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A propos de livres...
19 juillet 2011

Le Club des Cinq contre-attaque - Enid Blyton

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Hachette – janvier 1955 -

Hachette – mars 1966 – 191 pages

1982 – 181 pages

Hachette – janvier 1984 – 156 pages

Hachette – janvier 1993 – 220 pages

Hachette – août 2004 – 219 pages

Hachette – mars 2006 – 215 pages

traduit par Arlette Silvain

Illustrations Simone Baudoin

Titre original : Five Run Away Together, 1944

Quatrième de couverture :
Voici les vacances revenues, à la grande joie du « Club des Cinq ». De nouveau les quatre amis et leur chien Dagobert se retrouvent au bord de la mer, à Kernach, et, cette fois, l'on décide d'aller camper sur une île située dans la baie. Les ruines d'un vieux château s'y dressent encore, sinistres, hantées par des corneilles.
Dans cet ancien repaire de corsaires, les Cinq feront découverte sur découverte : oubliettes, grottes et souterrains. Mais tout y est si étrange, parfois même si inquiétant que les enfants s'interrogent : cette île que l'on dit déserte, ne serait-elle pas habitée ? Mais par qui ?...
Énigme passionnante qui vaudra aux Cinq une nouvelle série d'aventures plus extraordinaires et plus dramatiques encore que toutes celles qu'ils ont déjà vécues.

Auteur : Enid Mary Blyton est une romancière britannique, spécialisée dans la littérature pour enfants, née le 11 août 1897 dans le faubourg d'East Dulwich, à Londres et morte le 28 novembre 1968 à Hampstead, dans la banlieue nord de Londres. On lui doit entre autres Le Club des Cinq (the Famous Five en anglais), Le Clan des Sept (The Secret Seven), Oui-Oui (Noddy). Ses romans, connus dans le monde entier, ont été vendus à plus de quatre cents millions d'exemplaires, traduits dans plus de quarante langues différentes.

Mon avis : (relu en juillet 2011)
Le Club des Cinq est ravi de se retrouver à Kernach pour les vacances d'été. Malheureusement, tante Cécile est malade et Maria, la formidable cuisinière, est partie soigner sa sœur. Oncle Henri a du accompagner sa femme à l'hôpital. Les Cinq vont devoir affronter l'antipathique Madame Friot, son vilain fils Emile et l'affreux chien Théo surnommé Fléaux. La situation est devenue intenable et le Club des Cinq décide de se réfugier sur l'île de Kernach pour passer des vacances agréables... Évidement, le séjour sur l'île ne se passera pas comme prévu !
Je me suis encore bien amusée en relisant ce Club des Cinq. Le face à face Dagobert et Fléaux est formidable !

Extrait : (page 32)
« Oh ! mon Dieu ! » soupira Annie qui se doutait de l'état d'esprit de sa cousine, sachant que Claude adorait sa mère. Elle qui ne pleurait jamais avait pour une fois les larmes aux yeux. C'est qu'il est terrible de rentrer de promenade pour trouver une maison vide, sans père ni mère; rien qu'une Mme Friol et son Emile.
« C'est affreux », gémit soudain Claude en enfouissant sa tête dans les coussins. « Elle... elle ne reviendra peut-être jamais...
- Ne dis pas de sottises, répliqua François en s'asseyant près d'elle et en l'entourant de son bras. Pourquoi ne reviendrait-elle pas ? Voyons, ton père a dit qu'il resterait avec elle jusqu'à ce qu'elle se rétablisse et il t'explique que ce sera l'affare d'une semaine au plus. Du courage, ma vieille. Ça ne te ressemble pas de te laisser aller comme ça.
- Mais je ne lui ai as dit au revoir, murmura Claude entre deux sanglots, et je l'ai ennuyée avec cette histoire de sandwiches au lieu de m'en occuper. Je veux la rejoindre pour avoir de ses nouvelles tout de suite.
- Tu ne sais même pas où on l'a transportée, et même si tu le savais, tu n'aurais probablement pas l'autorisation d'entrer, dit Mick gentiment. Ecoutez, nous devrions goûter, cela nous remettrait d'aplomb.
- Je suis incapable d'avaler une bouchée », rétorqua Claude sauvagement. Dagobert avança le museau pour essayer de lécher ses mains qu'elle tenait enfouies sous sa tête. Il gémit.
« Pauvre Dago, il ne comprend rien à ce qui arrive. Il est bouleversé parce que tu pleures, Claude », murmura Annie.
Claude se redressa ausitôt. Elle se frotta les yeux, et Dago lui donna un bon coup de langue. Il parut surpris du goût salé des larmes et tenta de se hisser sur ses genoux.
« Pauvre vieux Dag, dit Claude d'une voix redevenue plus normale, allons, calme-toi. J'ai eu un choc, voilà tout, mais je vais mieux maintenant. Ne gémis pas comme ça, bêta, je suis saine et sauve. »
Mais Dagobert restait persuadé que pour pleurer de cette manière Claude devait être blessée ou malade, et il continua à geindre et à la caresser avec sa patte en s'efforçant de monter sur le canapé.
François se dirigea vers la porte.
« Je vais dire à Mme Friol que nous voulons goûter », déclara-t-il en sortant. Les autres le suivirent d'un regard admiratif. Affronter Mme Friol témoignait d'un vrai courage.
Quand François pénétra dans la cuisine, il y trouva Emile, une joue plus rouge que l'autre grâce à la vivacité de Claude, et Mme Friol dont le front était loin d'être serein.
« Si cette gamine touche encore à mon Emile, elle aura de mes nouvelles, déclara-t-elle menaçante.

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Challenge Le Club des 5
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4/10

Déjà lu du même auteur :

C5_1971x  Le Club des Cinq

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5 juillet 2011

Pas de vacances pour Fantômette – Georges Chaulet

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Hachette – 1965 – 189 pages

Hachette – 1980 – 189 pages

Hachette – 1983 – 189 pages

Hachette – novembre 1999 – 154 pages

Hachette – novembre 2000 – 122 pages

Hachette – janvier 2007 – 154 pages

illustrations de Jeanne Hives

Quatrième de couverture :
Non, Fantômette n'a pas le temps de se reposer : la chasse aux bandits ne lui laisse aucun répit ! Et même si elle pouvait partir en vacances, il lui faudrait d'abord se sortir de la machine à laver dans laquelle elle se trouve enfermée...

Auteur : Né, à Paris en 1931, d'une mère commerçante et d'un père ingénieur des Ponts et Chaussées, Georges Chaulet écrit très tôt ses premiers romans policiers. Une fois son bac en poche, il s'inscrit à l'école des Beaux-Arts de Paris, mais en 1952, il part faire son service militaire en Allemagne. Son rejet absolu de l'autorité transforme son séjour en cauchemar. Il se réforme grâce à l'écriture. Il décide à cette époque de faire de l'écriture son métier. C'est en 1960, avec le personnage de Fantômette que Georges Chaulet devient vraiment célèbre. Il a écrit plus de cent cinquante romans pour la jeunesse dont la célèbre série Fantômette et est aussi scénariste de la série de bande dessinée Les 4 as, dessinée par François Craenhals.

Mon avis : (relu en juillet 2011)
Cette semaine, je continue de relire Fantômette avec « Pas de vacances pour Fantômette ». C'est l'épisode où apparaît pour la première fois Œil de Lynx, de son vrai nom Pierre Dupont, le journaliste du journal France-Flash. Fantômette va poursuivre avec son aide une bande de faux-monnayeurs. Comme d'habitude, une enquête qui ne lui laisse aucun répit et qui commence à l'intérieur d'une machine à laver...
Je me suis encore bien amusée à retrouver Fantômette et suivre son enquête dans Framboisy et les villes environnantes de Fouilly, Goujon-sur-Epuisette, Vélivoles... L'auteur s'amuse beaucoup avec les noms propres !

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Extrait : (début du livre)
« Les mains en l'air ! Fantômette, ne bougez pas ! »
Fantômette éclata de rire et dit avec ironie :
« Comment voulez-vous que je lève les mains et qu'en même temps je reste immobile ? Il faut choisir !
- Taisez-vous !
- Ah ! Non. Je consens à ne pas bouger, mais si vous m'empêchez de parler, je vais faire un malheur... »
Elle croisa les bras, affichant un parfait mépris pour ses adversaires. Cette étrange scène se déroulait en pleine nuit, dans la boutique d'une laverie qui portait pour enseigne, en tubes lumineux bleus, le nom LAVTOUTBLANC.
Fantômette était adossée à l'une des six machines à laver qui s'alignaient le long d'un mur blanc orné d'ondulations bleues évoquant la mer. En face d'elle, négligemment accoudé au comptoir en forme d'S, Barberini réfléchissait. Par la porte du fond un autre homme apparut, d'allure chétive, et sournoise. Sa voix nasillarde évoquait un mirliton de foire. Il dit :
« Mon cher Barberini, il faudrait peut-être éteindre ces lumières. On doit vous voir de l'extérieur. »
Il tourna un bouton, et la boutique ne fut plus éclairée que par une petite lampe posée sur le comptoir. Barberini désigna la jeune justicière :
« Qu'est-ce qu'on va en faire ? Un témoin comme ça, c'est gênant. Maintenant qu'elle a découvert notre petite combinaison, nous ne pouvons pas courir le risque de la laisser filer. Elle irait tout raconter à la police...

Challenge Le Club des 5
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3/10

Déjà lu du même auteur :

F_iledelasorci_re_1975  Fantômette et l'île de la sorcière

30 juin 2011

Les chevaliers en herbe – Dangereux complots – Arthur Ténor

Arthur_Tenor 

dangereux_complots Gallimard-Jeunesse – octobre 2004 – 120 pages

Illustré par Denise Millet et Claude Millet

Quatrième de couverture :
Aliénor est folle de joie : elle accompagne son père à Paris pour assister à un mariage. Quel dommage, ses chevaliers ne seront pas du voyage. Mais Jean et Yvain décident de se cacher dans le convoi. A peine arrivés, ils se perdent dans la capitale où rôdent les brigands... Vite, leur princesse est en danger ! Arriveront-ils à temps pour déjouer le dangereux complot ?
Humour, suspense et émotions au Moyen Age. Partagez la nouvelle aventure d'un trio inséparable, les Chevaliers en herbe.

Auteur : Né en Auvergne, Arthur Ténor est un adulte qui a su garder un cœur d'enfant. Les contes de fées, les épopées fantastiques, les voyages hors de la réalité ordinaire lui procurent toujours autant d'émotion.
Sa passion de l'écriture est semblable à celle d'un aventurier sans cesse en quête de contrées inconnues, de rencontres inoubliables, de péripéties palpitantes. On pourrait donc définir Arthur Ténor comme un explorateur de l'imaginaire.

Denise et Claude Millet ont fait leurs études aux Arts-Décoratifs de Paris. C'est là qu'ils se sont rencontrés et qu'a commencé leur collaboration.
Depuis, ils ont réalisé ensemble de nombreuses images dans les livres pour enfants, la presse, la publicité, les affiches de cinéma, car ils aiment travailler dans des styles très variés.

Mon avis : (lu en juin 2011)
Avant ce Rendez-vous de Pimprenelle, je n'avais jamais entendu parler de cet auteur. En regardant sa bibliographie, je me souvenais avoir déjà vu certains de ses livres sur la blogosphère et j'étais assez tenté de découvrir « Il s'appelait le soldat inconnu », malheureusement impossible de l'emprunter avant le 30 juin... Alors, n'ayant pas le choix, j'ai pris le seul livre présent d'Arthur Tenor... Le 4ème tome de la série Les Chevaliers en herbe : Dangereux complots.
Les personnages : Aliénor de Montcorbier, fille du seigneur Hubert de Montcorbier. Elle adore l'aventure, mais pas les bêtises. Elle est courageuse, mais pas téméraire.
Yvain de Lavandor appelé le Chevalier Flamboyant. Toujours volontaire pour secourir une princesse en détresse, il n'est jamais le dernier à partir pour de turbulentes équipées.
Jean de Jansac appelé le Chevalier Noir. Il préfère réfléchir avant de foncer. Il ne recule pas devant le danger, mais... prend le temps de le mesurer.
J'ai été agréablement conquise par cette lecture, c'est bien écrit et même un adulte se laisse porter par une histoire sympathique, avec de l'action, du suspense et de l'humour. Les trois héros sont très attachants. Voilà une façon distrayante de découvrir la vie au Moyen-Age.

Extrait : (page 38)
Deux jours plus tard, enfin, Paris est en vue ! Le convoi s'arrête un moment pour admirer de loin la formidable cité, ceinte d'un rempart impressionnant. Par ses nombreuses portes entrent et sortent des flots de marchands, de cavaliers, de pèlerins.
- Ho, la, la ! s'extasie Aliénor. On dirait une fourmilière !
Pour mieux profiter du panorama, elle s »est juchée sur le banc du chariot. Dame Gertrude s'est également levée.
- Et voyez, là-bas, les tours de Notre-Dame ! s'exclame la gouvernante en désignant la cathédrale que des génies de la pierre ont mis un siècle à édifier. Et les tours de la forteresse du Louvre ! Et celles du Temple ! Mon Dieu, mon Dieu, hou-ou !
La pauvre femme est si émue qu'elle est obligée de se rasseoir et de se faire éventer par une servante. Le seigneur s'approche à cheval du chariot. Une tension teintée d'inquiétude assombrit son regard. Il esquisse un sourire avant de s'adresser à Aliénor :
- Alors, ma fille, comment trouvez-vous ce paysage ?
- Pfou ! trouve seulement à répondre la fillette.
- C'est bien mon avis. Comme vous le savez, nous logerons chez notre cousin Philibert qui habite dans le quartier Saint-Jacques. Sa demeure est vaste et fort bien protégée des voleurs par ses gens d'armes, mais sorti de chez lui, c'est la rue. Et dans la rue, à Paris, on croise de tout, surtout le pire. Dame Gertrude, je compte sur vous pour veiller sur ma fille comme sur la prunelle de vos yeux.
- Assurément, Votre Seigneurerie, répond la gouvernante, votre prunelle sera bien gardée, dussé-je l'attacher à moi avec une corde.
Quelque peu rassuré, Hubert de Montcorbier regagne la tête du convoi.

La dernière étape du voyage ne sera pas la plus facile, car bien avant de franchir la muraille de la cité royale, les voyageurs sont bloqués par un encombrement. Aliénor s'amuse du spectacle des charretiers qui s'invectivent, tandis que dame Gertrude s'épouvante d'entendre leurs échanges de gros mots. Les huissiers, hallebarde en main, ont fort à faire pour bousculer les traînards, éviter les échauffourées et ordonner qu'on pousse les charrois de foin ou de tonneaux un peu trop encombrants. La progression dans la ville n'est pas moins délicate. Les rues sont affreusement étroites, le pavé est glissant de détritus et de boue, et dans les carrefours, c'est souvent en s'imposant qu'on peut passer.

26 juin 2011

Le Club des Cinq – Enid Blyton

 ou Le Club des Cinq et le passage secret

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Hachette – 1971 – 184 pages

Hachette – 1980 – 248 pages

Hachette – 1983 - 245 pages

France-Loisirs – 1994 -

Hachette – avril 2000 – 214 pages

Hachette – mars 2006 – 217 pages

texte français d'Hélène Commin

illustrations de Simone Baudoin

Quatrième de couverture :
Enfin les vacances de Noël ! Quatre enfants et leur ami, le chien Dagobert, arrivent à Kernach, tout prêts à profiter joyeusement de leur liberté.
Hélas ! La présence de M.Rolland, précepteur maussade et peu sympathique, ne risque-t-elle pas de compromettre leurs beaux projets ?
Cependant, les enfants vont connaître une foule d'aventures auxquelles ils ne s'attendaient guère, et la découverte d'un grimoire, puis celle d'un souterrain sous la maison, ne tarderont pas à les mettre sur la voie d'une énigme passionnante. Ce seront pour les cinq compagnons de merveilleuses vacances, fertiles en surprises, en émotions et en prouesses. Vacances dont on rêvera longtemps en attendant que celles de Pâques, puis des mois d'été, ramènent des heures aussi belles.

Auteur : Enid Mary Blyton est une romancière britannique, spécialisée dans la littérature pour enfants, née le 11 août 1897 dans le faubourg d'East Dulwich, à Londres et morte le 28 novembre 1968 à Hampstead, dans la banlieue nord de Londres. On lui doit entre autres Le Club des Cinq (the Famous Five en anglais), Le Clan des Sept (The Secret Seven), Oui-Oui (Noddy). Ses romans, connus dans le monde entier, ont été vendus à plus de quatre cents millions d'exemplaires, traduits dans plus de quarante langues différentes.

Mon avis : (relu en juin 2011)
Je voulais lire les Club des Cinq en commençant par le premier épisode, Le Club des Cinq et le trésor de l'île, malheureusement je n'ai pas pu trouver un seul Club des Cinq à la bibliothèque... J'ai donc eu l'idée d'aller voir chez mes beaux-parents et j'ai eu le plaisir d'y trouver une dizaine de livres de la Bibliothèque Rose (Club des Cinq et Fantômette...).
Je commence donc la série
Le Club des Cinq par le deuxième épisode : Le Club des Cinq.
Ce sont les vacances de Noël, François, Mick, Claude, Annie et Dagobert se retrouvent à Kernach bien décidés à revivre un séjour aussi passionnant que l'été précédent... Mais comme ils ont eu des mauvais résultats scolaires, un professeur particulier a été embauché pour les faire travailler. Mais ce professeur a un comportement curieux et bien sûr le Club des Cinq va se lancer dans une enquête passionnante et pleine de surprise... Parmi le Club des Cinq, ma préférée c'est bien sûr Claude, je me retrouvai un peu dans son côté garçon manqué. Sa grande complicité avec son chien Dagobert est formidable... Je me suis vraiment amusée en retrouvant cette série d'enfance...

Challenge Le Club des 5
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2/10

19 juin 2011

Fantômette et l'île de la sorcière – Georges Chaulet

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Hachette - août 1964 – 190 pages

Hachette – 1980 – 190 pages

Hachette - novembre 2000 – 125 pages

Hachette - novembre 2006 – 152 pages

Hachette - juin 2011 -

illustrations de Jeanne Hives

Quatrième de couverture :
On découvrirait d'étranges choses sur cette île, au milieu du fleuve, si l'on pouvait s'y rendre.
C'est justement ce que trois filles ont l'intention de faire. Malheureusement, elles ont pris place dans une barque qui a un petit défaut : elle coule à pic quand on la met à l'eau...
Et ce n'est là que le début de leurs ennuis ! La situation s'aggrave, le danger se précise... et l'intrépide Fantômette va être obligée d'intervenir !

Auteur : Né, à Paris en 1931, d'une mère commerçante et d'un père ingénieur des Ponts et Chaussées, Georges Chaulet écrit très tôt ses premiers romans policiers. Une fois son bac en poche, il s'inscrit à l'école des Beaux-Arts de Paris, mais en 1952, il part faire son service militaire en Allemagne. Son rejet absolu de l'autorité transforme son séjour en cauchemar. Il se réforme grâce à l'écriture. Il décide à cette époque de faire de l'écriture son métier. C'est en 1960, avec le personnage de Fantômette que Georges Chaulet devient vraiment célèbre. Il a écrit plus de cent cinquante romans pour la jeunesse dont la célèbre série Fantômette et est aussi scénariste de la série de bande dessinée Les 4 as, dessinée par François Craenhals.

Mon avis : (relu en juin 2011)
J'inaugure mon inscription au Challenge Le Club des 5 organisé pendant cet été par George, pour redécouvrir les séries de nos enfances de la Bibliothèque Rose avec un Fantômette, une série que j'adorais et dont j'ai encore quelques exemplaires à la maison.
J'avais un très bon souvenir de cette aventure de Fantômette et la relecture plus de 30 ans après a été de même. Dans cette épisode ls trois amies Ficelle, Boulotte et Françoise partent en vacances à Gonjon-sur-Epuisette. Elles vont partir à la découverte de la mystérieuse Ile de la Sorcière, jouer à Robinson Crusoé, chercher un trésor... Dans cette aventure, Ficelle nous fait un festival... C'est un personnage très attachant et inoubliable... Elle est étourdie, farfelue, imprévisible, elle utilise des expressions uniques et propre à elle. Plus discrète et un peu en retrait, Boulotte est l'amie inséparable de Ficelle, est passionnée par la nourriture. Il ne se passe jamais un instant sans qu'elle grignote quelque chose et ses plus grandes peurs sont d'être à cours de nourriture ou de rater un repas. Françoise participe également à ces vacances, elle est l'élève idéale, sérieuse et intelligente, elle est plutôt solitaire et un peu mystérieuse. Fantômette est assez peu présente dans cet épisode, elle sauvera cependant Ficelle et Boulotte de la noyade et participera à l'arrestation de voleurs de bijouteries...

Pour en savoir plus sur la série des Fantômettes : Site non officiel très complet

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19 avril 2011

Jamais contente : Le journal d'Aurore - Marie Desplechin

Lu durant le Read-A-Thon Avril 2011RAT_9_10_04_2011

jamais_contente École des loisirs - avril 2006 - 180 pages

Quatrième de couverture :
12 février.
On peut ruiner sa vie en moins de dix secondes. Je le sais. Je viens de le faire. Là, juste à l'instant. J'arrive à la porte de l'immeuble, une modeste baguette dans la main et la modeste monnaie dans l'autre, quand Merveille-Sans-Nom surgit devant moi. Inopinément. A moins de cinq centimètres (il est en train de sortir et je m'apprête à entrer, pour un peu on s'explose le crâne, front contre front). Il pose sereinement sur moi ses yeux
sublimes. Je baisse les miens illico, autant dire que je les jette quasiment sous terre, bien profond, entre la conduite d'égout et le tuyau du gaz. Sa voix amicale résonne dans l'air du soir :
- Tiens ! Aurore ! Tu vas bien ?
Je reste la bouche ouverte pendant environ deux
millions de secondes, avant de me décider et de lui hurler à la figure :
- Voua ! Merdi !

Auteur : Née à Roubaix en 1959, après des études de Lettres, Marie Despleschin devient journaliste free-lance avant de se consacrer presque exclusivement à son rêve : l'écriture de roman et de nouvelles pour adultes et enfants. C'est Geneviève Brisac qui la remarque et qui l'encourage à se lancer pleinement dans l'écriture. Après 'Le Sac à dos d'Alphonse' et 'Rude samedi pour Angèle', la romancière débutante publie en 1995 un recueil de nouvelles très remarqué et intitulé 'Trop sensibles'. Son premier roman pour adulte, 'Sans moi', connaît un vif succès. Dans ses livres, elle aborde avec humour des sujets variés : les relations mère-fille dans 'Verte', le monde de l'imaginaire dans 'Dragons' en 2003 ou l'éducation d'une jeune fille au XIXe siècle dans 'Satin grenadine'. En parallèle, elle travaille avec Lydie Violet, son amie et attachée de presse aux éditions de l'Olivier, et accouche de 'La Vie sauve', une œuvre qui remporte en novembre 2005 le prix Médicis dans la catégorie 'essais'. Participant également à des recueils collectifs – 'Naissances', '100 jours sans', 'Penser/Rêver'... -, elle contribue encore à des projets innovants - 'Beaucoup plus que de l'amour' - ou aux publications de la nouvelle maison d'édition l'Estuaire. Par ailleurs membre du comité de parrainage de la Coordination française pour la Décennie de la culture de paix et de la non-violence, Marie Desplechin publie régulièrement des articles dans L' Express depuis 2006. Elle est encore l'auteur des ouvrages 'Je me souviens de Bruxelles', 'L'Album vert' ou 'Bobigny, centre-ville'. Marie Desplechin consacre également sa plume à la littérature jeunesse, notamment à l'Ecole des Loisirs. Elle vit à Paris, elle a trois enfants.

Mon avis : (lu en avril 2011)
C'est à l'occasion de la Semaine Marie Desplechin  du 18 au 24 avril 2011 organisée par Stephie (blog Mille et une pages) que j'ai emprunté un peu par hasard ce livre à la bibliothèque. J'avais déjà dans ma PAL le livre Danbé de Aya Cissoko et Marie Desplechin, mais je voulais lire également un livre où elle était la seule auteure.
Je réalise que je n'avais encore jamais lu de livres de Marie Desplechin.

Ce livre se lit très facilement, c'est léger, drôle. Aurore est une jeune adolescente de 15 ans qui a travers son journal raconte sa vie au collège, en famille. Elle est cynique et très critique vis à vis de ses parents et de ses sœurs Jessica (18 ans) et Sophie (12 ans). Elle nous raconte ses malheurs au collège, elle ne travaille pas beaucoup et sa petite sœur qui vient de rentrer en 6ème lui fait de l'ombre en ayant des trop bonnes notes... Elle est copine avec Lola dont les parents sont divorcés et Samira qui a six frères...

J'ai trouvé très amusant et intéressant de découvrir les pensées d'une adolescente de notre époque, j'ai les même ados à la maison (mais en version garçons), j'étais donc plutôt sur une autre planète et moi qui vient d'une famille de 3 filles, les choses ont beaucoup changées depuis mon adolescence...

Extrait : (début du livre)
1er octobre, avant dîner
Tous les gnomes de la planète comptent leurs sous. Le plus grand magicien de tous les temps va passer pour sa quête annuelle; J'ai nommé Harry Potter, le type qui transforme le papier en or massif. Sophie-la-Parfaite, dite aussi Sœur-Cadette-Ingrate, se prépare activement à célébrer. Elle sera la première à acheter le bouquin. La première à le lire. La première à dire qu'il est encore mieux que celui de l'année dernière. Dommage qu'elle entre juste en sixième, elle n'a pas assez de vocabulaire pour se le taper en anglais. Pas grave, Sophie, ce sera pour la rentrée prochaine. Et il sera encore mieux que celui de cette année. Moi, franchement, il faudrait me payer pour que j'aille faire la queue juste pour acheter un bouquin. Surtout un bouquin que tout le monde a lu. Je me demande ce que ma sœur préfère : faire la queue ou lire le livre. Je crois que c'est faire la queue. Si elle aimait lire, on verrait autre chose que Titeuf sur son étagère.
Le temps que les gens perdent à lire des livres, ça me tue. C'est le genre de réflexion que je me fais en cours de maths. Il faut que je m'occupe la tête si je ne veux pas devenir dingue. Bref, la question s'est posée à moi entre deux équations, la seule, la vraie, l'unique : pourquoi me pourrir la vie à lire alors que je peux écrire ?
Justement, j'avais un cahier en train de moisir. Un vieux cadeau de l'anniversaire de mes douze ans. L'authentique présent effroyable : une large couverture en carton, un million de pages blanches, et MON JOURNAL INTIME marqué dessus, histoire de rendre la chose publique dans le monde entier. Tellement intime que la couverture est fermée par un cadenas ridicule avec clé dorée, le genre de truc qui donne une envie mortelle de lire en cachette.
« Tu vas écrire ton journal et ce sera le début d'une nouvelle vie », voilà ce que je me disais quand la fin de l'heure a sonné. J'ai arrêté de penser. Direct. J'ai ramassé mes affaires et j'ai foncé vers la sortie. La vérité, c'est que je suis faite pour l'action.

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 Semaine Marie Desplechin  du 18 au 24 avril 2011

26 janvier 2011

Un bon petit diable – La Comtesse de Ségur

Lu dans le cadre de 26_janvier_comtesse_de_s_gur

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Hachette - 1945

Hachette - 1950

La Bibliothèque rose – janvier 1975 -

Rouge et Or – 1995 – 186 pages

Folio junior – juin 1997 – 257 pages

Nathan – novembre 1998 – 188 pages

Casterman – octobre 2003 – 190 pages

Hachette - août 2006 – 280 pages

Livre de Poche jeunesse – mars 2008 – 381 pages

Rouge et Or – mai 2008 – 186 pages

Folio junior – septembre 2009 – 218 pages

Quatrième de couverture :
Depuis qu'il est orphelin, Charles vit chez sa vieille cousine avare, Madame Mac'Miche, qui ne cesse de le tourmenter. Le jeune garçon lui rend bien sûr la monnaie de sa pièce, mais Juliette, sa jeune cousine aveugle, voudrait qu'il ne se venge pas. Un souhait difficile à exaucer, surtout depuis que Charles a appris que Madame Mac'Miche est en possession d'une grosse somme d'argent laissée pour lui en héritage par son père mourant.

Auteur : Sophie Rostopchine est née à Saint-Petersbourg en 1799. Elle épouse un Français et devient la comtesse de Ségur. Dans un style au charme naïf, au ton alerte et amusant, elle écrit des histoires pour ses petits-enfants. Ses récits, empreints de sentiments simple et touchants, connaissent très vite une grande renommée qui persiste encore de nos jours.

Mon avis : (lu en janvier 2011)
Quelle drôle et bonne idée qu’a eu Pimprenelle de nous proposer de découvrir ou redécouvrir la Comtesse de Ségur ! C’est un auteur que j’ai beaucoup lu lorsque j’étais enfant. J’ai choisi de relire « Un bon petit diable ». C'est l'histoire de Charles un jeune orphelin de 12 ans qui vit en Écosse chez une vieille cousine avare et méchante, Madame Mac'Miche. Pour supporter ce que lui fait subir Madame Mac'Miche, Charles imagine mille et une farces et mauvais tours... Il a le soutient de Betty, la domestique et de sa cousine Juliette, une jeune aveugle de 15 ans, qui vit avec sa sœur dans une maison voisine. Juliette est comme un bon ange auprès du bon petit diable, elle l'encourage à être bon pour éviter les méchancetés de la cousine Mac'Miche.
De mes lectures d'enfance, j'avais gardé surtout les souvenirs des farces du Bon petit diable et de la méchante Madame Mac'Miche, mais j'avais complètement oublié le personnage de Juliette, personnage très touchant.
Cette histoire fait référence également à Charles Dickens (qu'il faudrait que je relise ou lise...), il est question d'orphelin, de maltraitance d'enfant, il y a même quelques fées...

J'ai pris beaucoup de plaisir à relire ce livre à la fois triste et émouvant et j'ai redécouvert également la conclusion de cette histoire.

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Un téléfilm, inspiré de ce livre, a été réalisé par Jean-Claude Brialy en 1983. Alice Sapritch y jouait le rôle de la veuve Mac'Miche.

Une version audio de ce livre est disponible gratuitement : ici

Extrait : (début du livre)
Dans une petite ville d'Écosse, dans la petite rue des Combats, vivait une veuve d'une cinquantaine d'années, Mme Mac'Miche. Elle avait l'air dur et repoussant. Elle ne voyait personne, de peur de se trouver entraînée dans quelque dépense, car elle était d'une avarice extrême. Sa maison était vieille, sale et triste ; elle tricotait un jour dans une chambre du premier étage, simplement, presque misérablement meublée.
Elle jetait de temps en temps un coup d'œil à la fenêtre et paraissait attendre quelqu'un ; après avoir donné divers signes d'impatience, elle s'écria :
«Ce misérable enfant ! Toujours en retard ! Détestable sujet ! Il finira par la prison et la corde, si je ne parviens à le corriger ! »
A peine avait-elle achevé ces mots que la porte vitrée qui faisait face à la croisée s'ouvrit ; un jeune garçon de douze ans entra et s'arrêta devant le regard courroucé de la femme. Il y avait, dans la physionomie et dans toute l'attitude de l'enfant, un mélange prononcé de crainte et de décision.
Madame Mac'Miche : -D'où viens-tu ? Pourquoi rentres-tu si tard, paresseux ?
Charles : -Ma cousine, j'ai été retenu un quart d'heure par Juliette, qui m'a demandé de la ramener chez elle parce qu'elle s'ennuyait chez M. le juge de paix.
Madame Mac'Miche : -Quel besoin avais-tu de la ramener ? Quelqu'un de chez le juge de paix ne pouvait-il s'en charger ?
Tu fais toujours l'aimable, l'officieux ; tu sais pourtant que j'ai besoin de toi. Mais tu t'en repentiras, mauvais garnement ! ... Suis-moi.»
Charles, combattu entre le désir de résister à sa cousine et la crainte qu'elle lui inspirait, hésita un instant, la cousine se retourna, et, le voyant encore immobile, elle le saisit par l'oreille et l'entraîna vers un cabinet noir dans lequel elle le poussa violemment.
«Une heure de cabinet et du pain et de l'eau pour dîner ! et une autre fois ce sera bien autre chose.
-Méchante femme ! Détestable femme ! marmotta Charles dès qu'elle eut fermé la porte. Je la déteste ! Elle me rend si malheureux, que j'aimerais mieux être aveugle comme Juliette que de vivre chez cette méchante créature... Une heure ! ... C'est amusant ! ... Mais aussi je ne lui ferai pas la lecture pendant ce temps ; elle s'ennuiera, elle n'aura pas la fin de Nicolas Nickleby, que je lui ai commencé ce matin ! C'est bien fait ! J'en suis très content.»
Charles passa un quart d'heure de satisfaction avec l'agréable pensée de l'ennui de sa cousine, mais il finit par s'ennuyer aussi.
«Si je pouvais m'échapper ! pensa-t-il. Mais par où ? comment ? La porte est trop solidement fermée ! Pas moyen de l'ouvrir... Essayons pourtant...»
Charles essaya, mais il eut beau pousser, il ne parvint seulement pas à l'ébranler.

Prochain rendez-vous avec Pimprenelle 22f_v_thilliez

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