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A propos de livres...
19 novembre 2014

La Lune est blanche - Emmanuel Lepage et François Lepage

la lune est blanche Futuropolis - octobre 2014 - 256 pages

Quatrième de couverture :
L'Antarctique est le continent le plus sec, le plus froid, le plus difficile d'accès. C'est le monde des extrêmes. En 2011, l'Institut polaire français invite François et Emmanuel Lepage à rendre compte, dans un livre mêlant bande dessinée et photos, d'une mission scientifique sur la base française antarctique Dumont d'Urville, en Terre-Adélie. En outre, il leur propose de participer, comme chauffeurs, au raid de ravitaillement de la base Concordia, située au cœur du continent antarctique, à 1 200 km de Dumont d'Urville ! Le Raid, comme on l'appelle, est LA grande aventure polaire ! Pour les deux frères, ce serait l'aventure de leur vie... Mais rien ne se passera comme prévu !

Auteurs : Emmanuel Lepage est un dessinateur, scénariste et coloriste de bande dessinée, né en 1966 à Saint-Brieuc. Il vit dans les Côtes-d'Armor.
François Lepage est reporter-photographe. Il vit à Rennes. 

Mon avis : (lu en novembre 2014)
Après le beau voyage dans les Terres Australes, Emmanuel Lepage et son frère François, photographe, repartent pour le voyage de leur vie, un rêve inespéré : un voyage en Antarctique ! Ils ont été invités par l'Institut Polaire Français à découvrir la base française antarctique Dumont d'Urville, en Terre-Adélie et à participer au ravitaillement de la station Concordia.
Emmanuel et François nous racontent en dessins et en photos cette expérience extrême.
Depuis les préparatifs, le départ repoussé, le voyage pas toujours agréable sur le bateau (l'Astrolabe) entre l'Australie et la Terre Adélie, les deux frères racontent avec simplicité leur quotidien, leurs rencontres avec les participants de la mission, les douze jours de « Raid » vers Concordia. Ils rendent compte de leurs émotions, de leurs inquiétudes... Les conditions météorologiques extrêmes sont seul maître de cette aventure polaire qui ne se passera pas vraiment comme prévu mais le résultat est un album vraiment réussi.
La beauté des paysages est formidablement bien rendue par les aquarelles d'Emmanuel ou les photos de François. Le dépaysement est assuré ! Une bande dessinée coup de cœur  !

Extrait : (début du livre)

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 Challenge Petit Bac 2014
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"Couleur" (12)

Challenge 4% Rentrée Littéraire 2014 
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23/24

Déjà lu du même auteur : 

1151_couv  Un Printemps à Tchernobyl  97888941 Voyage aux îles de la Désolation 

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11 novembre 2014

Dent d'ours - tome 2 : Hannah - Yann et Alain Henriet

 

9782800160078_1_75 Dupuis - mai 2014 - 48 pages

Quatrième de couverture :
Pilote d'exception engagé dans l'US Air Force pour combattre les nazis, Max dit "le Polak" a pour mission d'abattre Hanna Reitsch, pilote d'élite de la Luftwaffe. Une mission à hauts risques, qui implique pour Max d'infiltrer l'armée ennemie et d'affronter son propre passé. Car avant de devenir une cible, Hanna était une amie d'enfance... Mais c'était avant que le tourbillon de l'Histoire ne les avale et ne les jette l'un contre l'autre. Une époque révolue, où ils pouvaient encore partager le même rêve, celui de devenir les meilleurs pilotes de leur génération. Un rêve bientôt interdit pour Max, issu d'une famille juive polonaise persécutée par les nazis et obligé de prendre le chemin de l'exil pour accomplir sa destinée.

Auteurs : Yann Lepennetier, dit Balac ou Yann, est un auteur de BD. 
Après ses débuts dans la publicité et l’architecture, ce Marseillais s’est lancé dans la bande dessinée en 1974 en dessinant pour Spirou à Bruxelles où il habite désormais. 
Remercié par le journal pour dessins irrévérencieux, il avait noué des liens forts de franche camaraderie avec Conrad avec qui il a notamment réalisé les Innommables en 1980 et lancé la Tigresse blanche en 2005. 
Ses premiers scénarios l’avaient conduit dans l’univers de Franquin avec le Marsupilami en 1989 et de Gosciny avec Lucky Luke sans oublier son one-shot sur une aventure de de Spirou.
Il écrit depuis pour de nombreux dessinateurs comme Berthet (Pin Up, Yoni, les exploits de Poison Ivy), Simon Léturgie (Spoon White), Félix Meynet (les Eternels) avec ou encore Herval (Tiffany), René Hausman (Les Trois cheveux blancs, Le Prince des écureuils), Yslaire (Sambre), Joël Parnotte (Le Sang des Porphyre).
Sa production est très diversifiée, avec des séries humoristiques, voire la reprise de classique (Le Marsupilami, avec Batem, Lucky Luke, avec Morris, Kid Lucky avec Conrad (sous le pseudonyme commun Pearce) et Jean Léturgie). 
Sa série Narvalo dessinée par Erik Juszezak devrait voit son épilogue en 2008 avec un second tome en plus de 54 planches. Le Sang des Porphyres est prévu en 4 albums dont 2 sont parus. Son actualité est par nature riche. En 2008 il a sorti le 2ème tome de Tiffany et le 3ème des exploits de Poison Ivy.

Né le 15 février 1973, Alain Henriet nourrit dès son plus jeune âge ses appétits bédéphiles dans les Stranges qu'il achetait en occasion sur les marchés, mais également dans Mickey Magazine, puis dans diverses séries de chez Dupuis. Il s'inscrit à l'académie des beaux-arts de Liège. Ses premières publications arriveront à cette époque, il participera à l'aventure du magazine ''Brazil'' dans les trois numéros existants. 
À la même époque, toujours à l'académie de Liège, Alain gagne un concours de BD organisé par le journal de Spirou (deux planches publiées dans le numéro 3044), il se retrouve à jongler dans sa dernière année d’études entre la rédaction du journal (où il était en stage) et l'école. De là naîtront ses premières planches dans le journal de Spirou. 
En 1998, Alain est engagé à la rédaction de Spirou magazine comme correcteur et maquettiste. Il y travaille toujours, mais uniquement le mardi. C'est lors d'un festival qu'il rencontre Olivier Vatine. Celui-ci préfère la première version d'Une pizza à l'oeil à leur projet de S.F. Le soir même, ils décident de relancer la machine du tueur aux péripéties humoristiques. De là suivra la trilogie "John Doe "aux éditions Delcourt. La série finie, les protagonistes décident de prendre chacun leur envol. 
À cette même époque, Olivier Vatine cherchait un dessinateur pour la série "Golden Cup". Fort de leur collaboration sur John Doe, celui-ci propose la série à Alain. De là suivra la collaboration avec le scénariste Daniel Pecqueur et, par la suite, la rencontre avec Manchu (grand spécialiste de science fiction) pour les designs très réalistes des véhicules. 
Alain signera également avec les éditions Dupuis pour un album : "Pandora Box".
Aujourd'hui, il collabore avec Yann pour la série" Dent d'Ours" aux éditions Dupuis.

Mon avis : (lu en novembre 2014)
Deuxième épisode de le série, Max a comme mission de se faire passer pour un pilote allemand, il est donc parachuté en Pologne comme espion. Il va retrouver Hannah qui s'occupe de former de jeunes garçons qui seront envoyés au combat dans machines volantes expérimentales...
Un dessin superbe, des personnages attachants, une belle documentation sur l'armée allemande, sur ses méthodes d'entraînement, sur ses avions. 
J'attends avec plaisir de découvrir la conclusion de l'histoire dans le troisième et dernier épisode "Werner".

Extrait : 

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 Challenge Petit Bac 2014
91121022
"Animaux" (9)

7 novembre 2014

Magasin général, tome 9 : Notre-Dame-des-Lacs – Régis Loisel et Jean-Louis Tripp

9782203062108 Casterman - octobre 2014 - 128 pages

Quatrième de couverture :
Plus de maire à Notre-Dame-des-Lacs, plus de curé ou presque, Marie enceinte d’un père que personne ne connaît et les femmes du village prises d’une frénésie d’achats comme on n’en avait encore jamais vue… Le monde s’est-il mis à marcher sur la tête, là-bas au fin fond du Québec rural ? Est-ce là l’oeuvre du démon, le commencement de la fin ?
Non, bien sûr, car ce qui imprègne avant tout chaque image, chaque scène, chaque dialogue et chaque personnage de ce spectaculaire dénouement en forme d’apothéose joyeuse, c’est le bonheur ! Loisel et Tripp ont manifestement pris un plaisir fou à mener jusqu’à son terme le destin de chacun des protagonistes de cette truculente histoire chorale à l’humour irrésistible, au fil des quelques mois de l’année 1928 où l’on passe des neiges profondes à la chaleur de l’été sur fond de retour des hommes de leur hivernage. On y apprendra, parmi bien d’autres surprises, ce qu’il advient du bateau du vieux Noël, ce qui tourmentait tant Réjean le jeune prêtre ou encore ce que cachait la grossesse inattendue de Marie… Et le village de Notre-Dame-des-Lacs, au terme de ce final enfiévré célébré comme il se doit par un grand feu de la Saint-Jean, entre à son tour dans la modernité.

Auteurs :
Régis Loisel est né dans les Deux-Sèvres en 1951. Il signe ses premiers travaux au milieu des années 70 lors de l'éclosion de la bande dessinée "adulte" dans diverses publications de l'époque (Mormoil, Pilote, Tousse-Bourin, etc.), mais c'est à partir du début des années 80 que sa carrière "décolle" réellement avec la série La Quête de l'oiseau du temps (Dargaud), scénarisée par Serge Le Tendre. Il est également l'auteur de Peter Pan (Vents d'Ouest), autre série à succès, et de divers one-shots tels que Troubles Fêtes (Les Humanoïdes Associés). Il a également collaboré à divers longs métrages d'animation et a été distingué en 2003 par le Grand Prix de la Ville d'Angoulême. Il réside à Montréal, au Canada.

Jean-Louis Tripp est né à Montauban en 1958. Il publie ses premières histoires courtes au tournant des années 70 et 80, notamment dans Métal Hurlant et chez Futuropolis. Sa première série, Jacques Gallard, paraît chez Milan à partir de 1983. Il contribue ensuite à divers albums collectifs dont Le Violon et l'archer chez Casterman en 1990, signe le récit de voyage illustré La Croisière verte (Glénat), puis bifurque vers la peinture, la sculpture et l'enseignement, avant de revenir à la bande dessinée en 2002 via sa collaboration avec Didier Tronchet (Le Nouveau Jean-Claude, Albin Michel).

Mon avis : (lu en novembre 2014)
C'est le dernier épisode de cette série si sympathique qui se déroule au Québec dans les années 20, dans le petit village rurale de Notre-Dame-des-Lacs. Comme d'habitude (après presque deux ans d'absence) j'ai apprécié de retrouver tous les personnages si attachants du village dans leur quotidien. L'histoire est toute simple, pleine d'humour et de poésie. Le dessin et les couleurs très réussis, les dialogues utilisent des expressions québéquoises savoureuses. Je suis restée sous le charme jusqu'à la fin... 
Dans cette conclusion, Marie est "en famille", elle ne sait pas qui est le père mais cela ne la préoccupe pas, Serge est très présent auprès d'elle, Gaëtan continue de régaler les villageois, Noël termine la construction de son bateau avec l'aide de Réjean toujours en "crise de foi"... La conclusion est à la hauteur de l'ensemble de la série pleine de douceur et de tendresse...
C'est une série que j'ai beaucoup aimée, qui m'a donné envie de découvrir la BD adultes qu'auparavant je ne lisais pas.
A l'occasion, je relirai certainement la série complète !

 Extrait :

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La série : 

le_magasin_g_n_ral_Marie le_magasin_g_n_ral_Serge le_magasin_g_n_ral_les_hommes le_magasin_g_n_ral_confession 
tome 1 à 4 de la série 
ici

magasin_general5 tome 5 : Montréal 

magasin_general_6  tome 6 : Ernest Latulippe magasin_g_n_ral_7 tome 7 : Charleston 

magasin_g_n_ral tome 8 : Les femmes 

Challenge 3% Rentrée Littéraire 2014 
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 Challenge Petit Bac 2014
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"Bâtiment" (8)

28 octobre 2014

Sixteen Kennedy Express - Bastien Quignon, Aurélien Ducoudray

1431_couv Editions Sarbacane - février 2014 - 100 pages

Quatrième de couverture :
1968, aux Etats-Unis, une petite ville "in the middle of nowhere" bordée par les champs de blé à perte de vue et seulement animée par le chantier de son futur rentre commercial en construction... Rob, 14 ans, le bras dans le plâtre et un oeil sur la jolie Sixteen, s'ennuie ferme, jusqu'au moment où entre en gare le train dans lequel est transportée la dépouille du sénateur Robert F Kennedy. tout juste assassiné... Dans une ambiante en demi-teintes, parfois drôle et un peu tragique, Ducoudray et Quignon explorent les fissures du supposé "rêve américain", autour de la question du racisme et de l'engagement.

Auteurs : Bastien Quignon est né en 1986 en région parisienne. Après avoir beaucoup déménagé dans son enfance, à l’âge de 10 ans il accompagne sa famille dans un périple de six mois en Asie du sud-est (Thaïlande, Indonésie, Malaisie). Il a passé un bac littéraire au lycée de Dreux, puis a suivi quatre années d’enseignement de la bande dessinée à l’Académie des Beaux-Arts de Tournai, en Belgique, dont il est diplômé. Trois jours en été est son premier livre.

Aurélien Ducoudray est né en 1973 à Chateauroux et vit dans un petit village de l’Indre. Titulaire d’un bac économie et d’une licence d’anglais ratée, Aurélien Ducoudray a touché à toutes les facettes du journalisme. Photographe de presse, journaliste rédacteur écrit, journaliste reporter de télévision, on lui doit de nombreux documentaires. Après Championzé (avec Eddy Vaccaro, 2010) et La Faute aux chinois (avec François Ravard, 2011), il travaille en ce moment sur différents projets, dont une autre biographie de boxeur avec Eddy Vaccaro sur Young Perez, et Bekame avec Jeff Pourquié.

Mon avis : (lu en octobre 2014)
Rob, âgé de 14 ans, est immobilisé chez lui depuis le début des grandes vacances avec le bras dans le plâtre. C'est un passionné de la famille Kennedy et lorsqu'il apprend que le train transportant la dépouille de Robert F. Kennedy, assassiné 3 jours plus tôt, passera par leur petite ville, Rob ne peut s’empêcher d'aller voir le train. Il va faire la rencontre de Sixteen, une jeune fille intrépide, qui lui offrira son premier baiser et ce sera le début de grandes vacances inoubliables...
Cette bande dessinée est plus qu'une histoire d'amour entre deux adolescents, le lecteur découvre aussi l'Amérique des années 60, le "rêve américain" a aussi ses côtés plus sombres.
J'ai emprunté cette BD sans l'ouvrir et le dessin au fusain couleur sépia m'a un peu surpris au début, il colle pourtant bien à l'ambiance de cet été chaud et lourd.

Extrait : (début du livre)

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Déjà lu du même auteur :

Trois_jours_en_ete-248x335 Trois jours en été 

 Challenge Petit Bac 2014
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"Prénom" (13)

1 octobre 2014

La bipolarité du chocolat - Ximo Abadía

Couv_208640 Diabolo éditions - octobre 2013 - 148 pages

traduit de l'espagnol par Marisa Muñoz

Titre original : La bipolaridad del chocolate, 2011

Présentation éditeur :
Jan est un enfant handicapé qui a un ami invisible vivant dans son placard, un lapin agoraphobe et une maison dans un arbre. Son père était pêcheur, et lui, il aurait caché tous les poissons du monde, dans un aquarium pour que son père ne les trouve pas. Une série d'événements le conduisent au voyage de sa vie. Voyage qui finira par le mener à la ville lumière, Paris.

Auteur : Ximo Abadía Pérez (Alicante, Espagne, 1983), passe son enfance à lire des bandes dessinées françaises, les histoires des super-héros américains et des magazines underground espagnols. De nos jours, il est l’un des jeunes auteurs espagnols avec plus de talent. Nominé comme « meilleur auteur révélation » aux prix du salon de BD de Barcelone, son travail a déjà été publié en Espagne et aux États-Unis.

Mon avis : (lu en septembre 2014)
Voilà une bande dessinée que j'ai emprunté par hasard à la Bibliothèque. 
Jan était un petit garçon presque normal... Il est un peu sourd de l'oreille droite, il bégaille un peu et il a un ami imaginaire qu'il n'aime pas vraiment, il aime le chocolat. Son père est pêcheur et sa mère vend les poissons au marché. Mais son père perd son travail, se met à boire et se dispute avec sa femme. Celle-ci tombe dans les escaliers et meurt. Désespéré, le père arrête la boisson pour les médicaments et meurt à son tour. Jan se retrouve seul et il est envoyé à l'orphelinat où il rencontre Andrei qui devient vite son meilleur ami...
Tout ceci est le début de l'histoire de ce petit garçon si attachant qui ira au bout de ses rêves en suivant des chemins tortueux et plein de surprises...
Voilà une fable poétique, décalée et pleine d'humour. Le dessin est assez simpliste, au début en noir et blanc puis la couleur arrive. La narration est amusante et parfaitement adaptée à la naïveté et l'imagination de Jan !
Une belle découverte.

Extrait : 

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Challenge Petit Bac 2014
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"Couleur" (13)

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24 septembre 2014

L'affaire du voile - Pétillon

l'affaire du voile Albin Michel - 2006 - 46 pages

Quatrième de couverture :
Après L'Enquête corse, Pétillon est de retour avec L'Affaire du voile. Ou comment traiter de l'intégrisme islamique en lançant le détective Palmer sur les traces d'une jeune fille de bonne famille suspectée de s'être convertie à l'Islam… Pétillon n'est pas seulement drôle, il est aussi un fin observateur des excès idéologiques de notre époque.

Auteur : René Pétillon est né en 1945 à Lesneven, dans le Finistère. Dessinant depuis toujours pour le plaisir, c'est en autodidacte qu'il passe professionnel. Il n'a en effet jamais mis les pieds dans une école d'art. Après avoir envoyé quelques dessins par la poste, il débute en 1968 dans Plexus, L'Enragé et Planète. Comme le dessin d'humour ne le fait pas vivre, il se lance dans la bande dessinée et frappe à la porte de Pilote, où il publie aussitôt un récit en six pages intitulé Voir Naples et mourir. En 1974, il crée le détective Jack Palmer qui se baladera dans Pilote, L'Écho des savanes, BD, Télérama et VSD. En 1976, pour L'Écho des savanes, il scénarise Le Baron noir dont Yves Got assure le dessin. La série paraît ensuite en strip quotidien dans Le Matin de Paris (de 1977 à 1981). En 1993, il entre au Canard enchaîné, où, chaque semaine, il publie des dessins politiques. Grand Prix d'Angoulême en 1989, il reçoit en 2001, à Angoulême toujours, le prix du meilleur album pour L'Enquête corse. En 2002, il est lauréat du grand prix de l'humour vache au Salon international du dessin de presse et d'humour de Saint-Just-le-Martel. René Pétillon est aussi citoyen d'honneur de la ville de Bastia...

Mon avis : (lu en septembre 2014)
Voilà une nouvelle enquête de Jack Palmer l'enquêteur un peu maladroit... Et l'auteur n'hésite pas à s'attaquer à un sujet délicat mais avec beaucoup de tact. 
Jack Palmer a comme mission de retrouver Lucie, une fille de bonne famille qui a déserté le domicile familiale et abandonné ses études de médecine. Il semblerait que la jeune fille se soit convertie à l'Islam et Palmer se retrouve au coeur d'une lutte entre deux imams, l’un modéré et l’autre fondamentaliste. Ils veulent l'un et l'autre prendre la tête de la mosquée du quartier... Le lecteur devient observateur de cette situation compliquée.
C'est très bien observé et le côté burlesque des situations est mis en scène avec beaucoup de pertinence sans vouloir prendre parti ou blesser qui que ce soi. Un album réussi et malheureusement toujours d'actualités.
Attention à ne pas faire d'amalgame et de généraliser toutes les tendances religieuses.

Extrait : 

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 Challenge Petit Bac 2014 
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"Objet" (9)

20 septembre 2014

Panique à Londres - Jean-Marc Rochette et Pétillon

panique à londres Albin Michel BD - mai 2003 - 56 pages

Quatrième de couverture : 
To-ta-le-ment à l’ouest, ces deux-là !!! Dico et Charles Le Tilleux, doux dingues échappés de l’asile, forment un duo improbable mais d’un comique très efficace. Dico pioche ses identités dans le dictionnaire au gré des circonstances, ce qui perturbe quelque peu ses interlocuteurs... Charles, lui, veut seulement (!) récupérer « ses » îles Jersey et Guernesey, odieusement volées à sa famille normande par les Anglais. Pour ça, aucun plan n’est assez... fou. Déjantés, imprévisibles, attachants, les deux compères provoquent une cascade de situations désopilantes et multiplient les catastrophes dont le Corps Diplomatique franco-anglais aura bien du mal à se remettre !Pétillon et Rochette croquent au passage quelques portraits cocasses des institutions politico-religieuses, des psy, des avocats... Avec eux, le tourisme à Londres, c’est de la bombe !

Auteurs : Jean-Marc Rochette publie ses premiers travaux dans Actuel. Il publie en 1980 Le dépoteur de chrysanthèmes chez Futuropolis. Il collabore avec Mandryka et Martin Veyron. En 1984, il crée avec Jacques Lob Le transperceneige et, en 1986, sur un scénario de Benjamin Legrand, Requiem blanc, publié chez Casterman en 1987. Après une pause qu'il consacre à la peinture, il revient dans (A Suivre) et donne naissance aux Aventures psychologiques de Napoléon et Bonaparte. La suite du Transperceneige, L'arpenteur est parue en octobre 99 chez Casterman. En jeunesse, il se livre notamment avec une évidente délectation à l'exploration personnelle des textes classiques.
René Pétillon est né en 1945 à Lesneven, dans le Finistère. Dessinant depuis toujours pour le plaisir, c'est en autodidacte qu'il passe professionnel. Il n'a en effet jamais mis les pieds dans une école d'art. Après avoir envoyé quelques dessins par la poste, il débute en 1968 dans Plexus, L'Enragé et Planète. Comme le dessin d'humour ne le fait pas vivre, il se lance dans la bande dessinée et frappe à la porte de Pilote, où il publie aussitôt un récit en six pages intitulé Voir Naples et mourir. En 1974, il crée le détective Jack Palmer qui se baladera dans Pilote, L'Écho des savanes, BD, Télérama et VSD. En 1976, pour L'Écho des savanes, il scénarise Le Baron noir dont Yves Got assure le dessin. La série paraît ensuite en strip quotidien dans Le Matin de Paris (de 1977 à 1981). En 1993, il entre au Canard enchaîné, où, chaque semaine, il publie des dessins politiques. Grand Prix d'Angoulême en 1989, il reçoit en 2001, à Angoulême toujours, le prix du meilleur album pour L'Enquête corse. En 2002, il est lauréat du grand prix de l'humour vache au Salon international du dessin de presse et d'humour de Saint-Just-le-Martel. René Pétillon est aussi citoyen d'honneur de la ville de Bastia...

Mon avis : (lu en septembre 2014)
Je m'attendais lire un Jack Palmer donc j'ai été un peu surprise de ne pas le retrouver dans cette histoire.
L'idée de départ est originale et plutôt sympathique : Dico et Charles sont deux fous français échappés de l'asile à la suite de l'accident de leur ambulance. Charles Le Vétilleux revendique être le légitime héritier des îles de Jersey et Guernesey, elles ont été volées à sa famille normande par les Anglais. Dico prend tour à tour les identités piochées dans le dictionnaire soit John Lennon, Jean-Paul Sartre ou encore Margaret Thatcher... Ils décident tous les deux de partir pour l'Angleterre pour récuperer la souveraineté des deux îles anglo-normandes. Ce voyage est l'occasion de situations cocasses, parfois drôles mais surtout avec beaucoup de clichés sur les fous, les anglais, les islamistes... 
Je n'ai pas spécialement aimé le coup crayon assez simpliste de l'album. Je suis un peu déçue par cette lecture. 
Cette album est le premier d'une série de trois. (2 - Scandale à New-York, 3 - Triomphe à Hollywood)

 

Extrait : 

 

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 Challenge Petit Bac 2014 
91121022
"Géographie" (11)

6 septembre 2014

Trois jours en été - Bastien Quignon

Trois_jours_en_ete-248x335 Actes Sud - juin 2010 - 93 pages

Présentation de l'éditeur :
C'est l'été pour Alban, 15 ans, et Gaël, 11 ans. Les deux garçons sont à la campagne, pour ainsi dire livrés à eux-mêmes, dans une lumière vibrante. En permanence, l'aîné entraîne le cadet, teste, non sans perversité, ses limites, le met à l’épreuve, le brime. Jusqu'où Gaël sera-t-il prêt à aller pour complaire à Alban et préserver leur amitié ? 

Avec beaucoup de sensibilité, par petites touches, Bastien Quignon dévide le fil d’un récit volontairement léger, qui s’organise autour de lieux et de motifs tels qu’une casquette, un balcon, une piscine, une cabane, un coq. Servie par un dessin au crayon d’une grande sensualité, une chronique émouvante d’un âge parfois cruel, dans laquelle chacun pourra retrouver des échos de sa propre adolescence.

Auteur : Bastien Quignon est né en 1986 en région parisienne. Après avoir beaucoup déménagé dans son enfance, à l’âge de 10 ans il accompagne sa famille dans un périple de six mois en Asie du sud-est (Thaïlande, Indonésie, Malaisie). Il a passé un bac littéraire au lycée de Dreux, puis a suivi quatre années d’enseignement de la bande dessinée à l’Académie des Beaux-Arts de Tournai, en Belgique, dont il est diplômé. Trois jours en été est son premier livre.

Mon avis : (lu en août 2014)
Voilà une BD prise au hasard à la bibliothèque avant les vacances. Comme le titre l'annonce cela rencontre quelques d'été où deux jeunes garçons trompent leur ennui. Gaël a 11 ans, son ami Alban est plus âgé, il entraîne son cadet dans des expériences qui repoussent les limites... Alban, avec une perversité certaine, n'hésite pas à persécuter son camarade. Gaël ne sait que faire, doit-il tout accepter pour garder l'amitié de son aîné ? Une histoire assez dérangeante sur la relation entre deux jeunes adolescents.
Un dessin assez original au crayon noir sur du papier tramé.

 

Extrait : 

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 Challenge Petit Bac 2014
91121022
"Moment/Temps" (12)

 

30 juillet 2014

Voyage aux îles de la Désolation - Emmanuel Lepage

790085 Futuropolis - mars 2011 - 160 pages

Présentation éditeur :
Pour la mer — afin de la comprendre et de savoir la dessiner —, pour les Terres australes — qui sont comme la promesse d’un temps qui n’est plus —, en mars et avril 2010, pendant plusieurs semaines, Emmanuel Lepage a embarqué sur le Marion Dufresne, au départ de Saint-Denis de La Réunion, pour faire le voyage dans les T. A. A. F., les Terres Australes et Antarctiques Françaises. 

Les Terres australes : îles de Crozet, d’Amsterdam, de Saint-Paul et, la plus connue, de Kerguelen, jadis surnommées les îles de la Désolation. Des confettis d’empire, égarés dans l’immensité bleue à des milliers de kilomètres de toute terre habitée. Îles inconnues, sauvages, inhospitalières, mystérieuses. Battues par des vents violents, elles ne comptent d’humains que les scientifiques, de toutes disciplines, venus le temps de missions pouvant durer plusieurs mois, et les quelques militaires et contractuels chargés de faire fonctionner leurs bases d’habitation et de travail. 
Emmanuel Lepage, le Breton, en toute contradiction, n’avait jamais pris la mer. Il a été servi ! Cap au Sud !

Auteur : Emmanuel Lepage est un dessinateur, scénariste et coloriste de bande dessinée, né en 1966 à Saint-Brieuc.

Mon avis : (lu en juillet 2014)
Cette bande dessinée est un vrai carnet de voyage, Emmanuel Lepage nous entraîne à bord du Marion Dufresne, le navire océanographe qui fait les liaisons entre les Terres Australes Françaises. 
Il nous fait découvrir des îles que peu de personnes ont la chance d'aborder, l'île Tromelin, l'île de Crozet, les îles Kerguelen, l'île Saint Paul, l'île Amsterdam... Les paysages, les oiseaux marins, les éclairages, la mer... et les hommes, les marins, les scientifiques, coupés du monde et vivant dans des conditions extrêmes. Les dessins sont magnifiques, avec différents styles, du noir et blanc, des aquarelles, du pastel... Dépaysement et émerveillement assuré !

En bonus : le site du voyage en terres australes

Note : ♥♥♥♥♥

Extrait : (début du livre)

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   Challenge Petit Bac 2014
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"Géographie" (9)

Déjà lu du même auteur : 

1151_couv  Un Printemps à Tchernobyl 

29 juillet 2014

Daytripper, au jour le jour - Gabriel Ba, Fábio Moon

 daytripper Urban Comics - avril 2012 - 256 pages

Présentation éditeur :
Les mille et une vies d’un aspirant écrivain… et ses mille et une morts. Brás de Oliva Domingos, fils du célèbre écrivain brésilien, passe ses journées à chroniquer les morts de ses contemporains pour le grand quotidien de Sao Paulo… et ses nuits à rêver que sa vie commence enfin. Mais remarque-t-on seulement le jour où notre vie commence vraiment ? Cela commence-t-il à 21 ans, lorsque l’on rencontre la fille de ses rêves ? À 11 ans, au moment du premier baiser ? À la naissance de son premier enfant peut-être ? Ou au crépuscule de sa vie…

Auteurs : Fábio Moon (né le 5 juin 1976 à São Paulo) est un auteur de bande dessinée brésilien. C'est le frère jumeau de Gabriel Bá avec lequel il a créé Daytripper.

Gabriel Bá (né le 5 juin 1976 à São Paulo) est un auteur de bande dessinée brésilien. C'est le frère jumeau de Fábio Moon. Créateur d’Umbrella Academy et Daytripper, il a remporté plusieurs prix de bande dessinée américains.

Mon avis : (lu en juillet 2014)
J'ai découvert cette BD grâce à la blogosphère. Il s'agit d'une histoire complète et indépendante, initialement parue en 2010 sous la forme d'une mini série en 10 épisodes. Brás de Oliva Domingos est le fils d'un célèbre écrivain brésilien, il écrit des nécrologies dans un journal de Sao Paulo, il rêve de devenir écrivain comme son père. Nous allons le suivre lors de différents moments de sa vie, dans le désordre à 32 ans, 21 ans, 28 ans, 41 ans, 11 ans, 33 ans... Chaque épisode est construit de la même façon, un âge pour chaque chapitre et une conclusion surprenante... 
C'est une bande dessinée très originale que j'ai lu avec plaisir, curieuse de découvrir l'histoire de la vie de Brás et de comprendre où les auteurs voulaient en venir. Le désordre chronologique ne m'a pas gêné, les différents chapitres se lisent facilement, Brás est un personnage sympathique. Une découverte unique.

Autres avis : SandrineEnna et Valérie

Extrait : (début du livre)

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   Challenge Petit Bac 2014
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"Moment/Temps" (11)

 

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