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A propos de livres...

14 novembre 2013

Goncourt des Lycéens 2013

Les lycéens ont choisi

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Le quatrième mur - Sorj Chalandon

Le quatrième mur était en compétition avec quatre autres romans :
Au revoir là-haut, de Pierre Lemaitre (Goncourt 2013) 
Palladium, Boris Razon, 
Le cas Eduard Einstein, Laurent Seksik et 
L'invention de nos vies, Karine Tuil

Je suis ravie pour ce choix, ce livre est l'un de mes coups de coeur de la Rentrée Littéraire !

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13 novembre 2013

Esprit d'hiver - Laura Kasischke

Lu en partenariat dans le cadre des 
Matchs de la Rentrée Littéraire de Priceminister

PM2013

esprit_de_dhiver Christian Bourgeois - août 2013 - 284 pages

traduit de l'anglais (États-Unis) par Aurélie Tronchet

Titre original : Mind of Winter, 2013

Quatrième de couverture : 
Réveillée tard le matin de Noël, Holly se voit assaillie par un sentiment d'angoisse inexplicable. Rien n'est plus comme avant. Le blizzard s'est levé, les invités se décommandent pour le déjeuner traditionnel. Holly se retrouve seule avec sa fille Tatiana, habituellement affectueuse, mais dont le comportement se révèle de plus en plus étrange et inquiétant...

Auteur : Laura Kasischke est née en 1961 à Grand Rapids, dans l’État du Michigan. Elle a fait ses études à l'Université du Michigan. Elle a publié des recueils de poésie, également parus en revues, pour lesquels elle a gagné de nombreux prix littéraires ainsi que le Hopwood Awards. Elle a également reçu la Bourse MacDowell. Laura Kasischke est aussi romancière. Les Éditions Christian Bourgois ont déjà publié huit de ses romans, dont À suspicious river (1999), La Couronne verte (2008), En un monde parfait (2010) et Les Revenants (2011). Deux d’entre eux, La Vie devant ses yeux, et A suspicious river ont été adaptés au cinéma. Laura Kasischke vit actuellement à Chelsea, dans le Michigan, avec sa famille. Elle enseigne l'art du roman à l’université de Ann Arbor.

Mon avis : (lu en novembre 2013)
C'est ma troisième lecture de Laura Kasischke. Et mon avis est mitigé.
C'est le jour de Noël, Holly et sa fille Tatiana âgée de 15 ans sont seules à la maison. Eric, le mari et père, est parti chercher ses parents à l'aéroport. Holly doit préparer le repas de Noël. Dès le matin, Holly a un sentiment bizarre, elle se rappelle l'époque où elle et Eric sont partis en Sibérie adopter leur fille, c'était également au moment de Noël. 
Est-ce parce que ses parents se sont levés trop tard que le comportement de Tatiana est étrange ? Elle s'enferme dans sa chambre, ne répond pas à sa mère lorsque celle-ci lui demande un peu d'aide pour préparer la table, elle n'arrête pas de changer de robes... Holly n'est pas très efficace ce matin, elle est toujours en train de revenir sur l'adoption et l'enfance de sa fille qui est devenue une jolie adolescente. Dehors, il neige et bientôt le blizzard va paralyser la ville. Les invités vont peu à peu tous se décommander et Holly n'aura des nouvelles de son mari que très tardivement... Dans la maison, la tension monte, un anonyme téléphone plusieurs fois, des verres se cassent... Que se passe-t-il ? Est-ce Holly qui devient folle ? Ou Tatiana qui ne va pas bien ?
Je n'ai pas aimé les aller-retour perpétuels entre passé et présent. Les répétitions, j'ai eu souvent le sentiment de relire des passages identiques sur l'adoption de Tatiana, sur les disputes entre mère et fille... J'ai eu du mal à lire ce livre qui me semblait traîner en longueur...
J'ai aimé l'atmosphère inquiétante et angoissante de l'histoire parfaitement en adéquation avec ce huit-clos dans cette maison isolée par le blizzard.
J'ai aimé (le terme est peut-être mal choisi) la dernière page qui éclaire tout ce que j'ai lu depuis le début...
Cela donne même envie de relire le livre 
tout  en connaissant cette conclusion, mais cela ne sera pas pour tout de suite...

Merci à Price Minister, à Oliver et aux Editions Christian Bourgois pour ce partenariat.

Autres avis : BénéClara, Agatha ont aimé, CanelJérômeCynthia n'ont pas aimé.

Note : ♥♥♥♥♥ 

Extrait : (début du livre)
Ce matin-là, elle se réveilla tard et aussitôt elle sut : Quelque chose les avait suivis depuis la Russie jusque chez eux.
C'était dans un rêve, pensa Holly, que cette bribe d'information lui avait été suggérée, tel un aperçu d'une vérité qu'elle avait portée en elle pendant - combien de temps au juste ?
Treize ans ?
Treize ans !
Elle avait su cela pendant treize ans, et en même temps elle l'avait ignoré - c'est du moins ce qu'il lui semblait, dans son état de demi-veille, en ce matin de Noël. Elle se leva du lit et s'engagea dans le couloir en direction de la chambre de sa fille, pressée de voir qu'elle était là, encore endormie, parfaitement en sécurité.
Oui, elle était là, Tatiana, un bras blanc passé sur un couvre-lit pâle. Les cheveux bruns répandus sur l'oreiller. Si immobile qu'on aurait dit une peinture. Si paisible qu'on aurait pu la croire...
Mais ce n'était pas le cas. Elle allait bien. Rassurée, Holly retourna dans sa chambre et se glissa de nouveau dans le lit près de son époux - mais, à peine allongée, elle pensa encore une fois :
Cela les avait suivis jusque chez eux !
C'était quelque chose que Holly avait su, apparemment, au plus profond de son coeur, ou de son inconscient ou quel que soit l'endroit où ce genre d'information se terre à l'intérieur d'une femme, à son insu, pendant des années, jusqu'à ce qu'un événement lui fasse prendre conscience qu'elle a oublié, ou refoulé, ou...
Ou bien était-ce une chose qu'elle avait volontairement ignorée ? À présent, elle s'en apercevait :
Quelque chose les avait suivis depuis la Russie jusque chez eux !
Mais quoi ?
Et Holly pensa alors : Je dois l'écrire avant que cela ne m'échappe. Elle avait déjà ressenti ça plus jeune - l'envie presque paniquée d'écrire à propos d'une chose qu'elle avait entraperçue, de la fixer sur la page avant qu'elle ne file à nouveau. Certaines fois, il avait failli lui soulever le coeur, ce désir d'arracher d'un coup sec cette chose d'elle et de la transposer en mots avant qu'elle ne se dissimule derrière un organe au plus profond de son corps - un organe un peu bordeaux qui ressemblerait à un foie ou à des ouïes et qu'elle devrait extirper par l'arrière, comme si elle le sortait du bout des doigts d'une carcasse de dinde, si jamais elle voulait l'atteindre une nouvelle fois. Voilà ce que Holly avait ressenti chaque fois qu'elle écrivait un poème, et pourquoi elle avait cessé d'en écrire.
Mon Dieu, cette pensée était pourtant comme un poème - un secret, une vérité, juste hors de portée.

Déjà lu du même auteur : 

les_revenants Les revenants un_monde_si_parfait En un monde parfait

Challenge 3% Rentrée Littéraire 2013
logorl2013
18/18

50__tats

45/50 :  Michigan

   Challenge Petit BAC 2013

petit_bac_2013
"Météo"

 

12 novembre 2013

Kinderzimmer - Valentine Goby

2013-11-01_145313

 Actes Sud - août 2013 - 224 pages

Quatrième couverture : 
“Je vais te faire embaucher au Betrieb. La couture, c’est mieux pour toi. Le rythme est soutenu mais tu es assise. D’accord ?
– Je ne sais pas.
– Si tu dis oui c’est notre enfant. Le tien et le mien. Et je te laisserai pas.
Mila se retourne :
– Pourquoi tu fais ça ? Qu’est-ce que tu veux ?
– La même chose que toi. Une raison de vivre.”
 
En 1944, le camp de concentration de Ravensbrück compte plus de quarante mille femmes. Sur ce lieu de destruction se trouve comme une anomalie, une impossibilité : la Kinderzimmer, une pièce dévolue aux nourrissons, un point de lumière dans les ténèbres. Dans cet effroyable présent une jeune femme survit, elle donne la vie, la perpétue malgré tout.
Un roman virtuose écrit dans un présent permanent, quand l’Histoire n’a pas encore eu lieu, et qui rend compte du poids de l’ignorance dans nos trajectoires individuelles.

Auteur : Valentine Goby est née en 1974. Elle est notamment l’auteur de L’Échappée (2007), Qui touche à mon corps je le tue (2008), Des corps en silence (2010) et Banquises (2011). Elle écrit également pour la jeunesse. Kinderzimmer (2013) est son huitième roman.

Mon avis (lu en novembre 2013)
Voilà un livre qui m'a bouleversée et dont il n'est pas facile de faire un billet... 
Kinderzimmer nous raconte l’histoire de Mila qui arrive en 1944, enceinte, au camp de Ravensbrück. Elle a été arrêtée pour faits de résistance. 

Le lecteur est plongé au cœur du camp avec des descriptions très précises et justes des conditions de vie : la promiscuité, la faim, la peur, les odeurs, la maladie, la fatigue, le froid... Il faut également s'habituer au vocabulaire spéciale du camp, l'auteur utilise au début du livre cette typographie [chneller] [rouhe] [chwaïneraille] [apel] [chtoubova], le lecteur peut imaginer la rudesse et la difficulté à comprendre ces ordres...
Mila garde son secret le plus longtemps possible, car ne voyant aucun bébé dans le camp elle craint que cet enfant ne l'envoie à la mort.
Après la naissance du bébé, Mila va découvrir la Kinderzimmer. Un block réservé aux bébés où les conditions de vie ne sont pas tellement meilleures qu'ailleurs dans le camp...
Tout autour de Mila, c'est l'enfer mais cet enfant est son seul espoir pour survivre, sa seule raison de vivre. Non seulement pour elle mais également pour les femmes qui l'entourent et qui vont l'aider à nourrir, à réchauffer et à protéger son bébé...

J'ai aimé découvrir qu'en opposition à la cruauté, à la déshumanisation et à l’horreur du camp de concentration, il pouvait exister de la solidarité, de l'entraide chez les femmes du camps qui entourent Mila : Lisette, Theresa, Irina, Georgette... Ce témoignage m'a appris beaucoup de choses puisque je n'avais jamais imaginé de naissances au sein d'un camp de concentration...
Un livre très fort sur un sujet difficile, une histoire touchante et bouleversante que je vous encourage à découvrir !

Autres avis : Sandrine, Val JérômeNoukette,  MirontaineSaxaoulClaraJosteinStephie

Note : ♥♥♥♥♥ 

Extrait : (début du livre)
Elle dit mi-avril 1944, nous partons pour l’Allemagne. 

On y est. Ce qui a précédé, la Résistance, l’arrestation, Fresnes, n’est au fond qu’un prélude. Le silence dans la classe naît du mot Allemagne, qui annonce le récit capital. Longtemps elle a été reconnaissante de ce silence, de cet effacement devant son histoire à elle, quand il fallait exhumer les images et les faits tus vingt ans ; de ce silence et de cette immobilité, car pas un chuchotement, pas un geste dans les rangs de ces garçons et filles de dix-huit ans, comme s’ils savaient que leurs voix, leurs corps si neufs pouvaient empêcher la mémoire. Au début, elle a requis tout l’espace. Depuis Suzanne Langlois a parlé cinquante fois, cent fois, les phrases se forment sans effort, sans douleur, et presque, sans pensée.

Elle dit le convoi arrive quatre jours plus tard.
Les mots viennent dans l’ordre familier, sûrs, elle a confiance. Elle voit un papillon derrière la vitre dans les branches de platane ; elle voit couler la poussière dans la lumière oblique rasant les chevelures ; elle  voit battre le coin d’un planisphère mal scotché. Elle parle. Phrase après phrase elle va vers l’histoire folle, la mise au monde de l’enfant au camp de concentration, vers cette chambre des nourrissons du camp dont son fils est revenu vivant, les histoires comme la sienne on les compte sur les doigts de la main.

C’est aussi pourquoi elle est invitée dans ce lycée, l’épreuve singulière dans la tragédie collective, et quand elle prononcera le mot Kinderzimmer, tout à l’heure, un silence plus dense encore tiendra la classe comme un ciment. Pour l’instant, elle est juste descendue du train, c’est l’Allemagne, et c’est la nuit.

Elle dit nous marchons jusqu’au camp de Ravensbrück.

Une fille lève la main. À ce moment du récit ce n’est pas habituel. Une main levée comme un signal, une peau très pâle, et dans le sourcil droit, un minuscule anneau rouge. La main levée déroute Suzanne Langlois, le récit bute contre la main, une main sur sa bouche, et se fragmente.
La fille demande si Suzanne Langlois avait entendu parler de Ravensbrück en France, avant le départ.
Suzanne Langlois dit j’ai su qu’il y avait des camps, c’est tout.
Et dans le train pour l’Allemagne, elle connaissait la destination ?
— Non.
— Alors quand vous avez compris que vous alliez à Ravensbrück ?
Suzanne Langlois hésite, et puis : je ne sais pas. De toute façon elle n’aurait pu comprendre qu’elle allait à Ravensbrück, quand bien même elle aurait su ce nom il n’aurait évoqué qu’un assemblage de sons gutturaux et sourds, ça n’aurait eu aucun sens avant d’y être, avant de le vivre.
— Alors, vous ne saviez pas où vous étiez ?
Suzanne Langlois sourit, hésite, puis : non.

Challenge 3% Rentrée Littéraire 2013
logorl2013
17/18
 

Déjà lu du même auteur : 

2013-11-11_095542 Banquises 

11 novembre 2013

Qu'est-ce que je faisais le 11/11 à 11h11 ?

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Je participe au rendez-vous d'Enna du 11/11 à 11h11...

Jour férié pour la plupart... 

Pour ma part, c'était l'heure de préparer le déjeuner, dernier repas en famille du week-end.

C'est une bonne occasion pour réaliser un bon dessert...

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... des moelleux au chocolat

et une heure plus tard,

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 le résultat dans l'assiette...

11 novembre 2013

C'est lundi, que lisez-vous ? [147]

 BANNIR
(c) Galleane

C'est le jour du rendez-vous initié par Mallou proposé par Galleane  

Qu'est-ce que j'ai lu cette semaine ? 

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Défendre Jacob - William Landay 
Silex and the city tome 2 - Réduction du temps de Trouvaille - Jul (BD) 
Une fille comme les autres - Jack Ketchum (partenariat Livraddict et Folio) 
Palmer en Bretagne - Pétillon (BD)

Qu'est-ce que je lis en ce moment ?

Kinderzimmer - Valentine Goby
Esprit d'hiver - Laura Kasischke

Que lirai-je cette semaine ?

Double jeu - Jean-Philippe Blondel
La mécanique du bonheur - David Bergen (partenariat Albin Michel)
La Transcendance - Patricia Reznikov (partenariat Albin Michel)

Bonne semaine et bonnes lectures !

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10 novembre 2013

Palmer en Bretagne - Pétillon

palmerbretagne

Dargaud - septembre 2013 - 54 pages

Présentation éditeur :
C'est en Bretagne que se déroule cette quinzième enquête de Jack Palmer. Après ses missions en Corse et une plongée dans un paradis fiscal proche du Liechtenstein, Jack Palmer est engagé comme garde du corps auprès d'un milliardaire collectionneur d'art contemporain. Tout pourrait être idyllique dans cette région magnifique. Hélas ! les algues vertes, la cupidité, un crime mystérieux et la légendaire maladresse du détective vont transformer ce séjour breton en un réjouissant désordre, dans lequel René Pétillon déploie son humour ravageur et sa connaissance intime des particularismes locaux.

Auteur : René Pétillon est né en 1945 à Lesneven, dans le Finistère. Dessinant depuis toujours pour le plaisir, c'est en autodidacte qu'il passe professionnel. Il n'a en effet jamais mis les pieds dans une école d'art. Après avoir envoyé quelques dessins par la poste, il débute en 1968 dans Plexus, L'Enragé et Planète. Comme le dessin d'humour ne le fait pas vivre, il se lance dans la bande dessinée et frappe à la porte de Pilote, où il publie aussitôt un récit en six pages intitulé Voir Naples et mourir. En 1974, il crée le détective Jack Palmer qui se baladera dans Pilote, L'Écho des savanes, BD, Télérama et VSD. En 1976, pour L'Écho des savanes, il scénarise Le Baron noir dont Yves Got assure le dessin. La série paraît ensuite en strip quotidien dans Le Matin de Paris (de 1977 à 1981). En 1993, il entre au Canard enchaîné, où, chaque semaine, il publie des dessins politiques. Grand Prix d'Angoulême en 1989, il reçoit en 2001, à Angoulême toujours, le prix du meilleur album pour L'Enquête corse. En 2002, il est lauréat du grand prix de l'humour vache au Salon international du dessin de presse et d'humour de Saint-Just-le-Martel. René Pétillon est aussi citoyen d'honneur de la ville de Bastia...

Mon avis : (lu en novembre 2013)
J'ai découvert Pétillon et Jack Palmer grâce au film "L'enquête Corse". Auparavant, le style du dessin ne m'avait jamais donné envie de découvrir cette bande dessinée.
Pour cet album, c'est après avoir vu l'auteur à La Grande Librairie et bien sûr le sujet "en Bretagne" qui m'a donné envie de le découvrir.
Le maladroit détective Jack Palmer est embauché comme garde du corps d'un milliardaire André Maroilles. Ce dernier est l'un des invités de la milliardaire Solange Pommeraie au week-end organisé sur son île bretonne de Gwennse. Pour ce week-end sont réunis des riches (hommes de télé, hommes d'affaires, journalistes...), parmis eu Livarot et Maroilles qui se disputent l'acquisition d'un tableau. Notre héros détective ne se sent pas vraiment à sa place, et dès le début de l'histoire il se retrouve piégé par la marée sur un rocher, il devient donc spectateur des évènements. 

La Bretagne est volontairement caricaturée à l’extrême (Pétillon est breton...) jeux de mots dans les noms de lieux typiquement bretons, l'histoire se déroule durant un mois d’août avec une météo capricieuse, les odeurs sont très présentes dans l'album comme celles des algues vertes, des cochons...

J'ai passé un très bon moment en lisant cette bande-dessinée et cela m'a donné envie de relire "L'enquête Corse".

Extrait :

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Challenge Petit BAC 2013
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"Géographie"

Challenge 3% Rentrée Littéraire 2013
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16/18

9 novembre 2013

Une fille comme les autres - Jack Ketchum

  Lu en partenariat avec Livraddict et les éditions Folio

01074660542 Une_fille_comme_les_autres 

Bragelonne - janvier 2007 - 350 pages

Folio - septembre 2013 - 432 pages

traduit de l'américain par Benoît Domis

Titre original : The Girls next door, 1989

Quatrième de couverture :
Une petite ville des États-Unis dans les années 1950. Un jour d’été, au bord du ruisseau où il pêche des écrevisses, le jeune David fait la connaissance de la jolie Meg, sa nouvelle voisine. Meg et sa sœur vivent depuis peu chez Ruth Chandler, leur tante et mère du meilleur copain de David. Petit à petit, intrigué et fasciné, le jeune garçon se rend compte qu’il se passe quelque chose d’anormal chez les Chandler, que les choses ne sont pas ce qu’elles paraissent être dans ce paisible quartier résidentiel. Trente ans plus tard, David se souvient... 

Auteur : Jack Ketchum, pseudonyme de Dallas Mayr, est né en 1946 aux Etats-Unis. Son nom de plume est inspiré du nom traditionnellement porté par les bourreaux anglais : Jack Ketch. Ketchum, qui fut secrétaire d'Henry Miller, est l'auteur d'une dizaine de romans. II s'est inspiré d'un tait divers qui s'est déroulé dans le Midwest en 1965 pour écrire Une fille comme les autres.

Mon avis : (lu en novembre 2013)
Au moment où j'ai choisi de recevoir ce livre, ne connaissant pas l'auteur et n'ayant pas remarqué que ce livre était classé dans le genre "horreur"... La couverture annonçait bien un roman policier thriller et je ne m'attendais donc pas à cette classification. Je m'attendais au pire et j'ai bien eu le pire !
L'auteur, Jack Ketchum, s'est inspiré d'un fait réel datant de 1965 pour écrire cette histoire très dérangeante. 
Le narrateur, David, est âgé de treize ans à l'époque de ce récit. Cela commence comme un livre de souvenirs d'enfance dans une petite ville des États-Unis des années cinquante. C'est l'été, David aime pêcher des écrevisses dans la rivière qui coule au fond du jardin de sa maison, c'est là qu'il rencontre pour la première fois Meg, elle est très jolie, âgée de quinze ans, elle vient de perdre ses parents et vit depuis peu chez sa tante Ruth avec sa jeune sœur Susan légèrement handicapée. David est subjugé par Meg, il est tombé sous son charme.
David connaît bien Ruth Chandler, c'est la mère de son copain Donny, elle élève seule ses trois fils Woofy, Donny et Willie Jr. Ils habitent en face de chez David et ce dernier va souvent passer la soirée chez les Chandler. Mais Meg n'est pas heureuse chez Ruth, malgré sa bonne volonté elle n'arrive pas à satisfaire sa tante dans les travaux de la vie quotidienne. Ainsi peu à peu les reproches, puis les gifles tombent sur Meg qui devient le souffre douleur de Ruth. Meg va essayer de se plaindre auprès d'un policier, ce dernier ne la croit pas. Les humiliations, vexations, puis progressivement les violences augmentent, Meg est tenue prisonnière dans le sous-sol et Woofy, Donny et Willie Jr sont encouragés par leur mère à faire des jeux sadiques contre Meg...
David ne participe pas à ces actes odieux, il est simple témoin, un témoin coupable par omission... Il est partagé entre l'horreur de la situation qui de jours en jours devient de pire en pire et la fascination qui le paralyse. Doit-il parler ? Va-t-on le croire ? Meg ne mérite-t-elle ses punitions ?  La présence de Ruth qui cautionne les faits trouble le raisonnement de l'enfant.
Jack Ketchum joue efficacement avec nos sentiments de lecteur. Je suis passée tour à tour par les émotions suivantes : curiosité, horreur, colère, le dégoût, l’écœurement...
Ce livre n'aurait pas été un partenariat, je crois que je l'aurai abandonné tellement cette histoire est dérangeante. 
Cette montée crescendo de la violence de ces enfants face à un autre avec la complicité implicite d'une adulte est insupportable et le narrateur qui n'arrive pas à réagir ou trop tard est révoltant...

Ce livre est bouleversant, choquant, dérangeant difficile de trouver des adjectifs assez forts pour définir mon impression.
Âmes sensibles s’abstenir !

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Cette histoire a été adaptée au cinéma par Gregory M. Wilson en 2007. 

Merci à Livraddict et aux éditions Folio pour ce partenariat.

Logo Livraddict

Extrait : (début du livre)
Vous pensez connaître la douleur ?
Parlez-en à ma deuxième femme. Elle sait. Ou elle croit savoir.
Elle m'a raconté qu'une fois, quand elle avait dix-neuf ou vingt, elle s'est interposée entre deux chats qui se battaient – le sien et celui d'un voisin – et l'un deux s'en est pris à elle. Il lui a grimpé dessus, comme à un arbre, lui a lacéré les cuisses, le ventre et les seins, laissant des entailles encore visibles aujourd'hui. Il lui a flanqué une telle frousse qu'elle est tombée en arrière, contre le vaisselier du début du siècle de sa mère, cassant son plus beau plat à tarte en céramique et s'éraflant la peau des côtes sur quinze bon centimètres pendant que le chat en furie reprenait le même chemin en sens inverse, toutes griffes dehors. Je crois qu'elle m'a dit qu'elle s'en était tirée avec trente-six points de suture. Plus une fièvre qui a duré plusieurs jours.
D'après ma deuxième épouse, c'est ça, la douleur.
Elle sait que dalle, cette bonne femme.

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45/50 :  Indiana
lieu du fait divers

Challenge Trillers et Polars

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catégorie "Même pas peur" :  12/25

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Challenge US

 

7 novembre 2013

Silex and the city tome 2 - Réduction du temps de Trouvaille - Jul

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Dargaud - août 2010 - 46 pages

Quatrième de couverture :
Nous sommes cette fois-ci encore en 40 000 avant J.C… 

Toute la planète semble obéir aux lois de la sélection naturelle. Toute ? Non : une vallée résiste encore et toujours à l’Évolution !
Pour cette deuxième saison de Silex and the City, nous retrouvons les Dotcom, famille moyenne de l’Age de pierre.
Le père, après ses déboires politiques, décide de quitter l’Education Nationale pour travailler dans le privé ! « Désirs d’Avenir » est une agence de com’ chargée de promouvoir des concepts innovants tels que l’inhumation ou le monothéisme. Il va découvrir que la vraie sauvagerie, c’est la vie de bureau…
Au stade pour le match PSG-OM (Primate Saint-Germain/Olympic Mammouth), en réunion marketing pour le lancement du concept de « Nouveaulithique », en boîte de nuit pour la « Regression Party » du DJ Darwin Guetta, replongez dans la folie burlesque et préhistorique de la série de Jul.

Auteur : Jul est né en 1974. Après Normale sup et une agrégation, il devient professeur d'histoire chinoise à l'université avant de s'orienter vers le dessin de presse. Il entre au Nouvel Observateur en 1998, puis dessine à la Dépêche du midi, à Marianne et à partir de 2000 pour Charlie Hebdo. Depuis, il collabore également à Lire, à Philosophie Magazine, à l'Huma, aux Echos ou encore à Fluide Glacial. En 2005, il publie son premier album Il faut tuer José Bové, une plongée délirante dans la jungle altermondialiste. L'ouvrage est plébiscité par les lecteurs. En 2006, son deuxième album La croisade s'amuse parodie le choc des civilisations.En 2007, le Guide du Moutard pour survivre à 9 mois de grossesse reçoit le Prix Goscinny. La planète des sages, encyclopédie mondiale des philosophes et des philosophies écrite avec Charles Pépin, a marqué l'année BD 2011. En 2009, il publie chez Dargaud sa première série Silex and the City. 4 tomes et une première saison animée plus tard, plus de 300 000 exemplaires ont été vendus et la série vue par des millions de téléspectateurs.

Mon avis : (lu en octobre 2013)
Ce deuxième tome est dans la continuité du premier album. Une excellente critique de notre vie actuelle transposé avec des personnages de la préhistoire. Dans cet épisode, il est question de football avec la rivalité du Primate Saint-Germain et de Olympic Mammouth, de publicité puisque Blog Dotcom a quitté la grotte des profs pour entrer dans le privé dans une agence de publicité, de l’altermondialisme... Jul nous raconte également l’origine du monothéisme et la légende du père Noël...
Le texte drôle et percutant nous fait oublier le dessin plutôt simpliste de Jul. 

Je me réjouie d'avoir encore deux tomes à découvrir. 

Extrait : 

silex-and-the-city,-tome-2---reduction-du-temps-de-trouvaille-3210292 silex-and-the-city,-tome-2---reduction-du-temps-de-trouvaille-3210282

 Déjà lu du même auteur : 

9782756038070FS La Grande Librairie - Les 400 meilleurs dessins 9782205061383_couv_I400x523 Silex and the city - tome 1

 

 

 

6 novembre 2013

Comme une petite ressemblance n°2

Avec Canel nous avons pris rendez-vous pour un nouveau billet

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 Cela devient presque addictif, nous avons passé le week-end à collecter !

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 l'ile des oubliés 85199079_o

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cette main qui a pris hester lilly

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 Pour les 3 dernières séries, je me suis inspirée de mon billet fait il y a 1 an 
à l'occasion de l'Exposition Hopper

A suivre...

 Chez Canel : billet 1billet 2billet 3billet 4billet 5, billet 6

Mon 1er billet Comme Une Petite Ressemblance : ici

5 novembre 2013

Défendre Jacob - William Landay

d_fendre_jacob Michel Lafon - octobre 2012 - 444 pages

traduit de l'anglais (États-Unis) par Philippe Mothe

Titre original : Defending Jacob, 2012

Quatrième de couverture :
Depuis vingt ans, Andrew Barber est procureur adjoint du comté de Massachusetts. Admiré par ses pairs pour sa combativité au tribunal, respecté de la communauté, il est aussi un père de famille heureux, veillant sur sa femme Laurie et leur fils Jacob. Quand un crime atroce secoue la quiétude de sa petite ville, c’est la foudre qui s’abat sur lui : son fils de 14 ans est accusé du meurtre d’un camarade de classe. Andrew ne peut croire à la culpabilité de Jacob et va tout mettre en œuvre pour prouver son innocence. Mais à mesure que les indices à charge s’accumulent et que le procès approche, certaines révélations surgies du passé sèment le doute et menacent de détruire son mariage, sa réputation et sa foi en la justice. Le dos au mur, Andrew devra faire face au pire dilemme de sa vie : choisir entre la loyauté et la vérité pour défendre cet adolescent qu’il connaît si mal. Dans ce thriller psychologique au suspense à couper le souffle, William Landay dresse le portrait d’une famille en crise confrontée aux démons de la culpabilité, de la trahison et de l’abîme qui peut s’ouvrir sous nos pieds en un instant. Le thriller événement dont tout le monde parle

Auteur : William Landay est l’auteur de thrillers acclamés par la critique, dont Boston Requiem qui a reçu le prestigieux prix John Creasey Dagger du premier roman policier en 2003. Diplômé de l’université de Yale, il fut procureur adjoint avant de se tourner vers l’écriture. Il vit aujourd’hui à Boston.

Mon avis : (lu en octobre 2013)
Ce livre est un excellent thriller psychologique. Andrew Barber est procureur adjoint du comté de Massachusetts depuis de nombreuses années, il est apprécié par tous dans son travail. C'est lui qui nous raconte cette histoire à la première personne. 
Tout commence le jour où Andrew Barber est envoyé sur les lieux d’un crime, celui d’un adolescent, camarade de son fils Jacob. Il n'y a pas beaucoup d'indices et l'on suspecte tout d'abord un délinquant sexuel mais la présence d'une empreinte digitale désigne Jacob comme suspect n°1.

Jacob est le fils d'Andrew et Laurie. Il est âgé de quatorze ans... Pour Andrew c'est impossible, il est persuadé que son fils ne peut pas être coupable, Laurie, elle s’interroge, ont-ils raté quelque chose dans l'éducation de leur fils ? Ont-ils engendré un monstre ? La famille est secouée, déstabilisée.
Le lecteur est captivé par cette histoire et le suspense est présent tout au long du récit avec également cette question "Jacob est-il coupable oui ou non ?" 
J’ai beaucoup aimé les descriptions des investigations, puis du procès et ses interrogatoires, l'auteur a su rendre cela intéressant, palpitant...
Et j'ai été très surprise par le dénouement final inattendu. Un livre très réussi.

Note :  ♥♥♥♥♥ 

 

Extrait : (début du livre)
M. Logiudice : Veuillez, s'il vous plaît, décliner votre identité.
Le témoin :    Andrew Barber.
M. Logiudice : Quelle est votre profession, monsieur Barber ?
Le témoin :    J'ai été procureur adjoint de ce comté pendant vingt-deux ans.
M. Logiudice : Vous "avez été"... Que faites-vous maintenant ?
Le témoin :    Disons que je suis sans emploi.

En avril 2008, Neal Logiudice me convoquait finalement devant le grand jury. A ce stade, c'était trop tard. Trop tard pour cette affaire, sans aucun doute, mais trop tard aussi pour Logiudice. Sa réputation était déjà irrémédiablement  compromise, et sa carrière aussi. Avec une réputation ternie, un procureur peut continuer d'exercer un certain temps, cahin-caha, mais ses collègues vont se mettre à le regarder comme des loups, et il finira par devoir partir, dans l'intérêt de la meute. Je l'ai constaté bien des fois : un jour, un procureur adjoint est irremplaçable, le lendemain il est oublié.

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