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A propos de livres...

5 juin 2011

Glacé - Bernard Minier

Lu dans le cadre du partenariat Livraddict et XO Éditions

glac_ XO éditions – février 2011 – 560 pages

Quatrième de couverture :
Décembre 2008, dans une vallée encaissée des Pyrénées. Au petit matin, les ouvriers d'une centrale hydroélectrique découvrent le cadavre d'un cheval sans tête, accroché à la falaise glacée.
Le même jour, une jeune psychologue prend son premier poste dans le centre psychiatrique de haute sécurité qui surplombe la vallée.
Le commandant Servaz, 40 ans, flic hypocondriaque et intuitif, se voit confier cette enquête, la plus étrange de toute sa carrière. Pourquoi avoir tué ce cheval à 2 000 mètres d altitude ? Serait-ce, pour Servaz, le début du cauchemar ?
Une atmosphère oppressante, une intrigue tendue à l extrême, une plongée implacable dans nos peurs les plus secrètes, ce premier roman est une révélation !

Auteur : Bernard Minier a grandi au pied des Pyrénées. Primé à l'issue de plusieurs concours de nouvelles, il publie avec Glacé son premier roman.

 

Mon avis : (lu en juin 2011)
Voilà un premier roman plutôt bien réussi. Un thriller très prenant et « glacial » avec une bonne intrigue et des personnages variés qui se déroule dans une vallée étroite et enneigée des Pyrénées à Saint-Martin-de-Comminges.

Tout commence par la découverte du cadavre d'un cheval suspendu au-dessus d'une plateforme du téléphérique qui mène à la centrale hydroélectrique, à deux mille mètres d'altitude. Une mise en scène macabre. Ce cheval, Freedom, appartient à Éric Lombard, celui-ci appartient à « une dynastie de financiers, de capitaines d'industrie et d'entrepreneurs qui régnaient sur ce coin des Pyrénées, sur le département et même sur la région depuis six décennies. » Éric Lombard ayant le bras long et c'est le commandant de police Martin Servaz qui est appelé de Toulouse pour mener l'enquête sur ce crime étrange, conjointement avec Irène Ziegler, capitaine de gendarmerie. Servaz trouve injuste d'être obligé de laisser son enquête en cours sur la mort d'un SDF pour la mort d'un cheval !
A une dizaine de kilomètres de Saint-Martin, isolé au milieu des sapins, se trouve le centre de psychiatrie pénitentiaire Charles Wargnier. La suissesse Diane Berg, jeune psychologue, vient d'y arriver comme adjoint au chef de l'établissement. Quatre-vingt-huit dangereux psychotiques sont enfermés à l'Institut Wargnier. L'auteur va commencer lentement son histoire, il prend le temps de présenter les lieux, les différents protagonistes, puis c'est la découverte d'un premier cadavre humain et un huis clos captivant et avec beaucoup de rythme s'installe dans cette vallée glacée et glaçante pyrénéenne.
Tout s'accélère dans les cent dernières pages, plusieurs fois j'avais cru deviner qui était le coupable mais plusieurs rebondissements inattendus m'ont fait mentir et j'ai été complètement surprise par le final de l'histoire...
La construction du livre avec des semblants de sous-chapitres dans chaque chapitre où le lecteur suit à la fois ce qui se passe au centre de psychiatrie pénitentiaire et l'enquête de Servaz, Ziegler et leurs équipiers donne beaucoup de rythme dans ce thriller que l'on ne veut pas lâcher.
Les épisodes avec Diane la psychologue dans le centre Wargnier créent une atmosphère oppressante et fait monter chez le lecteur un sentiment d'angoisse...
J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce premier roman et j'espère pouvoir lire dans le futur d'autres enquêtes avec Servaz et/ou Ziegler...
Un grand Merci à Livraddict et XO Éditions pour m'avoir permis de découvrir ce thriller très réussi. 

Extrait : (Prologue)
Dgdgdgdgdgd – tactactac – ddgdgdgdgdg – tactactac

Les bruits : celui, régulier, du câble et, par intermittence, les roues des pylônes lorsque le sabot du téléphérique passait dessus, communiquant ses secousses à la cabine. A quoi s'ajoutait la plainte flûtée du vent, omniprésente, comme des voix d'enfants en détresse. Et celles des occupants de la cabine, gueulant pour couvrir le vacarme. Ils étaient cinq – Huysmans compris.

Dgdgdgdgdgd – tactactac – ddgdgdgdgdg – tactactac

- Putain ! J'aime pas monter là-haut par ce temps ! dit l'un d'eux.
Silencieux, Huysmans guettait l'apparition du lac inférieur – mille mètres plus bas, à travers les rafales de neige qui cernaient la cabine. Les câbles semblaient étrangement lâches, décrivant une double courbe qui s'enfonçait paresseusement dans la grisaille.
Les nuages s'entrouvrirent. Le lac apparut. Brièvement. Pendant un instant, il eut l'air d'une flaque sous le ciel, un simple trou d'eau entre les cimes et les bandes de nuages qui se déchiraient sur les hauteurs.
- Qu'est-ce que ça peut foutre, le temps ? dit un autre. On va passer une semaine coincés sous cette putain de montagne, de toute façon !
L'usine hydroélectrique d'Arruns : une série de salles et de galeries creusées à soixante-dix mètres sous terre et perchées à deux mille mètres d'altitude. La plus longue mesurait onze kilomètres. Elle conduisait l'eau du lac supérieur vers les conduites forcées : des tubes d'un mètre et demi de diamètre qui dévalaient la montagne et précipitaient l'eau du lac supérieur vers les turbines assoiffées des groupes de production, en bas dans la vallée. Pour accéder à l'usine, au cœur de la montagne, un seul chemin : un puits d'accès dont l'entrée se trouvait presque au sommet, la descente en monte-charge jusqu'à la galerie principale qu'on suivait, vannes neutralisées, à bord de tracteurs à deux places : un voyage d'une heure au cœur des ténèbres, le long de huit kilomètres de galeries.
L'autre moyen, c'était l'hélico – mais uniquement en cas d'urgence. Une aire avait été aménagée près du lac supérieur, accessible quand le temps s'y prêtait.

- Joachim a raison, dit le plus vieux. Avec un temps pareil, l'hélico ne pourrait même pas atterrir.
Ils savaient tous ce que cela voulait dire : une fois les vannes rouvertes, les milliers de mètres cubes d'eau du lac supérieur s'engouffreraient en rugissant dans la galerie qu'ils allaient emprunter dans quelques minutes. En cas d'accident, il faudrait deux heures pour la vider à nouveau, une autre heure en tracteur à travers la galerie pour revenir au puits d'accès, quinze minutes pour remonter à l'air libre, dix de descente en télécabine jusqu'à la centrale et trente autres de route jusqu'à Saint-Martin-de-Comminges – à supposer que la route ne fût pas coupée.
Si un accident survenait, ils ne seraient pas à l'hôpital avant quatre bonnes heures. Et l'usine vieillissait... Elle fonctionnait depuis 1929. Chaque hiver, avant la fonte des neiges, ils passaient là-haut quatre semaines, isolés du monde, pour l'entretien et la réfection de machines d'un autre âge. Un travail pénible, dangereux.
Huysmans suivait le vol d'un aigle qui se laissait porter sur le plat du vent, à cent mètres environ de la cabine.
Silencieux.
Il tourna son regard vers les vertiges glacés qui s'étendaient sous le plancher.
Les trois énormes tuyaux des conduites forcées plongeaient vers l'abîme, collés au relief de la montagne. La vallée avait depuis longtemps quitté leur champ de vision. Le dernier pylône était visible trois cents mètres plus bas, dressé là où le flanc de la montagne formait un épaulement, se profilant solitaire au milieu du brouillard. A présent, la cabine grimpait tout droit vers le puits d'accès. Si le câble venait à rompre, elle ferait une chute de plusieurs dizaines de mètres, avant d'exploser comme une noix sur la paroi rocheuse. Elle se balançait dans la tempête tel un panier au bras d'une ménagère.

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3 juin 2011

Quatre jours en mars - Jens Christian Grøndahl

Lecture Commune avec Canel
lecture_commune

quatre_jours_en_mars Gallimard – février 2011 – 437 pages

 

traduit du danois par Alain Gnaedig

 

Quatrième de couverture :
Les meilleures années appartiennent-elles toujours au passé ? En est-on responsable ? Ces questions viennent hanter Ingrid Dreyer, architecte et mère divorcée, au cours de quatre jours dramatiques, où plus rien ne se révèle être comme elle le croit. Lorsque son fils adolescent est arrêté pour des actes de violence, lorsque sa relation à un homme plus âgé et marié prend un tour inattendu, elle replonge dans les souvenirs de sa jeunesse solitaire et de son mariage raté, afin de tenter de comprendre pourquoi sa vie commence à ressembler à une impasse. Ingrid Dreyer est-elle condamnée à reproduire les comportements, les lubies et les erreurs de sa mère ou de sa grand-mère, femme de lettres qui a connu jadis son heure de gloire ? Les histoires de ces femmes ne sont-elles que les variations d'un même thème et d'un même drame ? Après "Sous un autre jour" et "Les mains rouges", Jens Christian Grøndahl propose ici un nouveau portrait de femme de notre temps, avec cette profondeur psychologique et cette maîtrise stylistique qui sont la marque du grand écrivain danois.

 

Auteur : Jens Christian Grøndahl est né à Copenhague en 1959. Il est aujourd'hui un auteur vedette au Danemark et ses livres sont traduits dans de nombreux pays. Ses romans parus aux Editions Gallimard l'ont également fait connaître en France.

Mon avis : (lu en mai 2011)
Quatre jours, jeudi, vendredi, samedi et dimanche dans la vie d'Ingrid Dreyer. Elle a quarante-huit ans, elle est architecte, divorcée, mère d'un adolescent de quatorze ans et amoureuse d'un homme marié.
Elle est en voyage professionnel à Stockholm, lorsqu'on lui demande de rentrer d'urgence à Copenhague car son fils Jonas a été arrêté par la police pour avoir participé à des actes de violence contre un jeune Arabe. L'acte de son fils est comme un premier choc. Ingrid va se replonger dans son passé pour essayer de comprendre comment elle en est arrivée là. Elle revoie ses souvenirs de jeunesse, son mariage raté, sa vie amoureuse... Va-t-elle reproduire les mêmes erreurs que sa mère et sa grand-mère ?

Ce livre est très bien écrit, l'histoire est très prenante l'auteur a su parfaitement nous distiller des allers-retours entre présent et passé et petit à petit raconter ce qu'il faut pour que le lecteur comprenne peu à peu qui est Ingrid. La psychologie des différents personnages est très travaillée. Les relations entre les personnages sont subtiles.

J'ai beaucoup aimé cette lecture, je me suis sentie proche d'Ingrid même si ma vie est très différente de la sienne... Elle est touchante dans ses interrogations, son sentiment de culpabilité vis à vis de son fils. Berthe et Ava, sa mère et grand-mère, sont des personnages pas facile à vivre... J'ai également aimé les descriptions des paysages scandinaves, de la ville de Rome, des intérieurs... Une très belle découverte qui me donne envie de lire d'autres livres de cet auteur danois.

Maintenant allons voir l'avis de Canel avec qui je faisais Lecture Commune ! 

Extrait : (début du livre)
Elle a déjà mis une de ses boucles d'oreilles et cherche à se saisir de la seconde lorsque le téléphone sonne. Les pulsations de la tonalité lui semblent aussi étrangères que les meubles anonymes de la chambre. Elle reste devant le miroir. Son rouge à lèvres est trop vif, c'était un essai, d'habitude elle porte une nuance plus pâle. C'est sûrement Morten, son coordinateur de projet, qui, comme toujours, est en avance. Pourtant, il reste encore quelques minutes avant leur rendez-vous dans le hall de l'hôtel. Il sait où se trouve le restaurant. De toute façon, c'est lui qui règle les détails de logistique. Mais aujourd'hui, elle s'est bien débrouillée, encore une fois. La présentation s'est déroulée comme prévu, même les questions des maîtres d'ouvrage sont restées dans le cadre prévu, et elle s'est montrée claire et concentrée. 
Elle s'autorise à continuer de regarder son reflet dans le miroir, puisqu'elle a décidé de faire comme si elle n'était pas là. Le bourdonnement intermittent du téléphone lui donne l'impression d'être surveillée. Elle ferait mieux de mettre sa deuxième boucle d'oreille, de prendre sa pochette, de poser son manteau sur le bras et de sortir dans le couloir silencieux. Elle croise son regard. Ingrid Dreyer, quarante-huit ans. Une femme célibataire, qui a réussi et, aux yeux de certains, encore belle. Du moins, aux yeux de ceux qui lui importent, mais elle a trop maigri. On le voit avec la robe qu'elle a choisie pour la soirée, on voit son âge. Il y a quelque chose à la clavicule et à la peau des bras, mais pas seulement. 
Sa robe est belle, de style Empire, d'un vert passé comme les feuilles de sauge duveteuses. Étonnamment féminine, diront certains, et c'est bien le but recherché. Elle la porte afin de convaincre les représentants de Svensk Energi qu'elle est également une personne, une femme, et même une mère. Lorsque l'on est sur le point de lui confier un chantier d'un demi-milliard, c'est bien le moins que l'on peut attendre. D'ordinaire, elle porte des pantalons, des tailleurs et des T-shirts neutres. Pas de maquillage, pas de bijoux, à la rigueur des escarpins à bride avec des talons hauts, juste pour se différencier, mais lorsque le commanditaire invite, elle peut se permettre de céder à l'autre côté de sa personnalité. Car il est bien là. Son expérience lui dit qu'un soupçon d'humanité vulnérable ne fait que renforcer l'intégrité professionnelle, en tout cas si l'on est de sexe féminin. Le téléphone ne cesse pas de sonner. 
De sa fenêtre du dix-septième étage, elle entrevoit au loin l'archipel comme des pointillés incandescents dans l'eau bleu foncé. Un groupe de hauts immeubles de bureaux lui bouche la vue, mais la façade vitrée de l'un d'eux envoie un reflet de la claire lumière de mars dans sa chambre capitonnée au plafond bas. Elle s'assoit sur le bord du lit et décroche le combiné, toujours une boucle d'oreille à la main. La perle blanche brille dans le soleil du soir. C'est un cadeau de Frank, son amant. Ce n'est pas lui qui appelle. Elle comprend qu'elle l'espérait quand elle entend la voix inconnue se présenter. Cela fait déjà bien des années qu'il lui a donné ces boucles d'oreilles à Rome. Elle se souvient que la première chose qui lui était venue à l'esprit avait été de se demander comment il pouvait dépenser une aussi grosse somme avec sa carte de crédit sans que sa femme ne s'en aperçoive. Elle n'avait pas encore découvert que Frank était un homme qui possédait de nombreux comptes en banque. 
Après coup, cela l'agace de n'avoir pas demandé au brigadier du poste de Station City comment il a réussi à la trouver dans une chambre d'hôtel de Stockholm. Elle allume son portable après avoir raccroché et écoute les messages. Au moins, Jonas a essayé de l'appeler. Elle a la bouche sèche en écoutant sa voix bredouillante d'adolescent de quinze ans, toujours aussi brusque et tranchante. Il a été arrêté. A l'entendre, on a l'impression qu'il appelle pour dire qu'il ne rentrera pas dîner. D'habitude, il ne songe même pas à partager ce genre d'informations pratiques avec sa mère. Elle se demande soudain s'il n'a pas oublié qu'elle allait à Stockholm. Car elle le lui a bien dit, n'est-ce pas ? Oui, bien sûr. Le téléphone sur la table de nuit sonne à nouveau, cette fois-ci, c'est Morten. Mais qu'est-ce qu'elle fait ? Elle répond qu'elle descend tout de suite. 
Elle était restée indifférente au ton décontracté du brigadier et elle avait deviné dans sa voix un accent de reproche enjoué. De fait, Jonas n'avait eu droit qu'à un seul coup de fil, mais comme elle n'avait pas répondu, on lui avait permis d'appeler son grand-père. Le gamin était encore mineur, même si on avait du mal à le croire. Le policier avait déclaré cela comme si l'âge de Jonas était une forme de tromperie eu égard à la pointure considérable de ses chaussures. Elle avait demandé ce qui s'était passé. Là, le brigadier était devenu plus neutre dans son rapport. Jonas avait été arrêté dans une ruelle près de Christiania. Une voiture de patrouille était passée par hasard au moment où Jonas et ses camarades encerclaient un garçon à terre et lui donnaient des coups de pied dans la tête et dans le ventre. 
Jonas avait donné des coups de pied ? 
Sa voix s'était affaiblie et elle avait entendu que le policier avait noté le léger changement de ton, la brève difficulté à respirer. Les jeunes gens n'étaient guère communicatifs, en outre, il était important que la victime n'ait aucun souvenir de qui avait fait quoi. Quoi qu'il en soit, ils n'avaient pas l'âge de la majorité pénale et l'affaire serait du ressort des services sociaux, cependant, elle devrait apprendre à son fils à choisir ses amis avec plus de soin. Plusieurs d'entre eux étaient bien connus de la police, et l'on ne parlait pas ici de graffitis et de petits larcins. Il était question de recel organisé et de trafic de hasch, et ce que l'on avait confisqué cet après-midi n'était pas de la petite bière. Il s'agissait de crans d'arrêt et de coups de poing, et s'il était à sa place, il aurait une discussion sérieuse avec le gamin, quand elle finirait par rentrer de Stockholm. 
Y avait-il quelque chose dans la manière dont il avait dit "finirait par rentrer", ou était-elle hypersensible ? Elle avait demandé si Jonas connaissait la victime. On aurait dit que le policier souriait en donnant sa réponse. Il ne pouvait pas savoir qui son fils connaissait ou non et, de toute façon, il n'avait pas le droit de dévoiler l'identité du jeune homme. Cependant, l'affaire était d'autant plus délétère qu'il s'agissait d'un type dont les origines ethniques n'étaient pas danoises. Il serait donc possible que, à l'avenir, son fils soit obligé de bien regarder dans son dos quand il irait à l'école, au cas où il serait rattrapé par un cimeterre. 
Ingrid avait demandé où il se trouvait. Le brigadier avait demandé si elle pensait à la victime. Dans ce cas, il pouvait la rassurer, les urgences avaient renvoyé le jeune homme chez lui en lui ordonnant de rester tranquille pendant deux ou trois jours. Il s'en était sorti avec une commotion cérébrale et, tant qu'il ne se mettait pas à se cogner le front contre les tapis de la mosquée, il avait une chance de s'en tirer sans séquelles. D'ailleurs, c'était un miracle qu'il n'ait pas été plus gravement touché, car son fils et les autres garçons n'y étaient pas allés de main morte. Le policier avait marqué une pause. Mais en ce qui concernait son rejeton, en ce moment précis, il attendait que son grand-père vienne le chercher. 

Lu dans le cadre du  Défi Scandinavie blanche
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Danemark

Lu dans le cadre du Challenge Voisins, voisines
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Danemark

Lu dans le cadre du Challenge Viking Lit'
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2 juin 2011

Concours Stephie : Ma verrine « Fruits et Cie »

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Pour répondre au concours qu'organise Stephie (blog Mille et une pages)
en partenariat avec Marabout qui lance un nouveau site,
voici la recette d'une verrine dessert que je réalise assez souvent à la maison...

Ingrédients : (pour 4 verrines)
2 à 3 pommes
une poignée de groseilles
fromage blanc
4 spéculos
Un peu de miel ou de sucre

La recette :
1) Découper les pommes en morceaux pas trop gros, les mettre dans une casserole avec le miel et faire revenir quelques minutes, ajouter les groseilles et faire de même. On peut ajouter aussi un peu de jus de fruits (pomme ou orange) pour que cela n'attache pas. Garder au chaud.

2) Écraser grossièrement les spéculos.

3) Monter la verrine au dernier moment :
Mettre au fond les fruits encore chaud pour remplir presque la moitié de la verrine.
Mettre par dessus le fromage blanc que l'on vient de sortir du réfrigérateur.
Et pour terminer, mettre les spéculos sur le dessus.

A servir immédiatement.

Petits trucs en plus :
Je varie la recette avec les fruits, en fonction de la saison, pomme, poire, banane, ananas, fruits rouge, kiwi, clémentine... J'incorpore parfois des fruits secs (raisins, abricots) aussi...
J'essaye de créer une association qui mélange les goûts sucré/acide, les textures croquants/moelleux...

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Voilà le résultat !
Et croyez moi sur parole,  c'est un vrai régal !

Voilà une recette facile et rapide à faire, où je joue sur les mélanges de goût (fruits sucré/acide), de texture (le croquant du spéculos et des pommes en opposition au fromage blanc), de température (fruits chauds, fromage blanc froid)...

2 juin 2011

Les Enfants de la Terre, Tome 6 : Le pays des grottes sacrées

le_pays_des_grottes_sacr_es Presses de la Cité - mars 2011 – 681 pages

Quatrième de couverture :
La petite orpheline Cro-Magnon recueillie par une tribu Neandertal a fait bien du chemin depuis Le Clan de l'Ours des Cavernes, le premier tome de ses aventures publié il y a maintenant trente ans. Ayla vient de mettre au monde une petite fille prénommée Jonayla, et a été peu à peu adoptée par les membres de la Neuvième Caverne, le clan de son compagnon Jondalar. A tel point que la Zelandoni, guérisseuse et chef spirituel de la Neuvième Caverne, la choisit pour lui succéder un jour. Pour parvenir à cette fonction, Ayla suit pendant plusieurs mois la grande prêtresse. Son initiation passe notamment par la visite des nombreuses grottes ornées de la région, l'occasion pour l'apprentie Zelandoni de découvrir des sites magnifiquement décorés, dont elle apprend à comprendre le sens. Cette formation, jalonnée de rites de passage, n'a rien d'une promenade de santé, et Ayla devra franchir bien des obstacles avant de devenir Zelandoni. Saura-t-elle trouver un équilibre entre ses obligations de jeune mère et d'épouse et les exigences de son apprentissage ? L'amour de Jondalar et d'Ayla résistera-t-il à tant d'épreuves ?

Auteur : En 1977, alors âgée de quarante ans, l'Américaine Jean Auel décide de quitter son emploi, un poste à responsabilité dans une entreprise d'électronique. En attendant d'obtenir un travail plus stimulant, cette mère de cinq enfants se met à écrire une nouvelle consacrée à une femme de la préhistoire. Ainsi naît Ayla, l'héroïne des " Enfants de la Terre ", une formidable saga préhistorique qui s'est à ce jour vendue à plus de 45 millions d'exemplaires à travers le monde.

 

Mon avis : (lu en mai 2011)
Lorsque Jérémy m'a proposé de recevoir ce livre, j'ai accepté en partie pour mon mari qui avait déjà lu les quatre premiers livres de la série. Et c'est lui qui a commencé la lecture du livre, cela fait plus d'un mois qu'il s'accroche car il trouve qu'il y a de nombreuses redites avec les tomes précédents.

Pour ma part, j'ai attendu d'avoir quelques jours de congés à la maison pour me lancer dans la lecture de ce pavé de presque 700 pages car le livre est vraiment trop lourd à emporter dans le train ! La préhistoire ne m'a jamais vraiment intéressée mais j'espérais changer d'avis en découvrant cette saga appréciée dans le monde entier. Malheureusement, j'ai eu un mal fou à lire ce livre, qui je l'avoue, m'est tombé des mains... Après plus d'une semaine de lecture (en alternance avec d'autres livres), j'abandonne... Ce livre est beaucoup trop long à mon goût, il se perd dans les détails, il y a beaucoup de répétitions et aucune action me donnant envie de connaître la suite de l'histoire... J'ai appris beaucoup de choses comme « comment élever mon enfant » ou « faire la cuisine » au temps de la Préhistoire et j'ai visité de nombreuses grottes...

Merci à Jérémy et aux éditions Presse de la Cité de m'avoir permis de découvrir ce livre et cet auteur.

Pour en savoir plus : site de l'auteur et page FB

 

Challenge 100 ans de littérature américaine 2011
challenge_100_ans

1 juin 2011

Mes Challenges en cours... (juin 2011)

Voici un petit bilan de mes challenges en cours... :

1pourcent2010 1er challenge : Challenge 1% littéraire 2010 

Challenge organisé par Schlabaya, il s'agit de lire au moins 1% des 701 sorties littéraires prévues cet automne. Soit au moins 7 livres...  (fin du challenge juin 2011)

livre n°1 : Desert Pearl Hotel - Pierre-Emmanuel Scherrer
livre n°2 : Une affaire conjugale - Eliette Abécassis
livre n°3 : Le Délégué - Didier Desbrugères
livre n°4 : Des gifles au vinaigre - Tony Cartano
livre n°5 : Ouragan - Laurent Gaudé
livre n°6 : Passé sous silence – Alice Ferney
livre n°7 : En attendant la montée des eaux – Maryse Condé       Challenge 1%
livre n°8 : Le coeur régulier- Olivier Adam
livre n°9 : La maison d'à côté - Lisa Gardner
livre n°10 : L’amour est une île - Claudie Gallay
livre n°11 : En cuisine – Monica Ali
livre n°12 : Rosa Candida – Audur Ava Ólafsdóttir
livre n°13 : Vivement l'avenir - Marie-Sabine Roger
livre n°14 : De deux choses l'une - Christine Détrez                         Challenge 2%

livre n°15 : Grandir - Sophie Fontanel                    
livre n°16 : Haïti Kenbe la ! - Rodney Saint-Eloi
livre n°17 : Sans un adieu - Harlan Coben
l
ivre n°18 : Quand je pense que Beethoven est mort alors que tant de crétins vivent... - Eric-Emmanuel Schmitt
livre n°19 : Jours toxiques - Roxana Robinson
livre n°20 : L'insomnie des étoiles - Marc Dugain
livre n°21 : Le septième fils – Arni Thorarinsson                              Challenge 3%
livre n°22 : Oscar Pill, Tome 3 : Le secret des Éternels – Eli Anderson
livre n°23 : Theodore Boone. Enfant et justicier - John Grisham
livre n°24 : L'Hypnotiseur - Lars Kepler
livre n°25 : Mon vieux et moi - Pierre Gagnon
livre n°26 : La Ballade de Lila K - Blandine Le Callet
livre n°27 : La couleur des sentiments - Kathryn Stockett
livre n°28 : Sanctuaires ardents – Katherine Mosby                   Challenge 4%
livre n°29 : La malédiction des colombes - Louise Erdrich
livre n°30 : Purge - Sofi Oksanen
livre n°31 : Double faute – Lionel Shriver
livre n°32 : Les Anonymes - R.J. Ellory

livre n°33 : Parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants – Mathias Enard
livre n°34 : Une année chez les Français - Fouad Laroui
livre n°35 : Kyoto Limited Express - Olivier Adam          Challenge 5%
livre n°36 : Le confident – Hélène Grémillon
livre n°37 : Des éclairs – Jean Echenoz
livre n°38 : L'homme inquiet – Henning Mankell
livre n°39 : Des étoiles au plafond - Johanna Thydell
livre n°40 : Un bûcher sous la neige – Susan Fletcher
livre n°41 : Brida – Paulo Coelho
livre n°42 : Petite sœur, mon amour – Joyce Carol Oates         Challenge 6%

Viking_Lit 2ème challenge : Challenge Viking Lit'

livre n°1 : Été – Mons Kallentoft (Suède)

livre n°2 : L'héritage impossible - Anne B. Ragde (Norvège)
livre n°3
: Rosa Candida – Audur Ava Ólafsdóttir (Islande)
livre n°4 : L'Hypnotiseur - Lars Kepler (Suède)
livre n°5 : Purge - Sofi Oksanen (Finlande)
livre n°6 : Meurtriers sans visage – Henning Mankell (Suède)
livre n°7 : Les chiens de Riga - Henning Mankell (Suède)
livre n°8 : L'Enfant allemand - Camilla Läckberg (Suède)
livre n°9 : L'écriture sur le mur - Gunnar Staalesen (Norvège)
livre n°10 : La vierge froide et autres racontars - Jørn Riel (Danemark)
livre n°11 : La rivière noire - Arnaldur Indridason (Islande)
livre n°12 : L'homme inquiet – Henning Mankell (Suède)
livre n°13 : Des étoiles au plafond - Johanna Thydell (Suède)
livre n°14 : Sang chaud, nerfs d'acier – Arto Paasilinna (Finlande)
livre n°15 : Le Roi Oscar et autres racontars – Jørn Riel (Danemark)
livre n°16 : Automne – Mons Kallentoft (Suède)
livre n°17 : Le policier qui rit - Maj Sjöwall et Per Wahlöö (Suède)
livre n°18 : Celui qu'on ne voit pas – Mari Jungstedt (Suède)
livre n°19 : Le caveau de famille - Katarina Mazetti (Suède)
livre n°20 : Zona frigida – Anne B. Ragde (Norvège)

 

 

 

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3ème challenge : Baby Challenge - Contemporainorganisé par Livraddict

Livres déjà lus :  11 /20    Médaille en chocolat  

1 - Une Prière Pour Owen de John Irving
2 - La Saga Malaussène, tome 1 : Au bonheur des ogres de Daniel Pennac
3 - Le Clan des Otori, tome 1 : Le Silence du Rossignol de Lian Hearn
4 - Entre chiens et loups, tome 1 de Malorie Blackman
5 - Kafka sur le rivage de Haruki Murakami
6 - La porte des enfers de Laurent Gaudé
7 - Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates de Mary Ann Shaffer
8 - Les Thanatonautes de Bernard Werber
9 - Oscar et la dame rose de Eric-Emmanuel Schmitt
10 - L'évangile selon Pilate, suivi de Journal d'un roman volé de Eric-Emmanuel Schmitt
11 - Seul le silence de R.J. Ellory
12 - La vie devant soi de Emile Ajar
13 - Le monde de Sophie de Jostein Gaarder
14 - L'ombre du vent de Carlos Ruiz Zafon
15 - La ferme des animaux de George Orwell
16 - L'enfant de Noé de Eric-Emmanuel Schmitt
17 - Ensemble, c'est tout de Anna Gavalda
18 - Les enfants de la liberté de Marc Levy
19 - Cosmétique de l'ennemi de Amélie Nothomb
20 - Le soleil des Scorta de Laurent Gaudé

baby_challenge_polar
4ème challenge : Baby Challenge - Polar organisé par Livraddict
Livres déjà lus :  13/20   Médaille de bronze    

1 - Blacksad, tome 1 : Quelque part entre les ombres de Juan Diaz Canales
2 - La Trilogie berlinoise – Philip Kerr
3 - Un lieu incertain de Fred Vargas
4 - Dix petits nègres – Agatha Christie
5 - Innocent de Harlan Coben
6 - Spellman et associés de Lisa Lutz
7 - Le crime de l'Orient-Express de Agatha Christie
8 - Millénium, tome 1 : Les hommes qui n'aimaient pas les femmes de Stieg Larsson
9 - L'étrangleur de Cater Street de Anne Perry
10 - Le huit de Katherine Neville
11 - Les fables de sang de Arnaud Delalande
12 - L'homme à l'envers de Fred Vargas
13 - Le chien des Baskerville d'Arthur Conan Doyle
14 - Cadres noirs de Pierre Lemaitre
15 - Le Poète de Michael Connelly
16 - Un monde sans fin de Ken Follett
17 - Nous n'irons plus au bois de Mary Higgins Clark
18 - Le Mystère de la chambre jaune de Gaston Leroux
19 - L'affaire Jane Eyre de Jasper Fforde
20 - L'homme aux cercles bleus de Fred Vargas

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5ème challenge : Voisins, voisines organisé par kathel, il s'agit de lire un ou plusieurs livres d'auteurs européens.
livre n°1 : Le cimetière des bateaux sans nom - Arturo Pérez-Reverte (Espagne)

livre n°2 : Le chuchoteur - Donato Carrisi (Italie)
livre n°3 : La mort à marée basse - Pieter Aspe (Belgique)
livre n°4 : Purge - Sofi Oksanen (Finlande/Estonie)
livre n°5 : Les Anonymes - R.J. Ellory (Grande-Bretagne)
livre n°6 :
Un monde sans fin – Ken Follett (Grande-Bretagne)
livre n°7 :
Les pingouins n'ont jamais froid - Andreï Kourkov (Ukraine)
livre n°8 :
Meurtriers sans visage – Henning Mankell (Suède)
livre n°9 :
Les chiens de Riga - Henning Mankell (Suède)
livre n°10 :
Le pingouin - Andreï Kourkov (Ukraine)
livre n°11 :
Entre chiens et loups, tome 1 de Malorie Blackman (Grande-Bretagne)
livre n°12 :
L'Enfant allemand - Camilla Läckberg (Suède)
livre n°13 : L'écriture sur le mur - Gunnar Staalesen (Norvège)
livre n°14 : La vierge froide et autres racontars - Jørn Riel (Danemark)
livre n°15 : La rivière noire - Arnaldur Indridason (Islande)
livre n°16 : Les lieux infidèles - Tana French (Irlande)
livre n°17 : Dix petits nègres – Agatha Christie (Grande-Bretagne)
livre n°18 : L'homme inquiet – Henning Mankell (Suède)
livre n°19 : Meurtres en soutane – P.D. James (Grande-Bretagne)
livre n°20 : La Trilogie berlinoise – Philip Kerr (Grande-Bretagne)
livre n°21 : Marina – Carlos Ruiz Zafon (Espagne)
livre n°22 : Des étoiles au plafond - Johanna Thydell (Suède)
livre n°23 : Sang chaud, nerfs d'acier – Arto Paasilinna (Finlande)
livre n°24 : Haute fidélité – Nick Hornby (Grande-Bretagne)
livre n°25 : Le Roi Oscar et autres racontars – Jørn Riel (Danemark) 
livre n°26 : Automne – Mons Kallentoft (Suède)
livre n°27 : La Terre fredonne en si bémol – Mari Strachan (Grande-Bretagne)
livre n°28 : Le policier qui rit - Maj Sjöwall et Per Wahlöö (Suède)
livre n°29 : Le tailleur gris - Andrea Camilleri (Italie)
livre n°30 : Un bûcher sous la neige – Susan Fletcher (Grande-Bretagne)
livre n°31 : Celui qu'on ne voit pas – Mari Jungstedt (Suède)
livre n°32 : Le caveau de famille - Katarina Mazetti (Suède)
livre n°33 : La Bonté : mode d'emploi – Nick Hornby (Grande-Bretagne)
livre n°34 : Zona frigida – Anne B. Ragde (Norvège)
livre n°35 : Là-haut, tout est calme – Gerbrand Bakker (Pays-Bas)

 

logo_challenge_Petit_BAC
6ème challenge : Challenge Petit BAC  organisé par Enna, il s'agit de lire des romans ayant dans leurs titres un mot correspondant aux différentes rubriques du "Petit BAC". Au moins 1 livre pour chacune des rubriques.
Prénom (fille ou garçon) : 1) La double vie d'Irina– Lionel Shriver
2) Aya de Yopougon tome 6 - Marguerite Abouet et Clément Oubrerie
3) Bons baisers de Cora Sledge - Leslie Larson 
4) Marina - Carlos Ruiz Zafon
5) Maria – Pierre Pelot 
6) Le Roi Oscar et autres racontars – Jørn Riel
7) Brida – Paulo Coelho
Lieu géographique (ville, pays, continent...) : 1) D'où je suis, je vois la lune – Maud Lethielleux
                                                                   2) Les chiens de Riga- Henning Mankell
3) Aya de Yopougon tome 6 - Marguerite Abouet et Clément Oubrerie
4) Kyoto Limited Express - Olivier Adam 
5) L’homme de Kaboul - Cédric Bannel
6) Nuits Blanches à Manhattan - Robyn Sisman
7) Une vie de Pintade à Berlin – Hélène Kohl

Métier  : 1) Maman – Isabelle Alonso
2) Taxi – Khaled Al Khamissi
3) Le policier qui rit - Maj Sjöwall et Per Wahlöö
Animal : 1) Parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants– Mathias Enard
             2) Les pingouins n'ont jamais froid - Andreï Kourkov
             3) Les chiensde Riga - Henning Mankell
             4) Le pingouin - Andreï Kourkov
             5) Entre chiens et loups, tome 1 de Malorie Blackman
             6) Confessions d'une taupe à Pôle Emploi - Gaël Guiselin, Aude Rossigneux
             7) Une vie de Pintade à Berlin – Hélène Kohl

Végétal (plante, fleur, fruit, légume...) :  1) Les Années cerises – Claudie Gallay
Objet : 1) Chute de vélo – Étienne Davodeau 
2) Meurtres en soutane – P.D. James
3) Le tailleur gris - Andrea Camilleri
4) Le caveau de famille - Katarina Mazetti
Sport / Loisirs : 1) L'écriture sur le mur - Gunnar Staalesen
                       2) Le poète – Michael Connelly

challenge_agatha_christie 7ème challenge : Challenge Agatha Christie organisé par George à l’occasion du 120ème anniversaire de la naissance d’Agatha Christie, il s'agit de lire autant de romans que vous le souhaitez, de 1 à l’œuvre intégrale !!! et de voir une ou plusieurs adaptations TV ou ciné de ses oeuvres (que vous pourrez éventuellement mettre en rapport avec les romans que vous aurez lus!)

livre n°1 : Dix petits nègres – Agatha Christie

d_fi_1000 8ème challenge :  Défi des Mille organisé par Fattorius pour nos lectures de plus de 1000 pages, livre ou série.

livre n°1 : Un monde sans fin - Ken Follett
livre n°2 : La Trilogie berlinoise – Philip Kerr

 


dc3a9fi_scandinavie_blanche et dc3a9fi_scandinavie_noire

9ème challenge : Défi Scandinavie blanche et Défi Scandinavie noire organisé par Prune faire des lectures scandinaves, au moins une lecture par pays et pour un pays choisi (pour moi la Suède) lire au moins trois auteurs et pour un des auteurs (pour moi Henning Mankell) lire au moins trois livres différents.

Danemark :
Finlande : Sang chaud, nerfs d'acier – Arto Paasilinna (blanche)
Islande :
Norvège : Zona frigida – Anne B. Ragde (blanche)
Suède :
livre n°1 : Des étoiles au plafond - Johanna Thydell (blanche)
livre n°2 : Automne – Mons Kallentoft (noire)
livre n°3 : Le policier qui rit - Maj Sjöwall et Per Wahlöö (noire)
livre n°4 : Celui qu'on ne voit pas – Mari Jungstedt (noire)
livre n°5 : Le caveau de famille - Katarina Mazetti (blanche)
Suède : Un auteur Henning Mankell
livre n°1 : La lionne blanche - Henning Mankell (noire)

 


Nick_Hornby_s_challenge 10ème challenge : Nick Hornby's Challenge organisé par Sofinet, il s'agit de lire au moins 3 livres de Nick Hornby et voir au moins un film adapté d'un des livres. 

livre et film n°1 : Haute fidélité – Nick Hornby
livre n°2 : La Bonté : mode d'emploi – Nick Hornby

swap___2__l Swap à 2 PAL : Lecture Commune avec Mrs Pepys
lecture n°1 : Le policier qui rit - Maj Sjöwall et Per Wahlöö (26/04/11)
lecture n°2 : La Boucherie des amants - Gaetaño Bolán (18/05/11)
lecture n°3 :

 Edit : 2/06/2011
challenge_100_ans 11ème challenge : Challenge 100 ans de littérature américaine 2011 organisé par Marion qui prolonge le challenge 2010.
livre n°1 : On dirait vraiment le paradis – John Cheever
livre n°2 : Omakayas – Louise Erdrich
livre n°3 : Le poète – Michael Connelly
livre n°4 : Nuits Blanches à Manhattan - Robyn Sisman
livre n°5 : Le signal – Ron Carlson
livre n°6 : Petite sœur, mon amour – Joyce Carol Oates
livre n°7 : Les Enfants de la Terre, Tome 6 : Le pays des grottes sacrées - Jean M.Auel 


 

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31 mai 2011

Petite sœur, mon amour – Joyce Carol Oates

petite soeur, mon amour

Philippe Rey – octobre 2010 – 666 pages

traduit de l'anglais (États-Unis)

Quatrième de couverture :
S'emparant d'un fait-divers, un mystère jamais résolu, qui bouleversa l'Amérique - l'assassinat le soir de Noël 1996 de la petite JonBenet Ramsey, six ans et demi, célèbre mini-Miss vedette de concours de beauté -, Joyce Carol Oates reconstruit l'affaire qu'elle n'hésite pas, elle, à dénouer. Une histoire effarante racontée dix ans après par le frère de la victime. La petite fille s'appelle maintenant Bliss, c'est une championne de patinage sur glace, l'enfant adoré de ses parents, la coqueluche d'un pays, la sœur aimée et jalousée par son frère, son aîné de trois ans, Skyler. Skyler qui, depuis le meurtre, a vécu dans un univers de drogues, de psys et d'établissements médicalisés. Âgé aujourd'hui de dix-neuf ans, il fait de son récit une sorte de thérapie. Ses souvenirs sont à la fois vivaces et disloqués. Peu à peu émerge le nom du coupable : est-ce le père - homme d'affaires ambitieux, la mère - arriviste forcenée, un étranger cinglé ou bien... le narrateur lui-même ? Tous les ingrédients préférés de Joyce Carol Oates sont là : la vanité féminine, la stupidité masculine, la famille dysfonctionnelle, l'angoisse du parvenu, le christianisme de charlatan, les dérives de la psychanalyse, le vampirisme des médias, l'incompétence de la police. Pour produire en fin de compte un chef-d'œuvre hallucinant, un dépeçage au scalpel de l'âme humaine et de l'horreur ordinaire...

Auteur : Née en 1938, Joyce Carol Oates a publié son premier roman en 1963. Membre de l'Académie américaine des Arts et des Lettres, professeur de littérature à Princeton, titulaire de multiples récompenses littéraires (dont le prix Femina étranger en 2005), Joyce Carol Oates occupe depuis longtemps une place au premier rang des écrivains contemporains avec Blonde, Eux, Bellefleurs, Confessions d’un gang de filles, Nous étions les Mulvaney.

Mon avis : (lu en mai 2011)
Dans ce livre Joyce Carol Oates s'est inspirée d'un fait-divers réel qui traumatisa l'Amérique en 1996, le meurtre de la petite JonBenet Ramsey âgé de six ans, Mini-Miss. Ce meurtre n'a jamais été élucidé.
Dans son histoire, l'auteur donne sa plume à Skyler le grand-frère, il était âgé de neuf ans au moment des faits. Dix ans plus tard, névrosé et drogué, il raconte la véritable histoire de sa sœur Bliss petite patineuse prodige. Il commence avec sa vie avant la naissance de sa petite sœur, puis l'arrivée de sa sœur, ses exploits de patineuse, le drame et les dix ans de l'après-drame.
Skyler revit très souvent les évènements de la nuit de la disparition de Bliss, il se sent coupable de ne pas avoir répondu à l'appel qu'il entend dans sa tête et qui le hante depuis dix ans « Skyler aide-moi Skyler je suis si seule ici Skyler j'ai si peur j'ai si mal Skyler tu ne me vas pas me laisser dans cet endroit horrible, dis Skyler ? »
A travers ses souvenirs, Skyler nous décrit ses parents : son père Bix est un homme d'affaires qui réussit, pas toujours fidèle à sa femme. Sa mère Bantsey est une égoïste qui recherche la reconnaissance et qui pour se faire valoir n'hésite pas à utiliser le talent de sa fille de quatre ans. Skyler raconte également le sentiment de jalousie qu'il avait vis à vis de sa sœur, il aimait beaucoup Bliss mais il reprochait surtout à ses parents de se désintéresser de lui.
Ce roman dénonce avec force les parents indignes qui utilisent leurs enfants pour être glorifiés et qui volent leur enfance. Dans cette histoire, Bliss est condamnée à réussir de nombreux concours de patinages puis après le drame, c'est Skyler qui sera placé dans de nombreux instituts et écoles pour traiter ses nombreuses maladies...
La forme du livre est assez spéciale, en effet c'est comme si le lecteur avait en main un manuscrit, Skyler multiplie les notes de bas de pages à l'infini... Certaines sont pertinentes, d'autres moins ce qui hache le récit. Mais c'est vrai que c'est aussi l'état d'esprit de Skyler qui se décrit lui-même comme une « note de bas de page dans la vie de ses parents » et qui ne sait pas lui-même où il en est et si oui ou non il est coupable de la mort de sa petite sœur... Skyler prend aussi très souvent le lecteur à témoin.
Skyler et Bliss sont des enfants très attachants, contrairement à leurs parents dont le comportement est souvent inimaginable et révoltant...
Voilà un très bon roman qui se lit comme un policier et qui nous fait réfléchir !

Extrait : (début du livre)
PETITE  SOEUR MON AMOUR

« Skyler aide-moi Skyler je suis si seule ici Skyler j'ai si peur j'ai si mal Skyler tu ne me vas pas me laisser dans cet endroit horrible, dis Skyler ? »
Neuf ans, dix mois, cinq jours.
Cette voix d'enfant dans ma tête.

« SURVIVANT »

Les familles dysfonctionnelles se ressemblent toutes.
Idem pour les « survivants ».
Moi, je suis l'enfant « survivant » d'une famille américaine tristement célèbre mais, près de dix ans ayant passé, vous ne vous souvenez probablement pas de moi : Skyler.
Un prénom qui en jette, non ? Skyler : sky – ciel.
Un prénom choisi tout spécialement par mon père, qui plaçait de grands espoirs en moi, son fils premier né.
Un prénom qui, de l'avis de mon père, Bix Rampike, mettrait son porteur à l'abri du platement ordinaire.
Mon nom de famille - « Rampike » - vous a fait battre un cil, n'est-ce pas ? Ram-pike. A moins de vous prétendre « au-dessus de tout ça » (à savoir la terre ravagée de l'Amérique tabloïd), d'être délibérément obtus, déficient mental ou vraiment très jeune, ce nom vous dit certainement quelque chose.
Rampike ? Cette fameuse famille ? La petite patineuse, celle qui...
Et on n'a jamais su qui...
Les parents, ou un maniaque sexuel, ou...
Quelque part dans le New Jersey, il y a longtemps, une bonne dizaine d'années au moins...
Raison pour laquelle – finalement ! - je me suis obligé à commencer ceci, sans trop savoir ce que ce sera, un genre de document personnel - « un document personnel unique » - pas simplement un témoignage mais (peut-être) une confession. (Vu que pour certains Skyler Rampike est un suspect, je devrais avoir beaucoup à confesser, vous ne croyez pas ?) Comme de juste, ce document ne sera pas chronologique/linéaire, mais suivra un chemin d'associations libres organisées par une logique intérieure invariable (quoique indécelable) : sans prétention littéraire, d'un amateurisme crasse désarmant, imprégné de culpabilité, conforme au « survivant » qui abandonna sa sœur de six ans à son « sort » aux « petites heures » du 29 janvier 1997, dans notre maison de Fair Hills, New Jersey. Oui, je suis ce Rampike-là.

Déjà lu du même auteur :

nous__tions_les_Mulvaney Nous étions les Mulvaney  fille_noire__fille_blanche Fille noire, fille blanche

Livre 42/42 pour le Challenge du 6% littéraire
1pourcent2010

Challenge 100 ans de littérature américaine 2011
challenge_100_ans

30 mai 2011

C'est lundi ! Que lisez-vous ? [31]

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C'est le jour du rendez-vous initié par Mallou et proposé par Galleane 

Qu'est-ce que j'ai lu la semaine dernière ?

secret_des_hommes_secret_des_dieux les_ann_es_cerisesl_ame_du_mal_p

Secret des hommes secret des dieux – Henry Quinson (Critique en Masse Babelio)
Les Années cerises – Claudie Gallay
L’âme du mal – Maxime Chattam

Qu'est-ce que je lis en ce moment ?

Petite soeur, mon amour - Joyce Carol Oates 
Le pays des grottes sacrées - Jean M. Auel (Partenariat)

Que lirai-je cette semaine ?

Quatre jours en mars - Jens Christian Grondahl (LC avec Canel : 3/06/2011)
Glacé - Bernard Minier
L'armée furieuse - Fred Vargas

Bonne semaine, bonnes lectures et à lundi prochain !

28 mai 2011

L’âme du mal – Maxime Chattam

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Michel Lafon – mars 2002 – 514 pages

Pocket - mai 2003 – 514 pages

Pocket – mars 2004 – 514 pages

 Quatrième de couverture :
Pas plus que sa jeune assistante, l'inspecteur-profileur Brolin ne pense que les serial killers reviennent d'outre-tombe. Fût-il le monstrueux bourreau de Portland qui étouffait et vitriolait ses victimes avant de les découper avec précision. Mais le bourreau est mort et le carnage se poursuit, identique : un même rituel horrible. Le nouveau tueur agit-il seul ou fait-il partie d'une secte ? Pure sauvagerie ou magie noire ? Brolin a peur. Cette affaire dépasse tout ce qu'on lui a enseigné. S'immerger complètement dans la psychologie d'un monstre, le comprendre afin de le cerner et de prévoir ses crimes, devenir un monstre soi-même, tels sont les moindres risques de son métier. On dit au FBI qu'il s'en faudrait d'un rien pour qu'un bon profiteur aille rejoindre la galerie de ses pires clients. Peut-on impunément prêter son âme au mal ?

Auteur : Maxime CHATTAM, de son vrai nom Maxime DROUOT, est né le 19 février 1976 à Herblay en région parisienne. Jeune garçon discret et solitaire, il se passionne pour le cinéma et les romans et auteurs de science fiction tels Le seigneur des anneaux ou Stephen King. Au cours de son enfance, il fait de fréquents séjours aux États Unis : New York, Denver et surtout Portland en Oregon, qui deviendra le cadre de ses premiers trillers. À 23 ans, il suit une année de formation en criminologie où il étudie notamment la psychiatrie criminelle, la police technique et scientifique, la médecine légale et assiste à des autopsies. Il fait alors plusieurs petits boulots et devient notamment libraire, ce qui lui permet d'être en contact du monde de l'édition et consacre son temps libre à l'écriture de son premier thriller. En octobre 2001, il achève l'âme du mal qui sera publié en 2003, début d'une série de romans policiers, ce qui lui permet aujourd'hui de vivre de sa plume.

Mon avis : (lu en mai 2011)
Je n'avais encore jamais lu de livre de Maxime Chattam mais « abonnée » au rendez-vous de Pimprenelle « Découvrons un auteur », c'était l'occasion d'essayer... J'ai donc choisi le premier roman de Maxime Chattam. A vrai dire je croyais que Maxime Chattam écrivait des livres du genre fantastique. Très rapidement, j'ai compris que je me trompais puisque « L'âme du mal » est un vrai thriller que j'ai lu très facilement.
L'histoire se passe à Portland aux États-Unis dans les années 2000, Joshua Brolin est un jeune inspecteur de police qui utilise le profilage pour traquer un tueur en série. Juliette Lafayette, jeune étudiante en psychologie a été enlevé par Leland Beaumond, le tueur en série que poursuivait Joshua. Heureusement, ce dernier va abattre d'une balle dans la tête le tueur qui était sur le point d'exécuter Juliette.

Une année plus tard, le corps d'une femme affreusement mutilée est découverte dans un jardin public du de Portland. Après autopsie, on découvre que le meurtre a été effectué avec le même rituel que les meurtres de Leland Beaumont. Joshua Brolin est chargé d'enquêter, une étrange lettre est adressée à Juliette puis à la police... et un autre meurtre aussi cruel est commis...
Voilà une intrigue palpitante qui ne laisse aucun répit au lecteur, beaucoup d'informations sur les techniques de profilage et des compte-rendus d'autopsie très détaillés, un tueur avec un mode opératoire plutôt gore... Ce n'est pas spécialement le genre de thriller que j'affectionne, malgré tout, j'ai trouvé plutôt très bon ce livre. Merci à Pimprenelle de m'avoir fait découvrir Maxime Chattam.

Extrait : (début du livre)
Kate Philips ouvrit la porte du véhicule et laissa Josh descendre. Il tenait à la main une poupée en plastique représentant Captain Futur qu'il serrait contre lui comme s'il s'agissait d'un trésor fabuleux. L'air suffocant du parking les assaillit aussitôt. A n'en pas douter l'été serait de plus en plus torride.
- Viens mon ange, dit Kate en glissant ses lunettes de soleil sur ses cheveux.
Josh sortit en observant la façade du centre commercial. Il aimait beaucoup venir ici, c'était synonyme de plaisir, de rêve tant il y avait de choses agréables à voir. Des jouets par centaines, toutes les gammes représentées sur des mètres et des mètres, du palpable, pas de l'image à la télé ou dans des catalogues. Plus tôt dans la matinée, en entendant sa mère dire qu'elle partait au centre commercial, Josh avait bondi sur l'occasion et s'était imposé à force de gentillesse. A présent que l'établissement se dressait devant lui il sentait l'excitation monter. Peut-être pourrait-il repartir avec un jouet ? Le camion-citerne Majorette qui lui manquait, ou peut-être même une panoplie de Captain Futur ! La journée s'annonçait bien, très bien même. Un nouveau jouet. Ça c'était une idée séduisante ! Encore fallait-il que Kate accepte. Il se tourna vers sa mère pour le lui demander et constata qu'elle vérifiait ses bons de réduction soigneusement découpés dans les journaux et publicités.
- Tu m'achètes un jouet, maman ? demanda-t-il de sa voix fluette de garçon de presque quatre ans.
- Ne commence pas, Josh et dépêche-toi un peu sinon je ne t'emmène plus avec moi.
Le petit garçon mit sa main en visière comme il avait souvent vu son père le faire et traversa ainsi le parking.
- Quelle chaleur ! lança Kate en se ventilant tant bien que mal de la main. Ne traîne pas, chéri, on va se liquéfier si on tarde trop en plein soleil !

25 mai 2011

Les Années cerises – Claudie Gallay

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Éditions du Rouergue – octobre 2004 – 128 pages

Actes Sud – avril 2011 – 172 pages

 

Quatrième de couverture :
Au village, ils l'appellent tous l'Anéanti. C'est parce que sa maison va bientôt disparaître dans un grand trou, à cause de la falaise qui s'effrite au bout du jardin. Malgré le risque, sa mère ne veut pas déménager. Elle n'est pas drôle et elle distribue souvent des claques. Alors quand il en a marre de sa famille pas rigolote, des zéros à l'école et des histoires de falaise qui menace, il va retrouver Paulo et sa grande sœur, qui le fait rêver à l'amour. Ou il part à la pêche avec son grand-père. Pour être heureux, il suffit parfois d'un rien.
 

Auteur : Née en 1961, Claudie Gallay vit dans le Vaucluse. Elle a publié aux éditions du Rouergue L'Office des vivants (2000), Mon amour, ma vie (2002), Les Années cerises (2004), Seule Venise (2004, prix Folies d'encre et prix du. Salon d'Ambronay), Dans l'or du temps (2006) et Les Déferlantes (2008), qui a reçu le Prix des lectrices de Elle et fera prochainement l'objet d'une adaptation cinématographique.

Mon avis : (lu en mai 2011)
C’est le seul livre de Claudie Gallay que je n’avais pas encore lu…

A l’école on appelle Pierre-Jean l’Anéanti car la maison, qu’il habite avec ses parents, est menacée d’être engloutie par une falaise qui grignote peu à peu le  jardin.

Pour le moment, ses parents refusent de déménager. Son père est souvent absent, sa mère ne va pas bien, elle ne sait que le gronder ou lui donner des claques.

A l’école ce n’est pas mieux, il collectionne surtout les zéros et son maître ne le comprend pas et s’en désintéresse. Heureusement, il y a son copain Paulo et sa jolie sœur dont il est secrètement amoureux. Il aime aussi les week-end à la ferme chez son pépé et sa mémé, il aime s’occuper des animaux, aller à la pêche avec son grand-père et profiter des bons petits plats  confectionnés par sa grand-mère. Sans oublier son oncle François qui sait lui parler et le réconforter.

L’histoire de ce jeune garçon de onze ans est très touchante, pleine de nostalgie et de mélancolie. Le lecteur est plein d’empathie avec lui qui se sent si seul et mal aimé par sa mère…

Claudie Gallay ménage un certain suspens entre le mal-être de Pierre-Jean et la maison prête à disparaître au bord de la falaise… A découvrir !

 

 

Extrait : (début du livre)
Heureusement, il y a les chevaux. Je dis ça même si je sais, les chevaux ne sont pas à moi. Ils sont à pépé, mais quand même. Quand je passe, je leur donne des sucres et du pain.
Maman n’aime pas les animaux. Elle dit toujours : « Tous ces poils ! … » Que ça lui donne des migraines et les animaux, il faut s’en occuper. Qu’il y a déjà tant à faire. Et puis quand on part en vacances, hein, qui c’est qui s’en occupe ? Je te le demande ?
- On ne part jamais en vacances, alors qu’est-ce que ça change !
Une taloche bien méritée, et puis va dans ta chambre, ça t’apprendra à être insolent.
Des fois, elle dit : « Il faudrait lui acheter une bête, un chien quoi », parce qu’elle me voit assis sur la pelouse. Triste.
- Pas besoin d’acheter, je lui réponds, je connais quelqu’un qui en donne.
Maman, il ne faut pas la regarder comme ça. Elle ne supporte pas.
Le chien, c’est quand elle voudra et puis les mâles, ça pisse partout, et les femelles, c’est toujours en chaleur.
Il faut pas qu’elle attende trop. J’ai déjà onze ans. En attendant, je caresse la chienne de pépé. C’est la seule chose qu’elle comprend, les caresses. Elle se couche sur le dos et elle ferme les yeux. Je lui raconte les choses de ma vie et ça me fait du bien. Elle est bourrée de puces, surtout maintenant que c’est l’été. Les puces, c’est pas grave. Je la prends contre moi. J’ai ses poils dans la bouche. Pour ça, ils ne disent plus rien. Ils ont renoncé.
Un jour, j’ai entendu pépé dire : « Si ça lui fait du bien ! … »
Pépé, il est toujours avec moi. Même quand il ne devrait pas.
Avant, il travaillait dans une usine.
Maintenant, son métier, je ne sais pas ce que c’est mais c’est ce que je veux faire plus tard, quand je serai grand.
Il a trois vaches et puis des poules. Un tracteur. L’été, il moissonne.
Rien que de le voir, j’ai envie de grandir.

 

Déjà lu du même auteur :

lesd_ferlantes Les déferlantes Dans_l_or_du_temps Dans l'or du temps

mon_amour_ma_vie Mon amour ma vie l_office_des_vivants L'office des vivants

seule_venise_p Seule Venise l_amour_est_une_ile L’amour est une île

 Lu dans le cadre du Challenge Petit BAC
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"Végétal"

24 mai 2011

Secret des hommes secret des dieux – Henry Quinson

Lu dans le cadre de de Critique en Masse de Babelio
en partenariat avec les éditions Presses de la Renaissance

 secret_des_hommes_secret_des_dieux Presses de la Renaissance - mars 2011 - 289 pages

Quatrième de couverture :
Conseiller monastique du film Des hommes et des dieux, Henry Quinson retrace cette étonnante et rare aventure humaine et spirituelle.

«Henry Quinson a été tellement précieux !» Lambert Wilson, «frère Christian»

«Secret des hommes, secret des dieux m'a appris beaucoup de choses que j'ignorais dans cette aventure exceptionnelle. Merci à Henry Quinson pour la profondeur de sa relecture spirituelle. Des hommes et des dieux a touché le public d'une manière que je n'ai jamais connue dans ma longue carrière d'acteur. Ce livre en rend compte avec bonheur.» Michael Lonsdale, «frère Luc»

«Secret des hommes, secret des dieux est passionnant, émouvant et instructif. C'est aussi l'amour qui est au coeur du récit d'Henry Quinson et qui le rend si attachant et si beau.» Jean-Marie Frin, «frère Paul»

«J'ai dévoré Secret des hommes, secret des dieux. Écriture magnifique ! On y retrouve tout l'esprit du tournage, tout est juste.» Loïc Pichon, «frère Jean-Pierre»

«Secret des hommes, secret des dieux est un récit captivant. Henry Quinson est la seule personne qui a vécu de l'intérieur toutes les étapes du film et qui a connu les moines de Tibhirine.» Farid Larbi, «Ali Fayattia»

Auteur : Henry Quinson a connu quatre des sept moines assassinés en Algérie en 1996. Économiste franco-américain, diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris, professeur certifié d’anglais et de lettres, chevalier de l'ordre des arts et des lettres, cet ancien trader a vécu six ans à l’abbaye de Tamié dont étaient issus deux des frères. Il a habité quatorze ans dans une cité de transit à Marseille avec de nombreuses familles musulmanes. Prix 2009 de littérature religieuse pour son récit autobiographique Moine des cités, de Wall Street aux quartiers Nord de Marseille (Nouvelle Cité, 2008), il est l’auteur et le traducteur de plusieurs ouvrages et articles sur le monastère de Tibhirine.

Mon avis : (lu en mai 2011)
J'avais vu au dernier Salon du Livre de Paris le début de la présentation de ce livre, mais n'ayant pas encore vu le film, je n'étais pas restée à la conférence. Aussi lorsque Babelio nous a proposé ce livre pour sa dernière opération Critique en Masse, je l'ai choisi parmi mes quatre choix. Et dès que j'ai reçu le livre, j'ai proposé de regarder le film « Des hommes et des dieux » en famille puis j'ai attendu 3 semaines avant de commencer le livre d'Henry Quinson « Secret des hommes secret des dieux ». Et je n'ai pas pu lâcher le livre tellement il est passionnant. Il y a en premier lieux le récit de la conception du film, la préparation, le tournage, le montage et la présentation au public. Mais il y a bien plus, il nous raconte l'aventure humaine et spirituelle de ce film vraiment pas comme les autres. Il y a également au centre du livre quelques photos du tournage.

Henry Quinson a participé à ce film en tant que conseiller monastique, il connaissait personnellement quatre des frères assassinés à Tibhirine en 1996, Paul, Christophe, Christian et Célestin, il a vécu six ans à l'abbaye de Tamié d'où venaient deux des sept frères et il était également le traducteur de livre « Passion pour l'Algérie. Les moines de Tibhirine : l'enquête d'un historien américain de John W Kiser ». Livre que Xavier Beauvois avait beaucoup consulté pour préparer son film.
Henry Quinson avait lui-même imaginé écrire un scénario sur les moines de Tibhirine pour donner un écho au testament spirituel de Christian de Chergé, le supérieur de la communauté. Mais un ami producteur l'en avait dissuadé et lorsque quelques jours plus tard il reçoit un mail d'Étienne Comar scénariste et producteur qui veut lui parler du projet du film « Des hommes et des dieux », il voit cela comme un signe...
J'ai vraiment beaucoup aimé le film « Des hommes et des dieux » et ce livre est vraiment un bonus formidable et indispensable, pour mieux comprendre « la lumière des moines de Tibhirine ». Pour découvrir comment les acteurs et l'équipe du film ont su faire revivre l'Esprit de la communauté de Tibhirine.

Après cette lecture, je n'ai qu'une envie, revoir le film !

Un GRAND MERCI à Babelio et aux éditions Presses de la Renaissance pour m'avoir permis de découvrir ce livre captivant.

des_hommes_et_des_dieux_film

Le film : « Des hommes et des dieux » a été réalisé en 2010 par Xavier Beauvois avec Lambert Wilson, Michael Lonsdale, Olivier Rabourdin, Philippe Laudenbach, Jacques Herlin, Loïc Pichon, Xavier Maly et Olivier Perrier. Il a obtenu de nombreux prix comme le Grand prix du jury à Cannes en 2010, le César 2011 du meilleur film, César 2011 du meilleur second rôle masculin pour Michael Lonsdale et le César 2011 de la meilleure photographie pour Caroline Champetier...

Pour en savoir plus sur le film : article Wikipédia

Extrait : (début du livre) ici

 

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