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A propos de livres...

15 janvier 2011

Chute de vélo – Étienne Davodeau

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Dupuis – mars 2004 – 100 pages

Dupuis – mars 2009 – 100 pages

Résumé :
Avec son mari, ses enfants, son frère et un ami, Jeanne vient remettre en état la maison de sa mère pour en préparer la vente. La vieille dame, qui perd la mémoire, est hospitalisée. Mais les médecins ont accepté qu'elle revienne passer quelques jours en famille dans la maison. De l'autre côté de la rue, un maçon forme un apprenti sur un chantier. L'ambiance est rude. Fascinés par les rapports entre les deux hommes, les enfants vont, par accident, exacerber cette tension. C'est le moment que choisit la vieille dame pour disparaître. Elle demeure introuvable. C'est la panique. Mais heureusement, Toussaint est là. Toussaint est un ami, un pauvre type malchanceux que toute la famille aide depuis des années à ne pas sombrer dans la misère. Toussaint est quelqu'un d'étrange : rendre service le bouleverse, comme s'il cachait un secret dont ses amis ne sauront jamais rien.

Auteur : Étienne Davodeau est un dessinateur et scénariste de bandes dessinées, né le 19 octobre 1965 à Botz-en-Mauges en Maine-et-Loire. Étudiant au département d'arts plastiques de l'université de Rennes 2, il fonde le studio Psurde avec d'autres passionnés de BD (dont ses futurs collaborateurs Joub et Jean-Luc Simon).
Il publie son premier album en 1992, L’Homme qui n’aimait pas les arbres, dans la nouvelle collection pour jeunes auteurs, Génération Dargaud.
Depuis, il alterne fictions et récits du réel. Ses histoires, ancrées dans la province au quotidien, tracent des portraits bien vivants de gens ordinaires aux démêlés particuliers.

Mon avis : (lu en janvier 2011)
Une famille se retrouve à la campagne, dans un village tranquille, pour remettre en état la maison de leur enfance avant de la mettre en vente. C'est l'été, le cadre est tranquille, les enfants sont contents de se retrouver entre cousins, les adultes profitent de ce dernier été qui leurs rappelle pleins de souvenirs. Toussaint, l'ami de la famille sur qui ils ont toujours pu compter est également présent. Or Toussaint cache un lourd secret.
Le dessin est très beau et les couleurs décrivent parfaitement les différentes atmosphères de cet été un peu particulier. J’ai vraiment beaucoup aimé cette histoire pleine de sensibilité.

Extrait :

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Lu dans le cadre du Challenge Petit BAC
logo_challenge_Petit_BAC
"Objet"

Déjà lu du même auteur :

lulu_femme_nue_tome1  Lulu Femme Nue : 1er livre – Étienne Davodeau

lulu_femme_nue_tome2 Lulu Femme Nue : 2ème livre – Étienne Davodeau

rural Rural ! Chronique d'une collision politique - Étienne Davodeau

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13 janvier 2011

Autour de Maigret... rappel

Partenariat Livre de Poche

Vous avez déjà rencontré le commissaire Maigret à travers vos lectures,
ou vous en avez une certaine image, que vous incarnerez, en photo.
A vous de jouer !

ban_partenaire_maigret2

Le Livre de Poche organise un Concours-photos jusqu'au 31 janvier 2011
pour plus d'information  aller voir le site :

Maigret vous l'avez forcément croisé quelque part...

Ensuite une sélection des 25 meilleurs photos sera faite par un jury et
c'est par un vote des internautes que seront déterminés les gagnants !

Je vous annonce également qu'il y aura prochainement (en février)
sur mon blog un petit concours "Autour de Maigret".

(à suivre...)

12 janvier 2011

Les pingouins n'ont jamais froid - Andreï Kourkov

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Liana Lévi – avril 2004 – 394 pages

Points – février 2005 – 397 pages

traduit du russe par Nathalie Amargier

Quatrième de couverture :
Victor, de retour d'Antarctique, n'a qu'une idée en tête : retrouver son pingouin Micha, qui a atterri dans le zoo personnel d'un richissime Moscovite. Victor parcourt l'Ukraine et la Russie et s'aventure jusque dans les plus sombres recoins de la Tchétchènie. En funambule virtuose, Kourkov sillonne le gouffre qui sépare le rire du drame avec une aisance incomparable.

Auteur : Écrivain ukrainien de langue russe né en 1961, Andreï Kourkov vit actuellement à Kiev. Très doué pour les langues étrangères – il en parle neuf – , il commence sa carrière littéraire pendant son service militaire où il est gardien de prison à Odessa, l’emploi idéal pour écrire… Son premier roman paraît en 1991, mais c’est avec Le Pingouin, paru en 2000, qu’il remporte un succès international.

Mon avis : (lu en janvier 2011)
Cela fait deux semaines que ce livre me fait « signe » sur le présentoir de la bibliothèque… La première fois, je me suis dit qu’il fallait que je lise auparavant Pingouin, mais celui-ci n’étant pas disponible je me suis dit : « Tant pis, je le lirai après celui-ci ! »
Au début du livre, Victor est en Antarctique dans la base Vernadski, il se cache. Avec un faux passeport polonais et la mission de remettre une lettre à Moscou, il trouve le moyen de rentrer en Ukraine. De retour à Kiev, il veut retrouver Micha son pingouin. Il apprend que celui-ci est à Moscou, dans un zoo privé. Mais avant de partir à Moscou, il doit s’occuper de Sonia, petite fille de 7 ans, dont il est devenu le second papa. Son voyage ne s’arrêtera pas à Moscou car Micha serait en Tchétchénie. Les aventures de Victor puis de Victor et Micha sont épiques et sont prétextes pour l’auteur de décrire les usages en vigueur dans cette région ex-soviétique où la corruption est presque devenu un art de vivre… L’histoire est rythmée, les personnages sont attachants, maintenant, j’ai vraiment très envie de découvrir la première aventure de Victor et Micha…

Extrait : (page 63)
Victor manquait de sommeil, mais la météo était revigorante. Le soleil déclinant l'aveuglait. Il prit un taxi de ligne jusqu'à la montée Kourenevski, puis termina à pied le trajet jusqu'à Nagornaïa. Il n'y avait presque pas de passants, uniquement des voitures qui filaient à toute vitesse, malgré une chaussée trouée comme du gruyère.

L'Afghan occupait le rez-de-chaussée d'un Institut de recherche, mais avait sa propre entrée. Au lieu de marches, c'était une petite rampe en béton encadrée de barrières qui conduisait au seuil. La porte double était ouverte, et Victor entra. Personne au comptoir, étrangement bas. La salle se réduisait à quelques tables, très basses elles aussi. Pas la moindre chaise. Surpris, il s'approcha du comptoir, regarda derrière. Une machine à espresso Siemens brillait de tout son chrome, près de quelques bouteilles entamées, sous des rangées bien ordonnées de verres tout propres, petits et grands, suspendus la tête en bas.

Il tira une pièce de monnaie de sa poche et frappa sur le comptoir.
- Une seconde ! cria une voix qui lui sembla familière.
Il fixa la porte blanche derrière le comptoir, entendit un grincement, et Liocha, toujours barbu, apparut dans l'encadrement, en fauteuil.
Victor le regarda avec stupeur. Il n'avait plus de jambes. Le reste était en tenue de camouflage.
- Oh ? s'étonna Liocha. C'est toi ? Ben dis donc!
Il n'ajouta rien. Sur son visage, l'embarras le disputait à l'incrédulité.
- Tu es vivant ? finit-il par dire.
- Oui. Et toi ?
Liocha eut un rire amer.
- Moi aussi. J'ai juste du mal à courir.
Il baissa les yeux sur les jambes de son pantalon militaire, roulées et attachées assez haut.
- Assieds-toi, je te prépare un café!
Victor, embarrassé, regarda autour de lui.
- Ah, c'est vrai! Va voir par là, lui indiqua Liocha en montrant la porte par laquelle il venait d'arriver. Il y a des fauteuils roulants pour les invités!
Dans le local de service, Victor découvrit trois fauteuils pliants nickelés rangés contre le mur. Il en prit un, le déplia d'un geste, s'assit, le cœur lourd, et posa les mains sur le cercle métallique externe des grandes roues. Il poussa, le fauteuil se dirigea vers la porte, roula vers le comptoir et heurta celui de Liocha, qui maniait le percolateur en expert.
- Fais pas l'idiot! Choisis une table et va t'installer!

Victor se redressa, fit passer le fauteuil, léger, par-dessus la tête de son ami, et le reposa de l'autre côté du comptoir, près de la première table. Il se rassit. A présent, le décor prenait un sens, les tables basses étaient au niveau idéal.

Liocha ne tarda pas à apporter deux cafés et un sucrier, posés sur un petit plateau fixé à son fauteuil. Il gagna la table en virtuose, s'arrêta sans que Victor comprenne comment et fit le service en un clin d'œil.
- Et voilà, dit-il en remuant son café. Ce qu'on perd d'un côté, on le gagne d'un autre...
- T'es devenu philosophe ? sourit Victor.
- Vaut mieux, sinon qu'est-ce qui me reste ?
Victor eut soudain l'impression que les mains de Liocha étaient beaucoup plus longues qu'avant. Plus longues et plus noueuses.
- Alors, qu'est-ce qui t'est arrivé?
- Tu sais, un démineur ne se trompe qu'une fois. Après, dans le meilleur des cas, il passe le reste de sa vie à le regretter... C'est ce que je fais depuis... Bousiller un enterrement pareil! Mon patron et ses deux lieutenants ont été déchiquetés; moi, j'ai juste été raccourci. Dans la même seconde, j'ai perdu mes jambes et mon travail. Plus un sou. Heureusement que j'ai eu des amis pour m'aider, dit-il en parcourant le café du regard. Me voilà patron de bar.

Liocha lui expliqua ensuite qu'officiellement ce café appartenait à l'Association des soldats internationalistes*, ce qui l'exemptait de taxes. Personne n'aurait risqué de venir fourrer son nez dans ses affaires, il n'y avait rien à tirer de ce genre d'établissement. A côté, un foyer abritait des mutilés de la guerre d'Afghanistan, entre autres.

Victor posa enfin la question qui lui tenait à cœur:
- Et Micha, qu'est-ce qu'il est devenu?
- Le pingouin?
Liocha, ennuyé, se gratta derrière l'oreille.
- On a eu un problème. Tu sais, avant ce dernier enterrement, mon patron était en mauvaise posture, on s'était fait doubler. Un jour, on avait reçu plusieurs wagons d'alcool, sans papiers, pour une valeur de trois cent mille dollars. Les papiers, on devait nous les amener le lendemain matin, mais dans la nuit, on nous a balancés à la Répression des fraudes, qui a confisqué toute la marchandise. Même pas moyen de la racheter. Et ça s'est répété. Au total, ça faisait près d'un million de dettes. Mon patron devait rembourser un type de Moscou qui a installé plusieurs stations-service ici... Du coup, ce type a pris ton Micha, en dédommagement. Il a un domaine près de Moscou, avec un zoo privé... Je n'ai rien pu faire...
- Je peux le trouver où, ce type?
- Il est reparti chez lui, à Moscou. Il s'est fait piquer ses stations-service par un de nos députés. Viré du sol ukrainien...
- Comment il s'appelle ?
- T'es sérieux, là ?
- Bien sûr.
Incrédule, Liocha secoua la tête.
- Son surnom, c'est «le Sphinx». Ilia Kovalev pour l'état civil. Il a une banque, à Moscou, la Banque commerciale du gaz. Tu te rends compte de ce que ça représente ?
- Une banque ? demanda Victor en haussant les épaules. Qu'est-ce que tu veux que ça représente ? Beaucoup d'argent, pas plus...
Liocha fit non de la tête.
- Une banque, ça veut dire des services secrets parallèles, une armée privée, la possibilité d'acheter ou de faire disparaître n'importe qui sans laisser de traces.
Victor poussa un lourd soupir.
- Tu sais que tu étais recherché, quand même ?
- Oui.
- Et ça te gêne pas de te balader comme ça en ville ?
- Je tiens à retrouver Micha.
- C'est beau, l'amour !

* Dénomination officielle de ceux que l'on envoie combattre à l'étranger.

Lu dans le cadre du Challenge Voisins, voisines
voisin_voisine
Ukraine

Lu dans le cadre du Challenge Petit BAC
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"Animal"

10 janvier 2011

C'est lundi ! Que lisez-vous ? [11]

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C'est le jour du rendez-vous proposé par Mallou

Qu'est-ce que j'ai lu la semaine dernière ?

maman Parle_leur_des_batailles ruralla_double_vie_d_Irina_p

Maman - Isabelle Alonso
Parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants - Mathias Enard
Rural ! Chronique d'une collision politique - Étienne Davodeau (BD)
La double vie d'Irina - Lionel Shriver

Qu'est-ce que je lis en ce moment ?

Les pingouins n'ont jamais froid - Andreï Kourkov

Que lirai-je cette semaine ?

Meurtriers sans visage - Henning Mankell
Un livre de La Comtesse de Ségur pour le prochain (Re)découvrons un auteur organisé par Pimprenelle

Bonne semaine, bonnes lectures et à lundi prochain !

9 janvier 2011

La double vie d’Irina - Lionel Shriver

Lu dans le cadre du partenariat  Livraddict et Belfond

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Belfond – septembre 2009 – 483 pages

Livre de Poche – octobre 2010 – 670 pages

traduit de l'américain par Anne Rabinovitch

Quatrième de couverture :
Le jour où Irina accepte de dîner seule avec Ramsey Acton, célèbre joueur de snooker et ami de son mari, elle ne se doute pas que sa vie va basculer. Qu'un instant d'hésitation va mettre son couple en question. Et que sa routine londonienne va voler en éclats. Qu'advient-il si on cède à la tentation ? Et que se passe-t-il si on n'y cède pas ? La passion amoureuse est-elle un dérivatif à une vie de couple un peu terne ? Ou bien l'homme séduisant qu'Irina a eu, l'espace d'un moment, une envie folle d'embrasser est-il l'amour de toute une vie ?

Auteur : Née en 1957 en Caroline du Nord, Lionel Shriver a fait ses études à New York. Diplômée de Columbia, elle a été professeur avant de partir parcourir le monde. Elle a notamment vécu en Israël, à Bangkok, à Nairobi et à Belfast. Après Il faut qu'on parle de Kevin (Belfond, 2006 ; Le Livre de Poche, 2008), lauréat de l'Orange Prize en 2005, La Double Vie d'lrina est son deuxième roman traduit en français. Lionel Shriver vit à Londres avec son mari, jazzman renommé.

Mon avis : (lu en janvier 2011)
Ce livre est le « bonus » que j'ai reçu avec le partenariat Livraddict et les Éditions Belfond pour « Double faute - Lionel Shriver ».
J’ai eu un peu de mal à commencer à le lire, j’ai trouvé la mise en route de l’histoire un peu longue. Irina et Lawrence sont un couple d’Américains installés en Grande Bretagne. Irina, la quarantaine, est illustratrice de livres pour enfants et partage depuis neuf ans la vie avec son compagnon Lawrence, un analyste politique souvent en voyage. Tout se passe pour le mieux pour ce couple jusqu’au jour où Irina va dîner seule avec un ami de Lawrence, le célèbre joueur de snooker Ramsey Acton. Pour Irina, ce dîner est plutôt une corvée, mais finalement la soirée est agréable et Irina tombe sous le charme de Ramsey. Et en fin de soirée, Irina est pris d’une folle envie d’embrasser Ramsey, mais par fidélité à son compagnon, elle hésite à le faire...
Et là, le lecteur découvre la construction très originale de ce roman, en effet le premier chapitre se termine avec la question suivante : Lors de ce dîner à deux, Irina a-t-elle oui ou non embrassé Ramsey Acton et été infidèle à Lawrence ? Si la réponse est oui, alors l'histoire continue dans les chapitres 2 à 12. Si la réponse est non, alors l'histoire continue dans les chapitres (2) à (11).
L'idée est originale, mais pour le lecteur les premiers chapitres X et (X) racontent pour chacune des versions une histoire assez proche et j'ai trouvé cela un peu lassant à lire... Puis, les deux histoires divergeant de plus en plus, je me suis laissée prendre au jeu.
J'ai été contente de découvrir ce livre, même s'il demande un certain effort de la part du lecteur.

Merci à Livraddict, aux Éditions Belfond et Livre de Poche pour m'avoir permis de découvrir ce livre et cette auteur.

Extrait : (début du livre)
Ce qui au départ n'avait été qu'une coïncidence était devenu une tradition : chaque année, le 6 juillet, ils dînaient avec Ramsey Acton pour son anniversaire.
Cinq ans plus tôt, en 1992, Irina et Jude Hartford, son épouse, avaient collaboré à un livre pour enfants. Jude avait fait les premiers pas. Évitant les hypocrisies en usage à Londres, du style il-faut-qu'on-se-voie-un-de-ces-jours, qui ne risquent pas d'encombrer votre planning d'une heure et d'un lieu de rendez-vous, la jeune femme avait semblé décidée à organiser un dîner à quatre afin de présenter Ramsey à son illustratrice. Ou plutôt – avait-elle rectifié –, « Ramsey Acton, mon mari ». La formule était curieuse. Irina avait supposé que Jude se glorifiait, à la manière lassante des féministes, de ne pas porter le patronyme de son époux.
Il est toujours difficile d'impressionner les ignorants. En négociant cette soirée avec Lawrence, Irina n'en savait pas assez pour préciser : « Figure-toi que Jude est mariée à Ramsey Acton. » Sinon il se serait précipité sur son agenda de l'Economist au lieu de grommeler que si elle était obligée de faire des ronds de jambe pour raisons professionnelles, elle pouvait du moins prévoir de dîner tôt puisqu'il voulait être rentré à temps pour NYPD Blue. Ne sachant pas qu'elle disposait de deux mots magiques susceptibles de vaincre l'hostilité de Lawrence pour les mondanités, Irina avait expliqué : « Jude souhaite me présenter son mari, Raymond Je-ne-sais-quoi. ».

Lu dans le cadre du Challenge Petit BAC
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"Prénom"

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8 janvier 2011

Rural ! Chronique d'une collision politique - Étienne Davodeau

rural Delcourt – mai 2001 – 144 pages

Résumé : C'est l'histoire d'un coin tranquille de campagne. Un couple achève d'y retaper une vieille bâtisse devenue en dix ans de travaux une agréable maison. Un peu plus loin, trois jeunes paysans, convaincus qu'une autre agriculture est possible, tentent le pari du bio. Un bien bel endroit, donc. Jusqu'au jour où la nouvelle tombe: une autoroute va bientôt passer ici.

Auteur : Étienne Davodeau est un dessinateur et scénariste de bandes dessinées, né le 19 octobre 1965 à Botz-en-Mauges en Maine-et-Loire. Étudiant au département d'arts plastiques de l'université de Rennes 2, il fonde le studio Psurde avec d'autres passionnés de BD (dont ses futurs collaborateurs Joub et Jean-Luc Simon).
Il publie son premier album en 1992, L’Homme qui n’aimait pas les arbres, dans la nouvelle collection pour jeunes auteurs, Génération Dargaud.
Depuis, il alterne fictions et récits du réel. Ses histoires, ancrées dans la province au quotidien, tracent des portraits bien vivants de gens ordinaires aux démêlés particuliers
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Mon avis : (lu en janvier 2010)
Cette BD nous raconte une histoire vraie, une histoire d'hommes et de femmes qui vivent à la campagne dans un coin tranquille. Dans ce livre, Étienne Davodeau se met en scène, il est simple observateur de la vie quotidienne de trois paysans. Ils ont transformé leur exploitation traditionnelle en une exploitation de production laitière bio. Étienne Davodeau raconte le réel, leur vie, leur travail. Il raconte également l'histoire d'un couple voisin qui a retapé sa maison (au lieu-dit le Bignon) pendant dix années avant d'apprendre qu'une nouvelle autoroute allait passer dans leur jardin. Cette autoroute qui va également couper en deux l'exploitation laitière bio. Il y aura des combats contre le passage de l'autoroute, mais en vain, Chanzeaux va être la victime des combines politiques et subir le tracé de cette autoroute entre Angers et Cholet étrangement sinueuse.
Dans cette Bande Dessinée, on suit les différentes étapes de la construction de l'autoroute et ses conséquence, en même temps on découvre les phases de création de l'exploitation de production laitière bio et son activité tout au long d'une année.
Tous les personnages sont attachants et le lecteur est écœuré par le rouleau compresseur des décisions politiques coûteuses et inhumaines. Tout est dit dans le titre « Rural ! Chronique d'une collision politique ».

Merci à Canel pour m'avoir donnée envie de lire cette BD !

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extrait carte IGN 1:250000 : www.geoportail.com
(cliquer pour agrandir)

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extrait carte IGN 1:50000 : www.geoportail.com
(cliquer pour agrandir)

Extrait :

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Déjà lu du même auteur :

lulu_femme_nue_tome1  Lulu Femme Nue : 1er livre – Étienne Davodeau 

lulu_femme_nue_tome2 Lulu Femme Nue : 2ème livre – Étienne Davodeau

7 janvier 2011

Parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants - Mathias Enard

Parle_leur_des_batailles Actes Sud – août 2010 – 153 pages

 

Prix Goncourt des lycéens 2010

Quatrième de couverture :
En débarquant à Constantinople le 13 mai 1506, Michel-Ange sait qu'il brave la puissance et la colère de Jules II, pape guerrier et mauvais payeur, dont il a laissé en chantier l'édification du tombeau, à Rome. Mais comment ne pas répondre à l'invitation du sultan Bajazet qui lui propose – après avoir refusé les plans de Léonard de Vinci – de concevoir un pont sur la Corne d'Or ?
Ainsi commence ce roman, tout en frôlement historiques, qui s'empare d'un fait exact pour déployer les mystères de ce voyage.
Troublant comme la rencontre de l'homme de la Renaissance avec les beautés du monde ottoman, précis et ciselé comme une pièce d'orfèvrerie, ce portrait de l'artiste au travail est aussi une fascinante réflexion sur l'acte de créer et sur le symbole d'un geste inachevé vers l'autre rive de la civilisation.
Car à travers la chronique de ces quelques semaines oubliées de l'Histoire, Mathias Enard esquisse une géographie politique dont les hésitations sont toujours aussi sensibles cinq siècles plus tard.

Auteur : Né en 1972, Mathias Enard a étudié le persan et l'arabe et fait de longs séjours au Moyen-Orient. Il vit à Barcelone. Il a publié La Perfection du tir (2003), Remonter l'Orénoque (2005) et Zone (2008).

Mon avis : (lu en janvier 2011)
J'étais très curieuse de découvrir ce livre au titre magnifique et mystérieux... Mathias Enard nous emmène faire un beau voyage dans l'Histoire : dans le Bosphore au début du XVIème siècle. Michel Ange est encore un jeune artiste. Il est un peu en froid avec le Pape Jules II pour lequel il est en train de travailler et lorsque le sultan Bajazet l’invite à venir à Constantinople
pour construire un pont qui enjambera la Corne d'Or. Avant lui, Léonard de Vinci avait proposé un projet qui a été refusé.
Avant de faire des croquis, Michel-Ange, en compagnie du poète Mesihi, s'imprègne de l'atmosphère de cette ville d'Orient qui le fascine, il découvre les beautés de l'architecture de la basilique Sainte-Sophie, mais aussi les marchés, les rues... La nuit, Mesihi l'entraîne dans les tavernes, avec ses danseurs, ses musiciens et ses poètes sans oublier l'alcool et l'opium...
Dans ses moments de solitude, Michel-Ange entretient une correspondance avec ses frères. Parfois il doute d'arriver à mener ce travail à bien, est-il à la hauteur ? Et Michel-Ange tombe sous les charmes d’une belle danseuse andalouse qui lui racontera des contes et légendes (dont est extrait le titre « Parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants »). La relation qui existe entre Mesihi et Michel-Ange est complexe...

Avec ce livre, on découvre également l'influence de ce séjour à Constantinople pour la suite de l'œuvre de Michel Ange.
Le livre se lit facilement, il est constitué de chapitres très courts et l'écriture est faite de phrases et paragraphes courts. L'essentiel est dit, tout en poésie. Le lecteur a tous ses sens en éveil, les mots de Mathias Enard évoque des couleurs, des parfums, des odeurs...
Et pour finir, dans la note de fin du livre, l'auteur fait la part des choses entre la partie historique et la partie romancée de son livre.

Avec ce livre, j'ai fait un très beau voyage surprenant et fort agréable !

D'autres avis avec Constance93 et BoB

Extrait : (début du livre)
La nuit ne communique pas avec le jour. Elle y brûle. On la porte au bûcher à l’aube. Et avec elle ses gens, les buveurs, les poètes, les amants. Nous sommes un peuple de relégués, de condamnés à mort. Je ne te connais pas. Je connais ton ami turc ; c’est l’un des nôtres. Petit à petit il disparaît du monde, avalé par l’ombre et ses mirages ; nous sommes frères. Je ne sais quelle douleur ou quel plaisir l’a poussé vers nous, vers la poudre d’étoile, peut-être l’opium, peut-être le vin, peut-être l’amour ; peut-être quelque obscure blessure de l’âme bien cachée dans les replis de la mémoire.
Tu souhaites nous rejoindre.
Ta peur et ton désarroi te jettent dans nos bras, tu cherches à t’y blottir, mais ton corps dur reste accroché à ses certitudes, il éloigne le désir, refuse l’abandon.
Je ne te blâme pas.
Tu habites une autre prison, un monde de force et de courage où tu penses pouvoir être porté en triomphe ; tu crois obtenir la bienveillance des puissants, tu cherches la gloire et la fortune. Pourtant, lorsque la nuit arrive, tu trembles. Tu ne bois pas, car tu as peur ; tu sais que la brûlure de l’alcool te précipite dans la faiblesse, dans l’irrésistible besoin de retrouver des caresses, une tendresse disparue, le monde perdu de l’enfance, la satisfaction, le calme face à l’incertitude scintillante de l’obscurité.
Tu penses désirer ma beauté, la douceur de ma peau, l’éclat de mon sourire, la finesse de mes articulations, le carmin de mes lèvres, mais en réalité, ce que tu souhaites sans le savoir, c’est la disparition de tes peurs, la guérison, l’union, le retour, l’oubli.
Cette puissance en toi te dévore dans la solitude.
Alors tu souffres, perdu dans un crépuscule infini, un pied dans le jour et l’autre dans la nuit.

 

Livre 33/35 pour le Challenge du 5% littéraire1pourcent2010

 

Lu dans le cadre du Challenge Petit BAC
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"Animal"

Challenge Prix Goncourt des Lycéens
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2010

 Challenge Goncourt des Lycéens
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chez Enna

5 janvier 2011

Maman – Isabelle Alonso

Lu dans le cadre du Partenariat  Blog-O-Book et Éditions Héloïse d'Ormesson

maman Éditions Héloïse d'Ormesson - Novembre 2010 – 247 pages

Quatrième de couverture :
"Ce matin, j'ai tapé "maman est morte" sur Google. En un dixième de seconde, le moteur de recherche affiche un million trois cent mille réponses ". La mort, on se l'imagine comme dans les films : tirs de mitraillettes, cow-boy fauché par une flèche, et un mot d'esprit qui s'échappe au moment du dernier soupir. Mais en fait la mort d'une mère, c'est insidieux et ça vous prend par surprise. Malgré les signes avant-coureurs, en dépit des diagnostics médicaux, on refuse l'inéluctable. Entre fêtes et larmes, malheur et douceur, Isabelle Alonso ose parler de la perte la plus intime qui soit : celle de sa mère. Après Fille de rouge et L'Exil est mon pays, elle poursuit sa chronique familiale en affrontant sa douleur sans pathos. Elle ne s'épargne rien et, par le rire, tord le cou au larmoyant, pour n'en être que plus poignante.

Auteur : Née en Bourgogne de parents espagnols réfugiés politiques, Isabelle Alonso est devenue française à l'âge de huit ans par naturalisation. Elle est chroniqueuse à la radio et à la télévision. Maman est son cinquième roman.

Mon avis : (lu en janvier 2011)
Je connais Isabelle Alonso comme chroniqueuse dans les émissions de Laurent Ruquier, comme appartenant aux "Chiennes de Garde", et combattant en contre le sexisme.
Dans ce livre, elle nous parle de son amour indescriptible pour sa Maman et que jamais elle n’imaginait qu’elle pourrait mourir. Isabelle Alonso nous raconte avec beaucoup d’humanité, de sensibilité, avec de l’humour mais également sans aucune concession, les dernières années de sa Maman.
Cela commence par un infarctus, puis des chutes et des membres cassés, la vieille dame devient de plus en plus dépendante, il y aura des séjours à l’hôpital, dans des maisons de convalescence puis la maison de retraite. Elle a la chance d’être bien entourée par son mari et ses quatre enfants.
Après la disparition de sa Maman, dans les derniers chapitres du livre, Isabelle nous parle avec beaucoup de pudeur de sa douleur, de l'absence de l'être aimée. Elle voit partout des signes de sa Maman.
Je m'exprime très mal pour dire que ce livre est bouleversant et pleins d'émotions.

Un Grand Merci à Blog-O-Book et Éditions Héloïse d'Ormesson pour m'avoir permis de découvrir ce livre bouleversant.
Merci également aux Éditions Héloïse d'Ormesson pour le jolie marque-page (reprenant la très belle couverture du livre) qui accompagnait celui-ci !

Extrait : (début du livre)
Ce matin j’ai tapé « maman est morte » sur Google. En un dixième de seconde, le moteur de recherche affiche un million trois cent mille réponses. Sort commun, banalité presque rassurante. Eh alors ? Alors rien. On se sent moins seule ? Même pas. Ce n’est pas seule que je me sens. C’est malade. Comme dans la chanson de Lama, « Comme quand ma mère sortait le soir et qu’elle me laissait seul avec mon désespoir… ». Pour sortir, elle est sortie. Définitivement. Mais ça reste une abstraction. Je sais qu’elle n’était pas là à Noël, ni au jour de l’an. Ni à l’anniversaire de papa. Je sais que je ne l’ai pas eue au téléphone depuis des mois maintenant, alors que je l’appelais tous les jours. Elle n’a pas donné signe de vie, comme on dit. Mais je reste sur une sorte de qui-vive. Le téléphone va sonner, il y aura sa voix qui dira quelque chose comme : « Allô, la cotorrita, la petite cafteuse ? Demande à Gus de décrocher, il faut que je lui parle. » Elle sait que je filtre les appels, elle a pris l’habitude de s’annoncer. Je l’imagine parfaitement sur son fauteuil, je connais sa position, tête légèrement penchée, jambes croisées, attendant, souriante, un peu anxieuse. Et si sa fille n’était pas là ? Je suis là, maman, je suis là. Elle me raconte une insignifiance de sa vie : « Tu sais ce qu’il m’a encore fait, ton frère ? » Je ne sais pas mais je me doute. « Il a acheté cinq kilos de côtes de porc chez Leclerc ! Cinq kilos ! Il est tout content, il les a eues à moitié prix parce qu’elles seront périmées demain !

Déjà lu du même auteur : l_Exil_est_mon_pays L'exil est mon pays

Lu dans le cadre du Challenge Petit BAC
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"Métier"

4 janvier 2011

Un monde sans fin – Ken Follett

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Robert Laffont – octobre 2008 – 1296 pages

Livre de Poche – janvier 2010 – 1337 pages

traduit de l'anglais par Viviane Mikhalkov, Leslie Boitelle et Hannah Pascal

Quatrième de couverture :
1327. Quatre enfants sont les témoins d'une poursuite meurtrière dans les bois : un chevalier tue deux soldats au service de la reine, avant d'enfouir dans le sol une lettre mystérieuse, dont le secret pourrait bien mettre en danger la couronne d'Angleterre. Ce jour scellera à jamais leurs destinées...
Gwenda, voleuse espiègle, poursuivra un amour impossible ; Caris, libre et passionnée, qui rêve d'être médecin, devra défier l'autorité de l'Église, et renoncer à celui qu'elle aime ; Merthin deviendra un constructeur de génie mais, ne pouvant épouser celle qu'il a toujours désirée, rejoindra l'Italie pour accomplir son destin d'architecte ; Ralph son jeune frère dévoré par l'ambition deviendra un noble corrompu, prêt à tout pour satisfaire sa soif de pouvoir et de vengeance.
Prospérités éphémères, famines, guerres cruelles, ravages féroces de la peste noire...

Auteur : Ken Follett est né au pays de Galles, en 1949. Dès son premier roman, en 1978 (L'Arme à l'œil), qui reçoit le grand prix Edgar du roman policier, il s'est imposé comme l'un des plus grands auteurs de romans d'espionnage. Peur blanche, Le Vol du frelon, Le Réseau corneille ont été traduits dans plus d'une vingtaine de pays. Trois de ses plus grands best-sellers ont été également adaptés au cinéma (Les Lions du Panshir, Le Code Rebecca et Le Troisième Jumeau).

Mon avis : (lu en décembre 2010)
J'avais lu il y a très longtemps Les piliers de la Terre que j'avais beaucoup aimé. Dans Un monde sans fin, on retrouve le même esprit. L'action se déroule deux siècles plus tard, au XIVème siècle dans la ville anglaise de Kingsbridge. Nous suivons pendant plus de trente ans, plusieurs intrigues autour de nombreux personnages : le plus attachants sont Caris et son esprit de femme moderne, Merthin le bâtisseur visionnaire, Gwenda.
Ken Follett décrit avec beaucoup de précisions les détails de la vie quotidienne à cette époque, comme la façon de travailler, de se nourrir, les maladies, le poids du servage. On découvre les luttes de pouvoir entre le Roi, l'Église et les marchands, on voit déjà pointer le commerce mondiale. Le lecteur est happé par une histoire captivante avec de nombreux rebondissements, mêlant le romanesque, le romantisme et un peu d'érotisme, mais aussi les injustices et la violence.
Il est question de la rénovation de la cathédrale, de l'effondrement et de la reconstruction du pont, d'une épidémie de peste... J'ai dévoré sans aucune difficulté les 1300 pages de ce livre avec beaucoup de plaisir et d'intérêts. L'histoire est passionnante !

Ce livre a été classé à tort dans la catégorie Polar pour le Baby-Challenge, il s'agit plutôt d'une fresque historique.

Extrait : (début du livre)
Gwenda n’avait pas peur du noir, et pour tant elle n’avait que huit ans.
  Quand elle ouvrit les yeux et ne vit que l’obscurité autour d’elle, elle n’en fut aucunement effrayée. Elle savait où elle se trouvait : étendue à même le sol sur de la paille, auprès de sa mère, dans le long bâtiment en pierre du prieuré de Kingsbridge qu’on appelait l’hospice. À en juger d’après la chaude odeur de lait qui chatouillait ses narines, Ma devait nourrir le bébé qui venait de naître et n’avait pas encore de nom. À côté d’elle, il y avait Pa et, juste après, Philémon, son frère de douze ans. Plus loin, d’autres familles se serraient les unes contre les autres, comme des moutons dans un enclos. Mais, bien que la salle soit bondée, dans le noir, on ne les distinguait pas. On sentait seulement l’odeur puis sante de leurs corps chauds.
  La naissance de l’aube annoncerait la Tous saint – fête d’autant plus remarquable cette année qu’elle tombait un dimanche. La nuit sur le point de s’achever clôturait une journée de grands dangers car, en cette veille du jour où l’on célébrait tous les saints, les esprits malins se déchaînaient et rôdaient en liberté de par le monde. Tout un chacun le savait, et Gwenda ne faisait pas exception. C’était pour se tenir à l’écart de ce péril que les centaines de fidèles à l’instar de sa famille étaient venus des villages voisins se réfugier dans ce lieu sacré qu’était le prieuré pour y attendre l’heure de se rendre à mâtines.
  Comme toute personne dotée d’un tant soit peu de raison, Gwenda se méfiait des esprits mauvais. Toutefois, il était une chose qu’elle appréhendait plus encore, une chose qu’elle devrait accomplir pendant l'office. Pour l’heure, elle s’efforçait de la chasser de ses pensées, tout en scrutant la morne obscurité alentour. Le mur en face d’elle était percé d’une fenêtre en ogive – plus exactement d’une ouverture sans vitre, car seuls les édifices les plus importants possédaient de véritables fenêtres avec des vitres, comme on le lui avait expliqué. Ici, une tenture en lin empêchait l'air froid de l'automne de pénétrer – une tenture épaisse assurément, car le mur était d'une même noirceur opaque d'un bout à l'autre. Pour une petite fille qui redoutait tant l'arrivée du matin, ces ténèbres avaient quelque chose de rassurant.

Lu dans le cadre du Challenge Voisins, voisines
voisin_voisine
Grande-Bretagne

baby_challenge_polar
Lu pour le
Baby Challenge - Polar organisé par Livraddict
Livre 9/20 Médaille en chocolat

d_fi_1000
Lu dans le cadre du Défi des Mille organisé par Fattorius

3 janvier 2011

ABC... index des auteurs (lettre A)

A

Abbott Jeff - Adrenaline

Abécassis Éliette – Une affaire conjugale

Abouet Marguerite et Oubrerie Clément – Aya de Yopougon (Côte d'Ivoire) (BD)
Abouet Marguerite et Oubrerie Clément – Aya de Yopougon 2 (Côte d'Ivoire) (BD)
Abouet Marguerite et Oubrerie Clément – Aya de Yopougon 3 (Côte d'Ivoire) (BD)
Abouet Marguerite et Oubrerie Clément – Aya de Yopougon 4 (Côte d'Ivoire) (BD)
Abouet Marguerite et Oubrerie Clément – Aya de Yopougon 5 (Côte d'Ivoire) (BD)
Abouet Marguerite et Oubrerie Clément – Aya de Yopougon 6 (Côte d'Ivoire) (BD)

Achdé - Cavalier seul

Adam Olivier – A l'abri de rien
Adam Olivier – Falaises 
Adam Olivier – Des vents contraires
Adam Olivier – Je vais bien, ne t'en fais pas
Adam Olivier - Un cœur régulier
Adam Olivier et Auzouy Arnaud – Kyoto Limited Express 
Adam Olivier - A l'ouest
Adam Olivier - Les lisières 
Adam Olivier - Comme les doigts de la main 

Adler Olsen Jussi - Miséricorde 

Agus Milena – Mon voisin (Italie)
Agus Milena – Mal de pierres (Italie)

Ajar Emile (Romain Gary) – La vie devant soi

Albom Mitch - Les cinq personnes que j'ai rencontré là-haut (États-Unis)

Alfred - Come Prima (BD)

Alexie Sherman - Le premier qui pleure a perdu 

Ali Monica – Sept mers et treize rivières (Bangladesh)
Ali Monica – En cuisine

Al Khamissi Khaled – Taxi (Égypte)

Alonso Isabelle – L'Exil est mon pays
Alonso Isabelle - Maman

Alvtegen Karin - Oublier son passé

Appanah Natacha – Le dernier frère (Ile Maurice)

Anderson Eli – Oscar Pill, Tome 3 : Le secret des Éternels

Anonyme - Le Livre sans nom 

Anouilh Jean - Antigone 

Archer Jeffrey - Seul contre tous (Grande-Bretagne)

Arditi Metin – La fille des Louganis
Arditi Metin – La pension Marguerite
Arditi Metin – Loin des bras 
Arditi Metin – Le Turquetto

Armessen Catherine – Manipulation - Deux ados face à une secte

Arnold Alan - Le secret de la pyramide (Grande-Bretagne)

Aslam Nadeem - La vaine attente (Pakistan)

Aspe Pieter - La mort à marée basse (Belgique)

Atelier des Chefs - Le cours de cuisine

Atkins Ace – Le jardin du diable (États-Unis)

Atkinson Kate - A quand les bonnes nouvelles ? (Grande-Bretagne)
Atkinson Kate – Dans les coulisses du Musée (Grande-Bretagne)

Atta Sefi – Le meilleur reste à venir (Nigeria)

Aubenas Florence - Le quai de Ouistreham 

Aubert Brigitte - La ville des serpents d'eau 

Audouard Antoine – L'Arabe

Auel Jean – Les enfants de la Terre : tome 6 (États-Unis)

Auster Paul – Seul dans le noir (États-Unis)
Auster Paul – Brooklyn Follies (États-Unis)
Auster Paul – Sunset Park (États-Unis)

Auzouy Arnaud et Adam Olivier – Kyoto Limited Express 

Avallone Silvia - D'acier (Italie)

Azzeddine Saphia Confidences à Allah

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