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A propos de livres...

23 novembre 2008

Funérailles célestes – Xinran

fun_railles_c_lestes1 Editions Philippe Picquier – janvier 2005 – 190 pages

traduit de l'anglais par Marie-Odile Probst

Présentation de l'éditeur :
Funérailles célestes est une histoire d'amour et de perte, de loyauté et de fidélité au-delà de la mort. Xinran dresse le portrait exceptionnel d'une femme et d'une terre, le Tibet, toutes les deux à la merci du destin et de la politique. En 1956, Wen et Kejun sont de jeunes étudiants en médecine, remplis de l'espoir des premières années du communisme en Chine. Par idéal, Kejun s'enrôle dans l'armée comme médecin. Peu après, Wen apprend la mort de son mari au combat sur les plateaux tibétains. Refusant de croire à cette nouvelle, elle part à sa recherche et découvre un paysage auquel rien ne l'a préparée - le silence, l'altitude, le vide sont terrifiants. Perdue dans les montagnes du nord, recueillie par une famille tibétaine, elle apprend à respecter leurs coutumes et leur culture. Après trente années d'errance, son opiniâtreté lui permet de découvrir ce qui est arrivé à son mari... Quand Wen retourne finalement en Chine, elle retrouve un pays profondément changé par la Révolution culturelle et Deng Xiaoping. Mais elle aussi a changé : en Chine, elle avait toujours été poussée par le matérialisme ; au Tibet, elle a découvert la spiritualité.

L'histoire de Wen est véridique. A l'époque où Xinran, journaliste à Pékin, recueillait les confidences des femmes dans son émission de radio (publiées dans Chinoises, 2003), elle a rencontré cette femme qui lui a raconté son histoire. Bouleversée par ce récit qui réveillait en elle un souvenir d'enfance, elle lui a consacré un livre, qui éclaire d'un jour poignant le rite des funérailles célestes.

Auteur : Xinran est née en 1958. Pendant la révolution culturelle, elle et son frère sont enlevés par les Gardes rouges, à leurs parents jugés « réactionnaires » et envoyés dans un orphelinat réservé aux enfants de « chiens à la solde de l’impérialisme ».
A partir de 1983, la Chine a besoin de personnes pour développer la télévision et la radio, capables de diriger des émissions de débat éducatives tout en s’assurant que les sujets « interdits » sont évités. On confie à Xinran la production de ces émissions. Mais elle devient rapidement l’animatrice d’une émission de radio, Mots sur la brise nocturne, diffusée quotidiennement entre 22h00 et minuit.
En 1997, elle décide de quitter la Chine et s’installe en Angleterre. Elle s’y marie et a un fils.
En 2002, un recueil de ces vies de chinoises est publié par Chatto & Windus. (paru aux éditions Philippe Picquier sous le titre Chinoises, en 2003). Il dit la souffrance, mais aussi l’amour et l’espoir de ces femmes.
Depuis la publication de son premier livre, un best-seller international, Xinran est connue dans le monde entier. Elle publie une colonne bimensuelle dans The Guardian sur les questions relatives à la Chine et tient le rôle de conseiller aux relations avec la Chine pour de grandes corporations comme la BBC.

Mon avis : (lu en janvier 2008)

Ce livre se lit facilement, c'est un superbe voyage tout d'abord en Chine dans les années 50, mais surtout au Tibet au rythme des nomades. On apprend beaucoup sur la vie de nomades au Tibet, sur les coutumes du pays, le côté spirituel tibétain.. Je suis en admiration sur la vie de cette femme qui est une leçon de vie, de simplicité, d'humilité et d'amour.

Ce qui est étonnant, c'est que ce livre a été écrit par une chinoise.

J'ai beaucoup aimé ce livre et peu de temps après l'avoir lu, par hasard, j'ai vu et pris à la bibliothèque de mon lieu de travail Baguettes chinoises du même auteur...

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22 novembre 2008

Les accommodements raisonnables – Jean-Paul Dubois

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Editions de l'Olivier - août 2008 - 260 pages Pas de 4ème de couverture…

Points – septembre 2009 – 275 pages

Présentation de l’éditeur :
Jean-Paul Dubois retrouve le souffle romanesque d’ Une Vie française dans ce livre qui devrait enthousiasmer ses fans. Aucun des « fondamentaux » ne manque à l’appel : Toulouse, un anti-héros (Paul Stern) et son épouse (Anna), un père encombrant, l’actuel président de la République, l’Amérique, les bateaux, les petits-enfants, etc. Cette fois, Jean-Paul Dubois nous conduit à Hollywood. Paul doit y réécrire le scénario d’un film dont il est l’auteur, pour le compte d’un producteur qui prétend en tirer un remake. En réalité, Paul est parti pour oublier la maladie de sa femme, en dépression profonde, le remariage scandaleux de son père et, de manière plus générale, son échec personnel. Embauché par la Paramount, il découvre un autre univers où le sexe, l’argent, la drogue, la célébrité, mais aussi le désespoir occupent une place centrale. Et puis, il rencontre Selma Chantz, employée comme lui par la Paramount. Et sa vie bascule. Car Selma est le double parfait d’Anna, avec trente ans de moins…Une femme fascinante et dangereuse. Après un détour par le comique ( Monsieur Tanner) et l’inquiétante étrangeté ( Hommes entre eux ), Jean-Paul Dubois a écrit le grand roman que nous attendions. Tragique et drôle, jetant sur son époque un regard lucide, ce livre de la maturité garde néanmoins le charme des héros de Jean-Paul Dubois, éternels adolescents écartelés entre leur amour de la vie et leur sens aigu de la culpabilité.

L'Auteur :
Jean-Paul Dubois est né en 1950 à Toulouse où il vit actuellement. Journaliste, puis grand reporter en 1984 pour Le Nouvel Observateur, il examine au scalpel les États-Unis et livre des chroniques qui seront publiées en deux volumes aux Éditions de l'Olivier : L'Amérique m'inquiète (1996) et Jusque-là tout allait bien en Amérique (2002). Écrivain, Jean-Paul Dubois a publié de nombreux romans, Je pense à autre chose, Si ce livre pouvait me rapprocher de toi, etc. Il a obtenu le prix France Télévisions pour Kennedy et moi (Le Seuil, 1996) et le prix Femina et le prix du roman Fnac pour Une Vie française. 

Mon avis : (lu en octobre 2008)

Le titre est un peu mystérieux : Les accommodements raisonnables

L'accommodement raisonnable est une notion juridique canadienne issue de la jurisprudence associée au monde du travail. Elle désigne l'assouplissement d'une norme afin de contrer la discrimination que peut créer cette norme et que subit une personne, dans le but de respecter le droit à l'égalité du citoyen (source Wikipédia)

Le livre se lit facilement. Les personnages sont bien décrits mais le sujet est assez déprimant : les échecs, les renoncements, la dépression, la fuite…

Il y a cependant de l’humour : Cela commence par la cérémonie de crémation de l’oncle, le tapis roulant qui emmène le cercueil tombe en panne…

A chaque fois qu’il prend des nouvelles auprès de son père sur ce qu’il se passe chez lui, ce dernier lui donne des nouvelles de la campagne des élections présidentielles de 2007…

La partie aux Etats-Unis m’a paru un peu longue.

Je ne peux pas dire que j’ai aimé ce livre… mais n’ayant pas lu une vie française, je me suis empressée de le lire et cela m’a beaucoup plu.

Extrait : "Mon père avait basculé le premier, Anna ensuite, et moi enfin. Nous étions partis chacun dans des directions lointaines ou opposées, aveuglés par diverses formes de nos vies. L'origine de cette étrange épidémie rôdait quelque part en nous-mêmes. Les accommodements raisonnables que nous avions tacitement conclus nous mettaient pour un temps à l'abri d'un nouveau séisme, mais le mal était toujours là, tapi en chacun de nous, derrière chaque porte, prêt à resurgir."

22 novembre 2008

Le mec de la tombe d'à côté - Katarina MAZETTI

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Traduit du suédois par Lena Grumbach et Catherine Marcus

Gaïa Edition – Juin 2006 - 254 pages

Actes Sud - mars 2009 - 253 pages

Résumé : Désirée se rend régulièrement sur la tombe de son mari qui a eu le mauvais goût de mourir trop jeune. Bibliothécaire de métier, et citadine pragmatique, elle vit dans un appartement tout blanc, très tendance. Au cimetière, elle rencontre le mec de la tombe d'à côté, dont l'apparence l'agace autant que la tombe avec sa stèle tape-à-l'œil. Depuis le décès de sa mère, Benny vit seul à la ferme familiale avec ses vingt-quatre vaches laitières. Il s'en sort comme il peut, de façon assez rustique, et grâce à une bonne dose d'humour et d'autodérision. Chaque fois qu'il la rencontre, il s'énerve contre la "Crevette" qui occupe le banc au cimetière avec lui, avec son bonnet de feutre et son petit carnet de poésie. Rien, a priori, ne rapproche ces deux-là, et pourtant, il suffira d'un sourire qui éclate simultanément sur leurs lèvres, pour qu'ils soient tous deux éblouis. C'est le début d'une histoire d'amour assez cocasse. Ils sont tout le contraire l'un de l'autre. Elle ne sait pas cuisiner, il lit tout au plus un livre par an. Elle veut aller à l'opéra, lui doit traire les vaches. Il traîne avec lui une odeur d'étable, elle vit dans un appartement aseptisé. Mais leur passion amoureuse est sans bornes. Roman d'amour drôle, tendre, à l'humour décapant, Le mec de la tombe d'à côté touche pourtant là où ça fait mal : ce fossé qui sépare les catégories sociales. On ne peut plus contemporain…

Auteur : Née en 1944, Katarina Mazetti est journaliste à la Radio Suédoise. Auteur de livres pour la jeunesse et de romans pour adultes, elle rencontre un succès phénoménal avec Le mec de la tombe d'à côté, vendu à plus de 450 000 exemplaires, dans un pays de 9 millions d'habitants !

Mon avis : (lu en septembre 2006)

C'est la rencontre improbable de 2 héros si différents et si bien décrits : Désirée la bibliothécaire, veuve, habitant la ville, aimant l’opéra et Benny l’agriculteur, orphelin, aimant son tracteur et ses vaches…Tout les oppose et pourtant ils vont s’aimer.

L’écriture est géniale : un chapitre sur deux c’est la vision de Désirée (la bibliothécaire), puis c’est le récit de Benny l’agriculteur.

Il y a beaucoup d’humour mais également une analyse pointue de la société moderne. C'est la confrontation des oppositions féminin et masculin, ville et campagne, intellectuelle et manuel...

J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce livre.

Extrait du livre :
Putain, je ne peux pas la blairer, je ne peux vraiment pas la blairer !

Pourquoi elle est tout le temps assise là ?

J'avais l'habitude de me poser un moment sur le banc après l'entretien de la tombe pour reprendre le fil de mes pensées. J'essayais de trouver un petit bout de ficelle auquel m'accrocher et qui me permettrait d'avancer encore un jour, ou deux. À la ferme, quand je cavale entre tout ce qu'il y a à faire, je n'arrive pas à penser. Si je ne me concentre pas sur ce que j'ai en mains, inévitablement arrive une mini-catastrophe qui me donne un jour de travail supplémentaire. Je plante le tracteur sur un rocher et l'essieu arrière pète. Une vache s'abîme un trayon parce que j'ai oublié d'attacher son protège-pis.

Me rendre sur la tombe est mon seul bol d'air, mais même là, j'ai du mal à me dire que j'ai le droit de faire une pause et de simplement penser. Il me faut d'abord biner et planter et m'activer, avant de m'autoriser à m'asseoir.

Et alors je la trouve assise là.

Décolorée comme une vieille photo couleur qui a trôné dans une vitrine pendant des années.

19 novembre 2008

A l’abri de rien – Olivier Adam

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Edition de l’Olivier – août 2007 - 219 pages

Points - août 2008 - 218 pages

Prix France-Télévisions 2007

Résumé : Marie se sent perdue. Son mari, ses enfants sont le dernier fil qui la relie à la vie. Ce fragile équilibre est bouleversé le jour où elle rencontre les « kosovars », ces réfugiés dont nul ne se soucie et qui errent, abandonnés, aux confins de la ville. Négligeant sa famille, Marie décide de leur porter secours. Et de tout leur donner : nourriture, vêtements, temps, argent, elle ne garde rien pour elle. Entraînée par une force irrésistible, elle s’expose à tous les dangers, y compris celui d’y laisser sa peau.

Avec ce roman, Olivier Adam nous rappelle que la violence qui frappe les plus faibles est l’affaire de chacun. Et trace le portrait inoubliable d’une femme dépassée par la force de ses sentiments.

Auteur : Né à Draveil le 12 juillet 1974, romancier de renom, Olivier Adam connaît un succès populaire et critique indéniable qui le place parmi les écrivains les plus connus de sa génération. Ancien étudiant en gestion des entreprises culturelles, il participe à la création du festival littéraire 'Les Correspondances de Manosque' et travaille comme directeur de collection aux éditions du Rouergue. C'est son premier roman paru en 2000, 'Je vais bien, ne t'en fais pas' qui lui permet d'accéder à la notoriété. Lauréat du prix Goncourt de la nouvelle en 2004 pour 'Passer l'hiver', l'auteur poursuit néanmoins dans la veine romanesque avec 'Falaises' ou 'A l'abri de rien'. Influencé par les écrivains américains contemporains, Adam aborde aussi bien des thèmes sociaux et politiques, comme la question des sans-papiers, que des aspects plus psychologiques et sentimentaux. Le travail de scénariste qu'il effectue pour l'adaptation de son premier livre lui permet d'ajouter une nouvelle corde à son arc, cette fois encore avec le succès à la clé.

Mon avis : (lu en décembre 2007)

Avant de lire ce livre, j’avais vu un téléfilm « Maman est folle » de Jean-Pierre Améris tiré de ce livre avec Isabelle Carré dans le rôle de Marie. Ce téléfilm m’avait beaucoup touchée et j’ai lu avec plaisir le livre d’Olivier Adam.

Il se dégage une grande sensibilité de ce livre, on partage avec Marie ses humeurs, ses sentiments, sa tristesse, sa fragilité, son humanité. Elle fuit la routine de sa vie quotidienne avec son mari, ses enfants, sa maison, elle est dans un état dépressif et le hasard lui fait rencontrer un réfugié de Sangatte.

Elle va essayer de donner du sens à sa vie en apprenant à les connaître et en essayant de les aider.

Ce livre est bouleversant ! On s’attache aux différents personnages et le scénario nous fait réfléchir aux problèmes des réfugiés qui vivent dans des conditions inhumaines.

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Téléfilm "Maman est folle" Diffusé le 22/11/07 sur France 3

18 novembre 2008

Une vie française - Jean-Paul DUBOIS

une_vie_francaise Edition de l'Olivier – août 2004 – 357 pages

Prix Fémina 2004

Prix du Roman Fnac 2004

4ème de couverture : Petit-fils de berger pyrénéen, fils d'une correctrice de presse et d'un concessionnaire Simca à Toulouse, Paul Blick est d'abord un enfant de la Ve République. L'histoire de sa vie se confond avec celle d'une France qui crut à de Gaulle après 58 et à Pompidou après 68, s'offrit à Giscard avant de porter Mitterrand au pouvoir, pour se jeter finalement dans les bras de Chirac. Et Paul, dans tout ça ? Après avoir découvert, comme il se doit, les joies de la différence dans le lit d'une petite Anglaise, il fait de vagues études, devient journaliste sportif et épouse Anna, la fille de son patron. Brillante chef d'entreprise, adepte d'Adam Smith et de la croissance à deux chiffres, celle-ci lui abandonne le terrain domestique. Devenu papa poule, Paul n'en mène pas moins une vie érotique aussi intense que secrète et se passionne pour les arbres, qu'il sait photographier comme personne. Une vraie série noire - krach boursier, faillite, accident mortel, folie - se chargera d'apporter à cette comédie française un dénouement digne d'une tragédie antique. Jardinier mélancolique, Paul Blick prend discrètement congé, entre son petit-fils bien-aimé et sa fille schizophrène.

Si l'on retrouve ici la plupart des " fondamentaux " de Jean-Paul Dubois - dentistes sadiques, femmes dominatrices, mésalliances et trahisons conjugales, sans parler des indispensables tondeuses à gazon -, on y découvre une construction romanesque dont l'ampleur tranche avec le laconisme de ses autres livres. Cet admirateur de Philip Roth et de John Updike est de retour avec ce roman dont le souffle n'a rien à envier aux grandes sagas familiales, dans une traversée du siècle menée au pas de charge.

Auteur : Jean-Paul Dubois est né en 1950 à Toulouse, où il vit actuellement. Auteur de nombreux romans (Je pense à autre chose, Si ce livre pouvait me rapprocher de toi) et de récits de voyage (L'Amérique m'inquiète), il a obtenu le prix France Télévision pour Kennedy et Moi (Seuil, 1996). Il est journaliste-reporter au Nouvel Observateur.

Mon avis : (lu en novembre 2008)
J'ai bien aimé ce livre. C'est une vie « ordinaire » française de 1958 à 2002. Au début de l'histoire Paul est un petit garçon de 8 ans, on le suit dans sa vie quotidienne d'enfant, d'adolescent et d'adulte, on l'accompagne dans des évènements familiaux et en filigrane les évènements politiques, les évolutions de la société nous sont rappelés par petites touches. Le style est simple avec de l'humour. Le découpage des chapitres est original : par mandat présidentiel de la 5ème République.

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18 novembre 2008

Mon bel oranger - José Mauro de Vasconcelos

mon_bel_oranger Hachette Jeunesse -1968

Résumé : « Mon bel oranger » est un livre autobiographique (un livre inspiré de son enfance)... Zézé est brésilien. Né dans une famille pauvre où tout le monde le maltraite, sauf sa sœur Gloria, il a été élevé dans la rue et y a tout appris : de la lecture au troc de billes. Quand il est vraiment trop malheureux, c’est auprès de Minguinho, un pied d’oranges douces, qu’il va trouver du réconfort. Cet arbre lui parle comme personne ne sait le faire… Une histoire touchante et inattendue qui, depuis bientôt trente ans, continue d’émouvoir ses jeunes lecteurs.

Auteur : José Mauro de Vasconcelos (26 février 1920 à Rio de Janeiro - 25 juillet 1984 à São Paulo) est un écrivain brésilien. Écrivain aux origines indiennes et portugaises, il est l'auteur de Mon bel oranger, Allons réveiller le soleil et Le Palais Japonais, inspiré de son enfance difficile et devenu un classique de la littérature enfantine, ainsi que d'une quinzaine de romans et de récits. Sportif et voyageur, il a pratiqué de nombreux métiers, notamment dans le monde du cinéma et de la télévision.

Mon avis :(lu en 1975 et relu depuis plusieurs fois...) mon_bel_oranger_ini

Ce livre fait partie de mes livres préférés. J’ai un souvenir très précis du jour où je l’ai découvert et lu pour la première fois,aucun livre ne m'avait jamais autant ému que celui là. Il dégage une telle sensibilité, une grande émotion. Ce livre est un condensé de douceur, d'innocence, d'amitié, de tristesse... Ce livre est tout simplement merveilleux, une histoire des plus touchantes, très émouvante également, on s'attache très vite au petit ZéZé.

Zézé vit une enfance douloureuse, il se crée un monde imaginaire qui lui rend le réel supportable. Pour lui, le rêve et la vie ne font plus qu'un.

Au début on découvre la vie de Zézé et ses souffrances, ensuite Zézé se transforme sous la pression des évènements, de la rencontre avec son ami portugais. Des scènes de joie, de tendresse et de souffrance font alterner sans oublier les dialogues qu'il a avec son oranger.

Il fait la découverte de l'amitié, de la tendresse et de la solitude, il grandi.

Ce livre nous rappelle aussi que tous les jours, beaucoup de personne vivent dans la pauvreté et en souffrent. De l'émotion à l'état pur, de l'intelligence et un regard révélateur sur la vie en Amérique Latine ...

J’ai fait découvrir ce livre à mes enfants et ils ont adoré. La suite : « Allons réveiller le soleil » est également à découvrir…

16 novembre 2008

Le théorème du perroquet – Denis Guedj

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Seuil – septembre 1998 – 528 pages

Points - août 2000 - 654 pages

Résumé : Pierre Ruche, un vieux libraire de Montmartre, reçoit une lettre d’Amazonie ; elle provient de son ami Edgar Grosrouvre, disparu depuis, qui lui lègue la totalité de sa bibliothèque consacrée aux… mathématiques ! Pierre Ruche va devoir se remettre à étudier pour classer ce trésor et surtout, il va lui falloir élucider la mort énigmatique d’Edgar. Accompagné de ses compagnons, une femme, trois enfants et d’un perroquet amnésique, il se lance dans un voyage à travers l’histoire des mathématiques tout en menant l’enquête… Humour et suspense garantis.

Auteur : Denis Guedj est à la fois écrivain, mathématicien, professeur d'histoire et d'épistémologie des sciences (à Paris VIII) et aussi scénariste de cinéma. Il est l'auteur de nombreux romans sur le thème des mathématiques. Denis Guedj avec Le Théorème du perroquet fait découvrir au néophyte l'univers des mathématiques sous la forme d'un roman policier.

Mon avis : (lu en 1999)

Un roman policier sur fond de mathématiques. A travers l'amitié de Pierre Ruche et de son mystérieux ami du bout du monde, on voyage au travers du temps et de l'espace, on partage la vie des plus grands génies de nos vieilles civilisations.

Ce livre est palpitant et on essaye également de résoudre les problèmes mathématiques au fil de la lecture.

C’est un livre idéal pour aborder l’histoire des mathématiques sans s’en apercevoir ! Pas besoin d'être fort en mathématiques pour adorer ce livre !

16 novembre 2008

L'Alchimiste – Paulo Coelho

alchimiste Edition Anne Carrière - mars 1994 - 252 pages

Traduit du portugais (Brésil) par Jean Orecchioni 

Grand Prix des Lectrices de Elle

Résumé : L'Alchimiste est le récit d'une quête, celle de Santiago, un jeune berger andalou parti à la recherche d'un trésor enfoui au pied des Pyramides. Dans le désert, initié par l'alchimiste, il apprendra à écouter son coeur, à lire les signes du destin et, par-dessus tout, à aller au bout de son rêve.
Destiné à l'enfant que chaque être cache en soi, L'Alchimiste est un merveilleux conte philosophique, que l'on compare souvent au Petit Prince, de Saint-Exupéry, et à Jonathan Livingston le Goéland, de Richard Bach.

L'auteur : Paulo Coelho est né en 1947 à Rio de Janeiro. Sa notoriété en Amérique latine est comparable à celle de Gabriel Garcia Marquez. Ses livres figurent en tête des listes de best-sellers au Brésil. L'Alchimiste a été publié dans 48 pays et rencontre partout un immense succès.

Extrait : "Mon cœur craint de souffrir, dit le jeune homme à l'alchimiste, une nuit qu'ils regardaient le ciel sans lune.
- Dis-lui que la crainte de la souffrance est pire que la souffrance elle-même.
Et qu'aucun cœur n'a jamais souffert alors qu'il était à la poursuite de ses rêves."

Mon avis : (lu en 1995 et relu depuis plusieurs fois...)

Ce livre fait partie de mes livres préférés. Beaucoup d'émotions passent à travers ce voyage initiatique. Chacun d'entre nous peut se reconnaître de près ou de loin dans le personnage de Santiago. L'écriture est sobre, simple et accessible à tous. Ce livre ne laisse personne indifférent, il nous fait réfléchir sur nous-même, notre vie, nos rêves et notre futur...

15 novembre 2008

Les déferlantes - Claudie Gallay

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Editions du Rouergue – février 2008 – 524 pages

J'ai lu - mai 2010 - 538 pages

4ème de couverture : La Hague... Ici on dit que le vent est parfois tellement fort qu'il arrache les ailes des papillons. Sur ce bout du monde en pointe du Cotentin vit une poignée d'hommes. C'est sur cette terre âpre que la narratrice est venue se réfugier depuis l'automne. Employée par le Centre ornithologique, elle arpente les landes, observe les falaises et leurs oiseaux migrateurs. La première fois qu'elle voit Lambert, c'est un jour de grande tempête. Sur la plage dévastée, la vieille Nan, que tout le monde craint et dit à moitié folle, croit reconnaître en lui le visage d'un certain Michel. D'autres, au village, ont pour lui des regards étranges. Comme Lili, au comptoir de son bar, ou son père, l'ancien gardien de phare. Une photo disparaît, de vieux jouets réapparaissent. L'histoire de Lambert intrigue la narratrice et l'homme l'attire. En veut-il à la mer ou bien aux hommes ? Dans les lamentations obsédantes du vent, chacun semble avoir quelque chose à taire.

Dans ce livre dense en personnages et en rebondissements, Claudie Gallay nous convainc une nouvelle fois de la singularité de son univers romanesque. Les déferlantes est son cinquième roman publié dans la collection La brune, après l'excellent accueil de ses deux derniers, Seule Venise et Dans l'or du temps.

Auteur : Né en 1961 dans l'Isère, Claudie Gallay exerce le métier d'institutrice avant de publier son premier roman, 'L'Office des vivants', en 2001. 'Seule Venise', qui sort en 2005, obtient le prix du Livre CE 38, décerné par les lecteurs des comités d'entreprise. Pour 'Dans l'or du temps', elle déplace la trame du roman vers le nord, en Normandie. Elle campe dans la région avec 'Les Déferlantes' qui paraît en 2008 et dont l'histoire se déroule à La Hague. Plume en main, Claudie Gallay ne lâche pas pour autant l'enseignement et continue son métier d'institutrice à raison de deux jours par semaine.

Mon avis : (livre lu en août 2008)

C'est mon coup de coeur de l'été !

J'ai été attiré par la couverture du livre et son phare.

J'ai commencé ce livre à mon retour d'un séjour de quelques jours dans le Nord – Cotentin et j'ai été emporté par ce livre. J'ai adoré le rendu de l'atmosphère des lieux : la nature sauvage et rude de la Pointe de la Hague, la mer, le vent, les tempêtes... Les personnages sont attachants, les émotions sont simples, les sentiments complexes. Tout au long du livre, on découvre que des secrets sont nombreux au village. L'histoire est captivante, elle va petit à petit se dénouer et on est pas déçu par la fin. Le livre fait plus de 500 pages mais je ne les ai pas vu passer tellement j'ai eu de plaisir à le savourer !

J'ai eu l'occasion depuis de rencontrer Claudie Gallay au Salon du Livre de Paris 2009 !

Les premières page du livre :
La première fois que j'ai vu Lambert, c'était le jour de la grande tempête. Le ciel était noir, très bas, ça cognait déjà fort au large.
Il était arrivé un peu après moi et il s'était assis en terrasse, une table en plein vent. Avec le soleil en face, il grimaçait, on aurait dit qu'il pleurait.
Je l'ai regardé, pas parce qu'il avait choisi la plus mauvaise table, ni pour cette grimace sur le visage. Je l'ai regardé parce qu'il fumait comme toi, les yeux dans le vague, en frottant son pouce sur ses lèvres. Des lèvres sèches, peut-être plus sèches que les tiennes.
J'ai pensé qu'il était journaliste, une tempête d'équinoxe, ça pouvait faire quelques bonnes photos. Derrière la digue, le vent creusait les vagues, boutait les courants, ceux du Raz Blanchard, des fleuves noirs venus de très loin, des mers plus au nord ou des tréfonds de l'Atlantique.
Morgane est sortie de l'auberge. Elle a vu Lambert.
- Vous n'êtes pas d'ici, elle a dit en lui demandant ce qu'il voulait.
Elle avait le ton maussade des jours où elle devait servir des clients quand le temps était mauvais.
- Vous êtes là pour la tempête ? Il a fait non avec la tête.
- Alors c'est pour Prévert ? Tout le monde vient là pour Prévert...
- Je cherche un lit pour la nuit, il a fini par dire. Elle a haussé les épaules.
- On fait pas hôtel.
- Je peux trouver ça où ?
- Il y en a un au village, en face de l'église... ou alors à la Rogue. À l'intérieur des terres. Mon patron a une amie, une Irlandaise, elle tient une pension... Vous voulez son numéro ?
Il a hoché la tête.
- Et manger, c'est possible ?
- C'est trois heures...
- Et alors !
- À trois heures, c'est jambon-beurre.
Elle a montré le ciel, la barre de nuages qui avançait. Le soleil filtrait un peu par en dessous. Dix minutes encore et il ferait nuit.
- Ça va être le déluge ! elle a dit.
- Le déluge n'empêche rien. Six huîtres avec un verre de vin ?
Morgane a souri. Lambert était plutôt beau gosse. Elle a eu envie de lui tenir tête.
- En terrasse, on sert seulement les boissons.
Je buvais un café noir à deux tables derrière lui. Il n'y avait pas d'autres clients. Même à l'intérieur, c'était vide.
Des petites plantes au feuillage gris prenaient racine dans les fissures des pierres. Avec le vent, elles semblaient ramper.
Morgane a soupiré.
- Faut que je demande au patron.
Elle s'est arrêtée à ma table, ses ongles rouges pianotant sur le rebord de bois.

15 novembre 2008

Simple - Marie-Aude Murail

Simple

Ecole des Loisirs - août 2004 - 210 pages

Prix des lycéens allemands 2006 décerné à Leipzig
Prix Farniente décerné à Charleroi 2006.
Prix littéraire des collégiens de Compiègne 2006.
Prix littérature jeunesse 2006 à Cholet
Prix Ados de la ville de Rennes 2006
Prix Escapages "ados" 2006 (Indre)
Prix Plaisirs de lire 2006 (Yonne).

4ème de couverture : Simple dit «oh, oh, vilain mot» quand Kléber, son frère, jure et peste. Il dit «j'aime personne, ici» quand il n'aime personne, ici. Il sait compter à toute vitesse : 7, 9, 12, B, mille, cent. Il joue avec des Playmobil, et les beaud'hommes cachés dans les téphélones, les réveils et les feux rouges. Il a trois ans et vingt-deux ans. Vingt-deux d'âge civil. Trois d'âge mental. Kléber, lui, est en terminale, il est très très courageux et très très fatigué de s'occuper de Simple. Simple a un autre ami que son frère. C'est Monsieur Pinpin, un lapin en peluche. Monsieur Pinpin est son allié, à la vie, à la mort. Il va tuer Malicroix, l'institution pour débiles où le père de Simple a voulu l'enfermer, où Simple a failli mourir de chagrin. Monsieur Pinpin, dans ces cas-là, il pète la gueule. Rien n'est simple, non, dans la vie de Simple et Kléber. Mais le jour où Kléber a l'idée d'habiter en colocation avec des étudiants, trois garçons et une fille, pour sauver Simple de Malicroix, alors là, tout devient compliqué.

Auteur : Née au Havre en 1954, avec un père poète et une mère journalisteMarie-Aude Murail est issue d'une famille de littéraires - son frère et sa sœur cadette sont également écrivains. Titulaire d'une thèse de lettres modernes obtenue à la Sorbonne, elle vit d'abord à Paris, puis à Bordeaux (pendant 6 ans), avant de s'installer à Orléans. Ses premiers romans sont surtout destinés à des femmes. Puis elle commence à écrire pour les jeunes de 7 à 16 ans à partir de 1986. En vingt années d'écriture, elle a publié plus de soixante-dix livres. Ses romans empruntent énormément la forme du dialogue. Son but est de séduire ses lecteurs grâce à de l'émotion et de l'amour. Le plus souvent, ses histoires se passent dans des milieux urbains où les héros sont des hommes, souvent adolescents, motivés par des femmes. 

Mon avis :  (livre lu en décembre 2004)
Cette histoire m'a beaucoup touchée, il y a aussi un humour formidable malgré le thème de l'handicap. J'ai été partagée entre les rires et les larmes...

Livre à lire absolument de 10 à 100 ans !

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