L'homme idéal existe, il est québécois - Diane Ducret
Lu en partenariat avec les éditions Albin Michel
Albin Michel - septembre 2015 - 192 pages
Quatrième de couverture :
Bonne nouvelle : l’homme idéal existe !
Il ne parle pas : il jase. Il n’embrasse pas : il frenche.
Il ne se déshabille pas : il se criss à poèlle.
Vous l’aurez deviné : il est Québécois.
Diane Ducret rhabille le mythe du Prince Charmant.
L’homme idéal ? Satisfaite ou remboursée !
Auteur : Diane Ducret est écrivain et essayiste. Après son premier livre Femmes de dictateur (2011), best-seller traduit dans vingt langues, elle publiera Femmes de dictateur 2 (2012) et La chair interdite (2014). Avec L'homme idéal existe. Il est québécois, elle change de registre où elle ose tout et dit tout haut ce que les autres pensent tout bas, sans censure ni tabous.
Mon avis : (lu en septembre 2015)
J'ai accepté de recevoir ce livre pour deux raisons. La première car je n'avais jamais lu cette auteur que j'ai entendu plusieurs fois à la radio pour ces livres précédents et dont je trouvais très intéressants ses propos. La deuxième car je m'intéresse au Québec... A la réception du livre, lorsque j'ai lu le dossier de presse, j'ai été un peu refroidie avec la phrase de conclusion « Entre Bridget Jones et La femme parfaite est une connasse, le livre est un véritable Bienvenue chez les Ch’tis amoureux – à la sauce québécoise. » (pour ma part, j'ai détesté le livre La femme parfaite est une c...).
Heureusement, le livre de Diane Ducret m'a beaucoup amusé, il se veut léger et divertissant. L'héroïne et narratrice est originaire du Pays Basque et vit à Paris depuis de nombreuses années, elle est déçue en amour. Mais un jour, elle rencontre dans une galerie d'art un homme charmant, Gabriel, après une soirée très agréable autour d'un dîner, ce dernier lui propose de venir passer quelques jours au Québec. Malgré sa phobie pour l'avion, notre héroïne accepte et part pour Montréal. Ce qui met plein de bonne humeur dans cette histoire plutôt banale, c'est la langue. En effet, le lecteur va découvrir de nombreuses expressions québécoises dont le sens peut prêter à confusion. Et de nombreux quiproquos vont émailler la relation de nos deux héros. Le personnage de Gabriel est un garçon cool, simple, direct et sans détour. Il prend la vie du bon côté, avec le sourire et de l'optimiste. Notre narratrice est plus compliquée, elle a tendance à tout analyser, elle a du mal à profiter des bons moments sans chercher la petite bête...
Petit reproche pour la couverture du livre trop simpliste.
Merci Aurore et les éditions Albin Michel pour cette lecture distrayante.
Extrait :
L'accro du shopping a une sœur – Sophie Kinsella
VDB - - lu par Véronique Groux De Mieri
Belfond - - 404 pages
Piment – 2006 - 438 pages
Pocket – juin 2007 - 393 pages
Pocket - 2012 - 416 pages
traduit par Daphné Bernard
Titre original : Shopaholic & Sister, 2004
Quatrième de couverture :
Quatrième volet d'une série-culte, L'accro du shopping a une sœur marque le retour de Becky, cette fois confrontée à une drôle de nouvelle... Après un long voyage de noces, le retour à Londres est difficile pour Becky Bloomwood-Brandon : pas de boulot, un budget sous haute surveillance, un mari débordé, une meilleure amie occupée ailleurs, des parents en pleine psychothérapie... Plus une surprise de choc : Becky découvre qu'elle a une sœur, née des amours prénuptiales de son père. Et quelle sœur ! Radine comme un pou, gaie comme une porte de prison, pas féminine pour deux pence, Jess déteste les fringues, le maquillage et le chocolat. Et, surtout, elle a une sainte horreur du shopping ! Finie la belle vie ? Envolés les rêves d'entente familiale ? Terminé le lèche-vitrines ? C'est mal connaître la plus attachante des fashionatas, qui, une fois encore, a plus d'un tour dans ses sacs...
Auteur : Née Madeleine Townley, elle porte le nom de Madeleine Wickham depuis son mariage avec Henry Wickham, principal d'une école préparatoire pour garçons à Croydon, dans la banlieue sud de Londres. Elle vit actuellement dans le quartier de Wimbledon avec son mari et leurs cinq enfants.
Sophie Kinsella a étudié au New College et est devenue écrivain après avoir été journaliste financière.
Lecteur : Véronique Groux De Mieri
Mon avis : (écouté en mai 2013)
Je ne suis pas une grande fan du genre Chick Lit mais ayant ce disque audio en réserve et juin étant à la fois le mois Anglais et le mois du livre audio autant en profiter…
Becky est londonnienne, elle termine son long voyage de noce autour du monde avec son mari Luke. De retour à Londres après 10 mois d’absence, elle ne retrouve pas la complicité de sa meilleure amie Suze qui l’a remplacée avec une fille mère de famille de 4 enfants éprise d’équitation. Luke est très occupé par son travail et néglige un peu Becky. Cette dernière est malheureuse car son mari lui a demandé de calmer ces dépenses car comme le précise bien le titre du livre, elle est « accro au shopping »…
Becky apprend alors qu’elle a une demi-sœur Jessica dit Jess un peu plus âgée qu’elle. Ayant besoin d’une vrai amie, Becky imagine que Jess pourrait le devenir et ensemble elles pourraient faire des sorties entre filles, du shopping… Mais Jess est plutôt son contraire… Elle n’aime pas spécialement faire du shopping, elle traque plutôt les économies, pense au respect de la planète, la futilité est bannie de sa vie !
J’ai trouvé le personnage de Becky insupportable, c’est une enfant gâtée, superficielle, un brin égoïste, qui ment comme elle respire… au fil du livre, elle devient cependant un peu plus supportable… Jess n’est pas tellement plus sympathique mais plus sage et terre à terre.
Une lecture distrayante mais sans plus, que j’ai failli abandonner à cause du personnage de Becky…
Extrait :
En me maquillant, j'ai le coeur qui bat à tout rompre.
Comment gérer cette situation ?
Que faire si Nathan Temple téléphone à Luke pour prendre de ses nouvelles ?
Ou s'il envoie encore des fleurs ?
Horreur ! Et s'il lui prenait l'idée de rendre visite à Luke ?
Je suis dans un tel état de panique que je me barbouille la paupière avec mon mascara. De fureur, je le balance à travers la pièce. Bon, du calme. Voyons les différentes options qui s'offrent à moi :
1. Tout avouer à Luke
Pas question. Rien que d'y penser, ca me donne la colique. (.. .)
2. En parler un peu à Luke
Faire une sorte de montage. Tordre le nez à la vérité, me donner le beau rôle et passer sous silence le nom de Nathan Temple.
Parfait mais impossible.
3. Me conduire discrètement, comme Hillary Clinton
Mais j'ai déjà essayé et ça n'a pas marché.
Challenge Voisins, voisines
Angleterre
Challenge God Save The Livre
Tout le monde n'a pas le destin de Kate Middleton - Fred Ballard
Lu en partenariat avec J'ai Lu
Pygmalion - mars 2012 - 306 pages
Piment - 288 pages
J'ai Lu - juin 2013 - 288 pages
Quatrième de couverture :
Capucine Guillon, rédactrice de questions pour jeux télévisés, maman solo de trois ados mal dégrossis, n'a pas vraiment le profil de la femme fatale épanouie ni de la businesswoman accomplie.
Son irrésistible attrait pour tout ce qu'il faut éviter et son manque cruel de discernement la mettent dans des situations que certains qualifieraient de pathétiques mais qu'elle assume avec beaucoup d'humour et une pointe d'inconscience.
Sous la plume de Fred Ballard sa vie frise même l'épopée burlesque ! Eclats de rire garantis. A lire de toute urgence !
Auteur : Chroniqueuse du quotidien des gens normaux et portraitiste des gens célèbres sur France Bleu, Fred Ballard est aussi, entre autres, scénariste pour la télévision.
Mon avis : (lu en juin 2013)
Une lecture facile, sans prétention et divertissante. Un portrait savoureux de Capucine Guillon, quarante-trois ans, divorcée, élevant seule trois adolescents Paul, Emile et Victor, nés de trois pères différents. Elle travaille comme rédactrice de questions pour des jeux télévisés. Nous la suivons durant douze mois, jonglant entre son travail, la gestion de la maison et de ses ados, les courses, les vacances et les fins de mois difficiles...
Mais contrairement à ce que peut évoquer le titre, pas d'Angleterre, ni de prince ou princesse dans cette histoire...
Merci Silvana et les éditions J'ai Lu pour m'avoir permis de découvrir ce livre plein de fraîcheur et d'humour.
Un bouledogue en robe de soirée… c'était l'image que me renvoyait mon miroir depuis une bonne demi-heure. J'avais eu beau changer trois fois de tenue, la seule qui mettait un tantinet ma plastique de rêve en valeur était ce vieux jean taille 44 que j'avais acheté au quatrième mois de ma dernière grossesse, il y a neuf ans.
Challenge Petit BAC 2013
"Prénom"
Lire sous la contrainte
7ème session : Négation
Les cadavres n'ont pas froid aux yeux – Andrea H. Japp
Marabout – mars 2011 – 312 pages
Quatrième de couverture :
Parfois, il faudrait rester au lit. C'est ce qu'Hélène, chercheuse au caractère explosif, aurait dû faire ce matin-là, au lieu de venir au labo… Car la tête d'un collègue – ce n'est pas une grosse perte, c'était un abruti, soit dit en passant – a été déposée pile au milieu de sa table de travail. Non seulement ça lui fiche en l'air une matinée de manip', mais en plus, Hélène, les cadavres, elle commence à en avoir plein le dos.
Avec ses copines Emma, la blonde en mal d'enfant, Nathalie l'ex femme au foyer qui vit une seconde jeunesse, Charlotte la psy qui couche toujours avec le plus gratiné de ses patients et Juliette, l'esthéticienne qui chouchoute une clientèle masculine triée sur le volet, elles ont déjà été mêlées à une sale histoire de triple meurtre. Et ça avait bien failli tourner au vinaigre. Alors, là, franchement, cette tête sans corps, c'est trop. D'autant que ça l'air de devenir à la mode de se faire occire au labo, et que l'inspecteur en charge de l'affaire n'est pas franchement commode…
Quand la reine du crime s'attaque à la comédie policière, on tourne les pages aussi vite qu'on dévore un macaron !
Auteur : Née en 1957, toxicologue de formation, Andrea H. Japp est considérée comme l’une des « reines du crime » françaises. Elle est l’auteur d’une vingtaine de romans policiers.
Mon avis : (lu en septembre 2011)
J'ai pris ce livre à la bibliothèque un peu par curiosité, j'avais déjà entendu parler de l'auteur et la couverture du livre était avenante. Je m'attendais à lire un roman policier et je découvre un livre moitié chick-lit moitié polar...
Hélène est chercheur dans un laboratoire scientifique avec un caractère de cochon. Elle a aussi quatre copines : Emma, blonde pulpeuse championne de boxe française, Nathalie autrefois mère au foyer, elle vient de rencontrer le grand amour en la personne de Vincent, Charlotte la psy et Juliette, l'esthéticienne. Marie-Hortense Dominique de la Theullade, femme d'affaires d'une petite chaîne de fleuristes de luxe, va venir rejoindre le groupe dès le début du livre. Voilà le côté chick-lit avec de nombreux coups de téléphone, des repas entre copines... Le côté policier se déroule dans le laboratoire de recherche où travaille Hélène. Elle découvre un matin son collègue Stéphane Lambin, décapité dans le laboratoire. Hélène ne s'entend pas du tout avec Stéphane et toutes les preuves semblent désigner Hélène comme coupable. C'est sans compter sur l'obstination d'Hélène, pour se disculper et avec l'aide de l'inspecteur Benoit Levasseur, elle va tenter de trouver rapidement le meurtrier...
Les personnages de l'histoire sont attachants même s'ils sont un peu caricaturaux. Un livre qui se lit très facilement, qui nous fait rire et dont l'intrigue policière nous tient en haleine. Une comédie policière très amusante qui m'a fait passer un très bon moment.
Ce livre est la suite d'un autre livre du même auteur : "Cinq filles, trois cadavres, mais plus de volant" que je n'ai pas lu.