Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

A propos de livres...

19 septembre 2011

Les cadavres n'ont pas froid aux yeux – Andrea H. Japp

les_cadavres_n_ont_pas_froid_aux_yeux Marabout – mars 2011 – 312 pages

Quatrième de couverture :
Parfois, il faudrait rester au lit. C'est ce qu'Hélène, chercheuse au caractère explosif, aurait dû faire ce matin-là, au lieu de venir au labo… Car la tête d'un collègue – ce n'est pas une grosse perte, c'était un abruti, soit dit en passant – a été déposée pile au milieu de sa table de travail. Non seulement ça lui fiche en l'air une matinée de manip', mais en plus, Hélène, les cadavres, elle commence à en avoir plein le dos.
Avec ses copines Emma, la blonde en mal d'enfant, Nathalie l'ex femme au foyer qui vit une seconde jeunesse, Charlotte la psy qui couche toujours avec le plus gratiné de ses patients et Juliette, l'esthéticienne qui chouchoute une clientèle masculine triée sur le volet, elles ont déjà été mêlées à une sale histoire de triple meurtre. Et ça avait bien failli tourner au vinaigre. Alors, là, franchement, cette tête sans corps, c'est trop. D'autant que ça l'air de devenir à la mode de se faire occire au labo, et que l'inspecteur en charge de l'affaire n'est pas franchement commode…
Quand la reine du crime s'attaque à la comédie policière, on tourne les pages aussi vite qu'on dévore un macaron !

Auteur :  Née en 1957, toxicologue de formation, Andrea H. Japp est considérée comme l’une des « reines du crime » françaises. Elle est l’auteur d’une vingtaine de romans policiers.

Mon avis : (lu en septembre 2011)
J'ai pris ce livre à la bibliothèque un peu par curiosité, j'avais déjà entendu parler de l'auteur et la couverture du livre était avenante. Je m'attendais à lire un roman policier et je découvre un livre moitié chick-lit moitié polar...
Hélène est chercheur dans un laboratoire scientifique avec un caractère de cochon. Elle a aussi quatre copines : Emma, blonde pulpeuse championne de boxe française, Nathalie autrefois mère au foyer, elle vient  de rencontrer le grand amour en la personne de Vincent, Charlotte la psy et Juliette, l'esthéticienne. Marie-Hortense Dominique de la Theullade, femme d'affaires d'une petite chaîne de fleuristes de luxe, va venir rejoindre le groupe dès le début du livre. Voilà le côté chick-lit avec de nombreux coups de téléphone, des repas entre copines... Le côté policier se déroule dans le laboratoire de recherche où travaille Hélène. Elle découvre un matin son collègue Stéphane Lambin, décapité dans le laboratoire. Hélène ne s'entend pas du tout avec Stéphane et toutes les preuves semblent désigner Hélène comme coupable. C'est sans compter sur l'obstination d'Hélène, pour se disculper et avec l'aide de l'inspecteur Benoit Levasseur, elle va tenter de trouver rapidement le meurtrier...

Les personnages de l'histoire sont attachants même s'ils sont un peu caricaturaux. Un livre qui se lit très facilement, qui nous fait rire et dont l'intrigue policière nous tient en haleine. Une comédie policière très amusante qui m'a fait passer un très bon moment.

Ce livre est la suite d'un autre livre du même auteur : "Cinq filles, trois cadavres, mais plus de volant" que je n'ai pas lu.

Publicité
Publicité
19 septembre 2011

C'est lundi ! Que lisez-vous ? [44]

toggle_log

C'est le jour du rendez-vous proposé par Galleane 

Qu'est-ce que j'ai lu ou billets publiés cette semaine ?

rem_de_mortella_commedia_des_rat_s_p skoda  

Remède mortel – Harlan Coben (partenariat) 
La commedia des ratés – Tonino Benacquista
Skoda – Olivier Sillig (Suisse)
Le goût des pépins de pomme - Katharina Hagena ((LC - 20 septembre)
Une pièce montée - Blandine Le Callet (LC - 21 septembre)

Qu'est-ce que je lis en ce moment ?

Les cadavres n'ont pas froid aux yeux – Andrea H. Japp
La société des Jeunes Pianistes - Ketil Bjørnstad (Norvège)

Que lirai-je cette semaine ?

Aleph - Paulo Coelho
Le premier été - Anne Percin
Et rester vivant - Jean-Philippe Blondel

Bonne semaine, bonnes lectures !

16 septembre 2011

Skoda – Olivier Sillig

skoda Buchet-Chastel – août 2011 – 110 pages

Quatrième de couverture :
Un homme reprend conscience. Autour de lui, ses camarades d’infortune gisent. Tous sont morts. L’histoire se passe aujourd’hui dans un pays qui n’est pas nommé. L’homme s’éloigne. A quelques mètres, une voiture, une Skoda, est à l’arrêt. Elle aussi était dans la cible du raid aérien. Un homme et une femme sont affalés à l’intérieur. Morts. Seul un tout petit bébé respire encore. Après quelques hésitations, l’homme prend l’enfant avec lui et part sur la route. Une fable sur la guerre dans notre monde. En Europe ou ailleurs. L’absurdité et l’horreur du quotidien. Contrebalancées par la beauté du lien qui se crée entre l’homme et l’enfant. La vie contre la mort.

Auteur : Né en 1951, Olivier Sillig est romancier et cinéaste. A publié plusieurs romans, dont Bzjeurd. Il vit à Lausanne.

Mon avis : (lu en août)
A la suite de l’article de Stephie, j’ai eu envie de découvrir ce livre. Et j'ai beaucoup aimé !
Après le passage d’un raid aérien, un jeune soldat se retrouve tout seul vivant, ses compagnons étendus autour de lui sont tous morts. Non loin de là une voiture dont tous les occupants sont morts sauf un bébé âgé de quelques semaines, endormi au sein de sa mère. Stjepan ne sait pas si c’est un garçon ou une fille et décide de le prénommer Skoda, comme la voiture. Il l’emporte avec lui et suit la route, à la recherche d'un toit et de nourriture. Le pays est en guerre, il n’est jamais nommé. Stjepan et Skoda vont faire plusieurs rencontres à la fois violente et douce…

Le style est simple, épuré, des phrases courtes, beaucoup de poésie dans l’atmosphère des lieux, des sons. Jai été particulièrement sensible aux descriptions dépeintes comme sur un tableau, l’auteur insiste sur les couleurs « Le ciel est de plus en plus bleu, un bleu plus froid, plus limpide. »
« Puis cela devient bleu, un bleu comme celui du soir, en un peu plus jaune, mais pas vert, pense Stjepan qui connaît bien les couleurs. »
« Le ciel vire gentiment au bleu, un bleu un peu plus jaune que le soir, les étoilent s’éteignent, le paysage passe d’abord par un vert nuit - Stjepan connaît le nom des couleurs -, puis par un vert plus clair, plus délavé, avec un peu de rose, un peu de brume, puis du jaune, puis le jour. »

Une histoire très forte qui mélange violence et douceur. A lire absolument ! 

Extrait : (début du livre)
Après le coucher du soleil, le bruit des cigales couvre tout. La chaleur, au lieu de descendre, écrasante, s'inverse rapidement et monte du sol, étouffante. Partout, à perte de vue, c'est la garrigue ; de la bruyère, rase mais dense, parsemée d'herbes aromatiques sauvages et vivaces ; quelques arbres, petits et trapus, essentiellement des arbousiers ou des chênes de différentes espèces. Il y a une route. C'est une piste de terre battue. Stjepan est juste au-dessus, étendu de tout son long sur le ventre. Dans un geste apparemment machinal, sa main se promène sur le sommet de son crâne. Ses cheveux et sa barbe sont courts, le barbier de la troupe les a récemment rasés. Ses doigts suivent un sillon assez long, large de presque un centimètre, mou, humide et chaud, mais parfaitement indolore. Ensuite ils descendent vers le visage et s’arrêtent sur le nez. Mais Stjepan ne sent rien, son odorat est encore tout envahi par le parfum du serpolet. Ce parfum domine les odeurs, comme un chant des cigales domine les sons. Stjepan ouvre les yeux. Il voit rouge écarlate, sur ses doigts. C’est du sang. Il se met mollement sur le dos. Il fixe le ciel, maintenant plus bleu. Après un instant de flottement, il s’assied et regarde autour de lui.

Lu dans le cadre du Challenge Voisins, voisines
voisin_voisine
Suisse

Challenge 1%
Rentrée Littéraire 2011
RL2011b
6/7

Lu dans le cadre du Challenge Petit BAC
logo_challenge_Petit_BAC
"Objet"

15 septembre 2011

La commedia des ratés – Tonino Benacquista

logo_benacquista

Benacquista_commedia_rates_G commedia commedia_des_rates_p1
 la_commedia_des_rat_s_p commedia_des_rates_4p

Gallimard – avril 1991 -

Folio – 1994 - 233 pages

Folio – octobre 1998 – 233 pages

Folio – mai 2004 – 896 pages

Grand Prix de la Littérature Policière 1992

Quatrième de couverture :
Car tout était déjà en moi, enfoui. Quelque chose entre la tragédie grecque et la comédie à l'italienne. Une farce bouffonne au goût amer, un drame dont on se retient de rire. Ni une complainte, ni une leçon, ni une morale. Juste une ode à la déroute, un poème chantant la toute-puissance de l'absurdité face au bon sens ...
La commedia des ratés a remporté en 1991 le Grand Prix de la littérature policière, le trophée 813 du meilleur roman et le prix Mystère de la critique.

Auteur : Né en 1961 en banlieue parisienne, à Choisy-le-Roi, Tonino Benacquista grandit dans une famille d’émigrés italiens. Il se lance dans des études de cinéma avant de partir découvrir la vie, la vraie, histoire de voir à quoi elle ressemble. C’est une bonne idée : ses (très) diverses expériences lui serviront de source d’inspiration privilégiée au moment d’écrire ses romans noirs. C’est ainsi qu’il se retrouve accompagnateur de nuit aux wagons-lits (il s’en souviendra dans La Maldonne des sleepings), accrocheur d’œuvres dans une galerie d’art contemporain (Trois carrés rouges sur fond noir) ou encore parasite mondain (Les Morsures de l’aube).
Aujourd’hui, il partage son activité d’écrivain entre les romans, les nouvelles, le théâtre et le cinéma (le film Sur mes lèvres lui a valu le César du meilleur scénario). Sans oublier la bande dessinée : Jacques Ferrandez a adapté l’une de ses nouvelles (La Boîte noire, éd. Futuropolis) et mis en images L’Outremangeur (éd. Casterman), récemment transposé au cinéma.

Mon avis : (lu en septembre 2011)
Antonio Polsinelli, fils d'immigré italien originaire de Vitry-sur-Seine vit maintenant à Paris. Il tente d'oublier ses racines italiennes et son enfance en banlieue.  Mais son passé va se rappeler à lui…
En effet, alors qu’il rendait visite à ses parents Antoine croise Dario, un camarade d'enfance,  qui lui demande d’écrire pour lui une lettre d’amour. Le lendemain, Dario est mort, une balle dans la tête… Puis Antonio apprend que Dario lui a légué une vigne dans le sud de l'Italie, dans le village dont sont originaires leurs parents. Il décide donc d’aller voir sur place cette fameuse vigne et je n'en raconterais pas plus…
Voilà une histoire surprenante pleine de rebondissements où se mêlent dans le désordre truands, mafia, religion, recettes de cuisine, suspens…
Un bon moment de lecture avec de l’humour noir, de l'humour décalé, des situations rocambolesques, le lecteur est à tout moment surpris, parfois embrouillé dans une aventure respirant l’Italie.

Ce livre a été également adapté en Bande Dessinée :
Dessinateur Olivier Berlion – Scénaristes : Tonino Benacquista et Olivier Berlion
la_commedia_des_rates_bd_volume_1_simple_19714 la_commedia_des_rates_bd_volume_2_simple_27751
Dargaud – février 2011 – 76 pages
Dargaud – septembre 2011 – 72 pages

 

Extrait : (page 102)
- Vous allumez la télé, s'il vous plaît, Antonio ?
Elle ne peut pas s'en passer. Je crains que sa connaissance du monde ne s'arrête à cette boîte à images.
- A cette heure-ci, il y a rien de bien, mais ça m'aide à faire la cuisine.
- Pardon ?
- Bien sûr... Tenez, je vais vous apprendre à faire une sauce à l'arrabbiata. Il est dix-neuf heures quarante-cinq. Mettez la R.A.I.
Un jingle vous annonce une série de publicités.
- Mettez votre eau à bouillir, et au même moment, faites revenir une gousse d'ail entière dans une poêle bien chaude sur le feu d'à côté, jusqu'à la fin des pubs.
L'odeur de l'ail frémissant arrive jusqu'à moi. Les pubs se terminent. Elle me demande de zapper  sur la Cinq, où un gars devant une carte de l'Italie nous prévoit 35° pour demain.
- Dès qu'il commence la météo vous pouvez enlever la gousse de l'huile. On en a plus besoin, l'huile a pris tout son goût. Jetez vos tomates pelées dans la poêle. Quand il a terminé la météo, l'eau bout, vous y jetez les pennes. Mettez la Quatre.
Un présentateur de jeux, du public, des hôtesses, des dés géants, des chiffres qui s'allument, des candidats excités.
- Quand ils donnent le résultat du tirage au sort, vous pouvez tourner un peu la sauce, et rajouter une petite boîte de concentré de tomates, juste pour donner un peu de couleur, deux petits piments, pas plus, laissez le feu bien fort, évitez de couvrir, ça va gicler partout, mais on dit qu'une sauce all'arrabiata est réussie quand la cuisine est constellée de rouge. Passez sur la Deux.
Un feuilleton brésilien tourné en vidéo, deux amants compassés s'engueulent dans un living.
- A la fin de l'épisode, ce sera le journal télévisé et on pourra passer à table. La sauce et les pâtes seront prêts en même temps. Quinze minutes. Vous avez retenu ?

Déjà lu du même auteur : malavita_p Malavita 

13 septembre 2011

Remède mortel – Harlan Coben

En librairie : le 15 septembre 2011

Lu en partenariat avec les éditions Belfond

rem_de_mortel Belfond – septembre 2011 - 434 pages

traduit de l'américain par Cécile Arnaud

Titre original : Miracle cure, 1991, 1992

Quatrième de couverture :
Après Sans un adieu, un nouveau collector publié en 1991 aux Etats-Unis signé par un jeune Harlan Coben diabolique à souhait.
Une clinique new-yorkaise hautement sécurisée.
Un médecin qui se suicide.
Des patients sauvagement assassinés.
Coïncidences ? Complots ?
Et si l'annonce prochaine d'une extraordinaire découverte médicale avait déclenché cette vague meurtrière ?

Sara Lowell, jeune journaliste très en vue, mène l'enquête.
Mais ses révélations pourraient bien faire d'elle la prochaine victime d'un serial killer...

Guerre des lobbies pharmaceutiques, machination politique, pression des médias, mensonges... Au coeur d'un débat toujours aussi brûlant, un thriller angoissant et terriblement réaliste par celui qui allait devenir le maître de vos nuits blanches.  

Auteur : Né en 1962, Harlan Coben vit dans le New Jersey avec sa femme et leurs quatre enfants.
Diplômé en sciences politiques du Amherst College, il a travaillé dans l’industrie du voyage avant de se consacrer à l’écriture. Depuis ses débuts en 1995, la critique n’a cessé de l’acclamer. Il est notamment le premier auteur à avoir reçu le Edgar Award, le Shamus Award et le Anthony Award, les trois prix majeurs de la littérature à suspense aux États-Unis. Traduits dans une quarantaine de langues, ses romans occupent les têtes de listes de best-sellers dans le monde entier.

Mon avis : (lu en septembre 2011)
Ce nouveau livre d’Harlan Coben a été écrit en 1991 et n’avait jamais encore été publié en France.
Dès les premières pages le lecteur est plongé  au cœur d’un thriller médical. Le docteur Bruce Grey, chercheur dans une clinique spécialisée dans la lutte contre le sida, se sent suivi puis le lecteur va assister à son assassinat que le meurtrier va faire passer en suicide…
Il faisait parti de l'équipe du docteur Harvey qui travaille sur un traitement contre le sida. Un vaccin vient d'être trouvé. Mais depuis, plusieurs malades guéris ont été assassinés. S’agit-t-il d'un serial killer homophobes ou…
Il va être question de politique, de recherche médicale, de presse, de religion, d’argent, de basket, d’amour…
Plusieurs personnages attachants et plutôt crédibles sont les héros de ce thriller : Sara Lowell une jeune journaliste, son mari  Michael Silverman, basketteur professionnel (un clin d’œil à Myron Bolitar…), le docteur Harvey, chercheur, Max Bernstein, un jeune policier et ami de Sara…
De l’action, du suspens, de nombreuses pistes et des rebondissements… bref un bon thriller d’Harlan Coben qui se lit très facilement et avec lequel j’ai passé un très bon moment.

Merci à Jérémy et aux éditions Belfond pour m'avoir permis de découvrir ce livre en avant-première .

Extrait : voir ici

Déjà lu du même auteur :
Ne_le_dis___personne_ Ne le dis à personne sans_un_mot Sans un mot 
sans_laisser_d_adresse Sans laisser d'adresse innocent Innocent
sans_un_adieu Sans un adieu
 faute_de_preuves Faute de preuves

 

Challenge 100 ans de littérature américaine 2011
challenge_100_ans

Challenge Thriller 
Challenge_Thriller
 catégorie "Même pas peur" : 4/8

Challenge 1%
Rentrée Littéraire 2011
RL2011b
5/7

 

50__tats
5/50 : New Jersey
Harlen Coben vit dans le New Jersey

 

Publicité
Publicité
12 septembre 2011

C'est lundi ! Que lisez-vous ? [43]

toggle_log

C'est le jour du rendez-vous proposé par Galleane 

Qu'est-ce que j'ai lu ou billets publiés cette semaine ?

mma_Ramotswe_d_tective malarrosa n_ayez_pas_peur_je_suis_l_ le_libraire_p1 le_chat_du_rabbin_tome1 nous_n_irons_plus_au_bois 

Mma Ramotswe détective – Alexander McCall Smith
Malarrosa - Hernán Rivera Letelier
Un livre de Tonino Benacquista pour le Rendez-vous de Pimprenelle (15 septembre)
N'ayez pas peur, nous sommes là – Janine Boissard 
Le libraire – Régis de Sá Moreira 
Le Chat du Rabbin : 1. La Bar-Mitsva – Joann Sfar (BD)
Nous n'irons plus au bois – Mary Higgins Clark

Qu'est-ce que je lis en ce moment ?

Remède mortel - Harlan Coben (partenariat)

Que lirai-je cette semaine ?

Le goût des pépins de pomme - Katharina Hagena ((LC - 20 septembre)
Une pièce montée - Blandine Le Callet (LC - 21 septembre)

Bonne semaine, bonnes lectures !

11 septembre 2011

Nous n'irons plus au bois – Mary Higgins Clark

nous_n_irons_plus_au_bois_ nous_n_irons_plus_au_bois_1992 nous_n_irons_plus_au_bois_1995 nous_n_irons_plus_au_bois 

Albin Michel – juin 1992 – 342 pages

Le Grand Livre du Mois – 1995 – 373 pages

Livre de Poche – janvier 1995 – 309 pages

 

traduit de l'anglais par Anne Damour

 

Titre original : All around the town, 1992

 

Quatrième de couverture :
Laurie Kenyon, vingt et un ans, est arrêtée pour le meurtre de son professeur. Tout l'accuse sans équivoque possible. Cependant Laurie ne se souvient de rien. Sarah, elle, refuse de croire que sa soeur est coupable. Avec l'aide d'un psychiatre, elle va peu à peu faire revivre le terrible passé de Laurie : son enlèvement à quatre ans, les violences qu'elles a subies, les graves troubles de la personnalité qu'elle a développés depuis, à son insu. Mais au même moment, le danger rôde à nouveau : le couple kidnappeur, qui a retrouvé sa trace, redoute ses révélations... La romancière de La Nuit du renard, Grand Prix de littérature policière 1980, nous entraîne dans un suspense où se mêlent à chaque page l'angoisse, les cauchemars de l'enfance, la folie. 
 

Auteur : Née à New York City, New York le 24 décembre 1929, tout d'abord secrétaire puis hôtesse de l'air, ce n'est qu'à la mort de son mari que Mary Higgins Clark se lance dans la rédaction de scripts pour la radio, puis de romans. Son premier ouvrage, une biographie de George Washington, est un véritable 'flop'. Elle décide alors d'écrire un roman à suspense, 'La Maison du guet', qui devient son premier best-seller. Encouragée par ce succès, elle continue à écrire, tout en s'occupant de ses enfants. A 45 ans, Mary Higgins Clark entre à l'université et en ressort diplômée de philosophie. En 1980, 'La Nuit du renard' obtient le grand prix de la littérature policière. Elle prend alors son rythme de croisière, et publie un titre par an, toujours accueilli avec le même succès par le public.

Mon avis : (relu en août 2011)
Ce livre a été pour commencer mon livre de plage... Le sable étant l'ennemi du livre, je n'apporte à la plage qu'un livre auquel je ne tiens pas trop. Celui-ci a été récupéré dans la caisse des livres donnés par la bibliothèque. Finalement, je n'ai pas lu très souvent à la plage car à la fin des vacances je n'en avais lu qu'une centaine de pages.
Ce livre est une relecture, j'ai eu ma période Mary Higgins Clark puis je me suis lassée, la construction de l'intrigue était telle que les livres se ressemblaient et il n'y avait plus de surprise dans la résolution de l'enquête...
J'ai relu ce livre à l'occasion du BabyChallenge -  organisé par Livraddict.
Laurie a été enlevée lorsqu'elle avait 4 ans, maintenant elle a vingt et un ans, ses parents sont morts brutalement et aujourd'hui elle est accusée de meurtre... La coupable idéale qui se retrouve au centre d'une histoire assez « flippante », il est question de cauchemars d'enfant, de folie, de dédoublement de personnalités... Laurie et sa grande sœur Sarah sont attachantes et touchantes. Et j'ai été révoltée par les « méchants » de l'histoire...

Cela faisait plus de dix ans que je n'avais pas lu de livre de Mary Higgins Clark et j'ai passé un très bon moment à relire ce suspens psychologique.

 

baby_challenge_polar
Lu pour le Baby Challenge - Polar organisé par Livraddict
Livre 16/20 Médaille d'argent

Challenge 100 ans de littérature américaine 2011
challenge_100_ans

Lu dans le cadre du Challenge Petit BAC
logo_challenge_Petit_BAC
"Végétal"

 Challenge Thriller 
Challenge_Thriller
 catégorie "Même pas peur" : 3/8

 

10 septembre 2011

Les Matchs de la Rentrée Littéraire de Priceminister

C'est un peu par hasard sur le blog de Nanapomme que je suis tombée sur l'opération
lancée par Priceminister "Les Matchs de la Rentrée Littéraire"

les matchs de la rentrée littéraire

654 romans vont être publiés lors de cette Rentrée Littéraire 2011, certains l'ont déjà été.
Priceminister vous propose de lire et de chroniquer un roman sur les 12 qu'ils ont préselectionnés.

Voir ici les modalités de l'opération

Pour ma part, j'ai décidé de choisir de découvrir : les vaches de staline Les vaches de Staline de Sofi Oksanen

Si l'opération vous intéresse aussi, dites que c'est moi qui vous ai donné l'info
je pourrais alors recevoir un second livre... Merci d'avance !

 

10 septembre 2011

Le Chat du Rabbin : 1. La Bar-Mitsva – Joann Sfar

le_chat_du_rabbin_tome1 Dargaud – janvier 2002 – 48 pages

Quatrième de couverture :
Le Chat du Rabbin", c'est Alger et le quartier juif au début du siècle. Celui qui regarde ce monde et qui raconte, c'est "Le Chat du Rabbin". Tout de suite, il explique pourquoi le Rabbin n'a pas plutôt un chien:"ça fait tellement longtemps que les juifs se font mordre, courir après ou aboyer dessus que, finalement, ils préfèrent les chats". Le chat mange le perroquet de Zlabya, la fille du Rabbin, et du coup, le voilà doté de la parole et exigeant de faire sa bar-mitsva. Les discussions vont être longues tant avec le Rabbin lui-même qu'avec le Rabbin du Rabbin. Ce chat, qui a une allure graphique à pleurer de rire, tantôt matou tendre amoureux de sa maîtresse, tantôt sournois filou, tient tête à tout le monde et ergote à n'en plus finir. Il ne se calme que dans la douceur des bras de sa maîtresse. Mais il lui est interdit de lui parler, alors il nous confie: "c'est la condition, si je veux rester avec elle. Ca vaut le coup de fermer sa gueule pour être heureux". Ceci ne l'empêchera pas de se mettre sur la piste des étudiants qui fréquentent l'école du Rabbin, car l'un d'entre eux a le désir d'épouser la jolie Zlabya.

Auteur : Né à Nice en 1971. Créateur du célèbre 'Chat du rabbin', Joann Sfar s'impose comme une figure majeure, hétéroclite et prolifique de la bande dessinée française. C'est avec L'Association et le magazine Lapin qu'il fait ses débuts. Ses talents de scénariste et d'illustrateur l'amèneront à travailler plus tard pour différents éditeurs comme Delcourt ou Dargaud. Porté par la volonté de 'faire quelque chose de bizarre ', le dessinateur au trait tremblant s'associe avec Pierre Dubois pour donner vie à 'Petrus Barbygère', une épopée dans laquelle se côtoient elfes et pirates. Un univers d'inspiration fantastique que l'auteur déploie dans plusieurs de ses travaux parmi lesquels 'Troll' ou 'Donjon', une parodie de l'heroïc fantasy coécrite avec son ami Lewis Trondheim. Titulaire d'une maîtrise de philosophie, il illustre au début des années 2000 le 'Banquet' de Platon et 'Candide' de Voltaire puis adapte en bande dessinée 'Le Petit Prince' de Saint-Exupéry en 2008. Il se lance dans le cinéma un an plus tard en réalisant le film 'Gainsbourg, vie héroïque', pour lequel il reçoit le César du Meilleur premier film et qui permet à son acteur principal, Eric Elmosnino, de repartir avec le trophée de Meilleur acteur.
Il poursuit son aventure dans le monde du septième art en transposant sur grand écran son 'Chat du rabbin'. Lauréat du prix Goscinny en 1998 pour 'La Fille du professeur', créé avec Emmanuel Guibert, Joann Sfar accumule les succès et les récompenses.

Mon avis : (lu en août 2011) 
J'avais entendu parler de cette bande dessinée depuis pas mal de temps mais ne l'avais jamais lu. Cette été, nous l'avons emprunté à la Bibliothèque et malgré le dessin qui ne m'encourageait pas à me plonger dedans, encouragé par mes fils, j'ai cédé et je n'ai pas regretté...
Autant je n'aime pas le dessin, autant le texte est magnifique. C'est à la fois drôle, émouvant et profond. Quel personnage ce chat... Suivant partout son maître le Rabbin, le chat était déjà intelligent et avec beaucoup de connaissance. Un jour, il va croquer le pénible perroquet de la maison et voilà que le Chat se met à parler et il demande à son maître de faire sa bar-mitsva. Il s'en suit de nombreux échanges théologiques et philosophiques entre le chat et les rabbins.
A découvrir sans hésiter !

Extrait :

le_chat_du_rabbin_tome1_extrait1
le_chat_du_rabbin_tome1_extrait2
le_chat_du_rabbin_tome1_extrait3
le_chat_du_rabbin_tome1_extrait4
le_chat_du_rabbin_tome1_extrait5

Lu dans le cadre du Challenge Petit BAC
logo_challenge_Petit_BAC
"Animal" et "Métier"

9 septembre 2011

Le libraire – Régis de Sá Moreira

 le_libraire le_libraire_p le_libraire_p1

Au Diable Vauvert – septembre 2004 – 190 pages

Livre de Poche – septembre 2006 – 190 pages

Quatrième de couverture :
Vous l'avez lu ? Oui, dit le libraire. Moi aussi, répondit le jeune homme. Le libraire lui sourit. Le jeune homme prit confiance : Mais je l'ai offert à quelqu'un... à qui je n'aurais pas dû l'offrir. C'est difficile d'être sûr de ces choses-là, répondit le libraire. Oui, dit le jeune homme. Ne désespérez pas, dit encore le libraire. Certains livres sont à retardement...


Auteur : Régis de Sâ Moreira est né en 1973. Après Pas de temps à perdre et Zéro tués (Au diable vauvert), Le Libraire est son troisième roman.

Mon avis : (lu en août 2011)
Voici un livre que j'ai pris à la bibliothèque de mon lieu de vacances pour deux raisons... Il ne me restait plus que deux jours de vacances, il me fallait un livre facile et court à lire et le titre répondait parfaitement au Challenge le nez dans les livres proposé par George.
Voilà un livre où se mêle l'absurde, la poésie et où l'on découvre un libraire et une librairie pas comme les autres... Il y a le poudoupoudoupoudou de la porte d'entrée.
« La librairie était ouverte jour et nuit, tous les jours de l'année, sept jours sur sept, vingt-quatre heures sur vingt-quatre... car l'idée d'un client à la recherche désespérée d'un livre se retrouvant devant une porte fermée l'angoissait. » Le libraire ne met sur les étagères de la librairie seulement les livres qu'il a déjà lu...
Le libraire a 5 frères et 5 sœurs, et lorsqu'une page d'un livre lui fait penser à l'un d'eux, il arrache la page et la glisse dans une enveloppe pour lui envoyer sans explication supplémentaire. Le livre incomplet était déposé dans la salle sans étagère. (*)
Après la visite de chaque client, le libraire se prépare une tisane en choisissant le parfum en fonction du client verveine, thym, tilleul-romarin, réglisse, ortie...
Tous les jours, il a la visite du facteur et celle d'un témoin de Jéhovah. Ses clients sont variés et parfois aussi loufoque que le libraire...
Ce livre est à la fois déroutant et touchant... Je n'ai pas compris la présence du prologue et de l'épilogue, mais j'ai aimé découvrir ce libraire et cette librairie hors du temps et de l'espace...

(*) Mais je ne cautionne pas du tout le fait d'arracher des pages d'un livre ! 

Extrait : (page 17)
A des milliers de kilomètres de l'endroit où vous vous trouvez, dans un pays, une ville, une librairie parmi tant d'autres, un libraire ouvrit les yeux.
Il venait d'entendre le poudoupoudoupoudou de la porte d'entrée de sa librairie.
Il rangea un peu son bureau, puis attendit.

Le bureau du libraire était caché derrière deux étagères disposées en angle. Il estimait que les clients qui entraient dans une librairie souhaitaient avant tout voir des livres.
Ce n'était pas, pour la plupart, un libraire qu'ils cherchaient.
Le libraire aimait l'idée de clients se retrouvant seuls devant un océan, une marée plus exactement, de livres, sans personne pour les observer.
Il aimait l'idée que les livres existent sans lui.
Il se demandait s'il n'aimait pas aussi l'idée de ne pas exister.

Le libraire était assez mélancolique, c'est vrai, mais il s'en accommodait.
Il ne voyait pas très bien comment garder un moral d'acier au milieu de tous ces livres, de toutes ces vies. Il enviait, dans ses pires moments, les vendeurs de voitures.
Sans trop y croire.
Car le libraire enviait surtout, non pas les auteurs, mais les personnages des livres qu'il lisait. Et il n'avait jamais lu de livre où le héros était un vendeur de voitures.
Ou alors très temporairement.
Et pourtant, Dieu savait, se disait le libraire, que le libraire en avait lu des livres.
Évidemment, Dieu savait aussi que le libraire n'en avait pas lu tant que ça où les héros étaient libraires.

Challenge le nez dans les livres
challenge_le_nez_dans_les_livres

La Lectrice : 1/2

Lu dans le cadre du Challenge Petit BAC
logo_challenge_Petit_BAC
"Métier"

 

 

 

Publicité
Publicité
A propos de livres...
Publicité
A propos de livres...
Newsletter
55 abonnés
Albums Photos
Visiteurs
Depuis la création 1 376 503
Publicité