Mamette, Tome 4 : Entre ciel et terre - Nob
Glénat - avril 2010 - 48 pages
Présentation éditeur :
Les nouvelles aventures, toujours plus tendres et réjouissantes, de la grand-mère que tout le monde aimerait avoir ! Qui a dit que la retraite était la plus ennuyeuse des périodes de la vie ? Pas Mamette ! Parce qu’entre les bougonneries de sa copine Mademoiselle Pinsec, les fêtes de fin d’année du club des seniors à organiser, et surtout le retour à la maison de son grand fils, touché par la crise économique et par une drôle de crise d’adolescence à cinquante ans, elle ne voit pas défiler les journées, Mamette ! Heureusement qu’elle n’est pas seule, elle peut compter sur l’aide de sa petite-fille et de ses 234 amis Facebook ! Et même si Mamette suit à la lettre un sévère régime alimentaire pour protéger son petit cœur, celui-ci risque bien de s’emballer pour un drôle de septuagénaire. Il n’y a pas d’âge pour l’amour ! Entre rire et tendresse, Nob offre avec ce tome 4, une nouvelle tranche d’âge d’or à sa merveilleuse petite Mamette. Une amie précieuse. Plus que jamais magnifique bouffée d’air drôle dans un monde trop sérieux et trop triste !
Auteur : Nob, de son véritable nom Bruno Chevrier né en 1973 à Tours, est un dessinateur, scénariste et coloriste de bande dessinée français.
Mon avis : (lu en février 2015)
Je n'avais encore jamais succombé à Mamette cette merveilleuse grand-mère au grand coeur, je ne fréquente plus beaucoup le rayon BD jeunesse... C'est à l'occasion du Café Lecture mensuel de la Bibliothèque que cette BD a été évoquée et j'ai emprunté celle-ci (le tome 1, 2 et 3 n'étant pas disponible).
Voilà une grand-mère bien sympathique, son grand fils, la cinquantaine, est revenu vivre chez elle pour cause de crise économique. Elle s'en occupe comme s'il était redevenu un petit... Il y a sa copine Mademoiselle Pinsec et sa rencontre avec un ancien acteur...
Une bande dessinée pleine de tendresse et de bonnes ondes ! Belle découverte que je poursuivrai !
Extrait :
Le Grand désordre - Alzheimer, ma mère et moi - Sarah Leavitt
Steinkis - septembre 2014 - 128 pages
traduit de l'anglais (Canada) par Anaïs Parouty
Titre original : A story about Alzheimer's, my mother and me, 2010
Quatrième de couverture :
Sarah a toujours eu une mauvaise mémoire. Quand on diagnostique la maladie d'Alzheimer de sa mère, elle sait qu'elle doit noter tout ce qui se passe pour se rappeler les moments de folie, la beauté, la tragédie et les fous rires aussi.
Elle nous entraîne avec elle dans le voyage de sa famille en Alzheimer...
Un témoignage sur une maladie complexe, et un hommage d'une fille à sa mère.
Auteur : Titulaire d'une maîtrise en création littéraire de l’Université de la Colombie-Britannique (Canada), Sarah Leavitt donne des ateliers, a élaboré un cours universitaire d'introduction sur la Bande Dessinée et participe à de nombreux festivals. Après la « carrière » internationale et l’accueil chaleureux réservé à son premier roman graphique, elle travaille actuellement au prochain.
Mon avis : (lu en janvier 2015)
Un sujet grave traité avec beaucoup d'humanité. Dans ce roman graphique, Sarah retrace l'histoire de la maladie de sa mère. Midge a 52 ans lorsque les premiers symptômes de la maladie apparaissent, deux ans plus tard, le diagnostique de la maladie d'Alzeimer tombe. Sarah va noter au fil des jours le quotidien de sa mère, ses impressions, ses humeurs, les anecdoctes amusantes comme celles déprimantes.
Rob, le père de Sarah va prendre soin de Midge avec vers la fin l'aide de deux auxiliaires. Sarah, sa soeur Hannah et les soeurs de leur mère vont régulièrement venir soulager Rob et s'occuper de Midge qui a besoin d'une présence 24h/24h.
Sarah décrit l'évolution de la maladie, petit à petit Midge est désorientée, elle accepte mal sa maladie, au début, elle est dans le dénie, puis la maladie s'installe vraiment... Les proches sont sollicités dans le plus intime de la malade et la hiérarchie mère et fille est totalement chamboulée.
Cette bande dessinée est bouleversante, poignante. Quelques années près la mort de sa maman, Sarah a pris du temps pour créer ce témoignage fort et plein d'amour.
Merci Babelio et les éditions Steinkis pour cette bande dessinée témoignage.
Extrait :
Challenge 5% Rentrée Littéraire 2014
30/30
Challenge Petit Bac 2015
Dimension (1)
Les vieux fourneaux tome 2 : Bonny and Pierrot - Wilfrid Lupano et Paul Cauuet
Dargaud - octobre 2014 - 56 pages
Quatrième de couverture :
Déjà le deuxième tome des Vieux Fourneaux ! Lupano et Cauuet décrivent avec toujours autant de drôlerie la chute libre de notre société. Restent Mimile, Antoine, Pierrot et ses anars malvoyants pour redresser la barre. Un versement inattendu de la « finance carnassière » arrive à point nommé, mais réveille également de douloureux souvenirs pour Pierrot. Sa muse libertaire, Ann Bonny, réapparaît.
Auteurs : Paul Cauuet est né le 11 juin 1980 à Toulouse. Dès l'enfance, le dessin est une véritable passion pour lui, grâce à l'encouragement et aux conseils de sa famille, ainsi qu'à la plongée dans la bande dessinée, d'abord avec Tintin, Astérix, puis avec Blake et Mortimer, Jeremiah, L'Incal ... Le dessin ayant toujours accompagné sa scolarité, il prolonge sa passion dans ses études d'Arts Appliqués à l'Université Toulouse Le Mirail. C'est durant cette période qu'il rencontre Guillaume Clavery, scénariste. Leur premier projet de BD est publié en 2003 aux Editions Delcourt : « Aster » une série en 4 tomes, mêlant aventure, quête initiatique, paysages oniriques et mythologie orientale. En 2010, il collabore avec le scénariste Wilfrid Lupano, qu'il connaît depuis quelques temps déjà, pour « L'Honneur des Tzarom » aux Editions Delcourt, une série en 2 tomes, une comédie spatiale narrant les aventures loufoques et déjantées d'une famille de gitans du futur. Humour débridé, action rocambolesque, décors fantastiques et aliens en tout genre font de cette série une véritable récréation à grand spectacle. La fusion improbable entre l'univers de Georges Lucas et l'ambiance des films d'Emir Kusturica. Depuis 2012, il travaille au sein de l'atelier « La Mine », à Toulouse. A la fois, atelier de travail et lieu associatif qui propose des cours et stages de BD, ateliers de modèles vivants, et autres rencontres mêlant les différents acteurs du monde du 9ème art de la Ville Rose et de sa région. En 2014, Paul Cauuet et Wilfrid Lupano se retrouvent pour une nouvelle série « Les Vieux Fourneaux » éditée aux Editions Dargaud. C'est une comédie sociale aux parfums de lutte des classes et de choc des générations qui met en scène trois septuagénaires, amis d'enfance, bien décidés à profiter du peu de temps qu'il leur reste. C'est une histoire qui mêle humour, tendresse, nostalgie, sujets de société (travail, écologie, politique,...) et une certaine vision du monde actuel.
Wilfrid Lupano est né à Nantes en 1971, mais c'est à Pau qu'il passe la plus grande partie de son enfance. Une enfance entourée des BD de ses parents, même si c'est surtout à une pratique assidue du jeu de rôle qu'il doit son imaginaire débridé et son goût pour l'écriture. Plus tard, il travaille dans les bars pour financer ses études – un peu de philo et une licence d'anglais –, il y rencontre deux futurs amis et associés, Roland Pignault et Fred Campoy. Ensemble, ils réalisent un western humoristique, Little Big Joe (Delcourt), dont le premier tome paraît en 2001. Il récidive avec Virginie Augustin et Alim le tanneur, un récit fantastique en quatre tomes, qu'il termine en 2009. Entre-temps, sa carrière est lancée, et il enchaîne les titres : L'assassin qu'elle mérite, L'Homme qui n'aimait pas les armes à feu, Le Singe de Hartlepool, Azimut... En 2014, Wilfrid Lupano obtient le Fauve du meilleur polar avec Ma Révérence.
Mon avis : (lu en décembre 2014)
En envoyant un colis anonyme à Pierrot, Sophie a ravivé sans le vouloir le souvenir de son amour de jeunesse Ann Bonny. Pierrot la croyait morte et maintenant il est décidé à la retrouver... Avec Antoine, nous découvrons le groupe de Pierrot « Ni yeux ni maitre », avec des nombreux personnages hauts en couleurs comme Fanfan, une vieille hackeuse de 92 ans, ou encore Jean-Chi, leur "human bomb". En parallèle, Sophie élève seule son enfant, elle ne supporte plus de ne pas pouvoir acheter une simple baguette à la boulangerie, celle-ci ne proposant plus que la sarmentine (R), la fleurimeuline du papé (R) ou... Mimile lui propose de monter un nouveau spectacle à partir de ses écrits...
J'ai beaucoup aimé retrouver nos vieux fourneaux toujours aussi impertinents et inventifs... Toute la famille (adolescents et adultes) s'est régalée et a bien ri.
Nous espérons tous qu'il y aura un tome 3 !
Extrait : (début de la BD)
Challenge 5% Rentrée Littéraire 2014
27/30
Challenge Petit Bac 2015
Prénom (1)
Les vieux fourneaux tome 1 - Wilfrid Lupano et Paul Cauuet
Dargaud - avril 2014 - 56 pages
Quatrième de couverture :
Pierrot, Mimile et Antoine, trois septuagénaires, amis d'enfance, ont bien compris que vieillir est le seul moyen connu de ne pas mourir. Quitte à traîner encore un peu ici-bas, ils sont bien déterminés à le faire avec style : un oeil tourné vers un passé qui fout le camp, l'autre qui scrute un avenir de plus en plus incertain, un pied dans la tombe et la main sur le coeur. Une comédie sociale aux parfums de lutte des classes et de choc des générations, qui commence sur les chapeaux de roues par un road-movie vers la Toscane, au cours duquel Antoine va tenter de montrer qu'il n'y a pas d'âge pour commettre un crime passionnel.
Auteurs : Paul Cauuet est né le 11 juin 1980 à Toulouse. Dès l'enfance, le dessin est une véritable passion pour lui, grâce à l'encouragement et aux conseils de sa famille, ainsi qu'à la plongée dans la bande dessinée, d'abord avec Tintin, Astérix, puis avec Blake et Mortimer, Jeremiah, L'Incal ... Le dessin ayant toujours accompagné sa scolarité, il prolonge sa passion dans ses études d'Arts Appliqués à l'Université Toulouse Le Mirail. C'est durant cette période qu'il rencontre Guillaume Clavery, scénariste. Leur premier projet de BD est publié en 2003 aux Editions Delcourt : « Aster » une série en 4 tomes, mêlant aventure, quête initiatique, paysages oniriques et mythologie orientale. En 2010, il collabore avec le scénariste Wilfrid Lupano, qu'il connaît depuis quelques temps déjà, pour « L'Honneur des Tzarom » aux Editions Delcourt, une série en 2 tomes, une comédie spatiale narrant les aventures loufoques et déjantées d'une famille de gitans du futur. Humour débridé, action rocambolesque, décors fantastiques et aliens en tout genre font de cette série une véritable récréation à grand spectacle. La fusion improbable entre l'univers de Georges Lucas et l'ambiance des films d'Emir Kusturica. Depuis 2012, il travaille au sein de l'atelier « La Mine », à Toulouse. A la fois, atelier de travail et lieu associatif qui propose des cours et stages de BD, ateliers de modèles vivants, et autres rencontres mêlant les différents acteurs du monde du 9ème art de la Ville Rose et de sa région. En 2014, Paul Cauuet et Wilfrid Lupano se retrouvent pour une nouvelle série « Les Vieux Fourneaux » éditée aux Editions Dargaud. C'est une comédie sociale aux parfums de lutte des classes et de choc des générations qui met en scène trois septuagénaires, amis d'enfance, bien décidés à profiter du peu de temps qu'il leur reste. C'est une histoire qui mêle humour, tendresse, nostalgie, sujets de société (travail, écologie, politique,...) et une certaine vision du monde actuel.
Wilfrid Lupano est né à Nantes en 1971, mais c'est à Pau qu'il passe la plus grande partie de son enfance. Une enfance entourée des BD de ses parents, même si c'est surtout à une pratique assidue du jeu de rôle qu'il doit son imaginaire débridé et son goût pour l'écriture. Plus tard, il travaille dans les bars pour financer ses études – un peu de philo et une licence d'anglais –, il y rencontre deux futurs amis et associés, Roland Pignault et Fred Campoy. Ensemble, ils réalisent un western humoristique, Little Big Joe (Delcourt), dont le premier tome paraît en 2001. Il récidive avec Virginie Augustin et Alim le tanneur, un récit fantastique en quatre tomes, qu'il termine en 2009. Entre-temps, sa carrière est lancée, et il enchaîne les titres : L'assassin qu'elle mérite, L'Homme qui n'aimait pas les armes à feu, Le Singe de Hartlepool, Azimut... En 2014, Wilfrid Lupano obtient le Fauve du meilleur polar avec Ma Révérence.
Mon avis : (lu en décembre 2014)
Pierrot, Mimile et Antoine, trois amis d'enfance se retrouvent à l'enterrement de Lucette, la femme d'Antoine. Le lendemain des obsèques, Antoine découvre chez le notaire une lettre écrite par Lucette qui lui révèle un lourd secret. Furieux, Antoine part en Toscane. Pierre et Mimile, comprennent qu'Antoine risque de faire une grosse bêtise et ils décident de partir à sa poursuite, avec Sophie, la petite fille d’Antoine, enceinte de 7 mois, qui a repris la suite de sa grand-mère avec son théâtre itinérant du Loup en Slip...
L'histoire est rythmée, pleine d'humour, les trois "vieux fourneaux" sont insupportables, impertinents et attachants. Pierrot ancien syndicaliste n'a jamais lâché les combats. Ils sont tous les trois restés jeunes dans leur tête...
La présence de Sophie génère des conflits de générations car parfois elle n'en peut plus de ces vieux : "Vous êtes inconséquents, rétrogrades, bigots, vous votez à droite, vous avez sacrifié la planète, affamé le tiers-monde !
En quatre-vingts ans, vous avez fait disparaître la quasi-totalité des espèces vivantes, vous avez épuisé les ressources, bouffé tous les poissons ! Il y a cinquante milliards de poulet élevés en batterie chaque année dans le monde, et les gens crèvent de faim !
Historiquement, vous... VOUS ÊTES LA PIRE GENERATION DE L'HISTOIRE DE L'HUMANITE !
Et un malheur n'arrivant jamais seul, vous vivez HYPER vieux !"
C'est une belle histoire d’amitié, sur fond de lutte des classes, les dialogues sont savouruex, le road trip est pleins de rebondissements et l'album s'achève sur une trouvaille de Sophie qui donne envie de se procurer le tome 2 !
Autres avis : Jérôme, Noukette, Yaneck, Canel
Extrait : (début du livre)
Le Tirailleur - Alain Bujak et Piero Macola
Futuropolis - mai 2014 - 120 pages
Quatrième de couverture :
Entre 2008 et 2009, Alain Bujak a été amené à vivre dans un foyer social à Dreux, afin de photographier des travailleurs immigrés maintenant à la retraite. C’est ici qu’il fait la connaissance d’Abdesslem. Son reportage terminé, il a voulu le revoir. Il a passé des heures avec lui, à l’interroger sur sa vie. Des entretiens chaleureux qui revivent aujourd’hui sous la forme d’une bande dessinée témoignage. Car la vie d’Abdesslem, c’est la vie des nombreux tirailleurs marocains enrôlés très jeunes dans l’armée française pour combattre l’Allemagne en 1940. Fait prisonnier durant la drôle de guerre, Abdesslem sera renvoyé au Maroc en 1942, pour participer à l’hiver 1944 à la libération de l’Italie. Avec pour récompense, une non reconnaissance de la nation et des pensions militaires largement inférieures à celles des anciens combattants français. Il fallait beaucoup de talent pour mettre en image cette histoire à la fois extraordinaire et banale, celle d’un homme trop souvent invisible à nos yeux, et qui pourtant est un rouage essentiel de notre société. À n’en pas douter, Bujak et Macola ont ce talent. Le récit dessiné est complété d’un reportage photographique d’Alain Bujak au Maroc, où il a retrouvé Abdesslem et sa famille aujourd’hui après que ce dernier ait renoncé à sa pension pour vivre avec les siens.
Auteur : Alain Bujak, né en juillet 1965. Tireur noir et blanc. Après un passage par l’Établissement de Cinéma et de Photographie des Armées, et par la galerie Caméra Obscura, il rejoint l’atelier Demi-Teinte (Paris) où il tire en argentique les images de photographes de mode ou de reportage. Photographe. Travaille régulièrement pour des entreprises et des collectivités, en collaboration avec des agences de communication, ou en direct. Aime passer du temps avec les gens. L’écoute et l’investigation sont un préalable immuable. Après, il peut écrire et photographier des histoires simples, sans grands décors, ni exotisme. Donner au quotidien de chacun sa richesse. Des rencontres pour faire des livres et des expositions.
Mon avis : (lu en décembre 2014)
J'ai emprunté complètement par hasard cette bande dessinée à la Bibliothèque. Elle raconte l'histoire vraie d'Abdesslem, un Marocain qui "par curiosité" a été enrôlé de force par l'armée française en 1939 pour aller se battre contre les Allemands. Il avait environ 17 ans, il travaillait pour l'exploitation familiale comme simple berger. Malgré lui, il se retrouve engager dans une guerre étrangère à sa vie, à son pays...
En 2008, le journaliste Alain Bujak rencontre Abdesslem dans un foyer pour travailleur immigré. S'il veut toucher l'intégralité de sa petite retraite de l'armée française, il est obligé de séjourner en France au moins 9 mois. Il laisse donc sa famille au Maroc et vit seul à Dreux. Alain et Abdesslem sympathisent et ce dernier lui raconte son histoire. Celle des nombreux tirailleurs venus de nos colonies, enrôlés de force et vite oubliés par la France après la guerre.
Ce témoignage est très fort, les souvenirs sont parfois imprécis mais tellement vrais.
En conclusion, la bande dessinée est complétée par un reportage photographique d’Alain Bujak au Maroc. Il a retrouvé Abdesslem et sa famille. Ce dernier a renoncé à sa pension pour vivre en permanence avec les siens.
Extrait :
Le Guide du mauvais père tome 2 - Guy Delisle
Delcourt - janvier 2014 - 192 pages
Quatrième de couverture :
S’acharner sur son fils pour remporter une partie de jeu vidéo. Redoubler de mauvaise foi envers sa fille de 7 ans après avoir perdu à cache-cache. Pire, inventer une histoire de tueur psychopate à la tombée de la nuit… Guy Delisle, un mauvais père ? Non, un auteur de bande dessinée qui sait puiser l’imagination là où elle se trouve, avec un sens aigu de l’observation et une bonne dose d’autodérision.
Mon avis : (lu en décembre 2014)
Je préfère Guy Delisle lorsqu'il raconte ses voyages à Jérusalem, Pyongyang... Ces anecdoctes de père indigne sont cependant assez amusantes. Côté dessin, le service est "minimum", comme le montre l'extrait ci-dessous, avec un dessin et du copier-coller pour les autres cases, seul le texte est modifié... Lorsque l'on a des enfants, Guy Delisle a toute notre sympathie car beaucoup de situations nous sont familières... Il y a même un tome 3 qui doit sortir en janvier 2015.
Extrait :
Chroniques de Jérusalem
Shenzhen
Pyongyang
Le Guide du Mauvais Père tome 1
Chroniques Birmanes
Je ne verrai pas Okinawa - Aurélia Aurita
Les Impressions nouvelles - octobre 2008 - 80 pages
Quatrième de couverture :
Chenda se rend pour la première fois au Japon en 2004. Immédiatement séduite par Frédéric et par le pays du Soleil levant, elle y voyage à plusieurs reprises. Si l'amour qu'elle porte à son nouvel amant est réciproque, il n'en est pas de même, hélas, avec son nouveau pays d'adoption. Procédurière jusqu'à l'absurde, l'administration transforme ses séjours en calvaire bureaucratique. Derrière les déboires de Chenda avec les services d'immigration nippons, c'est aussi une histoire plus globale qui se dessine. Le Japon n'est pas le seul pays à traiter ses étrangers avec méfiance et de manière arbitraire...
Auteur : Aurélia Aurita est née en 1980 en région parisienne. Parallèlement à des études de pharmacie, elle débute une carrière de dessinatrice de BD, publiant ses premières histoires courtes dans Fluide Glacial. Paru en 2001 aux éditions du 9e monde, Angora, petit album sensuel et troublant, est immédiatement remarqué par la critique. Invitée aux côtés d'auteurs aussi prestigieux que Jirô Taniguchi ou Emmanuel Guibert à participer à l'album collectif Japon, paru fin 2005 simultanément en français chez Casterman, en japonais chez Asukashinsha et en quatre autres langues, elle se rend une première fois dans l'Archipel en octobre 2004. C'est le coup de foudre. Fervente admiratrice de Reiser et Anaïs Nin, et aujourd'hui docteur en pharmacie, Aurélia Aurita n'a plus quitté Tôkyô depuis. C'est là qu'elle réalise, en 2005 et dans la plus grande discrétion, les surprenantes pages de Fraise et Chocolat.
Mon avis : (lu en décembre 2014)
Je n'ai pas été convaincu par cette bande dessinée qui raconte les déboires de l'auteur avec le service d'immigration du Japon. Chenda est française de parents chinois et cambodgienne, elle va très souvent au Japon en utilisant des visas touristiques de 3 mois, pour découvrir le pays et y retrouver son amoureux, un français qui a un visa permanent.
Un jour, à son arrivée à l'aéroport de Tokyo, elle va devoir attendre six heures avant d'obtenir l'autorisation d'entrer au Japon. Ses voyages trop fréquents au Japon sont suspects. Elle a beau expliquer qu'elle ne vient pas pour travailler mais simplement s'imprégner de l'esprit du pays pour dessiner des mangas, elle se retrouve face à une administration rigide et sévère. Elle a essayé d'obtenir une visa culturel mais le manga n'est pas considéré comme un art...
Son témoignage est plutôt intéressant, mais à mon goût, bien trop centré sur sa petite personne.
Finalement Chenda pourra entrer au Japon en promettant de n'y rester qu'un petit mois. Voilà pourquoi son voyage prévu à Okinawa (île nippone) au milieu de son séjour ne pourra avoir lieu...
Extrait :
L'Arabe du futur : Une jeunesse au Moyen-Orient (1978-1984) - Riad Sattouf
Allary Éditions - mai 2014 - 160 pages
Quatrième de couverture :
Ce livre raconte l'histoire vraie d'un enfant blond et sa famille dans la Libye de Kadhafi et la Syrie d'Hafez Al-Assad.
Auteur : Riad Sattouf est un auteur-dessinateur de bande dessinée et réalisateur né à Paris. Après avoir dessiné La Vie secrète des jeunes pendant 9 ans dans Charlie hebdo, il quitte le journal en octobre 2014.
Mon avis : (lu en décembre 2014)
Cette bande dessinée est le premier tome d'une trilogie, elle raconte l'enfance de l'auteur de 1978 à 1984. Riad est né en 1978 d'un père syrien et d'une mère bretonne. Son père, Abdel-Razak Sattouf, est issu d'un milieu pauvre, il est venu à Paris faire des études. Il élève son fils dans le culte des grands dirigeants arabes, ils sont pour lui le symbole de la modernité et de la puissance du monde arabe. Il accepte donc avec enthousiasme un poste de professeur en Libye où il s'installe avec sa femme et son fils. Quelques années plus tard, Riad, ses parents et son petit frère déménage près de Homs en Syrie pour rejoindre la famille Sattouf. La couleur blonde des cheveux de Riad ne va pas l'aider à s'intégrer...
Un témoignage très instructif sur l'Histoire et les conditions de vie en Libye, puis en Syrie dans les années 80.
Je n'adhère pas spécialement au coup de crayon de Riad Sattouf mais j'ai trouvé très intéressant, bien documenté et parfois amusant le récit de ce petit garçon attachant partagé entre ses deux cultures.
Extrait :
Challenge Petit Bac 2014
"Temps / Moment" (15)
Louis au ski - Guy Desisle
Delcourt - novembre 2005 - 48 pages
Quatrième de couverture :
Tandis que son père dévale les pistes noires, Louis a pour seul compagnon un autre gamin, qui n'a de cesse de jouer à la Game Boy et d'écouter son baladeur. Et pourtant, Louis aurait bien besoin d'aide car, seul sur les pistes, il doit affronter des situations peu confortables. Par la force de l'imagination, il s'invente un ami qui ressemble étrangement à son doudou.
Auteur : Guy Delisle est né en 1966 à Québec. Il suit des études d'arts plastiques et d'animation et embarque pour l'Europe en 1988. Il entame alors une carrière d'animateur, métier qu'il exercera pendant dix ans, avant de réaliser son propre court-métrage, Trois Petits Chats. Il publie ses premiers albums à l'Association : outre Shenzhen, un récit de voyage lié à son métier d'animateur, citons Aline et les autres, remarquable exercice de style, proche de son travail en animation, suivi en 2001 par Albert et les autres. Par ailleurs, Guy Delisle n'hésite pas à s'aventurer dans d'autres univers avec la série humoristique Inspecteur Moroni ou Louis à la plage et Louis au ski, deux récits autobiographiques pleins de charme et sans parole. Par son regard, à la fois acéré et bienveillant, sur une culture étrangère, Chroniques birmanes constitue le prolongement de la démarche initiée avec Shenzhen et Pyongyang et poursuit la série d'ouvrages que Guy Delisle a consacrés à ses voyages en Asie.
Mon avis : (lu en novembre 2014)
Je pense que cette BD est plutôt destinée aux enfants, c'est une histoire muette autour d'un petit garçon Louis qui se retrouve seul sur les pistes de ski. Il a été confié par son Papa au fils d'un ami, un adolescent qui préfère dévaler les pistes à toute vitesse sans s'encombrer d'un petit... Pour surmonter les situations difficiles qu'il aura à affronter seul, Louis s'invente un ami...
L'histoire est sympathique où l'imaginaire et la réalité se mêlent...
J'ai été un peu gênée de ne pas pouvoir donner un âge à Louis : dès les premières vignettes de l'album, le petit Louis semble être un bébé de deux trois ans, il devient un peu plus grand lorsqu'à la sortie de la voiture il doit mettre ses chaussures de ski, enfin comment peut-on laisser un petit garçon si jeune faire du ski seul sous la responsabilité d'un adolescent ? Le bébé est-il en train de faire un rêve ou un cauchemar ?
Extrait : (début du livre)
Chroniques de Jérusalem
Shenzhen
Pyongyang
Le Guide du Mauvais Père tome 1
Chroniques Birmanes
Challenge Petit Bac 2014
"Objet" (11)
Pico Bogue - tome 7 - Cadence infernale
Dargaud - octobre 2014 - 48 pages
Finies les vacances, mais la vie continue, et la rigolade aussi ! Pico et toute la famille retrouvent les petites et les grandes joies de la vie quotidienne : l'école, les repas, les interrogations existentielles. Et quand Pico découvre un livre sur l'étymologie et l'histoire des mots, un nouvel univers s'ouvre à lui. Et tout son entourage va en profiter... de gré ou de force !
Auteurs : Alexis Dormal est né en 1977 à Bruxelles. Après des études de réalisation cinéma, il s'oriente vers le dessin et l'écriture. Dominique Roques, sa mère scénariste, et lui-même, créent les personnages Pico Bogue et Ana Ana.
Dominique Roques est née en 1948 à Casablanca. Quelques années plus tard, en Belgique, elle a deux fils qui partagent son goût pour la bande dessinée humoristique. L'ainé de ses fils, Alexis Dormal, dessine depuis toujours des personnages pleins de vie. Si pleins de vie qu'il est vite devenu insupportable à Dominique de les abandonner à peine nés. Elle décide donc de leur faire des "transfusions" d'histoires, trouvant les donneurs... en elle et tout autour d'elles. Ainsi tchatchent, galopent et dévorent Pico, Ana Ana et les autres.
Mon avis : (lu en novembre 2014)
Les albums de Pico Bogue sont toujours rafraîchissant et celui-ci ne déroge pas à la règle... Ce n'est pas une histoire continue mais une succession de scènes du quotidien à la maison, à l'école sur une page ou une demi-page où les acteurs principaux sont Pico et/ou Ana Ana sa petite soeur. Un fil conducteur se dessine lorsque Pico Bogue découvre un livre sur l'étymologie de la langue française. Ce livre va devenir une vraie bible pour lui, il sera en profiter à son avantage pour éviter les corvées ou surtout avoir le dernier mot...
Extrait :
Déjà lu des même auteurs :
Pico Bogue tome 1 : La vie et moi
Pico Bogue tome 2 : Situations critiques
Pico Bogue tome 3 : Question d'équilibre
Pico Bogue, Tome 4 : Pico love
Pico Bogue, Tome 5 : Légère contrariété
Pico Bogue, Tome 6 : Restons calme