25 mai 2013

Chaveta : L'arche d'or des Incas - Jéromine Pasteur

Challenge Destination Pérou : 25 mai 2013
proposé par evertkhorus
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France Loisirs - 1988 - 259 pages

Editions Filipacchi - 1988 - 260 pages

Livre de Poche - janvier 1990 - 285 pages

Editions de la Seine - 1990 - 256 pages

Quatrième de couverture :
Elle s'appelle vraiment Jéromine. Mais les Indiens la nomment Chaveta, papillon symbole de la connais-sance, aux ailes constellées de poussière orange plus précieuse qu'une poudre d'or. Jéromine vit avec la tribu des Ashanincas dans la forêt péruvienne. Son chemin croise celui des guérilleros du Sentier Lumi-neux et des trafiquants de coca. Le danger menace mais, enveloppée d'une aura. mystérieuse, elle déjoue tous les pièges. Il y a dix ans, Jéromine construit de ses propres mains son voilier. Cap sur le Brésil: en solitaire. Derrière la danse et sa fièvre, se cachent les sortilèges de la macumba. La mort la guette, l'amour la sauve. Elle trouve la paix en jungle tropicale où des sorciers Finitient à leurs secrets. Un jour, la légende la guide vers le « puente de oro »: l'arche d'or des Incas.

Auteur : Jéromine Pasteur, née le 30 novembre 1954 à Montceau-les-Mines (France), est une exploratrice et aventurière qui publie des ouvrages et récits de ses voyages. En 1981, elle navigue jusqu'en Amérique du Sud, où elle rencontre les Ashaninkas, Indiens de l'Amazonie péruvienne, dont elle adopte le mode de vie. En 2004, elle fonde l'association Chaveta pour venir en aide à sa seconde famille indienne.

Mon avis : (lu en mai 2013)
Un peu en panne d'inspiration pour choisir un livre pour la destination Pérou et ne voulant pas jouer la facilité avec Tintin et le temple du soleil, j'ai retrouvé ce livre dans ma bibliothèque. En lisant la quatrième de couverture, je me suis dit que ce récit était pile poil dans le thème... En fait, le Pérou n'est vraiment évoqué que dans les cent dernières pages de ce livre...
Malgré cela, j'ai beaucoup aimé suivre les aventures de Jéromine Pasteur, tout d'abord le récit de son enfance dans le Jura et déjà son amour pour la nature et ses jeux dans les arbres. Puis jeune adulte elle découvrira la voile et après avoir construit 
elle-même pendant quatre ans son voilier , elle partira à l'aventure sur les mers vers le Sénégal, la Gambie puis l'Amérique du Sud. 

En 1984, elle rencontre pour la première fois les Indiens Ashaninkas au Pérou. Elle se sent bien avec eux et de cette rencontre naît une profonde amitié, elle reviendra faire de nombreux séjours parmis ce peuple qui l'adoptera en la nommant Chaveta. En 1987, elle partira en expédition avec ses nouveaux amis pour tenter de retrouver l'Arche d'or des Incas. C'est ce que nous raconte Jéromine dans ce livre. Cette expédition est passionnante.

Extrait : (début du livre)
Je suis née le 30 novembre 1954. Je devais être un garçon, un Jérôme. Mes parents en étaient tellement sûrs que, pris au dépourvu et complètement déroutés, ils laissèrent pendant deux jours cette petite fille sans nom. C'est son grand oncle (Louis Pasteur, comme notre célèbre ancêtre), penché sur le berceau, qui vint à leur secours, faisant de ce vilain petit Jérôme, une souriante Jéromine...
J'ai eu une enfance solitaire.
Chacun de mes jeudis après-midi est prétexte à des explorations toujours plus magiques de la forêt jurassienne. Il n'est pas un chêne vénérable ou un châtaignier qui ne m'appelle. Et je m'élance dans les branchages, à la recherche d'une enveloppe protectrice, hors de la vue des autres et déjà hors d'atteinte.
De mes premiers perchoirs, je scrute de belles futaies dans les zones basses, à l'horizon desquelles une armée de sapins en grand uniforme de feuillages monte la garde : l'orée des plaines.
Et puis, il y a ces courses folles à travers champs, aux côtés de mon chien, Royal, un pointer. Et, bien sûr, d'éternelles rêveries, l'oeil posé au-delà des cimes, au bord de la rivière.
Tout enfant, je ne suis pas comme les autres. C'est si vrai que personne ne s'intéresse à mes randonnées. Nul n'est aimanté, autour de moi, par l'appel de la nature et celui, plus mystérieux encore, de la forêt.
Et je ne trouve personne pour partager, sur un coup de tête, ou sur un coup de coeur, cette école vraiment buissonière.

 Challenge Petit BAC 2013
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"Couleur"

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05 janvier 2012

Le voyage de Thétys, de Marseille à Panama – Nathalie Chateau et Bruno Fabre

Lu dans le cadre d'un partenariat avec
tamata

le_voyage_de_Thetys Tamata Éditions – septembre 2011 – 208 pages

Photos : Bruno Fabre

Quatrième de couverture :
Un catamaran, une skipette, un chasseur de langoustes.
Récits originaux et clichés voyageurs pour raconter cette première  année autour du monde.
Quand deux marins débutants décident de voyager autrement, c'est pour offrir en partage leur aventure et leur enthousiasme. Avec leurs mots, et leur regard.
Entre mars 2008 et avril 2009, ils nous emmènent de Marseille  à Panama, en passant par les Canaries. Ils nous font vivre leur traversée de l'Atlantique, leurs découvertes des îles de la côte
vénézuélienne. De mouillage en mouillage, leurs amis deviennent les nôtres. Avec eux, nous filons au Pérou pour une escapade, et revenons en mer Caraïbes pour une longue  escale aux San Blas. Avant que le passage, mouvementé, du mythique canal de Panama ne leur ouvre la route du Pacifique.

Auteurs : Nathalie Chateau l'auteur et skipette du bord.
Bruno Fabre le photographe et pêcheur du bord.

Le bateau : Thétys, un catamaran de 14 mètres.

Mon avis : (lu en janvier 2012)
J'ai accepté un partenariat avec la toute jeune maison d'édition de Tahiti : les Éditions Tamata qui m’a envoyé durant les fêtes « Le voyage de Thétys, de Marseille à Panama – Nathalie Chateau et Bruno Fabre ». Un très beau cadeau !
C’est un très beau livre avec de nombreuses photos que je ne me lasse pas de feuilleter.
Nathalie et Bruno ont décidé de  faire le tour du monde à la voile sans se presser en partant vers l'ouest, un voyage de 2365 jours, soit 6 à 7 ans. Ils sont déjà partis depuis 4 ans et ce livre nous raconte leur première année de voyage avec en préambule, quelques pages sur les préparatifs du voyages.
C’est le récit du voyage chronologiquement avec de nombreuses et superbes photographies. Le journal du  bord, les visites à terre, les rencontres avec d'autres équipages. Il y a même quelques recettes de cuisine faites à bord et que l’on peut reproduire dans notre cuisine...
Départ de Marseille, destination Les Canaries, la traversée de l’Atlantique en direction de Trinidad et Tobago puis le Vénézuela, Bonaire, San Blas et Panama. Il y a même une escapade au Pérou.
C’est un très beau voyage dépaysant qui m’a fait rêver !
Pour poursuivre le voyage, la dernière page du livre nous annonce déjà le deuxième tome, « des Galapagos en Nouvelle-Zélande »

En attendant, aller voir le Site Internet dédié au Voyage de Thetys

Un grand MERCI à Tamata Éditions de m'avoir permis de découvrir ce beau livre de voyages.

Extrait :

Recettes : ici

Photos : quelques photos visibles dans le livre et ici

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Marseille : Le départ

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La Goméra (Canaries)

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Canal de Panama  -  Pacifique               

Lu dans le cadre du Challenge Petit BAC 2012
logo_Petit_BAC_2012
"Géographie"
"Personnage connu"
Thétys 

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21 octobre 2009

Le voyage vers l'enfant – Vonne van der Meer

le_voyage_vers_l_enfant Editions Héloïse d'Ormesson - août 2009 – 171 pages

Présentation de l'éditeur

Quand Julia aperçoit un siège enfant sur une bicyclette, son désir de maternité s'affirme et elle rêve d'un bébé avec Max, son mari. Or le couple ne peut pas avoir d'enfant. Dans l'espoir d'adopter, ils décident alors de partir au Pérou, oit ils iront de surprises en défaites. Et rencontreront Pablo qui, loin d'être le nourrisson tant espéré, changera leur vie à jamais. Vonne van der Meer nous éblouit par son écriture limpide qui cerne les craquelures du quotidien. Son histoire forte et juste déborde d'émotions.

Biographie de l'auteur

Vonne van der Meer vit près d'Amsterdam. Ses précédents romans, La Maison dans les dunes (2005) et Le Bateau du soir (2006), situés sur une île frisonne, ont rencontré un énorme succès aux Pays-Bas. Le Voyage vers l'enfant, en cours d'adaptation au cinéma, débute sur cette même île de Vlieland et se poursuit jusqu'à Lima.

Mon avis : (lu en octobre 2009)

J'ai adoré les deux livres précédents que j'ai lu de cette auteur : Les invités de l'île et Le bateau du soir. Celui-ci m'a surpris. En effet, si on s'attend à une suite des deux précédents comme nous le laisse imaginer le début du livre qui se situe sur l'île, je comprend que l'on peut être déçu. Pour ma part, j'ai essayé d'oublier les deux premiers livres pour mieux entrer dans « Le voyage vers l'enfant ».

C'est l'histoire de Julia et Max qui après sept ans de mariage décident d'avoir un enfant, après trois ans d'attente et des visites chez le médecin qui ne décèle aucun problème, ils décident d'aller chercher un enfant, loin, dans un autre pays. Et ils commencent à entreprendre les démarches nécessaires pour une adoption. L'attente est longue, longue et impatiente Julia est prête à partir au Pérou pour aller y chercher un bébé en faisant confiance à un homme rencontré dans un café à la sortie d'une réunion d'information sur l'adoption. Max est réticent mais malgré tout il accompagne sa femme au Pérou. Mais là-bas, les démarches ne sont pas simples et les espoirs et les déceptions seront au rendez-vous. Le voyage se prolonge, et l'histoire bascule avec la rencontre avec Pablo, car la fin du livre est vraiment inattendue et surprenante.

J'ai trouvé Julia très touchante dans son désir de devenir mère et j'ai bien aimé ce voyage au Pérou. Mais cependant cela n'a pas été le coup de cœur des deux premiers livres.

Extrait : (page 13)

Descendre un chemin entre les dunes, sentir la mer avant même de la voir – rien n'est comparable à cette sensation. Voilà pourquoi elle venait ici ou sur l'une des autres îles de Wadden au moins deux fois par an. Mais en ce jour, la seule odeur qu'elle sentait, c'était celle du cadeau d'anniversaire de mariage. Elle l'avait dans les narines, emballée, avec une faveur.

Arrivée au sommet de la dune depuis laquelle on découvrait la mer, elle s'immobilisa comme à son habitude. Réalisation d'un désir semble-t-il inné. Mais cette fois, savoir que la mer s'étendait en principe au-delà de cet endroit ne lui fit rien. Ça ressemblait à la mer, ça bougeait comme la mer, ça bruissait comme la mer. Mais ça exhalait une odeur de salon de coiffure. Julia remonta un peu plus la fermeture éclair de son anorak et enfouit les mains dans les poches. Descendant le chemin menant à la plage, elle eut l'impression d'entrer dans un cinéma.

- Bonsoir madame.

- Bonsoir madame.

- Bonsoir madame.

Les enfants de la maison voisine de la leur passaient à sa hauteur, portant les seaux, des pelles ainsi qu'un ballon rouge. Ils lui demandèrent s'ils pouvaient venir regarder la télé, leur poste était de nouveau en panne.

- Bien sûr, dit-elle, mais à condition d'arrêter de m'appeler avec vos madame par-ci, madame par-là. Je m'appelle Julia.

Les enfants hochèrent la tête et s'éloignèrent. Il ne lui avait pas échappé que sa remarque les avait embarrassés. A chaque fois qu'elle tentait de se rapprocher de quelqu'un, elle ne faisait que s'en éloigner un peu plus. Une personne habituée à côtoyer des enfants, par exemple une maman, n'aurait pas tiqué sur l'emploi du mot « madame ».

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12 octobre 2009

La traversée du Mozambique par temps calme – Patrice Pluyette

Seuil – août 2008 – 316 pages

Points – août 2009 – 314 pages

Quatrième de couverture :
Le capitaine Belalcazar, archéologue à la retraite et vague descendant d'un conquistador espagnol, met les voiles une nouvelle fois vers la jungle du Pérou pour trouver l'or de la mystérieuse cité inca de Païtiti. Un beau bateau, une belle équipe, un itinéraire rigoureusement planifié: cette tentative sera la bonne. Sauf que rien ne se passe comme prévu. Les obstacles se multiplient. On n'a pas fini d'être surpris. Et l'auteur semble y prendre un malin plaisir.

Biographie de l'auteur
Patrice Pluyette est né en 1977. Après des études de lettres modernes, il se lance dans l écriture. La Traversée du Mozambique par temps calme est son quatrième roman, sélectionné pour les prix Goncourt et Médicis 2008.

Mon avis : (lu en octobre 2009)

Ce livre a un titre aussi mystérieux qu'inexplicable car contrairement à ce qu'évoque le titre, nous ne traverserons pas le Mozambique, mais nous ferons un voyage et une quête vers Païtiti une cité inca du Pérou ! J'ai bien aimé le début car on embarque pour un voyage d'aventures peu ordinaire qui n'a rien de tranquille... Les personnages sont également haut en couleur : le capitaine Belalcazar, archéologue en retraite, à la recherche d'une cité légendaire, perdue dans la jungle amazonienne, Negook et Hug-Gluq, Indiens de l’Alaska, chasseurs d’ours, Fontaine, cuisinière et amoureuse du capitaine, Malebosse, un peu sorcière, Jean-Philippe un pirate... On retrouve un roman d'aventure évoquant Jules Verne, malheureusement, l'histoire est de plus en plus déjantée et j'ai été lassée et c'est avec soulagement que je suis arrivée à la fin de ce livre. Dommage !

Extrait :

Au même moment, après avoir aidé Fontaine à débarrasser la table en emportant le plat et les assiettes dans la cuisine sans tomber dans l'escalier - que Fontaine redoute plus que tout au monde, un jour il y aura un accident dit-elle -, Hug-Gluq et Negook, comme à leur habitude, se retrouvent pour parler à l'avant du bateau, sous la hune du mât de misaine. Negook va mieux. Hug-Gluq ne fait plus la tête. Negook mange des biscuits de mer dès qu'il se sent mal et porte son regard au loin pour faire passer le tournis. Fontaine fait la vaisselle. C'est elle qui lui a dit de ne jamais garder le ventre vide quand il commence à aller mal, ni de rester dans un endroit clos. Il faut sortir, respirer, manger, fixer quelque chose au loin, même si l'horizon est flou.
Le pizzicato des assiettes monte de la fenêtre entrouverte ; pour un peu le son métallique d'un transistor coréen se ferait entendre et, comme le fond de l'air est tiède, elle n'est pas loin la sensation d'une soirée d'été qui prend le large près de la corde à linge d'un jardin de ville au milieu des draps secs qu'un vent chaud gonfle et fait courir sur place, sans bruit, peuplant la nuit de fantômes inoffensifs et blancs, impeccablement propres, une taie rose et un slip battant pavillon Soupline sur l'herbe calme.

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