Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

A propos de livres...

18 février 2012

Swap Anniversaire - colis dévoilé

swap_anniversaire_x

avec Achille49, Annette, Azilis, Hebelit et Missbouquinaix


P1110299_20

La pile de mes paquets arrivés durant la semaine... Un le Mardi, deux le Mercredi, un le Jeudi et un le Vendredi :
Il faut résister et ne pas les ouvrir, alors on "tâte", on secoue (doucement car cela pourrait casser ??), on renifle... (l'un d'entre eux était particulièrement odorant)

Et Vendredi, jour J, on se lâche... J'ai même failli oublier de faire la photo ci-dessus, tellement contente de pouvoir enfin ouvrir mes cinq paquets !

Le colis envoyé par Missbouquinaix

 SA_MissB_20 SA_MissB_30

 avec une très jolie carte, un marque-page « Paris et ses monuments », du thé vert Sencha de Chine aux fruits rouges, un petit livre « Lire est le propre de l'Homme » et un roman choisi dans ma LAL : « Au Bon Roman - Laurence Cossé »

Le colis envoyé par Azilis

SA_Azilis_20 SA_Azilis_30

Une avalanche de surprises... Une carte dont j'aime beaucoup le graphisme, des galettes St Michel et son livre de recettes, des bonbons au caramel, quelques sachets de thé et infusion, un joli savon (voilà l'explication du colis odorant), trois marque-pages colorés, un carnet « des 12 mois du bonheur », un mémo aimanté, un badge clignotant et deux livres de ma LAL : « Si je reste – Gayle Forman » et « Là où j'irai – Gayle Forman »


Le colis envoyé par Achille49

SA_Achille49_20  SA_Achille49_30

avec une carte d'anniversaire gourmande, des chocolats « Quernons d'ardoise » une spécialité angevine
et trois livres « Vous descendez ? - Nick Hornby », « Enigmes littéraires extraordinaires »
et « Avant le gel - Henning Mankell »

Le colis envoyé par Hebelit

SA_Hebelit_20 SA_Hebelit_30

avec une carte rose, un petit carnet « bio » venant du Mexique et qui est fabriqué à partir de peau de banane, une belle boîte de chocolats et deux livres de ma LAL : « 44 Scotland Street - Alexander McCall Smith » et « Edimbourg express - Alexander McCall Smith  »

Le colis envoyé par Annette

P1110303_20 SA_Annette_30

Pas de papier d'emballage, mais un livre qui abrite plusieurs surprises... Tout d'abord une jolie carte illustrée par Annette, elle m'invite à un voyage en Islande avec un marque-page « fait maison, est tricoté suivant une technique qui n'existe qu'en Islande, en laine islandaise. C'est une semelle tricotée, comme celle qu'utilisaient autrefois les islandais dans les chaussures en peau de poisson », un CD avec des podcasts "Islande" et un livre « Karitas - Kristin Marja Baldursdottir »


J'ai été vraiment très gâtée par Achille49, Annette, Azilis, Hebelit et Missbouquinaix

Merci à vous tous pour toutes ces futures lectures...

 P1110308

(cela va compliquer mon challenge  Challenge Objectif PAL Swap ...)

Ces gourmandises à savourer

P1110310

Ces gentilles cartes d'Anniversaire

P1110309

 Et toutes ses surprises offertes

P1110311

J'ai eu une fabuleuse journée d'Anniversaire !

et un grand MERCI à Hérisson08 pour l'organisation de ce Swap Anniversaire

Et maintenant la chaîne continue avec en Mars l'Anniversaire d'Annette !

 

Publicité
Publicité
17 février 2012

Swap Anniversaire

Aujourd'hui, c'est mon Anniversaire

Et grâce à Hérisson08, je participe au Swap Anniversaire :

swap_anniversaire_x

avec Achille49, Annette, Azilis, Hebelit et Missbouquinaix


 Depuis quelques jours, ma boîte aux lettres s'est remplie...

 P1110286_20 P1110287_20 P1110290_20
Mardi                     Mercredi                    Jeudi

 

Comme la règle du Swap le stipule, je dois attendre le jour J pour ouvrir mes cadeaux...

Je résiste donc... malgré mon impatience...

Et ce sera donc pour ce soir, car aujourd'hui je travaille !

En attendant le « Grand Déballage », un Grand MERCI à tous et toutes !

 

 Edit 16h50 : le dernier paquet est arrivé ! ! !

P1110296_20 
Vendredi 

je vais pouvoir déballer et je vous promets quelques photos
tout à l'heure avant un article plus complet demain...

 Edit 20h20 : Quelques photos en attendant demain, ce que j'ai trouvé dans chacun des paquets

SA_MissB_20

SA_Azilis_20

SA_Achille49_20 

SA_Hebelit_20

SA_Annette_20x
J'ai un peu triché en masquant le livre pour garder du suspens pour demain...

A votre tour de patienter encore un peu...

16 février 2012

Tag "être ses livres"

72163906

J'ai emprunté chez Sandrine ce Tag qui tourne sur la blogosphère.

Il s'agit de se définir (réellement ou pas...) avec l'aide des titres de livres lus en 2011.

Décris-toi : MamanSang chaud, nerfs d'acier

Comment te sens-tu ? : Et rester vivant

Où vis tu ? : Villa des hommes  / A l'ouest

Aller n'importe où : Entre ciel et terre

Tes meilleur(es) ami(e)s :  Un cercle de lecteurs autour d'une poêlée de châtaignesBlog

Toi et tes amis : Les enfants de la liberté

Le temps : Le bleu est une couleur chaude

Moment préféré de la journée : Allons réveiller le soleil

Mon animal préféré : Le Chat (Le Chat du Rabbin - tome 4 : Le Paradis terrestre)

Mon moyen de transport préféré : La septième vague

Ma passion : Le Temps où nous chantions

Défaut qui m'horripile : L'âme du mal

Qualité préférée : Celui qu'on ne voit pasHaute fidélité

Métier qui ne me fait pas rêver : Assassin !

Mon histoire d'amour : Là-haut, tout est calme

Qu'est ce que la vie ? : On dirait vraiment le paradis 

Ta peur : Profondeurs

Pensée du jour : D'où je suis, je vois la lune

Comment mourir : Chute de véloJ'irai pas en enfer

Condition de mon âme : La Terre fredonne en si bémol / A quand les bonnes nouvelles ?

Rêve le plus cher : Un monde sans finDépasser son ombre

Meilleur conseil : N'ayez pas peur, nous sommes là

15 février 2012

Swap Eros et Thanatos : le colis dévoilé

A l'occasion de la Saint Valentin, Canel nous a concocté son Swap Eros et Thanatos,
avec
du rose, du noir, du rouge

swap_eros_tanathos

Règle :  Swap en binôme
Que met-on dans le paquet rouge/rose et noir ?
- un livre "rouge" comme la passion, et/ou "rose" comme la guimauve des romans d'amour (pas de politique ici... quoique...)
- un livre noir, polar, thriller...
- un objet lié à Eros et/ou un à Thanatos

Canel nous a donné beaucoup de liberté pour ce Swap, n'hésitant pas à nous pousser au « crime »...
Et régulièrement elle a su « animer » à sa façon (!!!) ce swap...

J'ai eu le plaisir de partager ce Swap avec Sandrineainsi nous nous sommes découvertes de nombreux points communs et préparer ce Swap a été plutôt facile, j'ai eu beaucoup d'idées et... 

Nous avons décidé (sur une idée soufflée par notre Gentille Organisatrice) de nous envoyer nos colis le même jour et ainsi pouvoir les découvrir presque en simultané... Tout ceci a donc été fait fin janvier !

Les colis ont été envoyés le même mercredi et ils sont arrivés le même vendredi...

 img4

J'ai trouvé la première mon colis dans ma boîte à lettre en rentrant du travail plus tôt que d'habitude !

Je l'ai regardé patiemment  jusqu'au soir, sans l'ouvrir car quelques jours auparavant, nous avions également décidé de les ouvrir ensemble... J'espérais bien que le colis de Sandrine l'attendait aussi ce même jour !

Rendez-vous pris pour le soir même, pour l'ouverture « en live » car nous avons chatté en même temps ! 

Assez de bla-bla... Voici les images du colis !

 img5

Tout d'abord, une superbe boîte rouge décorée du logo du Swap Eros et Thanatos !  

 img6

Une lettre que j'ai lu en premier

 De nombreux paquets avec un papier cadeau rose totalement dans le thème du swap...

Avant

img7
(cliquer sur l'image pour agrandir la photo) 

Après

img8
(cliquer sur l'image pour agrandir la photo) 

Et le détail avec les livres :

img10
(cliquer sur l'image pour agrandir la photo)

L'heure trouble - Johan Theorin  
(un auteur suédois que je n'ai pas encore lu)
La délicatesse - David Foenkinos 
(Le jour du déballage, j'étais en train de lire
"Les souvenirs" le dernier livre de Foenkinos...)
Henning Mankell - Avant le gel 
(livre n°9 de la série Wallander, que j'aime beaucoup !)

Un marque page souvenir de ce Swap,
avec les bannières de nos blogs respectifs : l'idée est très bonne !

img9
(cliquer sur l'image pour agrandir la photo)

Un très joli carnet avec une aquarelle de bateaux aux tons bleus comme j'aime !

Je termine avec les gourmandises «à réaliser» avec un livre de recettes de verrines
et «à déguster» avec des délicieux chocolats dont il ne me reste que de très bons souvenirs...

Faire durer le plaisir tel était le mot d'ordre de Canel pour ce Swap...
mais 15 jours c'est trop long lorsqu'on est gourmande !

 

J'ai vraiment adoré partager ce Swap avec Sandrine et le déballage en commun par "chat" était une expérience vraiment très sympa, j'ai encore mieux profité de ce fabuleux moment du Swap.

Un très Grand MERCI à Sandrine pour ce très beau colis et pour nos échanges par mails ou chat...

Et également pleins de remerciements à Canel pour l'organisation et l'animation « exceptionnelle » de ce Swap !
Qu'est-ce que nous avons pu rire certains soirs ! ! ! 

Allons voir maintenant, le colis rose et noir que j'ai concocté avec
beaucoup de plaisir 
et d'inspiration pour Sandrine.

 PS : A la demande de Canel... J'ai eu le temps de lire, pour ce jour, un des livres offerts...
Le billet est ICI 


Les Participantes au Swap Eros et Thanatos : 

Canel & Mara -  Valérie & Enna -  Liliba & Jeneen -  Argali & Cajou

15 février 2012

La délicatesse - David Foenkinos

la_d_licatesse la_d_licatesse_FL la_d_licatesse_p 
la_d_licatesse_folio la_d_licatesse_g la_d_licatesse_avuedoeil

Gallimard – août 2009 -

Éditions France Loisirs – 2010

Folio – janvier 2011 – 209 pages

Folio – décembre 2011 - 210 pages

Quatrième de couverture : 
« François pensa : si elle commande un déca, je me lève et je m'en vais. C'est la boisson la moins conviviale qui soit. Un thé, ce n'est guère mieux. On sent qu'on va passer des dimanches après-midi à regarder la télévision. Ou pire : chez les beaux-parents. Finalement, il se dit qu'un jus ça serait bien. Oui, un jus, c'est sympathique. C'est convivial et pas trop agressif. On sent la fille douce et équilibrée. Mais quel jus ? Mieux vaut esquiver les grands classiques : évitons la pomme ou l'orange, trop vu. Il faut être un tout petit peu original, sans être toutefois excentrique. La papaye ou la goyave, ça fait peur. Le jus d'abricot, c'est parfait. Si elle choisit ça, je l'épouse...
- Je vis prendre un jus... Un jus d'abricot, répondit Nathalie. 
Il la regarda comme si elle était une effraction de la réalité. »

Auteur : Romancier, scénariste et musicien, David Foenkinos est né en 1974. Il a publié Entre les oreilles (2002), Inversion de l’idiotie (2002), Le potentiel érotique de ma femme (2004) et Qui se souvient de David Foenkinos ? (2007), Nos séparations (2008), La délicatesse (2009), Les souvenirs (2011).

Mon avis : (lu en février 2012)
Ce livre est très agréable à lire, l'histoire est plutôt banale mais les personnages savent toucher le lecteur.
Nathalie est une jeune femme heureuse dans la vie jusqu'au décès accidentel de son mari. Pendant plusieurs années, elle se réfugie dans le travail et se refuse à refaire sa vie. Son patron essaye pourtant de la séduire, mais elle reste insensible à ses avances. Mais un jour, au bureau, elle embrasse impulsivement le très discret Markus. Et c'est alors le début de leur histoire...
Il y a un petit côté « Amélie Poulain » dans le style très original du livre, avec des chapitres courts, des notes de bas de pages ou de très courts chapitres qui soulignent quelques détails du chapitre précédent (un menu, une définition, un dialogue d'un film...)
Ce mélange de légèreté, de fantaisie et d'humour décalé m'a bien amusé.

 film_la_d_licatesse

Ce livre a été adapté au cinéma en 2011 par David FoenkinosStéphane Foenkinos, avec Audrey TautouFrançois DamiensBruno Todeschini. Je n’ai pas vu le film, mais je serais curieuse de le découvrir. 

Un grand Merci à Sandrine qui m'a offert ce livre à l’occasion 
du  Swap Eros et Thanatos organisé par Canel.

Extrait : (début du livre)

1

Nathalie était plutôt discrète (une sorte de féminité suisse). Elle avait traversé l’adolescence sans heurt, respectant les passages piétons. À vingt ans, elle envisageait l’avenir comme une promesse. Elle aimait rire, elle aimait lire. Deux occupations rarement simultanées puisqu’elle préférait les histoires tristes.

L’orientation littéraire n’étant pas assez concrète à son goût, elle avait décidé de poursuivre des études d’économie. Sous ses airs de rêveuse, elle laissait peu de place à l’à-peu-près. Elle restait des heures à observer des courbes sur l’évolution du PIB en Estonie, un étrange sourire sur le visage. Au moment où la vie d’adulte s’annonçait, il lui arrivait parfois de repenser à son enfance. Des instants de bonheur ramassés en quelques épisodes, toujours les mêmes. Elle courait sur une plage, elle montait dans un avion, elle dormait dans les bras de son père. Mais elle ne ressentait aucune nostalgie, jamais. Ce qui était assez rare pour une Nathalie (1).

2

La plupart des couples adorent se raconter des histoires, penser que leur rencontre revêt un caractère exceptionnel, et ces innombrables unions qui se forment dans la banalité la plus totale sont souvent enrichies de détails offrant, tout de même, une petite extase. Finalement, on cherche l’exégèse en toute chose.

Nathalie et François se sont rencontrés dans la rue. C’est toujours délicat un homme qui aborde une femme. Elle se demande forcément : « Est-ce qu’il ne passe pas son temps à faire ça ? » Les hommes disent souvent que c’est la première fois. À les écouter, ils sont soudain frappés par une grâce inédite leur permettant de braver une timidité de toujours. Les femmes répondent, d’une manière automatique, qu’elles n’ont pas le temps. Nathalie ne dérogea pas à cette règle. C’était idiot : elle n’avait pas grand-chose à faire, et aimait l’idée d’être ainsi accostée. Personne n’osait jamais. Elle s’était plusieurs fois posé la question : ai-je l’air trop boudeuse ou trop paresseuse ? Une de ses amies lui avait dit : personne ne t’arrête jamais, car tu as l’allure d’une femme poursuivie par le temps qui passe.

Quand un homme vient voir une inconnue, c’est pour lui dire de jolies choses. Existe-t-il, ce kamikaze masculin qui arrêterait une femme pour asséner : « Comment faites-vous pour porter ces chaussures ? Vos orteils sont comme dans un goulag. C’est une honte, vous êtes la Staline de vos pieds ! »

Qui pourrait dire ça ? Certainement pas François, sagement rangé du côté des compliments. Il tenta de définir la chose la moins définissable qui soit : le trouble. Pourquoi l’avait-il arrêtée elle ? Il s’agissait surtout de sa démarche. Il avait senti quelque chose de nouveau, de presque enfantin, comme une rhapsodie des rotules. Il émanait d’elle une sorte de naturel émouvant, une grâce dans le mouvement, et il pensa : elle est exactement le genre de femme avec qui je voudrais partir en week-end à Genève. Alors, il prit son courage à deux mains — et il aurait même aimé en avoir quatre à cet instant. Surtout que pour lui, c’était vraiment la première fois. Ici et maintenant, sur ce trottoir, ils se rencontraient. Une entrée en matière absolument classique, qui détermine souvent le début des choses qui le sont moins, par la suite.

(1) Il y a souvent une nette tendance à la nostalgie chez les Nathalie.

 

Déjà lu de cet auteur : 

les_souvenirs  Les souvenirs

Challenge Objectif PAL Swap
logo_challenge_obj_pal_swap
4/16

swap_eros_tanathos
Swap Eros et Thanatos

Publicité
Publicité
14 février 2012

Couleur de peau : miel, tome 2 – Jung

CouleurDePeauMiel2 Quadrants – janvier 2008 – 143 pages

Quatrième de couverture : 
Mon corps se souvenait qu'il aimait cette chaleur humaine.
Certain corps s'en souvenaient même tellement bien qu'ils ne parvenaient plus à s'en passer. 

Auteur : Sik Jun Jung est né le 2 décembre 1965 à Séoul, en Corée. Adopté par une famille belge en 1971, il prend pour nom d'adoption Jung Henin. Il suit des études d'Humanités Classiques (latin et mathématiques) à l'Athénée Royal de Rixensart, avant de fréquenter un an, en 1985, l'atelier Saint-Luc de Bruxelles. Il étudie ensuite à l'académie des Beaux-Arts de Bruxelles, en section Illustration. Parallèlement, il fait un bref passage dans le dessin animé, à la Cambre. C'est en 1987 que sa carrière prend un tournant décisif, puisqu'il rencontre Marc Michetz, qui le présente au magazine Spirou. Cela lui permet d'illustrer quelques courts récits dans Spirou et Tintin. Il travaille alors quelques mois dans l'atelier d'Yslaire et de Darasse, et illustre aussi les couvertures du Belgian Business Magazine. En 1991, Jung publie le premier des quatre tomes de Yasuda, chez Hélyode-Lefranc. La finalité de ses dessins est pour lui de faire transparaître des émotions, des sentiments, avec des personnages bien présents, vivants. En 1997, en collaboration avec Martin Ryelandt, il réalise La Jeune Fille et le Vent, aux éditions Delcourt. L'univers asiatique de cette série d'heroïc-fantasy est un retour à ses origines coréennes, et le fantastique lui permet de renforcer le côté évocateur de son dessin, notamment pour le héros : le Vent. Il signe avec Kwaïdan son premier scénario, une nouvelle série qui frappe par la beauté des couleurs directes et la poésie subtile et raffinée qui émane de ce conte nippon.

Site de l'auteur : http://www.kwaidan.net/

Mon avis : (lu en février 2012)
Dans ce deuxième tome, Jung est un adolescent de 14 ans. A ses angoisses et interrogations propres à l’adolescence s’ajoutent son déracinement et sa recherche d’identité. Jung fait un rejet de son pays de naissance la Corée et au contraire est attiré par le Japon. Il souffre d’un manque d’amour maternel. Il y a également les premiers émois et les rapports avec les filles.
Certains passages sont très drôles, d’autres plus douloureux ou émouvants mais avec le recul Jung nous donne un message optimiste et plein d’espoir. L’adolescent qu’il a été a su faire la paix avec lui-même et avec les autres.

Un livre plus sombre que le premier tome mais aussi intéressant et réussi. Très belle découverte.

 

Extrait : 

AlbcouleurDePeauMiel2_1

logo_bibli_IGN_20

Lu dans le cadre du Challenge Petit BAC 2012
logo_Petit_BAC_2012
"Couleur" 

13 février 2012

C'est lundi ! Que lisez-vous ? [64]

BANNIR(c) Galleane

C'est le jour du rendez-vous initié par Mallou proposé par Galleane 

Qu'est-ce que j'ai lu la semaine dernière ?

l_homme_qui_voulait_audio magasin_g_n_ral_7 l_art_de_pleurer_en_coeur tout_ce_que_j_aimais_babel

L'homme qui voulait vivre sa vie – Douglas Kennedy (États-Unis)
Magasin général, tome 7 : Charleston – Régis Loisel et Jean-Louis Tripp
L'Art de pleurer en chœur – Erling Jepsen (Danemark)
Tout ce que j'aimais – Siri Hustvedt (États-Unis) 

Qu'est-ce que je lis en ce moment ?

Le vol des cigognes - Jean-Christophe Grangé (audio livre)
Livre reçu de la part de Sandrine pour le Swap Eros et Thanatos (colis et livre révélé le 15/02) 

Que lirai-je cette semaine ?

Sœur chocolat - Catherine Velle
Les anges perdus - Jonathan Kellerman
Naissance d'un pont - Maylis de Kerangal (partenariat Livraddict) 

Bonne semaine et bonne lecture.

13 février 2012

Cette année Hérisson08 à organisé un double Swap

Cette année Hérisson08 à organisé un double Swap Anniversaire :

swap_anniversaire_1

Aujourd'hui, 13 février, c'est le jour de Bouma !

Joyeux Anniversaire ! 

11 février 2012

Tout ce que j'aimais – Siri Hustvedt

Tout_ce_que_jaimais tout_ce_que_j_aimais_babel tout_ce_que_j_aimais_j_ailu

Actes Sud – décembre 2002 -

Babel – mai 2005 – 453 pages

J’ai lu – août 2006 -

traduit de l'américain par Christine Leboeuf

Titre original  : What I Loved, 2003

Quatrième de couverture : 
Au milieu des années 1970, à New York, deux couples d’artistes ont partagé les rêves de liberté de l’époque, ils ont fait de l’art et de la création le ciment d’une amitié qu’ils voulaient éternelle et, quand ils ont fondé leur famille, se sont installés dans des appartements voisins. Rien n’a pu les préparer aux coups du destin qui vont les frapper et infléchir radicalement le cours de leurs vies… 
Siri Hustvedt convie ici à un voyage à travers les régions inquiétantes de l’âme : bouleversant, ambigu, vertigineux, Tout ce que j’aimais est le roman d’une génération coupable d’innocence qui se retrouve, vingt ans plus tard, au bout de son beau rêve.

Auteur : Née en 1955, Siri Hustvedt a fait ses études à Columbia University. Collaboratrice régulière du magazine Modern Painters, elle vit à Brooklyn, New York. Siri Hutsvedt est la femme de Paul Auster
Auteur d'un roman qui fut un immense succès international, Tout ce que j'aimais (2003), Siri Hustvedt a également publié Les Yeux bandés (1993), L'Envoûtement de Lily Dahl (1996), Yonder (1999) et Les Mystères du rectangle (2006).

Mon avis : (lu en février 2012)
Cela fait longtemps que je voulais découvrir ce livre et cette auteur, et c'est grâce à la présentation de ce livre lors d'un des derniers « Café Lecture » de la Bibliothèque que je m'y suis enfin décidée. C'est pour moi une très belle découverte.
Un jour alors qu'il visite une exposition Léo Hertzberg, critique et professeur d'art est fasciné par l'Autoportrait d'un artiste inconnu, William Wechsler. Il décide de rencontrer l'artiste. Et c'est le début d'une belle amitié entre Léo et Bill puis entre leurs épouses. Les deux femmes tombent enceintes en même temps, deux petits garçons naissent Matt et Mark. Les deux couples vivent dans des appartements voisins. Voilà un début d'histoire où tout ce passe bien mais bientôt un drame va bouleverser ce beau tableau. Il est alors question de séparation, de deuil, de mensonge, de drogue, de folie... Cette belle histoire nous plonge dans le milieu de l'Art contemporain à New-York, les longues descriptions des réalisations de Bill m'ont vraiment intéressée.
La psychologie des différents personnages est très bien analysée que ce soit dans leurs comportements ou leurs sentiments. Léo, le narrateur, est très attachant, il est si sensible et vulnérable. Son amitié « amoureuse » avec Violet est très touchante. Le personnage de Mark est le plus mystérieux et le plus déroutant. 

J'ai mis un peu de temps à entrer dans l'histoire, car la première partie plante le décor et la psychologie des personnages, ensuite j'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce livre. C'est un livre qu'il faut prendre le temps de découvrir et qui se lit lentement. C'est très bien écrit avec sensibilité et justesse.

C'est un très beau roman pleins d'émotions et qui ne laisse pas indifférent.  

 

Extrait : (début du livre)
Hier, j’ai trouvé les lettres de Violet à Bill. Elles étaient cachées entre les pages d’un livre, d’où elles ont glissé et sont tombées par terre. Il y avait des années que je connaissais l’existence de ces lettres mais ni Bill, ni Violet ne m’avaient jamais dit ce qu’elles contenaient. Ce qu’ils m’avaient dit, c’est que, quelques minutes après avoir lu la cinquième et dernière d’entre elles, Bill avait changé d’avis quant à son mariage avec Lucille, qu’il était sorti de l’immeuble de Greene Street et s’était dirigé droit vers l’appartement de Violet dans l’East Village. Quand je les ai tenues entre mes mains, il m’a semblé que ces lettres avaient le poids mystérieux des objets enchantés par des histoires dites et redites, et puis redites encore. Ma vue est mauvaise, à présent, et il m’a fallu longtemps pour les lire, mais à la fin j’ai réussi à en déchiffrer chaque mot. Quand je les ai posées, je savais que je commencerais dès aujourd’hui à écrire ce livre.

"Couchée par terre dans l’atelier, écrivait-elle dans la quatrième lettre, je te regardais me peindre. Je regardais tes bras et tes épaules et surtout tes mains pendant que tu travaillais sur la toile. J’aurais voulu que tu te retournes, que tu viennes près de moi et que tu me frottes la peau de la même façon que tu frottais ton tableau. J’aurais voulu que tu appuies fort ton pouce sur moi comme tu l’appuyais sur le tableau et je pensais que si tu ne le faisais pas j’allais devenir folle, mais je ne suis pas devenue folle, et tu ne m’as pas touchée alors, pas une seule fois. Tu ne m’as même pas serré la main."
Le tableau dont parlait Violet dans cette lettre, je l’ai vu pour la première fois il y a vingt-cinq ans dans une galerie de Prince Street, à SoHo. Je ne connaissais ni Bill, ni Violet à cette époque. La plupart des toiles composant cette exposition collective étaient de minces œuvres minimalistes qui ne m’intéressaient pas. Le tableau de Bill occupait seul un mur. C’était un grand tableau, à peu près un mètre quatre-vingts sur deux mètres quarante, qui représentait une jeune femme couchée par terre dans une pièce nue. Elle était appuyée sur un coude et paraissait regarder quelque chose hors du cadre du tableau. Un flot de vive lumière entrait dans la pièce de ce côté, illuminant son visage et son torse. Sa main droite reposait sur son mont de Vénus et, en m’approchant, je vis qu’elle tenait dans cette main un petit taxi — une version miniature de l’omniprésent taxi jaune qui circule dans les rues de New York.
Il me fallut une minute environ pour comprendre qu’il y avait en réalité trois personnes dans le tableau. Tout à fait à ma droite, du côté sombre de la toile, je remarquai qu’une femme sortait de l’image. Seuls son pied et sa cheville restaient visibles à l’intérieur du cadre, mais le mocassin qu’elle portait était peint avec un soin minutieux et, une fois que je l’eus aperçu, je ne cessai de revenir à lui. La femme invisible devenait aussi importante que celle qui dominait la toile. La troisième personne n’était qu’une ombre. Pendant un instant, je pris cette ombre pour la mienne, et puis je compris que l’artiste l’avait incluse dans l’œuvre. De l’extérieur du tableau, quelqu’un regardait cette belle jeune femme vêtue seulement d’un t-shirt d’homme, un spectateur qui semblait se tenir juste à l’endroit où je me tenais quand j’avais remarqué l’ombre qui s’étendait sur son ventre et ses cuisses.
A droite de la toile, je lus la petite carte dactylographiée : William Wechsler, Autoportrait. Je pensai d’abord que l’artiste plaisantait, et puis je changeai d’avis. Ce titre à côté d’un nom d’homme évoquait-il la part féminine de celui-ci ou un trio d’identités ? Peut-être la description suggérée, "deux femmes et un voyeur", faisait-elle directement allusion à l’artiste, ou peut-être le titre ne désignait-il pas du tout l’image, mais sa forme. La main qui l’avait peinte se cachait dans certaines parties du tableau et se faisait connaître dans d’autres. Elle disparaissait dans l’illusion photographique du visage de la femme, dans la lumière en provenance de la fenêtre invisible et dans l’hyperréalisme du mocassin. La longue chevelure de la femme, par contre, était un fouillis de peinture compacte en touches vigoureuses de rouge, de vert et de bleu. Autour de la chaussure et de la cheville au-dessus d’elle, je remarquai d’épaisses rayures noires, grises et blanches qui pouvaient avoir été appliquées au couteau, et sur ces denses bandes de pigments je vis les empreintes d’un pouce d’homme. Son geste semblait avoir été soudain, violent même.
Ce tableau est ici, avec moi, dans cette pièce. En tournant la tête, je peux le voir, bien que lui aussi soit modifié par ma vue défaillante. Je l’ai acheté au galeriste au prix de deux mille cinq cents dollars une semaine après l’avoir vu. La première fois qu’elle a regardé la toile, Erica se tenait à quelques pas de l’endroit où je suis assis en ce moment. Elle l’a examinée avec calme, et elle a dit : "C’est comme si on regardait le rêve de quelqu’un d’autre, tu ne trouves pas ?"

logo_bibli_IGN_20

Challenge New York en littérature
challenge_ny_12

50__tats
15/50 : New York (2)

11 février 2012

Concours

 Hérisson organise un concours à propos de La Couleur des Sentiments :

(Cliquez sur l'image pour accéder au concours)

 

A gagner :

 2 DVD du film La couleur des sentiments / The Help
1 tablier aux couleurs du film
 
 
la_couleur_des_sentiments 8717418319212

Stockett Kathryn – La couleur des sentiments (États-Unis)
 
Publicité
Publicité
A propos de livres...
Publicité
A propos de livres...
Newsletter
55 abonnés
Albums Photos
Visiteurs
Depuis la création 1 375 932
Publicité