Exposition Hopper - Grand Palais (10 octobre - 28 janvier 2013)
Edward Hopper, né le 22 juillet 1882 à Nyack dans l’État de New York et mort le 15 mai 1967 à New York, est un peintre et graveur américain, qui exerça essentiellement son art à New York, où il avait son atelier. Il est considéré comme l’un des représentants du naturalisme ou de la scène américaine, parce qu’il peignait la vie quotidienne des classes moyennes. Au début de sa carrière, il représenta des scènes parisiennes avant de se consacrer aux paysages américains et de devenir un témoin attentif des mutations sociales aux États-Unis. Il produisit beaucoup d’huiles sur toile, mais travailla également sur des affiches, des gravures en eau-forte et desaquarelles. Une grande partie de l’œuvre de Hopper exprime la nostalgie d’une Amérique passée, ainsi que le conflit entre nature et monde moderne. Ses personnages sont le plus souvent esseulés et mélancoliques.
Avant de voir de la promotion pour cette Exposition, je connaissais déjà certains tableaux de Edward Hopper sans connaître le nom de son auteur...
En particulier, j'avais le souvenir de couvertures de livres empruntant des extraits de certains tableaux.
Depuis quelques jours, je me suis donc amusée à les recenser...
the view from Hopper's window at the Baptist Mission (1906, 1907, 1909)
New York Corner (1913)
Soir bleu (1914)
House by the railroad (1925)
Intérieur (Modèle lisant) (1925)
Jo Sketching at Good Harbor Beach (1925-1928)
Eleven A.M (1926)
Sunday (1926)
Automat (1927)
Lighthouse Hill (1927)
The Lighthouse at Two Lights (1929)
Chop Suey (1929)
New York - New Haven and Hartford (1931)
High Road (1931)
The camel's hump (1931)
Room in Brooklyn (1932)
Room in New York (1932)
House at Dusk (1935)
The Long Leg (1935)
White River at Sharon (1937)
Cape cod evening (1939)
New York Film (1939)
Gas (1940)
Office at night (1940)
Nighthawks (1942)
Summertime (1943)
The Martha McKeen of Wellfleet (1944)
Rooms for Tourists (1945)
Summer evening (1947)
Pennsylvania coal town (1947)
Conference at night (1949)
Portrait of Orleans (1950)
Rooms by the sea (1951)
Morning Sun (1952)
Sea Watchers (1952)
Office in a small city (1953)
South Carolina Morning (1955)
Four Lane road (1956)
New York Office (1962)
Sun in an Empty Room (1963)
Chair Car (1965)
...
Au fait, j'ai profité des vacances pour aller voir l'Exposition en famille...
C'est toujours émouvant de voir en vrai des tableaux dont on a souvent vu des reproductions, les couleurs sont différentes... On fait plus attention à certains détails...
Tous les tableaux n'ont pas la même taille, c'est un des effets trompeur des reproductions dans un livre ou sur un écran...
Jacques Tati : Deux temps, trois mouvements... - Macha Makeieff et Stéphane Goudet
Livre lu en partenariat avec les Éditions Naïve
Éditions Naïve - avril 2009 – 304 pages
Mot de l'éditeur :
Sous la direction de Macha Makeïeff et Stéphane Goudet, des artistes de différents horizons témoignent de leur attachement à l’œuvre de Jacques Tati ( Pierre Étaix, David Lynch, Olivier Assayas, Jean-Claude Carrière, Sempé, Philippe Delerm, Jean-Philippe Toussaint…). Si le livre reproduit les objets, souvenirs, photogrammes des films rassemblés dans l’exposition que la Cinémathèque française consacre au cinéaste, il est, au-delà d’un catalogue, une création graphique, un objet ludique qui réussit à restituer l’esprit et la fantaisie si singulière de Tati.
Auteurs :
Née à Marseille en 1953, fondatrice, avec son acolyte Jérôme Deschamps, de la Compagnie Deschamps, Macha Makeïeff est une artiste complète, auteur, metteur en scène mais aussi costumière et décoratrice. Formée au Conservatoire d'art dramatique de Marseille, puis à la Sorbonne où elle étudie l'histoire de l'art, elle choisit la voie de la mise en scène grâce à sa rencontre avec Jérôme Deschamps au début des années 1970. La communion de leurs esprits est évidente et fait naître une langue nouvelle, celle des Deschiens. Intarissable, elle monte pièce sur pièce - plus de vingt-cinq pièces en moins de trente ans -, souvent présentées dans le cadre du Festival d'Avignon (' En avant', 'Les Petits Pas', 'Les Pieds dans l'eau') et jouées sur des scènes renommées. Ainsi 'Les Etourdis' est représentée au théâtre national de Chaillot tandis que 'L' Affaire de la rue de Lourcine' plante son décor sur la scène de l'Odéon. Makeïeff théorise son approche du théâtre et publie des essais comme 'Poétique du désastre' sorti en 1998. Multipliant les projets, l'artiste se plonge avec son complice dans la réalisation cinématographique avec 'Tam Tam', 'C' est dimanche' ou le film d'animation 'La Véritable Histoire du Chat Botté', sorti en 2009. Son travail investit également galeries et musées : l'exposition 'Le Grand Ordinaire et le petit ménager' qui se tient à la Villette dans la Grande Halle, en 1992, est suivie de 'Vestiaire et défilé' à la Fondation Cartier. Directrice du théâtre de Nîmes de 2002 à 2008, Macha Makeïeff s'investit de manière totale dans son art jusqu'à créer une véritable identité visuelle, décrite dans l'ouvrage 'Bréviaire pour une fin de siècle'. En 2009, elle est la co-commissaire et scénographe de l'exposition “Jacques Tati : Deux temps, trois mouvements” à la Cinémathèque.
Stéphane Goudet est un exploitant, critique de cinéma et universitaire français. Il est directeur du cinéma Le Méliès à Montreuil depuis 2002. Il a participé en tant que critique à la revue Positif. Il est enfin maître de conférences en cinéma à l'Université Paris I et est auteur de nombreux ouvrages sur le cinéma et notamment Jacques Tati, sur lequel il a écrit une thèse en 2000. Il est membre du « Club des 13 ».
Jacques Tatischeff :
Né à Le Pecq le 09 octobre 1908, d'un père russe et d'une mère française, il commence son observation du monde extérieur dès l'école. Amateur de sport, il pratique la boxe et le rugby et se produit à ses débuts dans des cabarets et des music-halls. A partir de 1936, il travaille pour le cinéma en scénarisant et en jouant dans des courts métrages. En 1947, il remplace le réalisateur René Clément sur 'L' Ecole des facteurs'. Véritable pied à l'étrier, ce film lui permet de tourner et de produire 'Jour de fête' (1947) qui remporte le prix de la Mise en scène à la Biennale de Venise deux ans après sa sortie. Tati entame alors un combat contre une société moderne qui fait d'une déshumanisation inhérente le lot de chacun. Il crée pour cela un personnage burlesque et rêveur : Hulot. Il sera le personnage principal des 'Vacances de monsieur Hulot' (1952), 'Mon oncle' (1958), 'Playtime' (1968) et 'Trafic' (1971). Malheureusement, l'échec financier de 'Playtime' mine ses dernières productions. Ses œuvres seront néanmoins récompensées par un césar d'honneur en 1977. Il est décédé à Paris le 04 novembre 1982.
Mon avis : (lu en mai 2010)
J'ai eu la chance de voir avec mon fils, l'Exposition “Jacques Tati : Deux temps, trois mouvements” qui a eu lieu du 8 avril au 2 août 2009 à la Cinémathèque Française.
Ce livre est non seulement le catalogue de l'exposition mais aussi une mine de renseignements sur Jacques Tati et son œuvre. Dès la réception de ce livre, j'ai commencé à le feuilleter, à retrouver ce que j'avais vu à l'exposition mais à découvrir également beaucoup d'autres images... puis mon fils m'a emprunté le livre et il est devenu son livre de chevet pendant plus d'une semaine !
Jacques Tati évoque pour moi mon enfance, en effet mon père aimait beaucoup ses films et me les a fait découvrir. Avant de nous emmener voir les films de Jacques Tati au cinéma, mon père nous les racontait et nous mimait la partie de tennis, les Arpel enfermés dans leur garage à cause de leur petit chien... Et lorsque que nous allions en famille au cinéma, nous restions deux séances de suite pour mieux apprécier le film et ne rater aucun des gags !
Ce livre est constitué d'une première partie avec des notes et des croquis faits lors de la conception de l'exposition, dans la deuxième partie, on retrouve beaucoup d'images vues à l'exposition en 15 sensations (ou chapitres) décrivant le monde de Jacques Tati et en troisième partie, il y a des témoignages d'artistes variés sur Jacques Tati. Des auteurs, des architectes, des cinéastres et certaines personnes qui ont travaillé avec lui nous raconte des anecdoctes ou comment ils ressentent le cinéma de Jacques Tati.
Presque un an après l'Exposition “Jacques Tati : Deux temps, trois mouvements”, j'ai eu beaucoup de plaisir à revivre les émotions que j'avais eu lors de ma visite. Et nous avons pu partager ce que nous avions vu avec le reste de la famille.
Un grand Merci à Camille et aux Éditions Naïve de m'avoir permis de découvrir ce très Beau Livre.
Avis de P'tit Aproposdelivres2 (15 ans) :
Ce livre est très amusant et très complet, on y retrouve bien l'expo. Il est plein de petits détails et de photos. On découvre également Tati vu par d'autres (des auteurs, des cinéastes et des architectes). J'ai trouvé cela très intéressant et j'ai beaucoup aimé ce livre.
Extrait : (début du livre)
Le monde selon Tati
Serge Toubiana
Ceux qui évoquent le cinéma de Jacques Tati, parce qu'ils ont connu ou approché de près le cinéaste, ou parce qu'ils connaissent parfaitement son œuvre, parlent de sa manière de travailler, de son obsession à trouver et mettre en scène des gags visuels toujours ancrés dans la vie quotidienne. Donc, le travail, le travail, toujours le travail. Tati a passé sa vie à travailler. Mais le résultat de son travail est tout le contraire : la fête (Jour de fête, son premier long métrage), les vacances (Les Vacances de monsieur Hulot), la famille sous l'angle le plus fantaisiste (Mon Oncle), les jeux de quiproquo et le déséquilibre à l'échelle d'une ville, voire du monde: Play Time. Et ainsi de suite avec Trafic et Parade. Sur l'écran le monde défile et parade, tandis que derrière Tati est au travail. Cet homme a travaillé à nous (spectateurs) rendre fainéants, à nous faire aimer par-dessus tout la vie buissonnière. Rien que pour cela, il a droit à notre estime et à notre admiration éternelles.
L'autre idée qui me vient à l'esprit c'est que Tati a filmé quelque chose d'essentiel au cours du XXe siècle : il a filmé la campagne, la vie à la campagne (période Jour de fête), puis il a filmé la vie pavillonnaire (Mon Oncle), l'aspiration au confort petit-bourgeois de l'après-guerre et la découverte du formica, et il a surtout filmé et capté de manière ultrasensible, tel un sismographe de génie, le passage de la campagne à la ville, cette grande transhumance des hommes et des objets, d'un monde ancien vers un monde moderne. Le vélo du facteur a laissé place à la voiture et aux ennuis qu'inéluctablement elle génère, les encombrements. Tout est bouleversé, les gestes et les parcours, les ambiances et les costumes. Et bien sûr l'architecture. La villa Arpel de Mon Oncle a laissé place aux buildings ultramodernes de Play Time, génial film d'anticipation. À eux seuls les mots n'arrivent pas à décrire cette mutation.
C'est la raison pour laquelle les films de Tati ne parlent pas. Ils sont. Ils bruitent. Ils observent. Et ils fixent du regard, d'un regard précis et entomologiste, le monde des humains fait de un plus un plus un, dans ses affolements et ses paniques, devant les inéluctables transformations de la vie matérielle. Monsieur Hulot est un homme parmi les hommes. Mais il est aussi la quintessence de l'homme: maladroit, désarticulé, mutique, lunaire, gentil (mais en est-on certain ?), guère sexué. L'Homme au cours du XXe siècle a changé : Tati en a saisi les étapes et les mutations.
Cette multitude de «légers décalages» dont parle le génial Sempé constitue l'univers graphique et plastique de Jacques Tati. Tout part du dessin, de la forme, avant de s'incarner. Le geste premier est abstrait, puis prend de la chair et s'évertue à saisir le mouvement. Il y a de la pensée, à tous les stades de l'élaboration de l'œuvre, car Tati est un cinéaste intelligent et conceptuel. Avec Tati nous en sommes toujours, ou nous y revenons, à l'art primitif du cinématographe. Plus exactement: passage par l'art forain, le cirque, la scène, puis la mise en scène. En six films, Tati fait œuvre. Son œuvre. Elle est unique et généreuse. Matricielle. Elle scintille de mille feux avec un fond de mélancolie, de tristesse russe. Comment ne pas aimer Tati ? Cet amour se transmet de génération en génération. Tati c'est notre oncle à nous, celui qu'on n'a pas eu : l'excentrique de la famille.
Lorsque Macha Makeïeff et Stéphane Goudet sont venus me voir il y a deux ans pour me parler d'une exposition consacrée à Tati, j'ai dit oui dans la seconde. Exposer Tati à la Cinémathèque française relève de l'évidence. Encore faut-il faire preuve d'imagination. Avec Macha Makeïeff je me sens rassuré. Le monde selon Tati, je sais qu'elle le connaît et qu'elle saura nous le faire re-connaître et re-voir. Un monde de féerie, de poésie et d'humour. Un monde fait sur mesure pour l'homme. Plus précisément, pour la part d'enfance qui continue de vivre en lui.
Films de Jacques Tati en DVD :
Play Time Mon Oncle / My Oncle Les vacances de Monsieur Hulot
Sept ans après Les triplettes de Belleville, Sylvain Chomet sortira son nouveau film d’animation L’illusionniste, adapté d’un scénario inédit de Jacques Tati, le 16 juin 2010, distribué par Pathé.
Exposition “Jacques Tati : Deux temps, trois mouvements”
J'ai été voir l’Exposition “Jacques Tati : Deux temps, trois mouvements” à la Cinémathèque Française qui se tient du 8 avril au 2 août 2009 avec mon fils de 14 ans. Mon père m’avait fait découvrir et aimer le cinéma de Jacques Tati et j’ai fait de même avec mes enfants.
La Cinémathèque Française est en elle-même un bâtiment original conçu par Frank Gehry
Cette exposition est construite autour des six longs métrages de Jacques Tati, on y retrouve des éléments de chacun des films, décors, accessoires, messages…
On débute la visite dans un couloir austère qui rappelle la modernité uniforme de Playtime, on découvrira une grande maquette de la villa Arpel dans Mon Oncle, on s’arrêtera à côté des cabines de bains des Vacances de Monsieur Hulot pour écouter la mer, on terminera par un manège avec cheval bleu et la bicyclette de François le facteur dans Jour de Fête.
On découvre aussi les dessins de nombreux artistes qui ont travaillé avec Tati, notamment sur les affiches des films, que ce soit Pierre Etaix, Sempé ou Cabu par exemple.
Avec les travaux des dessinateurs, nous découvrons quelques pages du story-board de L’Illusionniste, le prochain film de Sylvain Chomet, le réalisateur des Triplettes de Belleville, c’est l’adaptation d’un scénario inédit de Jacques Tati.
Tout au long de l’exposition on visionne également des courts extraits de films qui nous expliquent les thèmes chers à Jacques Tati et surtout nous font bien rire !
Exposition : “Jacques Tati : Deux temps, trois mouvements”
du 8 avril au 2 août 2009
à la Cinémathèque Française – 51 rue de Bercy Paris 12ème
renseignements plus complets : ici
1er juillet 2009 : Les Vacances de Monsieur Hulot restauré sort au cinéma
Salon du Livre de Paris - Exposition du "Petit Nicolas"
J'ai passé un long moment de mon samedi au Salon du Livre de Paris avec l'un de mes fils de presque 14 ans.
C'est une très très grande librairie et j'ai pris beaucoup de plaisir à me promener de stand en stand, avec comme seule envie de feuilleter des livres, j'ai également ramassé sur les stands marques pages, cartes postales, catalogues... J'ai pu prendre dans mes mains un e-book : j'ai eu un impression de fragilité de l'appareil... et je ne me sens absolument pas prête à abandonner le livre papier avec sa couverture colorée, la douceur du papier et le plaisir de tourner les pages ! J'ai également croisé des personnalités dans les allées du salon (Alain Juppé, Jack Lang qui étaient invités à la radio séparément), j'ai pu apercevoir des écrivains (Isabelle Alonso, Bernard Werber, Patrick Graham...) qui participaient à des débats publics. Et bien sûr, beaucoup d'écrivains ou dessinateurs étaient là pour dédicacer des livres...
Mon meilleur souvenir de ce salon reste le suivant : j'ai eu l'occasion d'échanger quelques mots avec un écrivain que j'ai découvert cet été et beaucoup aimé... avec son livre "Les déferlantes", Claudie Gallais. Elle est très sympathique et semblait presque gênée d'entendre tout le bien que nous (les lectrices) pensions de son livre.
Après le Salon du Livre, nous sommes partis direction l'Hôtel de Ville voir l'Exposition du "Petit Nicolas" :
La Mairie de Paris rend hommage au « Petit Nicolas » à l’occasion du 50ème anniversaire de sa création. L’exposition-hommage, qui a lieu du 6 mars au 7 mai, est la première exposition jamais consacrée à ce personnage créé en mars 1959 par l’écrivain René Goscinny et le dessinateur Jean-Jacques Sempé.
Côté Sempé : Environ 150 dessins originaux en noir et blanc du Petit Nicolas, agrémentés par d'imposantes photos et citations de Sempé et Goscinny, constituent le fil rouge de l'exposition. Nicolas avec son cartable, souvent le sourire aux lèvres, suit le chemin de l'école. Nicolas se joue de ses professeurs, la plupart du temps ridiculisés. Face à ses parents, il se transforme en gamin ingénu. Dans la cour de l'école, il observe ses camarades turbulents. Les dessins sont parus dès 1959 dans Sud-Ouest Dimanche et dans le défunt magazine Pilote. L'on découvre aussi les éditions originales du Petit Nicolas publiées entre 1960 et 1964 aux éditions Denoël, ainsi que les éditions étrangères, de la République Tchèque à la Corée du Sud en passant par la Malaisie.
Côté Goscinny : Restitués comme par magie, les outils de travail de Goscinny figurent en bonne place dans l'exposition. Sa machine à écrire, une RoyaSl Keyston rapportée des Etats-Unis dont il s'est servi pour les textes de Lucky Luke, d'Astérix et du Petit Nicolas, trône royalement. Une vieille édition du Larousse, dans laquelle il puisait pour imaginer les citations en latin d'Astérix, sied non loin de là. Un exemplaire de la revue des anciens du collège français de Buenos Aires, où Goscinny a passé toute sa scolarité, nous permet de jeter un oeil sur des illustrations de vieille dame ou de scènes de famille. Aucun doute là-dessus : l'auteur aurait aussi pu devenir dessinateur, s'il n'avait pas décidé de se consacrer exclusivement à l'écriture de scénarios dans les années 1950.
Exposition gratuite du 6 mars au 7 mai de 10h à 19h (sauf dimanche et fêtes).