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A propos de livres...

27 mai 2012

Les dix enfants que madame Ming n'a jamais eus - Éric-Emmanuel Schmitt

les_10_enfants Albin Michel – avril 2012 – 114 pages

Quatrième de couverture :
Madame Ming aime parler de ses dix enfants vivant dans divers lieux de l’immense Chine. Fabule-t-elle, au pays de l’enfant unique ? A-t-elle contourné la loi ? Aurait-elle sombré dans une folie douce ? Et si cette progéniture n’était pas imaginaire ? L’incroyable secret de Madame Ming rejoint celui de la
Chine d’hier et d’aujourd’hui, éclairé par la sagesse immémoriale de Confucius.
Dans la veine d’Oscar et la dame rose, de Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran ou de L’Enfant de Noé, Les dix enfants que Madame Ming n’a jamais eus est le sixième récit du Cycle de l’Invisible.

Auteur : Né en 1960, normalien, agrégé de philosophie, docteur, Éric-Emmanuel Schmitt s’est d’abord fait connaître au théâtre avec Le Visiteur, cette rencontre hypothétique entre Freud et peut-être Dieu, devenue un classique du répertoire international. Rapidement, d’autres succès ont suivi : Variations énigmatiques, Le Libertin, Hôtel des deux mondes, Petits crimes conjugaux, Mes Evangiles, La Tectonique des sentiments… Plébiscitées tant par le public que par la critique, ses pièces ont été récompensées par plusieurs Molière et le Grand Prix du théâtre de l’Académie française. Son œuvre est désormais jouée dans plus de quarante pays.
Il écrit le Cycle de l’Invisible, quatre récits sur l’enfance et la spiritualité, qui rencontrent un immense succès aussi bien sur scène qu’en librairie : Milarepa, Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran, Oscar et la dame rose et L'enfant de Noé. Une carrière de romancier, initiée par La Secte des égoïstes, absorbe une grande partie de son énergie depuis L’Evangile selon Pilate, livre lumineux dont La Part de l’autre se veut le côté sombre. Depuis, on lui doit Lorsque j’étais une œuvre d’art, une variation fantaisiste et contemporaine sur le mythe de Faust et une autofiction, Ma Vie avec Mozart, une correspondance intime et originale avec le compositeur de Vienne. S'en suivent deux recueils de nouvelles : Odette Toulemonde et autres histoires, 8 destins de femmes à la recherche du bonheur,  inspiré par son premier film, et la rêveuse d'Ostende, un bel hommage au pouvoir de l'imagination. Dans Ulysse from Bagdad, son dernier roman, il livre une épopée picaresque de notre temps et interroge la condition humaine. Encouragé par le succès international remporté par son premier film Odette Toulemonde, il adapte et réalise Oscar et la dame rose. 

 

Mon avis : (lu en mai 2012)
Madame Ming est la "dame pipi" des toilettes hommes du Grand hôtel de Yunhai en Chine.
Le narrateur est un homme d'affaires européen qui vient très souvent en Chine. Pour déstabiliser ses interlocuteurs, il a comme stratégie d'interrompre souvent les négociations en allant aux toilettes. C'est là qu'il rencontre la fascinante Madame Ming. Lorsqu'un jour, elle lui affirme avoir dix enfants, il en doute beaucoup, la Chine étant le pays de l'enfant unique. Malgré cela, il apprécie ses conversations avec madame Ming et il est curieux de mieux connaître Ting Ting, Ho, Da-Xia, Kun, Kong, Li mei, Wang, Ru, Zhou et Shuang à travers les portraits faits par leur mère.
L'histoire est courte, facile à lire, le lecteur découvre la Chine d’hier et d’aujourd’hui et est appelé à réfléchir sur le bonheur, l'amour, la sagesse. Une lecture plaisante et détendante.

Extrait : (début du livre)
La Chine, c'est un secret plus qu'un pays.
Madame Ming, l'œil pointu, le chignon moiré, le dos raidi sur son tabouret, me lança un jour, à moi, l’Européen de passage :
- nous naissons frères par la nature et devenons distincts par l’éducation.
Elle avait raison… Même si je la parcourais, la Chine m’échappait. A chacun de mes voyages, son sol s’étendait, son histoire s’évaporait, je perdais mes jalons sans en gagner de nouveaux ; malgré mes progrès en cantonais, en dépit de mes lectures, quoique je multipliasse les contrats commerciaux avec ses habitants, la Chine reculait à mesure que j'avançais, tel l'horizon.
- Au lieu de se plaindre de l'obscurité, mieux vaut allumer la lumière, affirma madame Ming.
Comment ? Quel individu choisir pour fouiller ce sol énigmatique ? Quelle proie harponner ? La Chine contenait autant de sujets que la Méditerranée de poissons.
- La planète porte un milliard de Chinois et cinq milliards d'étrangers, murmura madame Ming en ravaudant une paire de bas.
Au cours d'une émission qu'elle écoutait sur sa radio en plastique bistre, vestige de l'époque maoïste qui enrhumait les voix en y ajoutant des postillons, madame Ming répétait les propos du journaliste gouvernemental, un as des statistiques et du léchage de culs. « Un milliard de Chinois. » A ce moment-là, je ne repérai pas ce qui la déconcertait, qu'il y ait tant de Chinois ou si peu...
Au sein du peuple arithméticien qui inventa jadis la calculette, cette dame entretenait un rapport insolite aux chiffres. Peu de choses à première vue la différenciaient des autres cinquantenaires ; mais, nul ne l'ignore, la première vue ne voit rien.  


Déjà lu du même auteur :

oscar_et_la_dame_rose Oscar et la dame rose odette_toulemonde Odette Toulemonde et autres histoires

la_reveuse_d_ostende La rêveuse d'Ostende ulysse_from_Bagdad Ulysse from Bagdad

le_sumo_qui_ne_voulait_pas_grossir Le sumo qui ne pouvait pas grossir l_enfant_de_no__p L'enfant de Noé

quand_je_pense_que_Beethoven Quand je pense que Beethoven est mort alors que tant de crétins vivent... 

mr_ibrahim_ldp_2012 Monsieur Ibrahim et les Fleurs du Coran

Challenge Eric Emmanuel Schmitt
schmitt_ee

 Lu dans le cadre du Challenge Petit BAC 2012
logo_Petit_BAC_2012
"Personnage célèbre"

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26 mai 2012

Résultat Concours Sur La Route (le film)

Vous avez été 17 à participer au Concours Sur La Route, voici les résultats :

 SUR_LA_ROUTE_120_logo_Cannes

Réponses aux questions :

1) Date de la sortie en salle du film Sur La Route

Mercredi 23 mai

2) Quel est la nationalité du réalisateur du film

Walter Salles est brésilien

3) Retrouvez la bonne couverture du livre Sur la Route de Jack Kerouac

C :  Sur_la_route                                   sur_la_route

 4) Quel est le compositeur de la musique "officielle" du Festival de Cannes. 

Camille Saint-Saens (Aquarium, l'une des pièces musicales de la suite Le Carnaval des animaux)

(cf. Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Festival_de_Cannes#Musique)

Résultats du tirage au sort :

InColdBlog (Laurent) : BD + Hors-Série

King72 : BD + + affichette

marzona : Hors-Série

Leonardo B. : tee-shirt

Emmanuelle : sac + affichette

Lucile : sac

Vincent : tee-shirt 

 

Edit : 29/05/2012 14h45 - Adresses envoyées à Le K

 

25 mai 2012

Si tu passes la rivière - Geneviève Dumas

si_tu_passes_la_rivi_re Luce Wilquin – septembre 2011 – 128 pages

Prix Victor Rossel 2011 (Belgique)

Quatrième  de couverture :
« Si tu passes la rivière, si tu passes la rivière, a dit le père, tu ne remettras plus les pieds dans cette maison. Si tu vas de l'autre côté, gare à toi, si tu vas de l'autre côté. » J'étais petit alors quand il m'a dit ça pour la première fois. J'arrivais à la moitié de son bras, tout juste que j'y arrivais et encore je trichais un peu avec les orteils pour grandir, histoire de les rejoindre un peu, mes frères qui le dépassaient d'une bonne tête, mon père, quand il était plié en deux sur sa fourche. J'étais petit alors, mais je m'en souviens. Il regardait droit devant lui, comme si la colline et la forêt au loin n'existaient pas, comme si les restes des bâtisses brûlées, c'était juste pour les corbeaux, comme si rien n'avait d'importance, plus rien, et que ses yeux traversaient tout.

Auteur : Après la faculté de droit, GENEVIÈVE DAMAS a suivi une formation de comédienne, puis s'est tournée vers différents métiers du théâtre. Comédienne et metteur en scène, elle a écrit une quinzaine de pièces dont cinq ont été publiées chez Lansman. Plusieurs fois récompensée, elle a remporté le Prix Littéraire du Parlement de la Communauté française 2010 pour STIB. Depuis 1999, elle organise aussi des soirées littéraires et musicales, qui proposent la découverte d'œuvres d'écrivains contemporains. Si tu passes la rivière est son premier roman.

Mon avis : (lu en mai 2012)
J’ai découvert ce livre grâce au Café Lecture de la Bibliothèque. C’est un magnifique premier roman.
François est un jeune homme considéré comme un peu benêt… Il vit dans une ferme avec son père et ses frères Jules, Arthur. Il a pour seuls amis les cochons dont il s’occupe, il ne sait pas lire et dans la famille tout est silence et secrets.
Il se pose beaucoup de questions : Pourquoi lui interdit-on de passer la rivière ? Pourquoi n’a-t-il aucun souvenir de sa mère ? Pourquoi sa sœur Maryse a-t-elle quitté la ferme ?
Grâce à l’aide et l’amitié de Roger le curé du village et d’Amélie, François va « devenir un ami des mots » en apprenant à lire et trouver des réponses à ses questions. Il prendra alors confiance en lui et pourra enfin décider de son avenir. 
Un livre très émouvant, François est un jeune homme vraiment très touchant et courageux. 

Extrait : (début du livre)
Si tu passes la rivière, si tu passes la rivière, a dit le père, tu ne remettras plus les pieds dans cette maison. Si tu vas de l'autre côté, gare à toi, si tu vas de l'autre côté.» J'étais petit alors quand il m'a dit ça pour la première fois. J'arrivais à la moitié de son bras, tout juste que j'y arrivais et encore je trichais un peu avec les orteils pour grandir, histoire de les rejoindre un peu mes frères qui le dépassaient d'une bonne tête, le père, quand il était plié en deux sur sa fourche. J'étais petit alors, mais je m'en souviens. Il regardait droit devant, comme si la colline et la forêt au loin n'existaient pas, comme si les restes des bâtisses brûlées c'était juste pour les corbeaux, si rien n'avait d'importance, plus rien, et que ses yeux traversaient tout.
« Arrête de me crier dessus comme une vache, que je lui ai dit, arrête de crier. Je ne veux rien savoir de l'autre côté. Jamais. Tu n'as pas à te biler. Ton François, il restera. Il n'y aura jamais autre chose. »
Je ne mentais pas quand je disais ça, c'était sérieux. Alors, mon père, il m'a gratté la tête et le dos comme s'il était calmé. Puis on a continué à rentrer le foin car ça nous faisait un sacré travail et qu'il fallait penser aux bêtes qui travaillent aussi dur que nous, si pas plus, qui nous font cadeau de leur peau, même leurs os.
Le travail, ça ne m'a jamais fait peur. J'ai beau être le plus petit, j'abats ma part comme un autre, comme les grands, sûr que c'est pour ça aussi que le père, il voulait me garder près de lui, m'empêcher de courir de l'autre côté de la rivière où la vie vous entraîne et d'où l'on ne revient jamais plus pareil.

Personne chez nous n'avait jamais filé de l'autre côté. Sauf Maryse mais ça, c'était il y a longtemps et le père, il en avait tellement hurlé des jours et des jours qu'on n'en parlait plus jamais, comme si elle n'avait jamais existé, Maryse, par crainte des taloches qui vous laissent le dos broyé pendant des semaines. Mais moi, dans ma caboche, je n'étais pas près d'oublier qu'il y avait eu une Maryse chez nous, qu'elle était douce et blonde et qu'elle me caressait parfois la tête en m'appelant Fifi. Même le sommet de mon crâne s'en souvenait, même mes cheveux qui se battaient contre le peigne quand elle me préparait le dimanche pour la promenade sur la grand-route, même mes dents quand elles souriaient.

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Challenge Voisins, voisines
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Belgique

Lu dans le cadre du Challenge Défi Premier roman

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 Challenge 7% 
Rentrée Littéraire 2011
RL2011b
45/49 

23 mai 2012

Les disparus de Shangri-la - Mitchell Zuckoff

Partenariat avec les éditions Flammarion

les_disparus_de_Shangri_la Flammarion – avril 2012 – 319 pages

traduit de l'anglais (États-Unis) par Christophe Magny

Quatrième de couverture :
13 mai 1945, Nouvelle-Guinée néerlandaise : quelques semaines avant la fin de la guerre du Pacifique, un avion américain s'écrase dans une vallée totalement inexplorée, inconnue des cartes, entourée de montagnes imprenables et tapissées d'une jungle épaisse. Sur les vingt-quatre passagers, combien réchapperont à l'accident? Et comment survivront-ils, grièvement blessés, privés de nourriture et de soins, invisibles des secours qui survolent la vallée, sans défense face aux combattants japonais cachés dans les parages et surtout aux populations indigènes, réputées cannibales ?
C'est cet épisode méconnu de l'histoire que nous raconte Mitchell Zuckoff d'une plume alerte, au terme d'une longue enquête - documents d'archives, lettres et photographies d'époque à l'appui. 
Car, dans ce formidable récit d'aventures, tout est véridique : la découverte d'un monde perdu, idyllique et hostile à la fois, la confrontation avec des tribus vierges de tout contact avec la civilisation, l'héroïsme des rescapés et leur bouleversant témoignage.

Auteur : Mitchell Zuckoff est journaliste et professeur de journalisme à Boston University. Il publie des reportages dans des magazines à grand tirage comme The New Yorker et Fortune, ainsi que dans le quotidien The Boston Globe. Il est l'auteur de plusieurs livres, dont des biographies de Charles Ponzi (Ponzi's Scheme : The True Story of a Financial Legend, New York, Random House, 2005) et de Robert Altman (Robert Altman : The Oral Biography, New York, Alfred A. Knopf, 2009).

Site du livre 

Mon avis : (lu en mai 2012)
Dans ce livre, Mitchell Zuckoff nous raconte une histoire vraie qui a eu lieu à la fin de la Seconde Guerre Mondiale en Nouvelle-Guinée néerlandaise. En 1944, des pilotes américains découvre lors d'un vol de reconnaissance une vallée cachée dans une région montagneuse et luxuriante. Cette vallée est baptisée ”Shangri-La”, depuis les airs ils aperçoivent des jardins, des habitations et une population primitive. L'endroit est inaccessible, il est seulement possible de la survoler. 
Le 13 mai 1945, vingt-quatre militaires hommes et femmes sont invités à embarquer à bord du Gremlin Special, surnom donné à cet avion pour survoler Shangri-La. Au cours du vol, l'avion se crash en pleine jungle et une aventure incroyable commence pour les rescapés. Il va falloir survivre, dans des conditions d'hygiène difficile, se faire repérer par d'éventuel secours, ne pas se faire massacrer par les populations autochtones qui n'ont encore jamais rencontré de blancs...
Le sauvetage est difficile à organiser puisque l'endroit est inaccessible, loin de tout, en altitude, entouré de jungle avec la présence de soldats japonais au alentour...
A partir de témoignages des rescapés, des sauveteurs et de leurs proches, d'une enquête très documentée avec également de nombreuses photos de l'époque, l'auteur nous raconte une histoire incroyable. A la fin du livre, il y a près de 50 pages de notes. Au début de ma lecture, je m’y référais mais ce n’étais pas très pratique car pour chaque chapitre d’une dizaine de pages, il y a environ trente notes, le plus souvent faisant référence à la source ou avec le mot mystérieux Ibid. J’ai fini par aller voir sa signification : Abréviation utilisée dans les notes bibliographiques pour faire référence à un ouvrage déjà cité dans une note précédente. (Merci Wikipedia)

Un livre passionnant qui raconte une histoire vraie et qui se lit comme un roman d’aventure.

Un grand Merci à Virginie et aux éditions Flammarion pour ce partenariat.

Autre avis + concours pour gagner le livre

Les disparus de Shangri-la
(Présentation de l'auteur en V.O)

Extrait du Site du livre 

50__tats
24/50 : Missouri
(Etat d'origine de John McCollom, l'un des rescapés) 

  Lu dans le cadre du Challenge Petit BAC 2012
logo_Petit_BAC_2012
"Géographie"

 

23 mai 2012

Rappel : Concours : Sur La Route (le film)

Aujourd'hui au 65ème Festival de Cannes

SUR_LA_ROUTE_120_logo_Cannes

Inspiré du livre culte de Jack Kerouac, le film Sur La Route, de Walter Salles 
est en compétition dans la Sélection Officielle du Festival de Cannes 2012.

Sortie en salle aujourd'hui

Concours pour gagner BD, Hors-Série, sac, tee-shirt

(jusqu'au 25 mai minuit)

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21 mai 2012

C'est lundi ! Que lisez-vous ? [78]

BANNIR
(c) Galleane

C'est le jour du rendez-vous initié par Mallou proposé par Galleane  

Qu'est-ce que j'ai lu ou publié la semaine dernière ?

mr_ibrahim_ldp_2012 nouvelles___ne_pas_y_croire l_ete_de_l_ours 5489

Monsieur Ibrahim et les Fleurs du Coran – Éric-Emmanuel Schmitt 
Nouvelles à ne pas y croire – Fabien Maréchal 
L'Été de l'ours - Bella Pollen (Grande-Bretagne)
Il faut qu'on parle de Kevin - Lionel Shriver (États-Unis)

Qu'est-ce que je lis en ce moment ?

Les disparus de la Shangri-la - Mitchell Zuckoff

Que lirai-je cette semaine ?

La muraille de lave - Arnaldur Indidason 
Au lieu-dit Noir-Étang... - Thomas H. Cook
Chroniques de l'asphalte (1/5) - Samuel Benchetrit

Bonne semaine et bonne lecture.

Rappel : Concours en cours jusqu'au 25 mai (ICI

20 mai 2012

Il faut qu'on parle de Kevin - Lionel Shriver

il_faut_qu_on_parle_de_Kevin 5489

Belfond – juillet 2006 – 485 pages

J'ai lu – mai 2008 – 608 pages

traduit de l'anglais (États-Unis) Françoise Cartano

Titre original : We need to talk about Kevin, 2003

Quatrième de couverture :
À la veille de ses seize ans, Kevin Khatchadourian exécute neuf personnes dans son lycée. A travers des lettres au père dont elle est séparée, sa mère retrace l’itinéraire meurtrier de leur fils. Un roman coup-de-poing, violent, complexe, qui s’attaque aux pires des tabous. 

Auteur : Née en 1957 en Caroline du Nord, Lionel Shriver a fait ses études à New York. Diplômée de Columbia, elle a été professeur avant de partir parcourir le monde. Elle a notamment vécu en Israël, à Bangkok, à Nairobi et à Belfast. 
Après six romans qui ont connu une publication confidentielle aux États-Unis, elle entreprend l’écriture d’un récit inspiré de la tuerie de Columbine. Il faut qu’on parle de Kevin a obtenu un éclatant succès de par le monde et a remporté l’Orange Prize en 2005. Lionel Shriver vit à Londres avec son mari, jazzman renommé.

 

Mon avis : (lu en mai 2012)
J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans ce livre... les premières pages m'ont paru difficiles à lire, écriture dense, beaucoup de digressions, j'ai bien fait de percévérer et après plus de 150 pages, l'histoire d'Eva, Franklin et Kevin m'a embarquée.
Eva écrit à Franklin, ex-son mari, des lettres à propos de leur fils Kevin. A la veille de ses seize ans, ce dernier a tué froidement 9 personnes dans son lycée. À travers ces lettres, Eva analyse sans concessions ses rapports avec Kevin, mais aussi avec son mari et sa fille, depuis avant la naissance de Kevin jusqu'au fameux JEUDI du drame.
Pour donner naissance à Kevin, Eva avait mis entre parenthèses sa vie professionnelle et ses ambitions personnelles. Dès le début, la communication entre mère et fils est très compliquée. A l’aube de ses 16 ans, Kevin commet l’irréparable. Eva s’interroge alors sur sa responsabilité. Elle se remet en mémoire les différentes étapes de sa vie avant et avec Kevin, et elle tente de comprendre ce qu’elle aurait pu ou peut-être dû faire pour éviter le drame.
Ce livre est construit comme un thriller psychologique, le personnage de Kevin est très déstabilisant, depuis son plus jeune âge, il est insupportable, méchant, il cache ses émotions, il n'aime rien, très intelligent, il manipule ses proches, il avance masqué et tout au long du livre le lecteur n'est pas au bout de ses surprises...
Une histoire très sombre et qui fait froid dans le dos. Elle oblige le lecteur à s'interroger sur les rapports entre enfants et parents, mais aussi sur la société américaine avec sa surconsommation, les armes en libre circulation.

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Ce roman a été adapté au cinéma en 2011 avec pour la réalisation Lynne Ramsay et comme acteurs principaux Tilda Swinton, John C. Reilly et Ezra Miller.  
Le film a été projeté pour la première fois en compétition au Festival de Cannes, le 12 mai 2011.   

Extrait : (début du livre)
Cher Franklin,
Je ne sais trop pour quelle raison un incident mineur survenu cet après-midi m’a poussée à t’écrire. Mais depuis que nous sommes séparés, ce qui me manque le plus est peut-être de pouvoir rentrer à la maison te livrer les curiosités narratives de ma journée, comme un chat déposerait des souris à tes pieds : menus et humbles tributs que s’offrent les couples après avoir chassé chacun dans son jardin. Si tu étais encore installé dans ma cuisine, en train de tartiner généreusement du beurre de cacahuète sur une tranche de pain Branola alors qu’il est presque l’heure de dîner, je n’aurais pas plus tôt déposé les sacs des courses, dont l’un laisse couler une espèce de liquide visqueux, que cette petite histoire sortirait, avant même la remarque grondeuse pour te dire qu’il y a des pâtes au menu de ce soir, alors si tu pouvais éviter de manger ce sandwich en entier…
Au début, bien sûr, ce que je racontais avait la saveur de l’exotisme, Lisbonne, Katmandou. Mais personne n’aime écouter des récits de l’étranger, en fait, et j’ai bien discerné, sous ta politesse de circonstance, que tu avais une secrète préférence pour les anecdotes géographiquement plus proches : une rencontre extravagante avec un employé du péage du George Washington Bridge, par exemple. Les surprises du quotidien banal contribuaient à confirmer ton opinion selon laquelle tous mes voyages à l’étranger recelaient une sorte de supercherie. Mes souvenirs un paquet de gaufrettes belges éventées, le mot calembredaines (pour dire foutaises !) se paraient d’une magie qui n’était due qu’à la distance. Comme ces babioles qu’échangent les Japonais dans une boîte à l’intérieur d’un sac à l’intérieur d’une boîte à l’intérieur d’un sac, le lustre de mes cadeaux rapportés de contrées lointaines se limitait à l’emballage. Quel exploit considérable c’était, en regard, de s’enraciner dans la fadeur immuable de ce cher État de New York, et de gratter un instant de sensations fortes à l’occasion d’une expédition au Grand Union de Nyack ! Qui est justement le lieu où se déroule mon histoire. On dirait que j’apprends finalement ce que tu essayais toujours de m’enseigner, à savoir que mon propre pays est aussi exotique et dangereux que l’Algérie. J’étais au rayon crémerie et je n’avais pas besoin de grand-chose. Je ne mange plus de pâtes, désormais, sans toi pour liquider l’essentiel du plat. Ton bel appétit me manque.

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23/50 : Caroline du Nord

  Lu dans le cadre du Challenge Petit BAC 2012
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"Prénom"

19 mai 2012

L'Été de l'ours - Bella Pollen

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Belfond – janvier 2012 – 404 pages

traduit de l'anglais par Florence Bertrand

Titre original : The summer of the bear, 2010

Quatrième de couverture :
Poignant, bourré d'émotion et de poésie, un roman au charme particulier, qui oscille entre rire et larmes. Une oeuvre lumineuse, dont la lecture captive autant qu'elle réconforte. 
Après le décès aussi soudain qu'inexpliqué de son époux, haut diplomate anglais, Letty Fleming prend une décision : fuir l'ambassade de Bonn en pleine guerre froide et s'installer avec ses trois enfants sur une île d'Écosse. 
Mais la distance n'y fait rien, Letty ne peut se détacher de ces questions : son mari était-il vraiment le traître qu'on lui a dépeint ? Et quelles menaces rôdent autour des siens ? 
Comblant les silences de leur mère et l'absence de leur père, les enfants, eux, tentent de reconstruire leur vie. Tandis que la douce Georgie découvre les joies de l'amour, la terrible Alba passe son chagrin et ses nerfs sur son jeune frère. Hypersensible, doté d'une imagination sans bornes, Jamie envoie des bouteilles à la mer en songeant à celui qui ramènera leur père...
Arpentant les plages et la lande désolées, un ours solitaire rêve de liberté et d'une âme à sauver...

Auteur : Après une enfance passée entre New York et l'Angleterre, Bella Pollen a travaillé treize ans dans la mode, un milieu qu'elle côtoie désormais en tant que journaliste, collaborant pour de grandes revues, telles American Vogue, The Spectator, The Times et The Sunday Telegraph. Écrivain, Bella Pollen a déjà publié quatre romans outre-Manche. L'Été de l'ours, son premier ouvrage à paraître en France, a remporté un vif succès critique lors de sa sortie en Angleterre, en 2010. Elle vit entre Londres et les États-Unis, avec son mari et leurs quatre enfants.

Mon avis : (lu en mai 2012)
Nous sommes en 1980, époque de la Guerre Froide. Nicky Fleming, diplomate anglais en poste à Bonn en Allemagne, est mort dans des conditions inexpliquées, il serait tombé du toit de l'Ambassade. Sa femme Letty décide de quitter Bonn avec ses trois enfants, pour sa maison d'enfance dans une petite île au nord de l'Écosse dans les Hébrides Extérieures.
La mort de Nicky est un choc pour chacun des membres de la famille. Et chacun ne vit pas ce drame de la même manière. Letty est noyée par son chagrin, elle veut comprendre ce qu'il s'est vraiment passé, elle refuse à croire au suicide de son mari ou à sa trahison. Occupée par son chagrin, elle oublie de s'occuper de ses enfants.
Georgie la fille aînée de 17 ans est la plus compréhensive, elle tente d'être un vrai soutien pour sa mère car elle est devenue presque une adulte. Elle a cependant quelques secrets qui la travaillent et pourtant elle aspire à regarder vers l'avenir.
La seconde Alba, 14 ans, est en pleine crise d'adolescence, c'est une révoltée qui n'exprime que par la colère, sa victime favorite c'est Jamie son petit frère qu'elle persécute et bouscule un peu pour le faire revenir dans la vraie vie...
Jamie est garçon de onze ans, émotif et fragile, personne ne lui a dit franchement que son père était mort. Les mots « perdu » ou « accident » ont été utilisés. Et pour le protéger, Jamie n'était même pas présent aux obsèques de son père. Et depuis, il attend son retour et il cherche ce père qu'il a perdu. Il a une imagination très fertile et il se berce d'illusion.
Sur cette même petite île, un ours s’est échappé et  se cache quelque part. Cet ours apparaît régulièrement tout au long de cette histoire et le lecteur comprendra plus tard qu'il est l'un des personnage important du roman.

Les chapitres sont très courts et révèlent tour à tour les pensées de Letty, de Jamie, de Georgie, d'Alba et même de l'ours. Ils évoquent également des évènements en Allemagne ou en Grande-Bretagne, avant ou après la mort de Nicky.
Une histoire belle et très forte en émotions avec des personnages attachants se débattant avec la perte brutale d'un mari ou d'un père. Ce livre est un coup de cœur pour moi.

Autres avis : Clara, Canel, Sharon

Extrait : (début du livre)
Hébrides-Extérieures, été 1980
C’était l’odeur qui le rendait fou. Comme si l’océan lui-même était une soupe appétissante confectionnée à partir des ingrédients les plus frais qui soient, et qu’il ne pouvait s’en rassasier. Oh, que n’avait-il un croûton de pain assez gros pour saucer cette merveilleuse bouillabaisse – une tête de maquereau, des queues de lieu jaune et noir. A chaque brasse, un nouvel arôme s’offrait à lui : à l’arrière-plan un bouillon parfumé par les coquilles de moules et de bigorneaux ; une pincée d’assaisonnement provenant du jus d’une anémone de mer ; une légère couche de plancton par-dessus pour la texture. Il secoua brusquement la tête, un mouvement involontaire, un simple élan de gourmandise. Pourtant, ce fut suffisant. La corde se rompit et aussitôt la pression se relâcha autour de son cou. Il marqua une pause, puis avança de nouveau, la lumière se faisant lentement dans son esprit.
La liberté.
Devant lui s’étendait l’horizon, derrière lui l’île montait et descendait au gré de la houle. Il aperçut la tache floue d’un homme émergeant des lignes d’écume que les vagues avaient laissées sur la plage. Le dresseur se mit debout et leva les bras pour lui faire signe. Pourtant, il hésita encore, déchiré. Il avait beau être un prisonnier heureux, une corde reste une corde, peu importe celui qui la tient. Alors il tourna le dos au gros homme, plongea dans les eaux salées de la Minch et, indifférent à la tempête qui menaçait à l’horizon, continua à nager.

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Challenge Voisins, voisines
voisin_voisines2012
Grande-Bretagne

Challenge God Save The Livre
 Challenge_anglais

Lu dans le cadre du Challenge Petit BAC 2012
logo_Petit_BAC_2012
"Animaux"

18 mai 2012

Nouvelles à ne pas y croire – Fabien Maréchal

nouvelles___ne_pas_y_croire Éditions dialogues – février 2012 – 120 pages

Quatrième de couverture :
Ici, les oiseaux font la loi, les cafetières s'enfuient, vos invités se présentent nus à votre porte, les jeux télévisés vous expédient en prison mais vos voisins ont très bon goût. 
Soudain plongés dans des situations qui les dépassent, les personnages de ces drôles d'histoires affrontent des questions qui traduisent l'absurdité de l'existence: jusqu'où sommes-nous dupes, de nos relations sociales, des mises en scène de la télévision, de la justice ? A quel point contribuons-nous à bâtir nos prisons ? Comment s'en évader ? Et surtout, surtout : pourquoi diantre les trains devraient-ils avoir un horaire et une destination ? Ces anti-héros sont chacun de nous quand la maîtrise de notre destin nous échappe, au point que la réalité semble perdre son sens. Nous nous en doutions mais ces nouvelles le prouvent: si le monde est fou, c'est bien que nous le sommes tous un peu.

Auteur : Fabien Maréchal a 40 ans, il est journaliste. Il a travaillé en presse régionale et pour des magazines, et a contribué à plusieurs sites Internet sur la culture et la musique. Il considère l'écriture comme un moyen, microscope ou télescope, d'apercevoir ce qui échappe à nos sens et à nos certitudes – et de rire, si possible, de soi-même.

Mon avis : (lu en mai 2012)
C'est l'avis enthousiaste d'une habituée du Café Lecture de la Bibliothèque qui m'a incitée à découvrir ce recueil de sept nouvelles. Ce sont des histoires très originales, mélangeant l'absurde et les situations décalées... Les objets de nos maisons qui décident un jour s'enfuir, vos amis qui viennent dîner chez vous dans le plus simple appareil, un journaliste angoissé de ne pas avoir une bonne nouvelle pour son journal de 20h, un jeu de télé-réalité qui incite les candidats à dénoncer ses proches, des trains qui n'ont plus d'horaires ou de destinations prévus, des drôles de repas avec les voisins et des oiseaux qui ont pris le pouvoir...

C'est une lecture distrayante, pleine de surprises, à aucun moment je ne m'attendais aux conclusions de ces histoires. Ce sont des petites histoires sur un ton au premier abord léger et qui appellent le lecteur à réfléchir sur des problèmes de notre société. A découvrir.

Extrait : (début du livre)
C’était un jour d’orage sec. Les volets de la cuisine s’amusaient à claquer contre la façade, bien qu’il n’y eût pas le moindre souffle de vent. J’ai ouvert la fenêtre pour les fixer avec les loquets. Des éclairs lézardaient le ciel et découpaient la silhouette du cerisier, dans le jardin. L’air se chargeait d’électricité. Les poils se dressaient sur mes bras. Soudain, j’ai senti une masse m’effleurer à toute allure.
Trop tard.
La cafetière s’est perdue dans l’éblouissement d’une voûte violette, avant que l’obscurité ne l’engloutisse. Les objets ne sont pas comme les chiens. Quand ils disparaissent, ils ne reviennent jamais vers leur maître. Au bout de deux semaines, nous avons cessé de nous nourrir d’illusions.
« Nous devrions acheter une nouvelle cafetière, ai-je suggéré à Cécile.
– Encore un prétexte pour faire un tour. »
Cécile n’avait pas tort. Depuis que ma guimbarde a décidé de ne plus perdre d’huile et de doubler en côte les Mercedes désormais agonisantes, nous nous amusons bien, elle et moi.
Mais je ruminais en pénétrant dans le supermarché. Une cafetière nous avait quittés ; peut-être que plus aucune ne voudrait jamais de nous.
J’ai baguenaudé dans le rayon, l’air innocent, les yeux dans le vague, pour ne pas effrayer les différents modèles. Les emballages semblaient se tasser quand je passais près d’eux.
J’ai atteint le bout de l’allée, fait mine d’hésiter, puis je suis revenu sur mes pas. Je me suis écarté pour laisser passer de ces gens au front rouge qui poussent des chariots vides, errant à travers les rayons en quête d’un inaccessible achat compulsif.
Ceux-là n’ont pas fait leur deuil.
C’est court, deux mois, pour faire le deuil de toute une vie. D’une civilisation.
Deux mois plus tôt, à la même heure, je sortais de l’épicerie du village voisin. Deux sacs en plastique me tiraient sur les bras. Je les déposai dans le coffre de ma voiture, démarrai au starter et fis demi-tour sur la place de l’église, où le monument aux morts se dresse vers le ciel comme un procureur, puis empruntai l’étroite départementale à travers champs. Je roulais lentement sur le goudron cabossé, percé d’herbes folles, en sifflant Les Joyeux Bouchers. Le volant dans une main, un coude sur la portière à la vitre ouverte, je regardais à moitié les nids-de-poule et à moitié ces étendues dont le vert se ternissait doucement. Certainement, si j’y avais prêté attention, j’aurais perçu les chants des oiseaux. Au lieu de cela, j’entendis tambouriner.
Mes voitures s’étaient toujours ingéniées à me lâcher au milieu de nulle part. Je m’arrêtai sur le bas-côté.
Le bruit persistait. Je coupai le moteur.
Encore le bruit.
Je descendis de voiture et m’agenouillai pour regarder en dessous. L’habituelle goutte d’huile tombait toutes les trente secondes.
Le bruit provenait de l’arrière. Ne cessait de s’intensifier. Le capot du coffre tremblait au rythme des coups. Bientôt, des marques commencèrent à bosseler la tôle, tels des impacts de grêlons. Ma voiture allait tomber en pièces détachées. Elle ne m’attirait que quolibets et factures de garagiste, mais j’y tenais.
Je pensai à ma femme, à qui je tiens encore plus qu’à ma voiture, et que jamais rien n’impressionne. Alors, dos courbé, à la façon d’un voleur nocturne, je m’approchai du coffre. Il me sembla que la virulence des coups s’atténua. Quelque chose me guettait de l’intérieur.
J’allongeai un bras vers la poignée du coffre, la tournai et retirai ma main aussitôt.
Le coffre s’entrebâilla.
Silence…
Je tendis l’oreille, sans me risquer à ouvrir le coffre complètement.
Après quelques secondes muettes, les coups reprirent. D’abord timidement. Puis crescendo. Je regardai autour de moi, comme si une dépanneuse pouvait surgir des blés.
Soudain, le coffre s’ouvrit tout seul, sous le coup d’une poussée formidable. Je crus que la tôle allait s’envoler dans les airs. Je me jetai à terre.

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17 mai 2012

Concours : Sur La Route (le film)

Hier, c'était l'ouverture du 65ème Festival de Cannes

SUR_LA_ROUTE_120_logo_Cannes

Inspiré du livre culte de Jack Kerouac, le film Sur La Route, de Walter Salles
sera en compétition dans la Sélection Officielle du Festival de Cannes 2012.

 

Dates : Concours du 17 mai au 25 mai 2012 à minuit

Lots à gagner : (offert par Le K)

The_Beats 2 BD « The Beats »    hors_serie 2 Hors-Série Trois Couleurs "Sur La Route"

Sac_coton 2 sacs                             tee_shirt 2 tee-shirts

 Ils seront attribués par tirage au sort parmi les bonnes réponses aux questions du jeu.
(L'envoi des lots sera de la responsabilité de Le K) 

Les questions :

1) Date de la sortie en salle du film Sur La Route

2) Quel est la nationalité du réalisateur du film

3) Retrouvez la bonne couverture du livre Sur la Route de Jack Kerouac

A : Satori_a_Paris  B : 9782070364572  C :  Sur_la_route  D : 170980_gf

 4) Quel est le compositeur de la musique "officielle" du Festival de Cannes. 

 

Envoyer moi, les réponses par l’intermédiaire du formulaire Contactez l'auteur 
(Indiquez-moi vos préférences pour les lots dans l'ordre croissant) 

Sur La Route, pages officielles :
Site internet :
 http://www.surlaroute-lefilm.com/
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A vous de jouer !

 

D'autres concours "cousins" chez : Valérie, Canel, L'Irrégulière 

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