début du livre)
Chroniques de Jérusalem
Shenzhen
Pyongyang
Le Guide du Mauvais Père tome 1
Chroniques Birmanes
Challenge Petit Bac 2014
"Objet" (11)
Le Petit Prince - Antoine de Saint Exupéry
Lu dans le cadre du Challenge
"Ecoutons un livre"
Musidisc - 1954 - 34 min - Lu par Gérard Philipe
Deesse - 45 min - Lu par Mouloudji et Eric Rémy
Folio - mars 2007 - 120 pages
Ecoutez lire - avril 2006 - 2h10 - Lu par Bernard Giraudeau
Présentation :
Héros de l'aviation qui disparut en 1944, Antoine de Saint-Exupéry a laissé à la postérité plusieurs livres qui, à l'image de Vol de nuit et de Terre des hommes, ont fasciné plusieurs générations. Mais le plus célèbre, en tout cas celui qui fait l'unanimité chez les adultes comme chez les enfants, est de toute évidence Le Petit Prince. Ce sommet du conte humaniste, nul mieux que Gérard Philipe ne pouvait le confier à la cire. Aujourd'hui réédité en CD, Le Petit Prince garde toute sa force poétique.
Auteur : Antoine de Saint-Exupéry, né le 29 juin 1900 à Lyon et disparu en vol le 31 juillet 1944 en mer, au large de Marseille. Mort pour la France, il est un écrivain, poète, aviateur et reporter français.
Lecteurs : Gérard Philipe dans le rôle du récitant, Georges Poujouly dans le rôle du petit prince, Pierre Larquey dans le rôle de l'allumeur de réverbères, Michel Roux dans le rôle du serpent, Jacques Grello dans le rôle du renard, et Sylvie Pelayo dans le rôle de la rose.
Mon avis : (écouté en octobre 2014)
C'est l'adaptation phonographique de 1954, avec Gérard Philipe dans le rôle du récitant, Georges Poujouly dans le rôle du Petit Prince, Pierre Larquey dans le rôle de l'allumeur de réverbères, Michel Roux dans le rôle du serpent, Jacques Grello dans le rôle du renard, et Sylvie Pelayo dans le rôle de la rose.
J'ai choisi cette version car nous avions à la maison le vinyle de ce conte et enfant, je l'ai écouté des dizaines et des dizaines de fois. J'ai été un peu déçue car le CD ne propose qu'une sélection de 34 minutes, il n'y a donc qu'un extrait du texte original, les visites de toutes les planètes ont été coupées, seule celle de l'allumeur de réverbère est présente...
En début de semaine, j'ai trouvé à la bibliothèque la version lu par Mouloudji et même si c'est également une version non complète, j'ai apprécié de retrouver l'essentiel du Petit Prince avec le tour des planètes du businessman, du géographe, du vaniteux, du buveur, du roi et de l'allumeur de réverbère et en bonus la flûte de pan de Gheorghe Zamfir pour les interludes.
Une histoire que j'aime redécouvrir, cela fait du bien de retrouver son âme d'enfant. La poésie de ce conte universel me bouleverse toujours. Mais je préfère la version papier avec les belles aquarelles de l'auteur...
Lecteurs : Mouloudji dans le rôle du récitant, Eric Rémy dans le rôle du petit prince, Jean Carmet dans le rôle de l'allumeur de réverbères, Pascal Mazotti dans le rôle du serpent, Claude Piéplu dans le rôle du renard, et Danièle Lebrun dans le rôle de la fleur, Romain Bouteille dans le rôle du businessman, Raoul De Godewarsvelde dans le rôle du buveur, Michel Célie dans le rôle du géographe, Robert Lefebvre dans le rôle du roi et Bernard Dimey dans le rôle du vaniteux.
J’ai ainsi vécu seul, sans personne avec qui parler véritablement, jusqu’à une panne dans le désert du Sahara, il y a six ans. Quelque chose s’était cassé dans mon moteur. Et comme je n’avais avec moi ni mécanicien, ni passagers, je me préparai à essayer de réussir, tout seul, une réparation difficile. C’était pour moi une question de vie ou de mort. J’avais à peine de l’eau à boire pour huit jours.
La vie héroïque d'Antoine Lebic, Champion du Monde ! - Sophie Dieuaide
Lu en partenariat avec les éditions Casterman
Casterman - mai 2014 - 138 pages - Illustrations : Jacques Azam
Casterman - janvier 2010 - 105 pages
Editions Mango - mars 2001 - 92 pages
Quatrième de couverture :
Qu'est-ce qu'ils nous ont mis ! Éliminés au premier tour du championnat inter-écoles ! C'est vrai qu'on ne s'attendait pas à faire des étincelles. Notre équipe n'était pas très bien préparée pour la rencontre, on ne peut pas dire. Mais quand même. 18-0, c'est raide ! C'est raide, mais pas question de se laisser abattre ! Antoine Lebic et son équipe reprennent aussitôt un entraînement digne des plus grands champions. La victoire est-elle encore possible ? L'entraîneur n'y croit plus, il a tort. Il ignore qu'Antoine dispose d'une puissante arme secrète...
Auteur : Sophie Dieuaide vit dans le Val-de-Marne avec son mari et ses trois enfants. Elle a publié une quarantaine de romans et des bandes dessinées ou l'humour est toujours présent, et elle a reçu de nombreux prix littéraires.
Mon avis : (lu en mai 2014)
A l'approche de la Coupe du Monde de football au Brésil, ce roman jeunesse a été réédité avec en bonus "le guide du super supporter".
Antoine Lebic, 10 ans, et son école participe au championnat de foot inter-écoles. Mais l'école rue Ribot est éliminée dès le premier tour avec un score très peu glorieux de 0 - 18 par l'école du Boulevard Voltaire. C'est vraiment la honte !
Coup de théâtre, l'entraîneur de l'équipe du Boulevard Voltaire fait une chute dans l'escalator du Monoprix et se casse les deux jambes, il ne pourra pas accompagner son équipe en quart de finale. Dans pareil cas, le règlement stipule que c'est l'équipe battue au tour précédent qui remplace l'équipe forfait. Ainsi, l'équipe d'Antoine et ses copains revient donc dans la compétition ! Mais il va falloir s'entraîner sérieusement, bien connaître les règles du foot... Il est hors de question de se faire encore battre ! L'entraîneur est déterminé à ne rien laisser passer et Magali, leur camarade de classe, décide de s'occuper de l'entraînement psychologique...
Une histoire amusante et sympathique qui m'a fait penser aux aventures du "petit Nicolas".
D'après l'éditeur, livre à lire dès 9 ans.
Merci Brigitte et les éditions Casterman
Extrait : (début du livre)
Le numéro 5 a feinté, droite , gauche, il a passé Benjamin, il a armé son tir... but !
Jonathan, notre goal, n'a rien pu faire, il rattachait ses lacets.
Notre moniteur de sport a hurlé sur le banc de touche :
- Ce n'est rien ! Allons ! 1-0 ! Ne vous laisser pas abattre ! On se reprend !
1-0, ce n'est rien, d'accord, mais quand ça tombe dans les trois minutes, ça démotive.
Sur les gradins, les filles de notre école de la rue Ribot nous encourageaient. Ma copine Leïla m'a fait un petit signe.
- "Vous êtes les champions ! Vous êtes les champions !" chantait Magali à tue-tête.
C'était gentil. J'ai fait l'engagement. L'avantage quand on a pris un but, c'est qu'on est sûr d'avoir le ballon.
On se reprend ! J'ai fait une longue passe dans les pieds de Sacha, un cadeau, une merveille, dommage qu'il ait marché sur le ballon. Il s'est relevé mais cette teigne de numéro 5 était toujours vivant. Il a fondu sur Sacha, on aurait dit qu'il allait le mordre. Il était effrayant, essoufflé, il en bavait.Sacha aussi a dû avoir peur car il a préféré lui laisser le ballon. Le numéro 5 a pris de la vitesse, il a passé à l'aile, au numéro 3, un malingre. J'ai rigolé, moi, Samuel et Julien, on allait le croquer tout cru. Le malingre a résisté. Il a donné en retrait, un joueur rougae a déboulé, un qu'on n'a pas vu venir, il a armé... But !
Challenge Petit Bac 2014
"Prénom" (8)