Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

A propos de livres...

14 avril 2013

L'envolée sauvage : Le Lapin d'Alice – Galandon et Monin

l_envol_e_sauvage3 Bamboo – novembre 2012 – 48 pages

Quatrième de couverture :
1942.  Il était une fois deux enfants qui fuyaient la nuit et le brouillard... 
Comme des milliers d’autres, Ada et Lucja sont sœurs. Comme des milliers d’autres, Ada et Lucja sont juives. Comme des milliers d’autres, elles furent arrêtées avec leurs parents lors de la terrible rafle du Vel d’hiv’, le 16 juillet 1942. 
Commence alors leur course effrénée pour la survie. Une aventure où, pour fuir la réalité et garantir leur sécurité, Ada invente à Lucja un monde où les princesses échappent aux loups à bottes cloutées... Mais jusqu’à quand ?...

Auteurs : Laurent GALANDON, scénariste. Habite en Ardèche. Après des études en photographie, il exerce ce métier pendant quelques années avant de diriger un cinéma d'Art et d'essai. Les rencontres avec des cinéastes, des réalisateurs ou des comédiens attisent son envie d'écrire. En 2002, il quitte l'Ile de France pour la Drôme/Ardèche. Il participe pendant quelques mois à l'AtelierBD.com avant de présenter ses premières histoires aux éditeurs. Bamboo l'accueille dans son giron avec L'Envolée sauvage et provoque la rencontre avec Arno Monin. D'autres projets sont nés chez Bamboo, dont Gemelos, dans la collection Grand Angle (sortie du tome 2 en janvier 2008).

Arno MONIN, dessinateur. Habite à Nantes. Après avoir passé un bac littéraire puis une année à la fac en histoire de l'art, Arno Monin intègre une école d'arts appliqués qui proposait la formation dessin animation bande dessinée. En cours de formation, un projet bd commence à le démanger. Il s'y consacre alors à plein temps afin de le présenter à des éditeurs, jusqu'à la bonne rencontre avec Bamboo Édition... L'Envolée sauvage est son premier album.

Mon avis : (lu en avril 2013)
Ce troisième tome de la série est le premier d'un deuxième cycle. En effet après l'histoire de Simon dans le 1er cycle, ici nous suivons l'histoire de deux sœurs Ada et Lucja. Elles sont juives et elles ont été arrêtées avec leur famille le 16 juillet 1942, lors de la rafle du Vel d’hiv’. Grâce à la complicité d'une tante, elles vont réussir à s'évader puis elles prendront des noms d'emprunt et seront cachées dans la ferme de la mère Montfleur. Elles connaîtrons des situations difficiles craignant à tout moment la trahison et l'arrestation. Au cours de ses péripéties, pour conjurer le sort, Ada raconte des contes de fées à sa petite sœur...
Une belle histoire sur un sujet difficile avec des personnages attachants. J'attends avec curiosité la suite et fin de ce cycle.

Extrait : (début du livre)

 

l_envol_e_sauvage3_1 l_envol_e_sauvage3_2

l_envol_e_sauvage3_3 l_envol_e_sauvage3_4 l_envol_e_sauvage3_5

 Challenge Petit BAC 2013
petit_bac_2013
"Aliment/Boisson"

Challenge Pour Bookineurs En Couleurs
Logo_challenge_bookineurs_en_couleurs

PAL Vert

Déjà lu des mêmes auteurs :

Cycle I : envoleesauvage01_  envoleesauvage02_
L'envolée sauvage : La Dame blanche 
L'envolée sauvage : Les Autours des palombes

Publicité
Publicité
13 avril 2013

Ne t'éloigne pas - Harlan Coben

Lu en partenariat avec les éditions Belfond Noir

ne_t_eloigne 413fxo_xBxL

Belfond - mars 2013 - 367 pages

France Loisirs - 2012 - 416 pages

traduit de l'américain par Roxane Azimi

Titre original : Stay close, 2012

Quatrième de couverture : 
Une formidable poussée d'adrénaline, un voyage en enfer mené tambour battant par le maître de vos nuits blanches. Oserez-vous fermer l'oeil cette nuit ? 
Un soir de février, Stewart, père et époux dévoué, sort d'une boîte d'Atlantic City en compagnie d'une ravissante strip-teaseuse. Personne ne les reverra. 
Dix-sept ans plus tard, l'inspecteur Broome cherche toujours à percer le mystère. Et des éléments pourraient bien relancer l'enquête : des photos anonymes, une nouvelle disparition, même lieu, mêmes circonstances. 
Coïncidences ? Rituels macabres ?
Et si Megan avait la réponse ? Car cette bonne mère de famille cache un passé sulfureux. Un passé qu'elle tente d'oublier depuis dix-sept ans...
Mensonges, vengeance, prostitution, meurtres et rédemption. Alors qu'un serial killer fait les after des clubs à la recherche d'une proie, des secrets soigneusement enterrés sortent des bois...

Auteur : Né en 1962, Harlan Coben vit dans le New Jersey avec sa femme et leurs quatre enfants.
Diplômé en sciences politiques du Amherst College, il a travaillé dans l'industrie du voyage avant de se consacrer à l'écriture.
Depuis ses débuts en 1995, la critique n'a cessé de l'acclamer. Il est notamment le premier auteur à avoir reçu le Edgar Award, le Shamus Award et le Anthony Award, les trois prix majeurs de la littérature à suspense aux États-Unis. Traduits dans une quarantaine de langues, ses romans occupent les têtes de listes de best-sellers dans le monde entier.

Mon avis : (lu en avril 2013)
Atlantic City est le théâtre de disparitions liés au monde de la nuit et des boîtes de strip-tease. Dix-sept ans plus tard, à la date anniversaire, une nouvelle disparition et l'inspecteur Broome aimerait bien comprendre et résoudre cette enquête. Ancienne strip-teaseuse devenue bonne épouse et mère de famille, Megan revient à Atlantic City pour aider à résoudre l'énigme...

Le début du livre est un peu lent à s'installer et parfois un peu embrouillé puis la mécanique se met en route et le lecteur est happé par une intrigue bien construite, des personnages intéressants et attachants pour certains. Le rythme est là, les fausses pistes et les rebondissements également sans oublier un bon dénouement... 
Ce n'est pas la meilleure enquête d'Harlan Coben, elle est malgré tout passionnante et efficace pour passer un bon moment.

Merci à Laura et aux éditions Belfond Noir de m'avoir permis de découvrir ce livre.

 

Extrait : (début du livre)
QUELQUEFOIS, DURANT CETTE FRACTION DE SECONDE OÙ Ray Levine prenait des photos et où le monde s'évanouissait dans l'éclair de son flash, il voyait le sang. D savait bien sûr que c'était juste une image mentale mais, tout comme en ce moment, la vision était si nette qu'il devait abaisser son appareil pour scruter longuement le sol. Cet épisode terrible - l'instant où la vie de Ray avait basculé, où, de quelqu'un avec des projets et un avenir, il était devenu un loser grand format -, cet épisode, donc, ne le hantait jamais dans ses rêves ni quand il se trouvait seul dans le noir. Les visions d'horreur attendaient qu'il soit bien réveillé, entouré de gens, pris par ce que d'aucuns nommeraient ironiquement son travail.
Dieu merci, les visions s'estompèrent pendant qu'il mitraillait non-stop le garçon dont on fêtait la bar-mitsvah.
- Regarde par ici, Ira ! cria Ray derrière son objectif. Qui est-ce qui t'habille ? C'est vrai que Jen et Angelina se crêpent toujours le chignon à cause de toi ?
Quelqu'un lui donna un coup de pied dans le tibia. Quelqu'un d'autre le bouscula. Ray continuait à mitrailler.
- Et l'after, Ira, ça se passe où ? Qui est l'heureuse élue à qui tu réserves la première danse ?
Ira Edelstein fronça les sourcils, dissimulant son visage à l'objectif. Imperturbable, Ray se propulsa en avant, le prenant sous toutes les coutures.
- Dégage ! lui hurla-t-on.
On le poussa de plus belle. Ray s'efforça de reprendre son équilibre. Clic, clic, clic.
- Maudit paparazzi ! glapit Ira. Je pourrais pas avoir un moment de répit ?
Ray leva les yeux au ciel. Il ne recula pas. Derrière l'objectif, la vision sanglante revint. Il essaya de la chasser, elle persista. Il gardait le doigt sur le déclencheur. Le héros de la bar-mitsvah bougeait au ralenti à présent.
- Parasites ! brailla-t-il.
Ray se demanda s'il était possible de tomber plus bas.
Un nouveau coup au tibia lui fournit la réponse : non et non.
Le « garde du corps » d'Ira - un malabar au crâne rasé dénommé Fester - écarta Ray de son avant-bras large comme un fût de chêne. Ray le regarda, l'air de dire : « Qu'est-ce qui te prend ? » et Fester articula silencieusement : « Pardon. »
Fester était son employeur et patron de Star d'un Jour - Paparazzi à louer, ce qui voulait dire ce que ça voulait dire. Ray ne filait pas les stars dans l'espoir de voler une photo compromettante qu'il pourrait revendre à un tabloïd, non. C'était pire que ça : il était là pour offrir son quart d'heure de célébrité à quiconque était prêt à en payer le prix. En clair, des clients avec un ego surdimensionné et probablement des problèmes d'érection embauchaient des paparazzi pour les suivre partout, prendre des photos souvenirs et vivre, conformément à la brochure, « des moments fabuleux dans la peau d'une star, avec votre paparazzi personnel ».
Ray aurait certes pu dégringoler encore plus bas, mais pas sans l'intervention expresse de Dieu.
Les Edelstein avaient choisi le « mégapack VIP » : deux heures avec trois paparazzi, un garde du corps, un perchman, tous collés aux basques de la « star », le mitraillant comme s'il était Charlie Sheen se faufilant en catimini dans un couvent. Le mégapack VIP comprenait également un DVD-souvenir et votre trombine en couverture d'un faux magazine people avec gros titres à l'avenant.

Déjà lu du même auteur :

Ne_le_dis___personne_ Ne le dis à personne sans_un_mot Sans un mot 
sans_laisser_d_adresse Sans laisser d'adresse innocent Innocent 
sans_un_adieu Sans un adieu faute_de_preuves Faute de preuves
rem_de_mortel
 
Remède mortel a_decouvert A découvert

 Challenge Thriller 
challenge_thriller_polars
catégorie "Même pas peur" : 36/12

50__tats
40/50 : New-Jersey

11 avril 2013

Tabloid City - Peter Hamill

tabloid_city Balland - novembre 2012 - 416 pages

traduit de l'anglais (États-Unis) par Daniel Roche

Titre original : Tabloid City, 2011

Quatrième de couverture :
Sam Briscoe, septuagénaire élégant aux faux airs d’Inspecteur Harry est le rédacteur en chef du New York World, l’un des tabloïds mythiques de la Grosse Pomme qui vit ses dernières heures : le compte à rebours est en route et dans très peu de temps, la version papier va disparaître au profit d’une version online. La fin d’une époque, au grand dam de Sam. Mais cette nuit-là, alors qu’il boucle son ultime édition, un fait divers d’une violence inouïe va bouleverser son chemin de fer. Et sa vie. Cynthia Harding, une « socialite » très introduite dans les milieux de l’art et de la culture, est sauvagement assassinée. Son assistante, Mary-Lou, partage son sort. Il en faut beaucoup pour déstabiliser un vieux briscard comme Sam. Seulement, Cynthia, c’est la seule femme qu’il ait jamais aimée… Tandis qu’il traverse cette nuit et cette journée pas comme les autres, on suit les parcours croisés d’un flic, Ali, l’époux de Mary-Lou, de leur fils Malik, fondamentaliste islamiste, et de bien d’autres encore…Les voilà lancés dans une course folle à travers New-York, ville-héroïne du roman, peinte comme une sorte de Gotham City fantomatique, une ruche foisonnante, où chaque personnage est pris entre les mouvements permanents d’une ville qui ne s’arrête jamais, et les conflits qui l’habitent.

 

Auteur : Pete Hamill vit à New York. Il est écrivain, journaliste (notamment au New York Daily News), éditeur, et scénariste. Il est l’auteur d’une vingtaine de livres, dont plusieurs best-sellers.

Mon avis : (lu en avril 2013)
C'est avec ce livre que s'achève pour moi l'aventure du jury du Grand Prix des Lectrices Elle 2013, il a été sélectionné dans la catégorie policier mais pour moi, c'est plutôt une étude sociale qu'un roman policier.
L'histoire se passe sur 24 heures, cela commence à minuit, à New-York dans la salle de rédaction du tabloïd New York World avec Sam Briscoe son rédacteur en chef. 
Heure par heure, minutes par minutes, le livre suit une quinzaine de personnages à différents endroit, dans différents milieux de New-York dont les destins sont liés ou vont être liés malgré eux... En toile de fond, il y a la fin de la presse papier au profit du web pour cause économique. Il y aura quand même deux scènes de crime qui justifiera le côté polar...
Il y a donc Sam Briscoe le journaliste à l'ancienne, son indispensable secrétaire Helen Loomis, Bobby Fonseca, le jeune journaliste, Consuelo Mendoza, une mère mexicaine en situation irrégulière, Josh Thompson, vétéran d’Irak devenu SDF, Cynthia Harding, important membre de la communauté, sa fille adoptive Sandra Gordon, d'origine jamaïcaine, a réussi sa carrière professionnelle, Myles Compton un financier poursuivi par le FBI, Ali Watson, un flic new-yorkais de la Brigade antiterroriste, son fils Malik Shahid est un intégriste islamique...
J'ai lu ce livre comme je regarde une série télévisée, séquence par séquence le lecteur passe d'un personnage à l'autre, et découvre un New-York différent de celui des touristes, un New-York de la pauvreté, de l'immigration clandestine, de la violence, de la crise économique, de la montée de l'islamisme, un New-York qui ne s'arrête jamais... Avec ce livre, j'ai aimé découvrir l'envers du décors de cette ville patchwork qui me fait toujours rêver.

Extrait : (début du livre)
Minuit. Sam Briscoe, salle de rédaction du New York World, 100 West Street

Lui, c'est Briscoe. Soixante et onze ans. Un mètre quatre-vingts, quatre-vingt-dix kilos. Ici, c'est la salle de rédaction du dernier quotidien du soir de New York. Il en est le rédacteur en chef. On l'aperçoit qui se faufile dans un coin. Il a un pardessus en travers de l'épaule gauche et tient sa veste par le col. Les manches de chemise sont retroussées deux fois au-dessous des coudes, soigneusement. Noeud desserré, sa cravate pend, ajoutant deux traits d'un rouge profond aux bandes verticales de ses bretelles écarlates.
Il se déplace vivement, comme il en a depuis longtemps l'habitude. Peut-être pour échapper aux embuscades des journalistes ou des correcteurs susceptibles de venir quémander une augmentation, un jour de congé, une avance... Ou seulement s'informer, surtout en ce moment, des rumeurs de rachat et de licenciements. Sa coupe en brosse tourne au gris fer. Il a le visage fin et buriné, rasé de près. Les poches sombres sous ses yeux témoignent des longues années passées à travailler de nuit. Dans la vaste salle aux vingt-six bureaux, presque vide, quatre journalistes et trois relecteurs jettent un coup d'oeil épisodique aux quatre écrans de télé branchés sur New York 1, CNN, Fox et MSNBC. Un cinquième écran est éteint. Briscoe n'en regarde aucun. Il va droit vers un certain Matt Logan, assis au desk info géné, au centre de la longue pièce. Les autres bureaux sont collés les uns aux autres, formant une sorte de muret. Tous vides.
- On a la une ? demande Briscoe.
Logan sourit et passe une main dans son épaisse chevelure blanche. Par-dessus l'épaule de Briscoe, il lance un regard contemplatif vers la grande pièce. Briscoe pense : Nous vivons dans la capitale du néant. Logan a cinquante et un ans et, d'une certaine manière, ses cheveux drus et blancs le rajeunissent. Comme un diadème couronnant son visage glabre.
- Le gosse n'a pas fini son papier, fait Logan en désignant sa gauche. Tu devrais peut-être lui rappeler qu'on bosse pour un quotidien.
En entendant la réplique, l'une des plus vieilles du métier, Briscoe grommelle. Il se dit qu'elle est toujours d'actualité. Il regarde le gosse, Fonseca, qui plisse les yeux devant son écran d'ordinateur et ne voit plus rien d'autre que les gens qu'il a interviewés quelques heures plus tôt, très loin de la rédaction. Briscoe se penche à son tour par-dessus l'épaule de Logan, lève un oeil vers la grosse horloge verte à quatre faces suspendue au plafond, legs du World de Pulitzer. Il pense : On a encore beaucoup de temps.
- Qu'est-ce qu'on a d'autre ? interroge-t-il en jetant son manteau et sa veste sur un moniteur éteint. Sur le bureau sont étalées les premières éditions des journaux du matin. Le Times, le Post, le News. Logan clique sur une page qui propose quatre possibilités de une. Briscoe pense : Je suis si vieux. Il se souvient quand on taillait dans le bois les caractères du titre de une, c'était dans l'ancienne salle de composition du Post, un peu plus bas sur West Street. Il entend comme s'il y était le martèlement assourdi des linotypes. Revoit les linotypistes, sourds et muets, qui communiquent par signes. Et Paul Sann au marbre, qui coupe les articles de sa main ferme de rédacteur en chef. Pour détacher les lignes de plomb du bas des articles, il se sert d'un pied à coulisse.
Tout le monde fumait. Écrasait son mégot par terre. Il faisait chaud. Ça gueulait. Les sandwichs venaient du grec voisin. Envolé à jamais, tout ça.
 
Grand_Prix_des_Lectrices_2013
Sélection policier
Jury Avril

Challenge Thriller 
challenge_thriller_polars
catégorie "Même pas peur" : 35/12

 50__tats
40/50 :  New-York

Challenge New-York 2013
challenge_ny_2013

  Challenge Petit BAC 2013
petit_bac_2013
"Objet"

10 avril 2013

Pyongyang - Guy Delisle

pyongyang L'Association - novembre 2002 - 152 pages

Présentation éditeur :
Après Shenzen, Guy Delisle a poursuivi son travail nomade d'animateur à Pyong yang, capitale de la Corée du Nord. Si ses sentiments vis-à-vis d'un pays totalement étranger se retrouvent d'un livre à l'autre, "Pyong Yang" présente en outre l'intérêt de donner des informations sur la vie quotidienne d'un des pays les plus secrets et les plus fermés du monde.

Auteur : Né en 1966, Guy Delisle est un auteur de bande dessinée québécois. Après des études d'animation au Sheridan College de Oakville (Ontario), il travaille dans différents studios à travers le monde, Canada, Allemagne, France, Chine, Corée du Nord,Réunion, Jérusalem. Ses expériences de superviseur d'animation en Asie fourniront ainsi matière à deux albums autobiographiques, Shenzhen en 2001 et Pyongyang en 2003. Paru en 2007, Chroniques birmanes relate un séjour d'une année qu'il effectue à Rangoon où il suit son épouse, expatriée de Médecins sans frontières. Quatre ans plus tard paraîtChroniques de Jérusalem qui relate l'année 2008-2009 passée par la famille en Israël, et qui lui vaut le Prix du Meilleur Album au festival d'Angoulême en 2012. Il a en particulier vécu en direct l'Opération plomb durci à Gaza en décembre 2008.
 
Mon avis : (lu en avril 2013)
Après avoir découvert, Jérusalem puis Sgenzhen à travers les yeux de Guy Delisle, j'avais hâte de découvrir Pyongyang la capitale de la Corée du Nord, un endroit du monde les plus difficiles à pénétrer. C'est encore dans le cadre de son travail que Guy Delisle est envoyé deux mois à Pyongyang pour superviser la sous traitance d'une série de dessins animés. Il raconte avec humour son séjour, son quotidien et ses réflexions personnelles. 
Même préparé à ce voyage, Guy Delisle est souvent surpris par ce ce pays si différent au niveau culturel, politique, social... Il souligne également les contradictions du pays. 
Les étrangers ne peuvent pas se déplacer sans un interprète ou un guide, ils sont logés dans des hôtels réservés aux étrangers, ils ne sont jamais vraiment libres de leurs mouvements, et ne peuvent visiter que ce que l'on veut bien leur montrer comme les bâtiments et les constructions à la gloire du régime (la statue de Kim Il-Sung, le métro de Pyongyang, l'Arc de triomphe, le Musée de l'Occupation Impériale...)
Il raconte également la ferveur omniprésente quasi-religieuse et obligatoire des Coréens vis à vis de Kim Il-Sung, le « père de la nation », et son fils Kim Jong-Il. Tout Coréen porte le badge de l’un et/ou l’autre des deux communistes. Les Coréens travaillent 6 jours sur 7 et le septième jour est un jour de volontariat offert au régime (pour repeindre un pont, entretenir les espaces verts...).
La propagande et le « lavage de cerveau » est flagrante en particulier lorsque Guy Delisle s'étonne auprès de son guide de l'absence d'handicapés à Pyongyang, et celui-ci lui répond avec une sincérité confondante qu'il n'y en a pas en Corée du Nord car les enfants de « race coréenne » naissent toujours sans déficience physique, forts et intelligents...
Guy Delisle dénonce également la délocalisation en Asie des métiers des films d'animation et les difficultés rencontrées.
Un témoignage personnel sur Pyongyang très instructive et d'actualité même s'il date de dix ans...

Extrait : (début du livre)

py_page_01 py_page_02

py_page_03 py_page_04

py_page_05 py_page_06

py_page_07

 

Déjà lu du même auteur : 

chroniques_de_J_rusalem Chroniques de Jérusalem shenzhen  Shenzhen

 Challenge Petit BAC 2013
petit_bac_2013
"Géographie"

 

8 avril 2013

C'est lundi que lisez-vous ? [120]

BANNIR
(c) Galleane

C'est le jour du rendez-vous initié par Mallou proposé par Galleane  

Qu'est-ce que j'ai lu cette semaines ? 

le_clandestin_cd envoleesauvage01_ luke_et_jon chambre_avec_vue_sur_la_guerre envoleesauvage02_

Le clandestin – John Grisham (livre audio)
L'envolée sauvage : La Dame blanche – Galandon et Monin (BD)
Luke et Jon - Robert Williams (Prix Relay des Voyageurs)
Chambre avec vue sur la guerre – Edith Bouvier 
L'envolée sauvage : Les Autours des palombes – Galandon et Monin (BD)

Qu'est-ce que je lis en ce moment ?

Tabloïd City - Pete Hamill (Grand Prix des Lectrices Elle)
A moi seul bien des personnages - John Irving (Livre audio : Editions Thélème)

Que lirai-je cette semaine ?

Yellow birds - Kevin Powers (Prix Relay des Voyageurs)
Ne t'éloigne pas - Harlan Coben
Adrenaline - Jeff Abbott

Bonne semaine et bonnes lectures.

Publicité
Publicité
7 avril 2013

L'envolée sauvage : Les Autours des palombes – Galandon et Monin

envoleesauvage02_ Bamboo – septembre 2006 – 48 pages

Quatrième de couverture :
«- Allez Simon debout sinon c'est une balle dans la nuque !
- Tant fis, je peux plus... j'y arrive plus Marek.
- J'ai peut-être quelque chose pour toi, moins dur que ce que tu fais... Le Lagerführer, il a des oiseaux de chasse, tu vois ?
- Oui... des rapaces... j'ai vu.
- Oui c'est ça, plusieurs, il faut quelqu'un pour s'en occuper. Nettoyer la cage, les nourrir, mais...
- Mais l
- Ce type, c'est le plus dingue de tous ici, le gars qui s'en occupait avant il a piqué de la viande destinée aux piafs...
- Et ?
- Y paraît que les rapaces l'ont bouffé ! Alors ? Tu veux quand même ?
- Oui, ce sera toujours plus simple que de pousser des chariots !
- Hum... Méfie-toi, ici quand on change c'est souvent pour pire...»

Auteurs : Laurent GALANDON, scénariste. Habite en Ardèche. Après des études en photographie, il exerce ce métier pendant quelques années avant de diriger un cinéma d'Art et d'essai. Les rencontres avec des cinéastes, des réalisateurs ou des comédiens attisent son envie d'écrire. En 2002, il quitte l'Ile de France pour la Drôme/Ardèche. Il participe pendant quelques mois à l'AtelierBD.com avant de présenter ses premières histoires aux éditeurs. Bamboo l'accueille dans son giron avec L'Envolée sauvage et provoque la rencontre avec Arno Monin. D'autres projets sont nés chez Bamboo, dont Gemelos, dans la collection Grand Angle (sortie du tome 2 en janvier 2008).

Arno MONIN, dessinateur. Habite à Nantes. Après avoir passé un bac littéraire puis une année à la fac en histoire de l'art, Arno Monin intègre une école d'arts appliqués qui proposait la formation dessin animation bande dessinée. En cours de formation, un projet bd commence à le démanger. Il s'y consacre alors à plein temps afin de le présenter à des éditeurs, jusqu'à la bonne rencontre avec Bamboo Édition... L'Envolée sauvage est son premier album.

ATTENTION SPOILER si vous n'avez pas lu le 1er épisode

Mon avis : (lu en avril 2013)
Cet album est la suite de L'envolée sauvage : La Dame blanche et la fin du Cycle 1. Nous retrouvons Simon, orphelin juif dans sa fuite. Nous l'avions quitté réfugié dans une ferme où habitaient une aveugle et son fils Auguste un peu simplet. Ce dernier fait une bêtise en arborant fièrement l’étoile de David de Simon devant des miliciens. La famille d’accueil est arrêtée et Simon est recueilli par Firmin un berger résistant. Il participe au combat en s’occupant des pigeons voyageurs, pour transmettre les messages...  Ce tome est beaucoup plus noir que le premier il est question d'attentats, d'arrestation, d'exécution. C'est toujours Simon qui raconte cette histoire et face à la menace de mort dont il est la victime, le lecteur le voit grandir bien plus vite et ne peut être qu'ému.
Cette histoire est poignante mais sans sensiblerie. L'action, l'émotion et la poésie sont présentes avec beaucoup de justesse. 

 

Extrait : (début du livre)

envoleesauvage02_4

envoleesauvage02_5

envoleesauvage02_6

envoleesauvage02_7

envoleesauvage02_8

 Challenge Petit BAC 2013
petit_bac_2013
"Aliment/Boisson"

6 avril 2013

Chambre avec vue sur la guerre – Edith Bouvier

chambre_avec_vue_sur_la_guerre Flammarion - octobre 2012 - 272 pages

Quatrième de couverture :
« Je n'ai pas fermé l'oeil de la nuit. Nous avons tellement fumé que la pièce est nimbée d'un voile de nicotine. Dehors, la lumière du jour pointe à peine et déjà le bruit sourd et grave des obus s'abattant sur la ville reprend. Un premier impact. Je sens le sol bouger, doucement. Un léger tremblement. Celui-là a dû tomber plus loin. » Février 2012. La journaliste Edith Bouvier lance un appel au secours. 
Gravement blessée à la jambe dans les bombardements qui ont tué les reporters Marie Colvin et Rémi Ochlik au cour de la ville assiégée de Homs, en Syrie, la jeune femme a besoin de soins de toute urgence. Avec plusieurs confrères, elle est recueillie par des insurgés syriens au sein d'un dispensaire de fortune du quartier de Baba Amr. Pris au piège, ils tentent le tout pour le tout pour s'échapper en pleine nuit. Ce livre retrace un parcours hors du commun, dix jours entre la vie et la mort.

Auteur : Édith Bouvier est journaliste, elle a 32 ans. Passionnée par le monde arabe, elle explore les points chauds de la planète.

Mon avis : (lu en mars 2013)
Vous avez sans doute tous vue à la télé la vidéo d’Édith Bouvier allongée, blessée, qui tentait de rassurer, sa famille et ses amis. C'est le photographe William Daniels qui commente la situation dramatique dans laquelle ils se trouvent en compagnie de Paul Conroy du Sunday Times Magazine, également blessé, et de Javier Espinosa d’El Mundo.

Dans ce livre, Édith nous fait le récit des dix jours qu'elle a vécu en Syrie en février 2012 après le bombardement sur Homs qui a tué les reporters Marie Colvin et Rémi Ochlik et qui l'a gravement blessée à la jambe. Le lecteur découvre de l'intérieur le métier difficile de reporter de guerre et comprend un peu mieux la guerre en Syrie. 
Un témoignage très fort où l'on peut d'être qu'admiratif pour Édith très courageuse et battante malgré sa grave blessure et surtout pour tous les syriens anonymes qui feront tout leur possible même dans des conditions extrêmes pour protéger les journalistes et arriver à les faire sortir du pays.
A la fin du livre, il y a une longue liste de tous les morts syriens tuées à Homs entre le 22 février et le 2 mars, le temps du « séjour » d’Édith c'est très émouvant.
Aujourd’hui, Édith et William témoignent, pour que nous oublions pas tous ces syriens qui continuent de souffrir dans cette horrible guerre. C'est vrai que la communauté internationale est plutôt muette sur le sujet... A découvrir !

Extrait : (début du livre)
Personne ne m’a mis un fusil sur la tempe pour me forcer à partir en Syrie. Personne ne m’a offert des valises de billets. C’est un choix réfléchi, mûri longuement. Rien de fou là-dedans, rien d’insensé. Quand je suis partie en Turquie en décembre dernier, j’étais terrorisée. Au bout de quelques minutes, dans le véhicule qui me rapprochait de la frontière syrienne, le passeur m’a serré le bras en me regardant fixement. « Tu peux faire marche arrière si tu préfères. Il n’y a pas de honte à avoir. » J’ai souri et malgré la boule qui me bouffait l’estomac, je suis restée. Parce que c’était ma place, je n’avais envie d’être nulle part ailleurs.
Écrire ce livre est une épreuve. Mais je sais que je dois en passer par là, comme je sais que je repartirai. Parce que c’est mon métier, la seule chose que je sache faire. Parler, raconter, témoigner pour ne jamais entendre dire on ne savait pas. Pour ne pas oublier ces femmes, ces enfants et ces hommes, jeunes, vieux, rebelles, courageux. Cette humanité méprisée et sacrifiée. Ces inconnus qui nous ont tendu la main, hébergés au péril de leurs vies, souri, expliqué leur histoire, d’où ils venaient et pourquoi ils luttaient. Ces hommes et femmes, souvent pauvres, qui ne se battent pas pour l’argent et le pouvoir mais pour la liberté. Cet espoir indestructible, au milieu du chaos, en un avenir meilleur. Cette certitude inébranlable dans la justesse de leur combat. Que rien ne pourra les arrêter, que là où ils tomberont, d’autres se lèveront à leur place.
Écrire ce livre est un besoin. Alors que je m’installe devant mon ordinateur, que je me concentre pour me remémorer tous les détails de cette aventure, certains visages, certaines couleurs s’estompent. Ma mémoire s’efface petit à petit. Certains événements se mélangent, se confondent. Je vois William à mes côtés, mais autour, une ombre noire se forme, les contours des personnes se dissipent. Déjà, Latifa1 disparaît. Ses boucles brunes, ses robes longues et ses jolis yeux tristes. Alors, il me faut les raconter pour ne jamais les perdre. Mettre sur papier une bonne fois pour toutes ces dix jours et avancer. Depuis le retour en France, je n’ai pas fait de cauchemars, ni développé d’angoisses particulières, mais il me faut maintenant passer à autre chose. Laisser cette histoire derrière moi pour pouvoir repartir. Une fois guérie, préparer mon sac et prendre un avion. Écrire de nouveaux reportages, rencontrer de nouvelles personnes, apprendre à leur contact, reprendre ma vie.
Écrire ce livre est une douleur. C’est revoir, au fil des pages, le sourire de Rémi. Rémi ne feignait pas d’ignorer le danger, au contraire. Il s’était déjà rendu sur de nombreux terrains de guerre, il en connaissait les risques. Mais il n’a pas hésité une seconde, parce qu’il savait, au fond de lui, que c’était là-bas, au milieu d’un quartier assiégé, sous les bombes syriennes, qu’étaient le cœur et le sens de son travail de photoreporter. C’est l’histoire des Syriens, hommes, femmes et enfants qui résistaient au prix de leur vie qu’il venait raconter. Il savait que sa place était là, nulle part ailleurs.
De là-bas, Rémi ne reviendra pas.
Et pour lui, pour ceux qu’il allait rencontrer, nous continuerons. Je continuerai.

  1. Pour des raisons de sécurité, certains prénoms ont été modifiés.

 Challenge 6% Littéraire 2012
 logochallenge2 
42/42

4 avril 2013

Luke et Jon - Robert Williams

Lu dans le cadre du Prix Relay des Voyageurs 
Sélection avril

luke_et_jon Nil - janvier 2013 - 222 pages

traduit de l'anglais par Marie-Hélène Sabard

Titre original : Luke and Jon, 2010

Quatrième de couverture :
Pour ses copains, Luke, treize ans, est un peu bizarre : il a des yeux trop verts à cause d'une très rare combinaison génétique, il est extrêmement doué pour la peinture... et sa mère est morte dans un accident de voiture. Depuis, il est en perdition.
Puis Luke rencontre Jon, son nouveau voisin. Si Luke est bizarre, Jon, lui, est un ovni. Il porte des vêtements des années 1950, il possède une mémoire phénoménale, il collectionne les faits, rien que les faits, et il a un secret. Quand Luke découvre ce secret, il doit oublier sa peine pour aider Jon. Commence alors pour les deux adolescents blessés par la vie l'heureux chemin vers la guérison.

Auteur : Robert Williams a été bibliothécaire puis libraire à Manchester. Son premier roman, Luke et Jon, a remporté le « National Book Tokens NYP Prize ».

Mon avis : (lu en avril 2013)
Un très joli roman, Luke est le narrateur de cette histoire, il a des yeux d’un vert extraordinaire, il est donc isolé et ses camarades se moquent de lui. Il supporte plutôt bien sa différence car il aime et est doué pour le dessin et la peinture. Son père fabrique des jouets traditionnels en bois. Leur vie a été bouleversée par la mort tragique dans un accident de voiture de la maman de Luke. Ils ont quitté leur ancienne maison pour une maison un peu bancale à Duerdale. Avec le chagrin, le père s’est mis à boire et délaisse son fils de treize ans.
Luke va faire la rencontre d’un petit voisin, Jon un garçon également différent.  Ils vont apprendre à se connaître et ensemble ils se sentiront plus forts pour affronter le quotidien, les moqueries, les coups durs…
C’est une belle histoire pleine d’optimisme et de tendresse, d’une amitié entre deux adolescents malmenés par la vie. Luke et Jon sont très attachants. 

Extrait : (début du livre)
J'ai les yeux verts. Sans doute pas le vert auquel vous pensez tout de suite. Ils sont vert vif. Saisissants. Je ne dis pas ça pour me vanter. J'essaie juste d'être précis. Exact et clair. Si je vous disais que j'ai les yeux verts, sans plus, vous pourriez les imaginer avec des nuances noisette ou olive. Ils sont d'un vert éclatant. Je veux être honnête dès le début.
La première fois que les gens me voient, il y a souvent un choc, un temps d'arrêt, après quoi ils se remettent tant bien que mal. Et on poursuit normalement. Ensuite, les timides ou les biens élevés risquent un rapide regard en coin. Les sûrs d'eux ou les mal élevés me dévisagent. Ils vérifient juste qu'ils ne se trompent pas, que ce n'est pas une illusion d'optique, que ce sont bien mes yeux.
J'habite une maison en haut de Bowland Fell. Elle surplombe une petite ville appelée Duerdale. On s'est installés là avec mon père il y a quelques temps. Mon ancienne vie s'est finie ailleurs, et la nouvelle est censée commencer ici. On a atterri à Duerdale pour plusieurs raisons, dont une raison pratique : la maison était dans nos moyens. Et si elle était dans nos moyens, c'est parce qu'elle tombe en ruine. Il y a des trous dans la toiture, des lézardes dans les murs, et les châssis de fenêtres sont pourris. 
« Des problèmes superficiels, a marmonné mon père On la prend. » Il a serré la main de l'agent immobilier et a éclaté de rire, puis a souri. Il a pris mon père pour un dingue. Mon père n'est pas dingue. Il nous fallait un toit, et voilà ce qu'on pouvait se payer.
Il fabrique des jouets, mon père. Des jouets en bois. Les enfants ne veulent pas de jouets en bois. Ils préfèrent les téléphones, les fringues et le fric. Heureusement, certains parent sont assez bêtes ou démodés pour acheter les jouets de mon père. C'est ce qui fait qu'on peut se payer une maison, quelle qu'elle soit. Le gosse reçoit un jouet en bois et fait la gueule ; et moi, je reçois une maison en ruine.

 prix_relay_logo

logo_facebook logo_twitter

Challenge Petit BAC 2013
petit_bac_2013
"Prénom"

 Challenge Voisins, voisines

voisins_voisines_2013
Grande-Bretagne

 Challenge God Save The Livre 
Challenge_anglais

 Challenge Pour Bookineurs En Couleurs
Logo_challenge_bookineurs_en_couleurs

PAL Vert

 

 

3 avril 2013

L'envolée sauvage : La Dame blanche – Galandon et Monin

envoleesauvage01_ Bamboo – septembre 2006 – 48 pages

Quatrième de couverture :
France, 1941. Jeune orphelin fasciné par les oiseaux, Simon vit dons sa campagne, loin de la tourmente. Pourtant, l'antisémitisme s'insinue progressivement jusque dans son quotidien pour lui rappeler qu'il est juif. Confronté â la bêtise humaine, Simon va devoir fuir. Pourtant, où qu'il se trouve, la Dame Blanche apparaît : prédateur de mauvais augure ou ange gardien nocturne ? Sa fuite l'emmènera jusque dans les montagnes où il pensera trouver un nouveau temps de paix. Mais la gangrène se propage rendant toujours plus provisoires les moments de répit...

Auteurs : Laurent GALANDON, scénariste. Habite en Ardèche. Après des études en photographie, il exerce ce métier pendant quelques années avant de diriger un cinéma d'Art et d'essai. Les rencontres avec des cinéastes, des réalisateurs ou des comédiens attisent son envie d'écrire. En 2002, il quitte l'Ile de France pour la Drôme/Ardèche. Il participe pendant quelques mois à l'AtelierBD.com avant de présenter ses premières histoires aux éditeurs. Bamboo l'accueille dans son giron avec L'Envolée sauvage et provoque la rencontre avec Arno Monin. D'autres projets sont nés chez Bamboo, dont Gemelos, dans la collection Grand Angle (sortie du tome 2 en janvier 2008).

Arno MONIN, dessinateur. Habite à Nantes. Après avoir passé un bac littéraire puis une année à la fac en histoire de l'art, Arno Monin intègre une école d'arts appliqués qui proposait la formation dessin animation bande dessinée. En cours de formation, un projet bd commence à le démanger. Il s'y consacre alors à plein temps afin de le présenter à des éditeurs, jusqu'à la bonne rencontre avec Bamboo Édition... L'Envolée sauvage est son premier album.

Mon avis : (lu en avril 2013)
Simon est un orphelin juif qui est réfugié dans un petit village, c'est l'un des protégés du curé, le Père Magloire, il s'en occupe avec l'aide de la vieille Marinette. Dénoncé comme juif par ses camarades de classe, il est obligé de fuir. Simon aime beaucoup la nature et en particuliers les oiseaux, il aime les observer et les protéger. Cette passion lui permet de s'évader et de supporter cette époque si difficile. 
Cette bande dessinée m'a fait penser au livre « Un sac de billes » de Joseph Joffo puisque nous suivons à travers le regard d'un enfant juif sa fuite à travers la campagne, la ville, la montagne... Il rencontre des hommes et des femmes qui vont l'aider ou le dénoncer... Cette histoire est attachante et pleine de poésie.

 Extrait :

envoleesauvage01_0

envoleesauvage01_1

envoleesauvage01_3

envoleesauvage01_4

envoleesauvage01_5

 Challenge Petit BAC 2013
petit_bac_2013
"Aliment/Boisson"

 Challenge Pour Bookineurs En Couleurs
Logo_challenge_bookineurs_en_couleurs

PAL Vert

 

2 avril 2013

Le clandestin – John Grisham

le_clandestin_cd le_clandestin couv33059679 le_clandestin_p

Van Den Bosch Editions - avril 2007 - lu par José Heuzé

Robert Laffont - mars 2006 - 344 pages

Pocket – octobre 2007 - 399 pages 

Pocket - novembre 2010 - 408 pages

traduit de l'américain par Patrick Berthon

Titre original : The Broker, 2005

Quatrième  de couverture :
Lobbyiste sans foi ni loi, Joel Backrnan a été condamné à vingt ans de prison pour avoir vendu à une puissance étrangère un superlogiciel capable de contrôler un ensemble de satellites espions. 

Six ans plus tard, à sa grande surprise, il est gracié par le président des États-Unis sortant et exfiltré dans une jolie ville d'Italie. Sous une nouvelle identité, le Clandestin découvre l'art subtil d'être heureux. 
Il est libre.., mais transformé en appât. Car, si la CIA a obtenu sa grâce, c'est pour mieux savoir qui va le tuer : les Israéliens ? les Saoudiens ? les Chinois ? 
La chasse à l'homme, a commencé... 

Auteur : Né en 1955, John Grisham a commencé sa carrière comme avocat. Passionné d'écriture, il écrivait à ses heures perdues. Avec La Firme, paru en 1991 et vendu à des millions d'exemplaires, il rencontra son premier grand succès. Depuis, L'Affaire Pélican, Le Couloir de la mort, Le Maître du jeu, L'Idéaliste, L'Associé, La Loi du plus faible, Le Testament, L 'Engrenage, La Dernière Récolte, L 'Héritage, La Transaction, Le Dernier Juré (tous publiés chez Robert Laffont) ont déclenché le même enthousiasme auprès d'un nombre de plus en plus impressionnant de lecteurs.

Mon avis : (écouté en mars 2013)
J'ai mis beaucoup de temps à arriver au bout de ce livre-audio, le ton du lecteur m'a dérangé, je l'ai trouvé trop monocorde et je perdais trop facilement le fil de l'histoire...
Habituellement les livres de John Grisham explorent des sujets juridiques dans celui-ci, il est plutôt question d'espionnage. Joel Backman a été condamné à vingt ans de prison après avoir tenté de vendre un logiciel de contrôle de satellites espions à des puissances étrangères. 6 ans plus tard, il est gracié par le président des États-Unis et exilé en Italie sous surveillance. Il se sait menacé et que sa tête est mise à prix par les puissances étrangères qu'il a berné...
Les personnages sont sympathiques et attachants, le voyage en Italie est plutôt plaisant mais cette histoire manque de rythme et par moment je me suis ennuyée. Aucune vrai surprise dans une intrigue sans réelle originalité... C'est une lecture que j'oublierai vite...

Extrait :
Au crépuscule d'une présidence destinée à laisser dans l'Histoire une trace aussi légère que celle de William Henry Harrison (trente et un jours de la céré­monie d'investiture à sa mort), Arthur Morgan, terré dans le Bureau ovale en compagnie du dernier ami qui lui restait, mûrissait ses dernières décisions. Il avait ce jour-là le sentiment d'avoir raté tout ce qu'il avait entre­pris pendant les quatre années de son mandat et doutait de pouvoir redresser la barre dans le peu de temps qui lui restait. Son ami n'était pas plus confiant. Comme à son habitude, il parlait peu et ne disait que ce que le président voulait entendre.
Ils en étaient aux recours en grâce. Ils examinaient les requêtes de voleurs, d'escrocs, de tricheurs, cer­tains encore derrière les barreaux, d'autres qui avaient échappé à la prison mais tenaient à se voir réhabilités. Tous voulaient être rétablis dans leurs droits. Tous se prétendaient les amis du président ou des amis de ses amis, tous se voulaient des partisans indéfectibles même si bien peu avaient eu l'occasion de manifester leur soutien avant ce jour, le dernier de son mandat. Il était affligeant de voir quatre années passées à la tête du monde libre s'achever par cette misérable pile de suppliques émanant d'une bande d'escrocs. Auxquels de ces voleurs accorderait-il la latitude de reprendre leurs malversations ? Telle était la question capitale qui se posait à Arthur Morgan aux ultimes heures de sa présidence.
L'ami de toujours s'appelait Robert Critz. Ils s'étaient connus à Cornell : Morgan présidait l'association des étudiants, Critz bourrait les urnes. Ces quatre dernières années, Critz avait été successivement porte-parole, puis secrétaire général de la Maison-Blanche, membre du Conseil national de sécurité et même Secrétaire d'État, une fonction qu'il n'avait exercée que trois mois, son style diplomatique très personnel ayant failli déclencher une troisième guerre mondiale. Sa plus récente nomination remontait au mois d'octobre, signée dans la frénésie des semaines précédant la déroute électorale. Les sondages indiquaient que le président Morgan était à la traîne dans quarante États, au bas mot. Prenant la direction de la campagne présidentielle, Critz avait réussi à s'aliéner les électeurs des États restants, à l'exception - peut-être - de l'Alaska. 
Cette élection avait été historique : jamais un prési­dent sortant n'avait obtenu aussi peu de voix des grands électeurs. Trois, pour être précis, toutes de l'Alaska, le seul État où Morgan ne s'était pas rendu, sur le conseil de Critz. Cinq cent trente-cinq voix pour le challenger, trois pour le président Morgan. Il n'était pas de mot assez fort pour qualifier une telle déculottée.
Le décompte des voix effectué, le challenger, mal conseillé, avait décidé de contester les résultats de l'Alaska. Pourquoi ne pas rafler les cinq cent trente-huit voix, pendant qu'il y était ? Plus jamais l'occasion ne se représenterait pour un candidat d'écraser son adversaire sans lui abandonner une seule voix. Au long des six semaines qui avaient suivi, le président avait souffert le martyre tandis que la bataille judiciaire faisait rage en Alaska. Quand la Cour suprême de l'État avait enfin tranché en sa faveur, il avait partagé dans l'intimité une bouteille de Champagne avec Critz.

 livre_audio

Challenge Thriller 
challenge_thriller_polars
catégorie "Même pas peur" : 34/12

 50__tats
40/50 : 

 

Publicité
Publicité
A propos de livres...
Publicité
A propos de livres...
Newsletter
55 abonnés
Albums Photos
Visiteurs
Depuis la création 1 376 389
Publicité