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A propos de livres...

17 mars 2014

C'est lundi, que lisez-vous ? [165]

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(c) Galleane

C'est le jour du rendez-vous initié par Mallou proposé par Galleane  

Qu'est-ce que j'ai lu cette semaine ? 

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Et tu danses, Lou - Pom Bessot Philippe Lefait 
Annie Sullivan & Helen Keller - Joseph Lambert (BD)
13 jours - Valentina Giambanco 
L'homme aux cercles bleus - Fred Vargas

Qu'est-ce que je lis en ce moment ?

Au pays des kangourous - Gilles Paris (partenariat J'ai Lu)

Que lirai-je cette semaine ?

Le Duel - Arnaldur Indridason
Garçon ou Fille - Terence Blacker
Une collection de trésors minuscules - Caroline Vermalle (partenariat Belfond)
Le sang versé - Asa Larsson (partenariat Albin Michel)


Bonne semaine, bonnes lectures !

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16 mars 2014

L'homme aux cercles bleus - Fred Vargas

Lu dans le cadre du Challenge
 
"Ecoutons un livre"
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Livraphone - avril 2006 - Lu par Jacques Frantz  

Hermé - 1991 - 235 pages

Viviane Hamy - mars 1996 - 213 pages

J'ai Lu - août 2002 - 219 pages

J'ai Lu - juin 2005 - 224 pages

Magnard - juin 2006 - 256 pages

PRIX DU FESTIVAL DE SAINT-NAZAIRE 1992

Quatrième de couverture : 
« Victor, mauvais sort, que fais-tu dehors ? » 
Depuis quatre mois, cette phrase accompagne des cercles bleus qui surgissent la nuit, tracés à la craie sur les trottoirs de Paris. Au centre de ces cercles, prisonniers, un débris, un déchet, un objet perdu : trombone, bougie, pince à épiler, patte de pigeon... 
Le phénomène fait les délices des journalistes et de quelques psychiatres qui théorisent : un maniaque, un joueur. 
Le commissaire Adamsberg, lui, ne rit pas. Ces cercles et leur contenu hétéroclite sont de mauvais augure. Il le sait, il le sent : bientôt, de l'anodin saugrenu on passera au tragique. 
Il n'a pas tort. Un matin, c'est le cadavre d'une femme égorgée que l'on trouve au milieu d'un de ces cercles bleus.

Auteur : Fred Vargas est née à Paris en 1957. Fred est le diminutif de Frédérique. Vargas est son nom de plume pour les romans policiers. Pendant toute sa scolarité, Fred Vargas ne cesse d'effectuer des fouilles archéologiques. Après le bac, elle choisit de faire des études d'histoire. Elle s'intéresse à la préhistoire, puis choisit de concentrer ses efforts sur le Moyen Âge. Elle a débuté sa « carrière » d'écrivain de roman policier par un coup de maître. Son premier roman Les Jeux de l'amour et de la mort, sélectionné sur manuscrit, reçut le Prix du roman policier du Festival de Cognac en 1986 et fut donc publié aux éditions du Masque. Depuis elle a écrit : Un lieu incertain (2008), Dans les bois éternels (2006), Sous les vents de Neptune (2004), Coule la Seine (2002), Pars vite et reviens tard (2001), Petit traité de toutes vérités sur l'existence (2001), Les quatre fleuves (en collaboration avec Edmond Baudoin) (2000), L'homme à l'envers(1999), Sans feu ni lieu (1997), Un peu plus loin sur la droite (1996), Debout les morts (1995),Ceux qui vont mourir te saluent (1994), L'homme aux cercles bleus (1992)

Mon avis : (écouté en mars 2013)
C'est la première enquête du Commissaire Adamsberg, le personnage récurent de Fred Vargas. Il vient d'être nommé à Paris et l'inspecteur Danglard devient son adjoint.

Dans la nuit de Paris, un inconnu trace des cercles à la craie bleue autour d'objets abandonnés. Tout cela est bien anodin, mais Adamsberg pressent que cela va devenir plus grave... Il n'a pas tort car bientôt c'est le cadavre d'une femme qui est retrouvé dans un cercle à la craie bleue... L'intrigue est très bien construite, et l'histoire est palpitante, de nombreux personnages haut en couleurs gravitent autour de l'enquête. C'est l'un de mes livres préférés de Fred Vargas. 
J'ai pris vraiment beaucoup de plaisir à l'écouter et à redécouvrir cette enquête pleine de rebondissements.

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Une adaptation à la télévision très réussite de ce roman a été faite par José Dayan et diffusée en 2009. C'est le troisième téléfilm de la série Collection Fred Vargas. Il y a donc quelques différences avec le livre car Josée Dayan a pris le partie d'en faire une suite à son premier téléfilm "Sous les vents de Neptune" (1 et 2), alors que "L'homme aux cercles bleus" est le premier roman de Vargas où apparaît le commissaire Adamsberg.
La distribution : Jean-Hugues Anglade (Jean-Baptiste Adamsberg), Charlotte Rampling (Mathilde Forestier), Jacques Spiesser (Adrien Danglard), Jean-Pierre Léaud (Louis Le Nermord), Stanislas Merhar (Charles Reyer), Hélène Fillières (Camille Forestier), Corinne Masiero (Violette Retancourt), Didier Terron (Joseph Favre), Philippe Magnan (Vercors-Laury)

 

Déjà lu du même auteur :

Ceux_qui_vont_mourir_te_saluent Ceux qui vont mourir te saluent l_homme_aux_cercles_bleus L'Homme aux cercles bleus

Debout_les_mort Debout les morts Un_peu_plus_loin_sur_la_droite Un peu plus loin sur la droite

sans_feu_ni_lieu Sans feu ni lieu l_homme___l_envers L'Homme à l'envers

Pars_vite_et_reviens_tard Pars vite et reviens tard sous_les_vents_de_neptune  Sous les vents de Neptune

Dans_les_bois__ternels Dans les bois éternels un_lieu_incertain Un lieu incertain

les_quatre_fleuves Les Quatre fleuves (BD) vargas L'Armée furieuse

 

Challenge Petit Bac 2014
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Couleur (3)

 Challenge Trillers et Polars
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catégorie "Même pas peur" :  24/25

 

15 mars 2014

13 jours - Valentina Giambanco

Lu en partenariat avec Albin Michel

9782226254337g Albin Michel - février 2014 - 542 pages

Quatrième de couverture :
L’assassin lui a donné 13 jours.
13 jours pour tenter de comprendre.
13 jours avant de plonger dans les ténèbres…
À Seattle, personne n’a oublié le mystère de la Hoh River : trois gamins enlevés, cachés dans les bois. Seuls deux d’entre eux avaient réapparu, incapables de se souvenir de ce qui leur était arrivé.
Vingt-cinq ans plus tard, un couple et ses deux fils sont sauvagement assassinés. Au-dessus de la porte de la chambre, le tueur a laissé un message : 13 jours.
Très vite convaincue que les deux affaires sont liées, puisque le père de famille qui vient d’être assassiné était l’un des trois enfants kidnappés, la police manque pourtant de preuves. Pour sa première grande enquête, l’inspecteur Alice Madison devra se fier à son instinct. Au cœur des forêts, le cauchemar va recommencer. Dans 13 jours.
Un premier roman sombre et obsédant, best-seller en Grande-Bretagne, qui a imposé Valentina Giambanco sur la scène du thriller britannique.

traduit de l'anglais par Isabelle Maillet

Titre original : The gift of darkness, 2013

Auteur : Valentina Giambanco est née en Italie. Elle est monteuse pour le cinéma et a travaillé sur de nombreux films à succès, anglais et américains. L'Offrande des ténèbres est son premier roman.

Mon avis : (lu en mars 2014)
Une famille de quatre personnes est retrouvée sauvagement assassinée. Les quelques indices trouvées sur place semblent accuser John Cameron un proche des victimes. C'est l'inspecteur Brown qui s'occupe de l'enquête avec Alice Madison, toute jeune inspecteur, comme équipière. Vingt cinq ans plus tôt, près de la Hoh River, le père de famille assassiné, James Sinclair, avait été enlevé en compagnie de deux autres camarades du même âge. L'un des trois enfants n’a jamais été retrouvé et les deux autres n'avaient jamais pu raconté ce qui s’était passé... Ces deux histoires ont-elles un rapport ?
Le lecteur découvre assez vite qui est le coupable mais reste à découvrir le mobile du quadruple assassinats, le mode opératoire et son lien avec le passé... 
Un roman policier parfaitement construit, avec beaucoup de rythme. J'ai beaucoup aimé le personnage d'Alice Madison qui a un passé douloureux, une forte détermination à résoudre son enquête et qui n'a pas encore dévoilée toutes ses facettes. Pourvu qu'elle revienne dans un nouveau livre. 

Merci Marlène et les éditions Albin Michel pour cette belle découverte.

Extrait : (page 13)
Certains soirs, l’odeur de la mer monte jusqu’à University Hill.
Alice Madison baissa sa vitre de quelques centimètres pour humer l’air iodé. La nuit était glacée, et le brouillard de décembre formait entre les maisons et les arbres dénudés de grandes nappes humides qui stagnaient au ras du sol. Il ne restait que deux semaines avant Noël, et les étudiants assez aisés pour vivre de ce côté de la colline avaient déjà regagné leurs foyers disséminés dans tout l’État de Washington.
Sur le tableau de bord, l’horloge indiquait 4 h 15. L’inspecteur Brown, silhouette sombre assise sur le siège passager, avait bien résumé la soirée des heures plus tôt.
« Une fois qu’on a avalé des litres de café et dit tout ce qu’il y avait à dire, planquer revient à essayer de tuer le temps, alors qu’on donnerait cher pour faire autre chose, ailleurs, avec quelqu’un d’autre. »
Ce qui décrit assez bien notre collaboration, pensa-t-elle.
Son souffle embuait la vitre. Il avait fallu choisir : avoir froid ou supporter les relents de sueur et d’ennui dégagés par les corps après des heures d’attente. Elle préférait avoir froid.
Quand Brown se retourna pour jeter un coup d’œil à l’autre bout de la rue, elle perçut l’odeur de son after-shave, fraîche et plutôt plaisante. Alice devinait son coéquipier profondément contrarié : leurs chances de voir leur mission aboutir étaient quasiment nulles.
Gary Stevens – blanc, vingt-trois ans, pas de casier – était le suspect numéro un dans leur enquête sur le meurtre d’une étudiante du campus âgée de dix-neuf ans. La police avait découvert Janice Hiller affaissée près du radiateur auquel elle était menottée. Tuée d’un coup porté à la tête. Une tasse de café à moitié vide était encore posée à côté de sa main droite.
Le jour où elle avait intégré la Brigade criminelle de Seattle, quatre semaines plus tôt, Alice Madison s’était rendue au cimetière proche de Burien où étaient enterrés ses grands-parents. Après avoir déposé un bouquet de roses blanches sur leur tombe, elle s’était recueillie un long moment dans la solitude du lieu. Où qu’ils soient, ils devaient savoir au plus profond de leur cœur que, si elle était devenue ce qu’elle était aujourd’hui, c’était grâce à eux : leur amour était une bénédiction qu’elle portait comme un bijou précieux, à même la peau, bien caché. Ce soir-là, de retour chez elle, elle avait avalé un dîner léger – jamais de surgelés, jamais de conserves – et dormi dix heures d’affilée.
Depuis son arrivée, Brown ne se montrait pas spécialement froid envers elle, il ne lui refusait pas non plus son aide à l’occasion, mais il faisait preuve d’un certain détachement. C’était un excellent flic, sans doute l’un des meilleurs. Tous deux ne seraient jamais amis, elle en avait bien conscience, mais en même temps elle se sentait prête à lui confier sa vie. Peut-être était-ce suffisant.

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Challenge Rentrée Hiver 2014

Challenge Voisins Voisines 2014
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Italie

Challenge Petit Bac 2014
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Moment/Temps (5)

 Challenge Trillers et Polars
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catégorie "Même pas peur" :  23/25

13 mars 2014

Annie Sullivan & Helen Keller - Joseph Lambert

annie sullivan Editions Ca et Là - 23 octobre 2013 - 90 pages

traduit de l'anglais (États-Unis) par Sidonie van Den Dries

Titre original : Annie Sullivan and the trials of Helen Keller, 2012

Quatrième de couverture : 
Née en 1880 dans l'Alabama, la petite Helen Keller devient aveugle et sourde à l'âge de dix-neuf mois, suite à une maladie. Elle se trouve alors dans l'incapacité de communiquer avec son entourage, si ce n'est avec quelques gestes maladroits. Sa vie va être bouleversée l'année de ses six ans, quand ses parents engagent Annie Sullivan comme préceptrice. Elle-même malvoyante, celle-ci a appris à enseigner la langue des signes à l'Institut Perkins pour les aveugles. Elle va prendre en charge l'éducation d'Helen Keller et, au fil des mois, réussir non seulement à établir un contact avec l'enfant, mais aussi à lui apprendre la langue des signes, puis l'écriture. Les deux femmes resteront amies à vie. Annie Sullivan et Helen Keller relate l'histoire de cette extraordinaire rencontre. Une véritable leçon d'humanité, magnifiquement dessinée par Joseph Lambert.

Auteur : Joseph Lambert est né au Kansas en 1984. Il est diplômé du Center for Cartoon Studies et est l’auteur de « Je vais te mordre » (Ignatz Award 2011) publié en France en 2012 par Alter Comics. Il a participé à de nombreuses anthologies, comme Mome, The Best American Comics, Hey !, Nobrow ou Stripburger. Son deuxième ouvrage, « Annie Sullivan & Helen Keller » deux fois nominé pour les Eisner Awards 2013 a été publié en 2012 aux États-Unis. Joseph Lambert vit avec sa femme dans le Vermont.

Mon avis : (lu en mars 2014)
J'ai découvert pour la première fois l'histoire d'Helen Keller lorsque j'étais en sixième, jusqu'alors je n'avais jamais imaginé que l'on pouvait cumuler plusieurs handicaps. Donc être une petite fille aveugle, sourde et muette était difficilement imaginable...
J'ai aimé dans cette bande dessinée redécouvrir l'histoire d'Helen Keller et surtout découvrir celle d'Annie Sullivan qui a su persévérer dans la tâche qu'on lui avait donné : apprendre à Helen à communiquer. Nous suivons les progrès d'Helen et en parallèle un retour sur l'enfance d'Annie. La relation qui se noue entre l'élève et le professeur est très touchante.
L'histoire d'Annie Sullivan m'a presque plus intéressé que celle d'Helen Keller.
J'ai beaucoup aimé la façon dont le dessinateur a su illustrer la "vision" d'Helen qui au fil de la bande dessinée devient de plus en plus expressive.
En fin de livre, l'ensemble des notes documentaires complètent parfaitement la bande dessinée.

Autre avis : Valérie

Extrait : 

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 Challenge 6% Rentrée Littéraire 2013

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33/36

Challenge Petit Bac 2014
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"Prénom" (5)

13 mars 2014

Concours : 5 Entrées au Salon du Livre à gagner !

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Les règles du concours :

1) date du concours du 13/03 au 14/03/2014 minuit
(Attention : c'est court... mais il faut le temps de recevoir les places)

2) Répondre au concours en utilisant le formulaire Contactez l'auteur

3) Ne pas oublier de me donner vos coordonnées nom et adresse pour l'envoi 

4) Un tirage au sort sera effectué le 15/03/2014 sur les bonnes réponses
pour déterminer les 5 gagnants qui recevront leur gain par la poste.

 

Les questions :

1) Quel pays est mis à l'honneur cette année au Salon du Livre de Paris ?

2)  Quelle ville est mise à l'honneur cette année au Salon du Livre de Paris ?

3) Citer une des expositions prévues au Salon du Livre de Paris.

 

Pour trouver les réponses

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11 mars 2014

Et tu danses, Lou - Pom Bessot Philippe Lefait

et tu danses lou Stock - octobre 2013 - 204 pages

Quatrième de couverture : 
« Et toi, Lou, mon amour, avec quelle violence ressens-tu ces morceaux de vie ? »

Une famille.
Il y a dix-sept ans, tout était là, le désir, la chambre, les biberons et les couches.
Un hasard génétique a mis au premier jour sur le chemin de leur vie commune un invité-surprise. Une singularité qui fait que l’enfant Lou présente « des troubles sévères du langage et quelques difficultés associées ».
La vie est facétieuse : maman fait des livres et papa travaille à la télé.
L’histoire peut commencer.
On y trouvera ce qu’il faut d’efficacité et d’errances hospitalières, d’usines à gaz et de belles solidarités, d’anges gardiens et de crétins patentés, une soeur aux petits soins et beaucoup d’amitiés, quelques mots venus de loin, la langue des signes et le sens du geste, la question de la transmission et celle d’une place à trouver pour chacun. Le chaos et l’amour.
Et il y a Lou et ses yeux bleus, une héroïne rayonnante qui a révolutionné leur quotidien. C’est à elle qu’une mère et un père adressent ce dialogue.

Auteurs : Pom Bessot est éditrice.
Philippe Lefait est journaliste à France Télévisions. Il a dirigé sur France 2 le magazine culturel Des mots de minuit.

Mon avis : (lu en mars 2014)
Un livre très touchant écrit à quatre mains par Pom Bessot et Philippe Lefait les parents de Lou. C'est le témoignage de deux parents qui se réjouissent d'accueillir leur bébé tant attendu et qui se retrouvent confronté à un enfant différent et des mots inquiétants des médecins...  « Votre petite fille a une drôle de tête. »
Pour les parents ce sont les sentiments d'impuissance, de culpabilité, d'angoisses qui les submergent... Il faudra attendre dix ans avant qu'un vrai diagnostique soit posé. 

Mais au quotidien, il faut s'occuper de Lou, l'aimer, l'aider à communiquer, à progresser. Grâce à l'amour de ses parents, de sa famille, d'amis et de proches Lou va s'épanouir, grandir, et obtenir un autonomie à sa hauteur. Lou est maintenant une adolescente de 17 ans, qui étonne ses parents par sa volonté et son acharnement à apprendre, à se dépasser.
Un témoignage plein de sensibilité et d'amour.

Autres avis : ValérieEnna

Extrait : (début du livre)
Nous dansons tous les trois.

Nous dansons le bonheur au creux de notre coeur, le bonheur gagné de nos aventures respectives, et celui de cette journée exceptionnelle.
Légers, heureux, concentrés, portés par notre histoire.
C'est à l'exacte mesure de l'amour qui nous lie, qui nous tient et que nous pouvons ce soir exprimer devant nos familles et nos amis. C'est le théâtre de notre intimité qui ne pourra jamais se dire autrement ni un autre jour.

Pour ouvrir la fête, nous avons choisi «Le P'tit Bal perdu» de Bourvil parce que sa mélodie est si douce et qu'il raconte l'amour, la guerre et la solitude.
Parce que surtout nous avons décidé que ce serait notre «p'tit bal» à tous les trois.
Et tu danses, Lou, avec nous. Nous n'improvisons pas. Nous avons préparé et longtemps répété notre chorégraphie.
C'est en langue des signes que nous reprenons le refrain.
Et la ronde que nous formons, complices et espiègles, main dans la main, «les yeux au fond des yeux», est le symbole de notre force.

Un clin d'oeil à notre histoire, mais à bien y réfléchir, c'est plus que cela : le résumé de notre vie. Joyeuse, tourmentée, lumineuse, catastrophique, magnifique, singulière, passionnelle.

Notre public est presque aussi ému que nous. 
Un «grand bal», dira notre ami Rémy. 
Le plaisir que nous ressentons tous les trois ce soir-là est notre joyau.

C'est le jour de notre mariage, celui de «papa é maman», ma Lou, le 25 septembre 2010.
Il fait très beau.
La lumière sur le bassin est radieuse, comme celle de notre coeur.
À la mairie, tu as, toi aussi, signé le registre.

(Refrain :) Non je ne me souviens plus
Du nom du bal perdu.
Ce dont je me souviens
Ce sont ces amoureux
Qui ne regardaient rien autour d'eux.
Y avait tant d'insouciance
Dans leurs gestes émus,
Alors quelle importance
Le nom du bal perdu ?
Non je ne me souviens plus
Du nom du bal perdu.
Ce dont je me souviens
C'est qu'ils étaient heureux
Les yeux au fond des yeux.
Et c'était bien...
Et c'était bien...

Challenge 6% Rentrée Littéraire 2013
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32/36

10 mars 2014

C'est lundi, que lisez-vous ? [164]

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(c) Galleane

C'est le jour du rendez-vous initié par Mallou proposé par Galleane  

Qu'est-ce que j'ai lu cette semaine ? 

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Feu pour feu - Carole Zalberg 
L'Étranger - Albert Camus et Jacques Ferrandez (BD) 
En route pour Compostelle - Monica Peetz 
Un jour j'irai chercher mon prince en skate - Jo Witek 
Wifi Génie - Luc Blanvillain

Qu'est-ce que je lis en ce moment ?

Et tu danses, Lou - Pom Bessot et Philippe Lefait
13 jours - Valentina Giambanco (partenariat Albin Michel)

Que lirai-je cette semaine ?

Au pays des kangourous - Gilles Paris (partenariat J'ai Lu)
Le Duel - Arnaldur Indridason
Garçon ou Fille - Terence Blacker

Bonne semaine, bonnes lectures !

9 mars 2014

Wifi Génie - Luc Blanvillain

Lu en partenariat avec Scrineo Jeunesse

v_book_237 Scrineo Jeunesse - février 2014 - 147 pages

Quatrième de couverture :
En vacances chez sa grand-mère à Morlaix, Fabien, un adolescent tranquille et fan de l'informatique, hérite d'un ordinateur hors d'usage, mais pas banal. Quand Fabien le répare, il n'en sort rien de moins qu'un génie !
Un génie oui, et en plus, pas n'importe lequel. un génie de l'ordinateur, capable de créer à partir du virtuel grâce au copier-coller, tout ce que Fabien désire dans la réalité ! Dès lors, les possibilités s'avèrent sans limites. Sauter une après-midi rando avec sa grand-mère, recommencer la partie après un rendez-vous pas très concluant avec une jolie fille, etc. Mais Fabien n'est pas au bout de ses surprises. car amener le virtuel dans la réalité peut souvent s'avérer beaucoup plus dangereux qu'il ne l'imagine.

Auteur : Né en 1967, Luc Blanvillain est professeur de lettres. Il a déjà publié 4 romans pour la jeunesse, dont Un amour de geek (2011) et Une histoire de fou (2011). Dans ses romans, il aborde souvent les thèmes des adolescents, des problèmes familiaux, de la croyance fanatique et de l'indiscipline. Il s'inspire non seulement de ses enfants mais aussi des jeunes qu'il observe dans ses classes. Luc Blanvillain vit à Lannion, en Bretagne.

Mon avis : (lu en mars 2014)
Alors que ces parents sont partis en voyage à Venise, Fabien est en séjour à Morlaix chez Annette sa grand-mère. Cette dernière est très dynamique et adore les randonnées. Fabien, adolescent de quatorze ans, préfèrerait passer ses vacances allongé sur la plage  que sur les sentiers bretons... Mais lorsqu'il trouve dans sa chambre un vieil ordinateur que sa grand-mère a acheté sur une brocante, il se dit que les vacances commencent bien ! Mais il n'a pas encore tout vu... En effet, l'ordinateur est magique et un génie l'habite. En démarrant l'ordinateur, Fabien a libéré le génie et celui-ci va pouvoir lui faire découvrir tous les pouvoirs de la machine...
J'ai trouvé l'histoire charmante, originale et pleine d'humour.
Les personnages d'Annette l'adorable grand-mère, de Fabien et d'Hippolyte (dit Hippo) le génie sont sympathiques et attachants. Le personnage de Daphné est plus caricaturale mais nécessaire dans l'intrigue.
Ce livre dénonce les dangers de l'internet et des virus informatiques qui peuvent contaminer un ordinateur. En fin du livre, il se trouve un dossier très intéressant qui répertorie une petite dizaine de types de programmes malveillants.
Seul bémol à ma lecture, j'ai trouvé la typographie de la police d'écriture du livre trop fine et en condition de lumière moyenne, j'ai eu du mal à le lire. 
Livre à lire à partir de 11 ans.

Merci à l'auteur et aux éditions Scrineo Jeunesse 

Extrait : ici

Déjà lu du même auteur :

un_amour_de_geek Un amour de geek  crimes_et_jeans_slim_p Crimes et jeans slim 

2013_10_14_195047 Le Démon des brumes

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Challenge Rentrée Hiver 2014

8 mars 2014

Comme une petite ressemblance n°7


Avec Canel nous avons pris rendez-vous pour un billet

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Le billet de Canel

 Mes autres billets Comme Une Petite Ressemblance : 
billet n°1billet n°2billet n°3billet n°4billet n°5, billet n°6

7 mars 2014

Un jour j'irai chercher mon prince en skate - Jo Witek

un jour j'irai chercher Actes Sud - août 2013 - 126 pages

Quatrième de couverture :
"Il va falloir vous accrocher parce que la puberté, c'est complexe. Cette histoire n'est pas pour les mioches, je vous préviens. Si vous croyez encore aux princes qui arrivent sur un cheval blanc un matin et vous envoient un texto "Salut, mon ange, je passe te prendre en scoot devant chez toi ! Tu as gagné à la grande loterie de mon coeur !", laissez tomber ! Mon aventure n'est pas pour vous".
Avec son physique de sportive, son caractère caustique et ses jeans troués, Fred se dit qu'elle risque d'attendre longtemps son premier baiser. Alors, assez des contes de fées, Fred préfère rester elle-même et enflammer le bitume sur son skate.

Auteur : Après des études d'art dramatique à Paris, Jo Witek se dirige assez vite vers l'écriture. D'abord vers le cinéma, en travaillant comme scénariste, lectrice, puis vers la presse écrite et la littérature. Depuis 2009, elle écrit particulièrement pour la jeunesse : des romans au Seuil Jeunesse. En un tour de main, Récit intégral (ou presque) d'une coupe de cheveux ratée, chez Talents Hauts Mauvaise connexion, mais aussi des documentaires et albums à La Martinière Jeunesse LeDico de la jeune fille, Tout savoir sur le sexe, Le Ventre de maman. Chez Actes Sud Junior, elle est l'auteur de deux thrillers, Peur Express et Rêves en noir, ainsi que d'un "Roman benjamin" intitulé Ma vie en chantier. Elle réside aujourd'hui dans une petite ville languedocienne et partage son temps entre la rédaction de communication, les ateliers d'écriture en milieu scolaire et son métier d'auteur.

Mon avis : (lu en mars 2013)
Fred est un peu "garçon manqué", sa grande passion, c'est le skate. A 14 ans, elle aimerait bien que les garçons s'intéressent à elle autrement que comme la bonne copine... Pourtant, il est hors de question de se "déguiser", de se maquiller, de suivre la mode pour s'habiller. 
Son grand-père étant mourant, Fred va faire connaissance avec la nombreuse famille de son père. Fille unique, elle se découvre des cousins, des cousines, des oncles, des tantes... Sa rencontre avec Diane, sa tante et marraine un peu rebelle, va l'aider à prendre confiance en elle et à grandir. Un joli roman sur une jeune fille qui se cherche avec en toile de fond des secrets de famille. 

Extrait : (début du livre)
Il était une fois, moi. 14 ans, 1,65 m, 58 kg, une humaine du genre féminin. Tour de poitrine ? Vraiment rien à signaler : c'est génétique, maman a le même. Je ne suis pas du genre à faire tourner les têtes. Je n'ai pas non plus des jambes de gazelle, ni une tignasse de gitane. Je danse comme un balai et je déteste le maquillage, le shopping, les magazines et, par-dessus tout, la manucure. Je ne monte pas à cheval le mercredi dans un haras chic et je ne crie pas comme une hystérique dès que je vois un chanteur au brushing bien lisse à la télé. De plus, je pratique assidûment le skateboard trois fois par semaine à un niveau de compétition nationale. Vous l'aurez compris : à la base, j'étais très mal partie dans ma vie sentimentale. Je ne sais pas pourquoi, mais les garçons ont toujours eu plus envie de me taper dans le dos que de m'embrasser. En plus, je m'appelle Frédérique. C'est vraiment pathétique.
Si vous avez mon âge et que vous n'avez jamais embrassé de garçon ou de fille, ne paniquez pas ! Cette histoire est pour vous et pour tous ceux qui se sentent rejetés des grandes romances.
Il était une fois, donc, moi, une fille normale, qui à onze ans a fait son entrée dans le monde magique et merveilleux de l'adolescence. Boutons, cheveux gras, fringale, kilos en trop, règles douloureuses et envie obsédante d'embrasser un garçon. Au début, j'étais comme les copines. Je m'accrochais aux contes de fées de mon enfance. La robe à paillettes, le prince, la musique, la valse et tout le bazar. J'y croyais à fond. Jusqu'à l'âge de douze ans en tout cas. Après, j'ai commencé à remettre sérieusement en cause ces histoires d'amour prêtes à consommer.

 Challenge 6% Rentrée Littéraire 2013
logorl2013
31/36

 Challenge Petit Bac 2014
91121022
"Objet" (5)

 

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