Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
A propos de livres...
14 octobre 2011

A voir à la Télé : Mardi prochain...

Joseph l’insoumis film de Caroline Glorion

Flyer_France_3

Mardi 18 octobre 2011 à 20h35 sur France 3

Avec Jacques Weber, Anouk Grinberg, Nicolas Louis, Salomé Stevenin, Laurence Côte et une cinquantaine d’acteurs non professionnels, dont beaucoup ont vécu ou vivent encore dans la pauvreté. 
A travers ce téléfilm de Caroline Glorion, produit par France Télévisions, c’est une partie de la vie de
Joseph Wresinski, fondateur d’ATD Quart Monde, qui nous est racontée.  

Récompensé par le Pyrénées d'Or de la Meilleure Fiction Unitaire au Festival des Créations Télévisuelles de Luchon en 2011

 filmJoseph2_350_3d04e

joseph_2

joseph_1

 

Joseph Wresinski naît dans une famille très pauvre, en 1917. Ordonné prêtre en 1946, il exerce pendant dix ans dans des paroisses ouvrières et rurales de l’Aisne, avant de rejoindre un bidonville à Noisy-le-Grand. Un peu plus de 250 familles y sont rassemblées, dans la plus grande misère, un choc pour le père Joseph.
Il décide de s’installer avec les familles avec un objectif : changer la façon d’aborder la lutte contre la grande pauvreté en proposant une alliance entre les très pauvres et les autres citoyens.

Peu connu du grand public, le père Joseph, décédé en 1988, fonde en 1957 l’association “Aide à toute détresse”, qui devient l’organisation non gouvernementale ATD Quart Monde. Elle agit actuellement dans une trentaine de pays et vise à garantir l’accès des plus pauvres à l’exercice de leurs droits.

 

Un making of du film a également été réalisé : 


Joseph l'Insoumis, l'aventure cinématographique par EditionsQuartMonde

logo_site 
Site ATD Quart Monde

 

Après le diffusion du film, à 22h10 sur France 3, l'émission Ce soir (ou jamais !) :
Frédéric Taddéï et ses invités reviennent sur ce film et les thèmes abordés.
Dans les années 60, la misère était visible aux yeux de tous dans les bidonvilles.
Aujourd'hui, 50 ans après, la précarité et la pauvreté, loin d'avoir disparues, sont de plus en plus sensibles. L'indignation du père Wresinski a-t-elle été vaine ?
Pourquoi la misère subsiste-t-elle au coeur de l'un des pays les plus riches du monde ?

 

Publicité
Publicité
3 février 2011

Demain, à la télé...

Je me suis mise à lire les enquêtes du commissaire Wallander de Henning Mankell depuis quelques semaines et en début de semaine, j'ai découvert qu'Arte nous proposait les prochains vendredi, trois enquêtes...
Je ne connais pas la série télé, mais j'ai très envie de la découvrir !

Les enquêtes de l'inspecteur Wallander

Vendredi 4 février 2011 à 20h40 sur Arte
(Rediffusions : 08.02.2011 à 00:55)

Dans la peau du flic suédois le plus populaire du monde, Kenneth Branagh est de retour pour trois nouvelles enquêtes crépusculaires.

Meurtriers sans visage :
Dans la campagne scanienne (sud de la Suède), deux silhouettes s'introduisent dans une pauvre ferme où un couple de vieux paysans vient de passer à table. Quelques heures plus tard, Kurt Wallander découvre un carnage. Les victimes ont été torturées. L'homme est déjà mort, la femme agonisante. Elle bredouille un mot qui ressemble à "étrangers"... Ce sordide double meurtre va déclencher des réactions de colère et de xénophobie à travers toute la région d'Ystad, où vivent et travaillent nombre de migrants.
Revoici l'attendrissant Wallander campé par Branagh, qui semble plus que jamais porter sur ses épaules toute la misère de l'humanité. L'intrigue est resserrée autour de cet anti-héros taciturne et obstiné, qui arpente inlassablement les grandes plaines de sa chère Scanie. Et débusque les cauchemars dormant sous la surface lisse et ordonnée des choses.

Une série britannique

Réalisateur: Hettie Macdonald
Image: Igor Martinovic
Musique: Martin Phipps
Acteur: Arsher Ali, David Warner, Fredrik Gunnarson, Jeany Spark, Kenneth Branagh, Karin Bertling (La femme mourante)
Auteur: Richard Cottan
Production: BBC, Degeto, Film i Skåne, Left Bank Pictures, TKBC, TV4, WGBH Boston, Yellow Bird
Producteur: Andy Harries, Anni Faurbye Fernandez, Hans-Wolfgang Jurgan, Kenneth Branagh, Matthew Read, Ole Søndeberg, Rebecca Eaton, Richard Cottan, Åsa Sjöberg

Si vous avez raté le premier épisode, il est visible 7 jours : ici

à suivre :

11 février à 20h40 sur Arte - L'homme qui souriait

18 février à 20h40 sur Arte - La cinquième femme

Les Livres :

meurtriers_sans_visage_p Meurtriers sans visage Les_chiens_de_Riga_2 Les chiens de Riga

1 août 2010

the Visitor

the_visitor_L_1

Réalisé par Thomas McCarthy
Avec Richard Jenkins, Haaz Sleiman, Danai Jekesai Gurira, Hiam Abbass

Grand Prix du Festival de Deauville

Long-métrage américain . Genre : Comédie dramatique
Durée : 01h45min Année de production : 2007
Date de sortie cinéma : 29 octobre 2008 en France
Film déjà disponible en DVD depuis le : 7 mai 2009

Synopsis : Professeur d'économie dans une université du Connecticut, Walter Vale, la soixantaine, a perdu son goût pour l'enseignement et mène désormais une vie routinière. Il tente de combler le vide de son existence en apprenant le piano, mais sans grand succès...
Lorsque l'Université l'envoie à Manhattan pour assister à une conférence, Walter constate qu'un jeune couple s'est installé dans l'appartement qu'il possède là-bas : victimes d'une escroquerie immobilière, Tarek, d'origine syrienne, et sa petite amie sénégalaise Zainab n'ont nulle part ailleurs où aller. D'abord un rien réticent, Walter accepte de laisser les deux jeunes gens habiter avec lui.
Touché par sa gentillesse, Tarek, musicien doué, insiste pour lui apprendre à jouer du djembe. Peu à peu, Walter retrouve une certaine joie de vivre et découvre le milieu des clubs de jazz et des passionnés de percussions. Tandis que les deux hommes deviennent amis, les différences d'âge, de culture et de caractère s'estompent.
Mais lorsque Tarek, immigré clandestin, est arrêté par la police dans le métro, puis menacé d'expulsion, Walter n'a d'autre choix que de tout mettre en oeuvre pour venir en aide à son ami...

 

Réalisateur : Comédien de formation, Thomas McCarthy multiplie les petites apparitions au cinéma et à la télévision. On peut l'apercevoir dans des rôles réguliers pour les séries 'Boston Public' et 'The Wire', ou dans 'Syriana', 'Mémoire de nos pères' ou 'Good Night, and Good Luck'. Il passe à la réalisation en 2003 pour 'The Station Agent', vainqueur du prix du Public à Sundance. McCarthy montre le cercle d'amis d'un nain comme une famille de substitution, et l'humanisme dépeint séduit. C'est dans cette même veine que l'on peut appréhender sa deuxième réalisation 'The Visitor', qui voit la confrontation d'un professeur d'université désabusé avec deux immigrés clandestins qui occupent par erreur son appartement. Auteur prometteur du cinéma indépendant américain, Thomas McCarthy réussit à se départir de sa carrière d'acteur pour bâtir une œuvre en parallèle.

Mon avis : (vu en juillet 2010)
J'ai beaucoup aimé ce film qui raconte l'histoire d'un homme qui retrouve goût à la vie, grâce à une rencontre inédite. Walter Vale est âgé de soixante ans, il est professeur d'économie dans une université du Connecticut, mais il a perdu le goût de l'enseignement. Son Université l'envoie à New-York pour une conférence et lorsqu'il arrive dans son appartement new-yorkais, Walter découvre qu'il est déjà occupé par deux étudiants étrangers clandestins victimes d'une arnaque immobilière. Au début, il leur demande de partir puis finalement les laissent habiter chez lui. Ce jeune couple dynamique Tarek et Zainab va mettre de la joie dans la vie de Walter. Tarek va lui donner des cours de djembé. Une belle histoire d'amitié va naître et lorsque Tarek sera arrêté par la police dans le métro,Walter va se démener face à l'administration américaine pour l'aider. Ce film aborde le thème de l'immigration et nous donne une vision des États-Unis après le 11 septembre 2001. Ce film est bouleversant et les personnages sont terriblement attachants et les acteurs jouent avec beaucoup de justesse. La ville de New-York est également très présente dans le film.

Un grand merci à Papillon (Journal d'une lectrice) pour l'envoi de ce DVD lors du Swap in' Follies co-organisé par Amanda et Manu.

photo1

photo2

15 juillet 2010

L'illusionniste - Sylvain Chomet

Film d’animation réalisé par Sylvain Chomet d’après un scénario de Jacques Tati

Sortie en France au cinéma le 16 juin 2010

le_film_l_illusionniste

Résumé :
À la fin des années 50, une révolution agite l’univers du music-hall : le succès phénoménal du rock, dont les jeunes vedettes attirent les foules, tandis que les numéros traditionnels - acrobates, jongleurs, ventriloques - sont jugés démodés. Notre héros, l’illusionniste, ne peut que constater qu’il appartient désormais à une catégorie d’artistes en voie de disparition. Les propositions de contrats se faisant de plus en plus rares, il est contraint de quitter les grandes salles parisiennes et part avec ses colombes et son lapin tenter sa chance à Londres. Mais la situation est la même au Royaume-Uni : il se résigne alors à se produire dans des petits théâtres, des garden-parties, des cafés, puis dans le pub d’un village de la côte ouest de l’Écosse, où il rencontre Alice, une jeune fille qui va changer sa vie à jamais.
L’illusionniste présente ses tours devant les villageois enthousiastes, ravis de célébrer ainsi l’arrivée de l’électricité sur leur île isolée. Alice, stupéfaite, croit à la réalité des petits miracles du prestidigitateur. Elle le suit jusqu’à Edimbourg et s’occupe de son appartement pendant qu’il travaille dans un petit théâtre. Enchanté par son enthousiasme, l’illusionniste la remercie en faisant apparaître comme par magie des cadeaux de plus en plus somptueux. Prêt à tout pour ne pas la décevoir, il ne peut se résoudre à lui avouer que les problèmes de la vie ne se résolvent pas d’un coup de baguette magique… et court à la ruine pour continuer à lui acheter ce qui lui fait envie. Mais Alice devient adulte et rencontre l’amour…
L’illusionniste comprend qu’il est temps que le numéro créé pour elle s’achève : il laisse son ultime spectatrice vivre sa vraie vie de femme, loin de ses tours de passe-passe, et part en la sachant heureuse.

Auteur : Né en 1963, diplômé de l'atelier BD d'Angoulême à 24 ans, Sylvain Chomet avait déjà crée sa première bd Le secret des libellules (Futurpolis) en collaboration avec Nicolas de Crécy l'année précédente.
Fort de cette expérience, il s'en va de l'autre côté de la Manche à London city où il travaillera à la réalisation de spots publicitaires. Revenu en France, il est en étroite collaboration avec les éditions Glénat et Casterman pour les bandes dessinées Le pont dans la vase et Léon la came. S'exilant de l'autre côté de l'atlantique cette fois, au Canada, il y termine un court-métrage : La Vieille Dame Et Les Pigeons en 1996.
En 2003, il signe son premier long-métrage : Les Triplettes De Belleville.
En 2004, il participe à la réalisation de Paris, Je T'Aime avec bien d'autres (Olivier Assayas, Les Frères Coen, Wes Craven ou Gus Van Sant...)
Dès 2010, il signe son deuxième long-métrage, L'Illusionniste  d’après une histoire originale de Jacques Tati.  ("Les Vacances de Mr Hulot", "Playtime").

Auteur : Jacques Tati fut d'abord Jaques Tatischeff - ascendance russe - né en 1907. Grand sportif, ses coéquipiers apprécient son talent à mimer les matches de rugby, ce qui lui donne l'idée de présenter un numéro comique sur ce thème. Il commence cette carrière dans des décors qui auraient convenu à Monsieur Hulot.
Sa chance fut le gala organisé en 1934 pour fêter le Ruban Bleu du paquebot " Le Normandie ". Maurice Chevalier et Mistinguett sont à l'affiche, mais ce soir-là c'est lui qui a la vedette. Jacques Tati rêve de cinéma. Les burlesques américains le fascinent. Il réalise en 1947 Jour De Fête dont la programmation sera d'abord refusée. Pourtant, un soir, les spectateurs d'un cinéma de Neuilly ont la surprise de le voir en supplément de programme.
Jacques Tati est révélé, lançé. A l'étranger, on proclame la découverte d'une nouvelle veine comique. En dépit d'un succès commercial exceptionnel, Tati refuse des offres importantes. Il désire faire autre chose.
En 1951, il tourne Les Vacances De Monsieur Hulot puis Mon Oncle en 1956 qui reçoit le Prix du Jury au Festival de Cannes de 1958, ainsi que l'Oscar du meilleur film étranger.
Tous ces voyages conduisent Jacques Tati d'aéroport en aéroport, de capitale en capitale, de building en building. C'est alors qu'une idée naît, celle de Playtime qu'il réalise en 1967. La folie du monde de l'automobile lui inspire ensuite Trafic en 1971.
A la suite de ces deux échecs commerciaux, Jacques Tati pense abandonner le cinéma. Mais un 25 Décembre sur son écran de télévision, il voit la retransmission d'un goûter de Noël. Alors qu'on présente une corbeille remplie de bonbons où les enfants puisent à pleines poignées, seule une fillette ouvre sa petite main franche et montre son bonbon, elle est servie ! C'est pour cette petite fille honnête que Tati décide de réaliser Parade. En raison de difficultés financières, il est contraint de le tourner à l'étranger - en Suède. Il réalise ainsi à 66 ans un film synthèse qui présente une particularité technique puisqu'il est tourné en vidéo : une première dans le cinéma français. Il est décédé le 4 novembre 1982.

Mon avis : (film vu au cinéma en juin 2010)
L’histoire de ce film est très belle : Lors de la création de son film LES TRIPETTES DE BELLEVILLE (2003), Sylvain Chomet a voulu faire une référence à Jacques Tati. En effet, les Triplettes regardent la télévision et elles voient un extrait du film JOUR DE FÊTE de Jacques Tati, avec le facteur à vélo.
Le producteur a donc contacté Sophie Tatischeff, la fille de Jacques Tati, pour obtenir l’autorisation, en lui montrant les premières images du film d’animation de Sylvain Chomet, c’est à cette occasion qu’elle lui parle d’un scénario jamais tourné par son père. L’Illusionniste a été écrit par Tati entre 1956 et 1959. Jacques Tati ne l’a jamais tourné, le trouvant trop sérieux.

Sylvain Chomet rend un vrai hommage à Jacques Tati, il a su parfaitement adapter le scénario de Jacques Tati. Sylvain Chomet a donné à l’Illusionniste la même démarche, la même silhouette et les mêmes mimiques que Monsieur Hulot. Le dialogue quasi inexistant est également un point commun entre Sylvain Chomet et Jacques Tati.
C’est l’histoire de la rencontre de l’Illusionniste, un artiste de music-hall vieillissant, et d’une jeune fille, Alice qui a encore la naïveté d’un enfant. Ils se rencontrent dans un village reculé d’Ecosse et elle décide de le suivre. Il naît de leur rencontre des moments magiques et tendres comme ceux qui peuvent exister entre un père et sa fille.
Dans ce film d’animation à l’ancienne, on retrouve l’esprit des Triplettes de Belleville, le graphisme est magnifique, les aquarelles sont superbes. Ce film est un concentré de poésie, de tendresse, d’émotion sans oublier l’humour.
J’ai vu ce film avec deux de mes fils (15 ans et 12 ans), ils ont beaucoup aimé ! (Comme moi, ils aiment beaucoup Les Triplettes de Belleville et les films de Jacques Tati (Mon Oncle et les Vacances de Monsieur Hulot)

Pour en savoir encore plus, voir le site du film

Extrait : Quelques photos

article_l_illusionniste_4 l_illusionniste2

l_illusionniste4 l_illusionniste11

28 juillet 2009

Film : Le hérisson

le_h_risson

Réalisé par Mona Achache avec Josiane Balasko, Garance Le Guillermic, Togo Igawa   

Sortie : le 3 juillet 2009

Mon avis : J'ai trouvé ce film très beau et plein de sensibilité, ayant j'ai lu « L'élégance du hérisson » en janvier 2007 je ne me rappelais pas de tout et j'ai redécouvert cette histoire à travers le film. Je n'ai pas été déçu par cette adaptation : j'ai trouvé Josiane Balasko formidable dans le rôle de Renée, la jeune actrice Garance Le Guillermic dans le rôle de Paloma est vraiment excellente et extrêmement touchante sans oublier Togo Igawa dans le rôle de Kakuro Ozu. Le film terminé, je n'ai plus qu'une seule envie relire « L'élégance du hérisson » !

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3
A propos de livres...
Publicité
A propos de livres...
Newsletter
55 abonnés
Albums Photos
Visiteurs
Depuis la création 1 376 362
Publicité