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A propos de livres...
4 juillet 2017

Le Réflexe de survie - Étienne Davodeau

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Delcourt - août 1998 - 62 pages

Delcourt – novembre 2014 - 48 pages

Quatrième de couverture :
Antoine Monnier est le paisible quinquagénaire qui préside aux destinées d'une petite gare échouée en pleine campagne. Chaque matin, les habitants empruntent le train qui les mène vers la ville et les reconduit, chaque soir, à leur domicile. Une douce monotonie que rien ne perturbe jusquà l'arrivée de rumeurs sur la fermeture de la ligne et l'intrigante présence dun jeune type aux airs de voyou.

Auteur : Étienne Davodeau né en 1965. Il vit en Anjou. En 1985, après des études d'arts plastiques à Rennes, il publie la trilogie Les Amis de Saltiel puis Le Constat. Viennent ensuite Quelques Jours avec un menteur, Le Réflexe de survie, et trois polars : La Gloire d'Albert, Anticyclone et Ceux qui t'aiment.
2001 : il réalise Rural !, véritable reportage, où il confirme son choix d'inscrire le monde réel au cœur de son travail. En 2003, avec David Prudhomme au dessin, il adapte en bande dessinée l'unique et méconnu roman de Georges Brassens, La Tour des miracles. Après avoir publié Chute de vélo, qui obtient le Prix des libraires spécialisés 2005, il revient au reportage-documentaire avec Les Mauvaises Gens, qui reçoit le Grand Prix 2006 de la Critique, le Prix France Info, puis à Angoulême le Prix du Scénario et le Prix du Public. En 2006, il publie, avec Kris, Un homme est mort. Le premier livre de Lulu femme nue a obtenu, en 2009, un Essentiel au Salon International d’Angoulême, le Prix Ouest-France/Quai des bulles, le Prix Bédélys au Québec et le Prix Saint-Michel en Belgique. Le second livre de Lulu a été publié en 2010.

Mon avis : (lu en juin 2017)
Dans une petite ville, c'est tous les jours le même travail pour Antoine le chef de gare, donner le départ du train matin pour les voyageurs qui partent travailler en ville, accueillir l'arrivée du train du soir qui ramène les mêmes voyageurs, et manoeuvrer l'aiguillage en milieu d'après-midi pour l'Express qui passe sans s'arrêter. Un sdf, Tolsky, s'est installé dans un bâtiment abandonné en face de la gare, et matin et soir il est sur le quai pour souhaiter une bonne journée aux voyageurs... Mais la gare est menacée de fermeture, il fait beau c'est l'été, quelques jeunes désoeuvrés traînent à proximité...
Comme d'habitude, Etienne Davodeau nous raconte une histoire simple, réaliste mettant en scène des personnages ordinaires mais attachants, grâce à eux, cette gare est bien plus que là où s'arrête les trains, c'est également un lieu de rencontres et d'échanges...

Extrait : 

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Déjà lu du même auteur :

lulu_femme_nue_tome1  Lulu Femme Nue : 1er livre lulu_femme_nue_tome2 Lulu Femme Nue : 2ème livre
rural Rural ! Chronique d'une collision politique
chute_de_velo Chute de vélo  un_homme_est_mort Un homme est mort
les_mauvaises_gens Les Mauvaises gens Quelques_Jours_Avec_Un_Menteur 
Quelques jours avec un menteur

les_ignorants Les ignorants 93767685 Le chien qui louche

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28 juin 2017

Tombe Dans l'Oreille d'un Sourd - Audrey Levitre et Grégory Mahieux

tombé dans l'oreille d'un sourd Steinkis - février 2017 - 192 pages

Quatrième de couverture :
Grégory et Nadège sont comblés par la naissance de leurs jumeaux, Charles et Tristan. Pourtant leur univers s'effondre lorsque le diagnostic tombe : Tristan est sourd profond.
Comment alors, en tant que parents entendants, aider leur fils à s'épanouir dans notre société d'hyper-communication ? Comment respecter son identité propre dans ce monde qui laisse, au final, peu de place à l'altérité ?
Bref, comment prendre les bonnes décisions pour Trista ?
En racontant le combat quotidien de cette famille, ce récit autobiographique dénonce un système mal adapté à la vie réelle, animé par des acteurs qui ne sont pas toujours volontaires et à l'écoute. Il n'est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre...

Auteurs : Grégory enseigne les arts appliqués en lycée professionnel. C'est là qu'il rencontre Audrey, qui, elle, enseigne l'histoire et les lettres. Ensemble, ils se lancent dans l'aventure de la BD et publient un premier album dès 2014, Les Twins (Delcourt) inspiré par les jumeaux de Grégory. Dans la réalité, l'un d'eux est sourd, et Grégory a beaucoup à dire sur le sujet... C'est ainsi que Tombé dans l'oreille d'un sourd débute...

Mon avis : (lu en juin 2017)
Voilà une BD témoignage très intéressante et touchante sur l'arrivée d'un enfant sourd dans une famille. Grégory et Nadège ont la joie d'accueillir dans leur famille la naissance de Charles et Tristan, des jumeaux. Ils découvrent tout d'abord que Charles souffre d'intolérences alimentaires, il est rapidement traité et les parents sont rassurés, c'est alors qu'ils découvrent que Tristan est sourd. Le diagnostic est contradictoire car il semble que les premiers tests passés ne révèlaient rien. Les parents se sentent seuls entre espoir et choc sur l'handicap de leur petit garçon. 
Dans cette BD autobiographique (pour le dessinateur), le lecteur suit la vie de la petite famille et leur long parcours du combattant face à l'handicap et pour l'intégration de leur enfant dans notre société. 
Cette BD dénonce le manque de communication du corps médical qui a des certitudes et ne s'adapte pas au cas individuel du patient (imposant avec force le port de prothèses à Tristan malgré les hurlements du petit garçon). Les parents ont souvent des questions auxquelles, on peine à leurs donner des réponses...  
Cette BD dénonce la frilosité de certains dans l'Education Nationale pour accepter et faciliter l'accueil d'un enfant sourd dans une école "normale".
Le père, professeur d'arts appliqués en lycée professionnel, est également confronté à la mauvaise volonté de son employeur pour aménager son emploi du temps. En effet, les soins destinés à Tristan nécessitent de nombreux rendez-vous hebdomadaires. 
Il n'est pas facile pour des parents d'un enfant handicapé de consilier vie familiale et vie professionnelle...
Grégory et Nadège sont tenaces, ils vont faire le maximum pour le bien de leurs deux enfants et la vie de famille s'organise.
A découvrir sans hésiter !

Extrait :

 

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11 mai 2017

L'été Diabolik - Thierry Smolderen et Alexandre Clérisse

Couv_258042 Dargaud - janvier 2016 - 168 pages

Prix BD Fnac 2017
Prix polar SNCF 2017

Quatrième de couverture : 
Un agent secret sorti de nulle part, un accident dramatique, une fille troublante et la disparition de son père, le tout en deux jours… Pour Antoine, 15 ans, l'été 1967 sera celui de toutes les découvertes. Après Souvenirs de l'empire de l'Atome, les auteurs proposent un nouveau cocktail détonant et jouissif : un scénario particulièrement haletant, entre espionnage et littérature, passé au mixeur graphique de Clérisse qui, cette fois, mélange les références des fumetti à David Hockney.

Auteurs : Thierry Smolderen, né en 1954 à Bruxelles, est un essayiste et un scénariste de bande dessinée belge. Alexandre Clérisse, né en 1980 à Aurillac, est un dessinateur de bande dessinée français.

Mon avis : (lu en avril 2017)
1967, Antoine n'oubliera pas l'été de ses 15 ans. Seul en vacan­ces avec son père, il passe du bon temps entre les courts de tennis et la piscine de riches amis. Il partage ses loisirs avec Eric, un copain déluré, il fait la rencontre de Joan, une Américaine peu farouche sans oublier Michèle, qu'il aime en silence... Mais cet été plutôt tranquille ne va pas le rester... Entre morts et disparitions suspectes, l'histoire bascule vers un roman sur fond de guerre froide.
Voilà une BD originale dans un style années 60-70, les couleurs sont vives et les formes géométriques. Le dessin est vraiment magnifique et le style rétro vraiment réussi. 

 

Extrait :

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29 avril 2017

Un petit livre oublié sur un banc - Jim et Mig

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Bamboo - mars 2014 - 53 pages

Bamboo - avril 2015 - 54 pages

Quatrième de couverture :
Camélia est assise sur un banc. À côté d'elle, un livre est posé là, abandonné. Elle le feuilleté. Dedans, un mot de la main d'un inconnu l'invite à l'emporter...

Chez elle, Camélia découvre que certains mots sont entourés ici et là, et que ces mots forment des phrases... L'inconnu dit s'ennuyer dans sa vie de tous les jours et rêve d'une vie amoureuse forte et bouleversante, comme on en lit seulement dans les romans. "Mais combien sommes-nous à rêver d'une vie romanesque ?".
Camélia entoure six mots en réponse : "nous" "sommes" "deux", "vous" "et" "moi"... Et elle retourne déposer le petit livre tout là-bas, sur un banc...
À l'heure des textos et du livre numérique, "En petit livre oublié sur un banc" est une histoire pleine de charme entre deux amoureux des livres... Une liaison épistolaire tendre et attachante, à contrecourant du flot numérique actuel...

Auteurs : Jim, de son vrai nom Thierry Terrasson, né le 21 mars 1966 à Niort, est un auteur de bande dessinée et de courts métrages. Il publie également sous le pseudonyme de Téhy.
Mig, nom de plume de David Laurent, né en 1975, est un auteur de bande dessinée et animateur français.

Mon avis : (lu en avril 2017)
Dans la préface de cette BD, Jim explique qu'il a eu l'idée de cette histoire grâce à une amie qui déposait les livres qu'elle avait lu et aimé dans les lieux publics afin que le livre voyage et soit partagé avec le plus de lecteurs possible...
Camélia est une jeune femme dont la vie semble assez monotone. Un jour, elle trouve un livre abandonné sur un banc avec le message suivant : « Ce livre est pour la personne qui le trouvera. Gardez-le. J'ai pris un grand plaisir à le lire, je tiens à ce que ce plaisir ne reste pas emprisonné sur une étagère de ma bibliothèque. Il est spécialement pour vous.
Signé : Un inconnu »
Camélia emporte le livre et s'empresse de commencer à le lire... Elle découvre alors des mots entourés, qui bout à bout lui laisse un message :
« Longtemps, j'ai connu l'ennui dans ma vie. Longtemps j'ai souhaité de plus grandes émotions, une vie amoureuse forte et bouleversante, une passion qui me tienne éveillé et fasse battre mon coeur… »
C'est le début d'un vrai jeu de piste pour Camélia qui cherche à découvrir qui est cet inconnu. Elle espère un peu de piment dans sa vie et elle ne va pas être déçue...
Voilà une histoire en deux tomes légère, touchante, avec de la poésie.

 

Extrait :

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8 avril 2017

La Pause - Jean-Baptiste Gendarme, Alban Périnet

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Calmann-Lévy - octobre 2014 - 96 pages

Quatrième de couverture :
Deux catcheurs, trois copines, Barack et Michelle Obama ou une famille houellebecquophile…
Une galerie de personnages burlesques ou dépressifs devisent des derniers livres d’Annie Ernaux, Jean Echenoz, Thomas B. Reverdy, ou encore Maylis de Kerangal.
Une petite bibliothèque idéale en 90 planches.
Un ouvrage pour les amoureux des livres. Et les autres aussi.

Auteurs : Auteur de plusieurs livres, dont Chambre sous oxygène (2004), Un éclat minuscule (2012) et Splendeurs et misères de l’aspirant écrivain (2014), créateur et rédacteur en chef de la revue littéraire Décapage, Jean-Baptiste lit plus de quatre livres par semaine dans un profond fauteuil. Le week-end, il coupe du bois pour compenser.
Graphiste la plupart du temps, illustrateur à ses heures, notamment pour la revue littéraire Décapage, Alban lit plus de quatre romans graphiques par semaine mal assis sur un tabouret. Le week-end, il joue au tennis pour se dégourdir les jambes.
Mon avis : (lu en février 2017)
J'ai emprunté cette BD à la bibliothèque un peu par hasard... J'ai trouvé le concept plutôt amusant de vouloir présenter le résumé d'un roman en une page de bande dessinée. 
Malheureusement, je n'ai pas été convaincue par le résultat. Le dessin n'est pas attrayant et je n'ai pas été sensible à l'humour pratiqué. Je n'ai pas réussi à lire la totalité des 90 pages, j'ai vite trouvé cette BD pénible à lire, je n'ai même pas eu envie de découvrir l'un des livres présenté et même les pages des livres que j'avais déjà lu ne me parlaient pas... Rencontre ratée...
Extrait : 

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23 mars 2017

Couleur de peau : miel, tome 4 - Jung

9782302053915_1_75 Soleil - octobre 2016 - 144 pages

Quatrième de couverture :
Le dernier voyage que Jung a effectué en Corée le confronte à une famille qui voit en lui leur fils perdu depuis 40 ans. Faut-il faire un test ADN ? Et si la réponse était positive ? Comment ont-ils perdu cet enfant ? Quid de sa famille en Belgique, qui l'a chéri et élevé ?! Partagé entre Europe et Asie, entre le souvenir de ce qui a été et tout ce qui aurait pu être, Jung tente de définir son métissage.

Auteur : Sik Jun Jung est né le 2 décembre 1965 à Séoul, en Corée. Adopté par une famille belge en 1971, il prend pour nom d'adoption Jung Henin. Il suit des études d'Humanités Classiques (latin et mathématiques) à l'Athénée Royal de Rixensart, avant de fréquenter un an, en 1985, l'atelier Saint-Luc de Bruxelles. Il étudie ensuite à l'académie des Beaux-Arts de Bruxelles, en section Illustration. Parallèlement, il fait un bref passage dans le dessin animé, à la Cambre. C'est en 1987 que sa carrière prend un tournant décisif, puisqu'il rencontre Marc Michetz, qui le présente au magazine Spirou. Cela lui permet d'illustrer quelques courts récits dans Spirou et Tintin. Il travaille alors quelques mois dans l'atelier d'Yslaire et de Darasse, et illustre aussi les couvertures du Belgian Business Magazine. En 1991, Jung publie le premier des quatre tomes de Yasuda, chez Hélyode-Lefranc. La finalité de ses dessins est pour lui de faire transparaître des émotions, des sentiments, avec des personnages bien présents, vivants. En 1997, en collaboration avec Martin Ryelandt, il réalise La Jeune Fille et le Vent, aux éditions Delcourt. L'univers asiatique de cette série d'heroïc-fantasy est un retour à ses origines coréennes, et le fantastique lui permet de renforcer le côté évocateur de son dessin, notamment pour le héros : le Vent. Il signe avec Kwaïdan son premier scénario, une nouvelle série qui frappe par la beauté des couleurs directes et la poésie subtile et raffinée qui émane de ce conte nippon.

Mon avis : (lu en mars 2017)
J'ai été étonnée de découvrir que cette série avait un tome 4. Jung l'explique lui même dans la préface de cette BD, il pensait avoir fait le tour de la question de son adoption. Pourtant à la suite de la promotion de l'adaptation au cinéma de Couleur de peau miel, il a voulu partager cette nouvelle expérience qui lui a permis de faire le tour du monde. « J’ai cessé de dire à mon éditeur que c’était le dernier tome. » 
Jung nous raconte son retour chez sa mère adoptive après plusieurs années d'absence. Dans ces BD, il la décrivait assez durement comme peu maternelle. Cette dernière n'est pas rancunière et bienveillante est très fière des BDs de son fils... Il revient sur ses voyages en Corée du Sud, évoque la culture de son pays d'origine, la cuisine, les us et coutumes... Il tente de comprendre pourquoi les mères célibataires abandonnent leur enfant dans des agences d'adoption. Sa rencontre avec une jeune mère célibataire est bouleversante. En dessin et avec quelques photos d'époque, Jung revient également sur certains souvenirs de son enfance, son ton est plus apaisé.
Cette BD autour de l'adoption est toujours aussi intéressante et touchante.

Extrait : (début de la BD)

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Déjà lu du même auteur :

couleur_de_peau_miel_tome1 Couleur de peau : miel, tome 1 CouleurDePeauMiel2 Couleur de peau : miel, tome 2 

tome_3_couv_couleur_peau_miel Couleur de peau : miel, tome 3 le voyage de phoenix Le Voyage de Phoenix

17 mars 2017

Biguden - tome 1 : L'Ankou - Stan Silas

514BW2jlDbL0_ EP Media - août 2014 - 64 pages

Quatrième de couverture :
Goulwen vit dans une maison à flanc de falaise avec une mémé cabocharde qui croit encore aux Korrigans... C'est sur la plage qu'un événement extraordinaire va bousculer le quotidien de cette famille bretonne ! D'un bateau échoué, Goulwen recueille chez lui une petite japonaise... La confrontation entre les deux cultures va d'abord être explosive !

Auteur : Stan Silas est né en septembre 1977. En 2006, il crée un blog sous le pseudonyme de Sansax, où il s'entraîne aux rudiments de la BD et rencontre son public. Son premier ouvrage, "Meurtres en trois leçons" est édité par Danger Public. Dès son plus jeune âge il dessine partout, son entourage lui prédit une carrière artistique. Mais, étudiant, il découvre qu'un artiste c'est prétentieux, ça parle de trucs pas connus et ça mange des pâtes tous les jours.. Du coup il préfère passer divers diplômes lui assurant un travail au chaud dans un bureau. Alors qu'il semble complètement débarrassé de cette fibre artistique, en 2006 il replonge en créant son blog BD. Il y prend beaucoup de plaisir, apprend les rudiments de la bande dessinée en s'exerçant et récolte au passage des critiques motivantes. À 30 ans sa véritable nature semble l'avoir rattrapé, le guide du meurtre sort dans le commerce, c'est pas trop tôt diront certains. D'un air prétentieux il leur répond que ce n'est qu'un début...

Mon avis : (lu en février 2017)
J'ai découvert par hasard cette BD et le côté breton m'a bien sûr attirée...
Voilà une histoire d'amitié et de choc des cultures très originale.
Goulwen est un petit garçon de 8 ans qui porte un pull marin, adore pêcher, il joue du biniou et sait parler au mouette. Un jour où il est parti jouer sur la plage, il découvre un bateau échoué avec à côté une petite fille de son âge au look un peu spécial... C'est une petite Japonaise portant le kimono et pleine d'énergie !
Pas facile de communiquer lorsque l'un parle le français et le breton et l'autre le japonais mais Goulwen accueille sans hésiter cette nouvelle amie qui ne va pas passer inaperçu dans le petit village breton.
Goulwen vit avec sa mère et sa grand-mère très attachée aux traditions, elle porte la coiffe bigoudène et croit aux korrigans... Sa nouvelle amie semble investie d'une mission et l'histoire part vers une aventure plutôt fantastique mélangeant les croyances celtiques et nippones... Cette orientation m'a dérangée car je suis plutôt hermétique au fantastique... Les deux enfants sont attachants et l'intrigue surprenante.
Le dessin de cette BD a un vrai côté manga et la série continue avec deux tomes supplémentaires que je serai curieuse de découvrir !

 

Extrait : (début du livre)

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11 mars 2017

Ceux qui me restent - Laurent Bonneau et Damien Marie

ceux qui me restent Bamboo - août 2014 - 159 pages

Quatrième de couverture :
"Voyage en Alzheimer..."

Florent a perdu sa femme beaucoup trop jeune. Il a tenté d'élever seul sa petite Lilie, maladroitement ou certainement pas assez. Et ils se sont perdus à leur tour.
Aujourd'hui, à 70 ans, la maladie lui vole sa mémoire.
Mais Florent veut retrouver Lilie, sa Lilie qui vient maintenant le voir toutes les semaines mais qu'il ne reconnaît plus. Alors il cherche sans relâche, en vrac, dans les bribes de trop vieux souvenirs...
Florent n'abandonnera plus.

Auteurs : Originaire de Normandie, Damien Marie suit des études en arts appliqués et en design industriel. Il entre dans la vie active en travaillant dans des cabinets d’architecture intérieure et s’installe dans le Nord. Parallèlement, il se lance dans l’écriture. 
Né en 1988 à Bordeaux, Laurent Bonneau suit un cursus artistique dès le lycée à Bordeaux. Il rencontre en parallèle Marc Moreno à l'âge de 13 ou 14 ans. Ce dernier lui apprend beaucoup sur la bande dessinée et l'histoire de l'art. Il monte sur Paris à l'âge de 17 ans et demi pour suivre un cursus de cinéma d'animation pendant deux ans puis signe chez Dargaud pour la trilogie Metropolitan un an plus tard, lorsqu'il commence sa deuxième année en Animation. Il entre en 2008 à l'École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris en section Photo-vidéo, où il continue de réaliser actuellement des courts métrages en prise de vues réelles avec une obsession pour la représentation du corps humain. Il donne également des cours de dessin à l'École Nationale Supérieure Estienne à Paris... En 2013, il sort deux albums : "Douce pincée de lèvres en ce matin d'été", ouvrage intimiste sur une journée de la vie de Max, puis "Rêves Syncopés" avec Mathilde Ramadier au scénario, album retraçant l'histoire des musiques électros via la vie du DJ Laurent Garnier. 

Mon avis : (lu en janvier 2017)
Dans cette BD, il est question de la perte de la mémoire et de la maladie d'Alzheimer. La construction de l'histoire dans cette BD est originale et le lecteur peut être déstabilisé, désorienté... En effet, il est question de Florent qui revit fréquement une scène sur un bateau où il a perdu de vue sa fille Lily âgée de 5 ans. 
Aujourd'hui, Florent a 70 ans, il vit dans une institution car, atteint de la maladie d'Alzheimer, c'est le chaos dans sa tête... Il s'accroche à ses souvenirs, il veut retrouver sa fille... Et pourtant cette dernière vient lui rendre visite toutes les semaines...
Le sujet est traité avec subtilité et tact, le récit est vraiment beau et touchant. Une belle très belle découverte !

Extrait :

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22 février 2017

La Guerre des Lulus, Tome 4 : 1917 : La déchirure

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Quatrième de couverture :
1917. La guerre s'éternise. Le blocus naval mie en place par l'Angleterre, pour empêcher le ravitaillement des puissances centrales, provoque une pénurie alimentaire dans toutes les zones contrôlées par l'armée allemande. Dans cette Europe meurtrie, le périple des Lulus se poursuit. Malgré leur optimisme naturel, ils commencent à désespérer de revoir un jour l'abbé et les copains de l'orphelinat. Et, s'ils restent soudée dans l'adversité, des lézardes apparaissent dans leur belle amitié. Leur route, semée d'embûches, leur réserve toutefois de belles surprises et c'est d'un pas décidé qu'ils partent à la rencontre d'un pays qui leur est inconnu et de ses drôles d'habitants...

Auteurs : Depuis 2004, le scénariste d’origine bretonne Régis Hautière, pilier des éditions Paquet a signé une vingtaine d’albums en seulement cinq ans dont le Dernier Envol avec Romain Hugault. Il multiplie aujourd’hui les projets chez d’autres éditeurs comme Soleil, Kstr, Glénat, Delcourt ou Dargaud. Après des études supérieures de philosophie et d’histoire et un troisième cycle en ingénierie de la connaissance, Régis Hautière a travaillé une dizaine d’années pour le festival BD d’Amiens.
Diplômé en génie électro-technique et licencié en Arts Plastiques, Hardoc démarre précocement sa carrière comme illustrateur pour une émission jeunesse de France 2, à 15 ans. Il gagne l’Écureuil d’Or qui récompense le meilleur jeune espoir au festival BD d’Angoulême en 1996. Hardoc rencontre ensuite Régis Hautière dans une association bédéesque d’Amiens (!!) et ils décident de travailler ensemble sur la série Le Loup, l'Agneau et les Chiens de guerre (éd. Paquet). Il participe, en mars 2005, au collectif des Nouvelles de Jules Verne en bandes dessinées des éditions Petit à Petit. En 2009, il publie, toujours avec Régis au scénario, l'histoire des Lulus, Jeux de guerre, dans le collectif Cicatrices de guerre(s). Et c'est avec impatience que l'on attendait leurs aventures complètes chez Casterman, La Guerre des lulus est arrivée, en janvier 2013.

Mon avis : (lu en février 2017)
Dans l'épisode précédent, nous avions laissé les Lulus voulant aller en Suisse... Nous les retrouvons dans un train en Allemagne puis en Belgique. Lucas, Lucien, Luigi, Ludwig et Luce espèrent arriver à rallier le village des grands-parents de Luce. Sur la route, ils vont faire de nouvelles rencontres, un photographe ambulant, un paysan labourant ses champs avec l'aide d'un éléphant... 
Les Lulus sont toujours aussi débrouillards, inventifs et enfantins même s'ils ont bien grandi en 4 ans, la féminité de Luce est de plus en plus visible et les garçons n'y étant pas insensibles cela génère quelques tensions chez les adolescents... La spécificité de cette série, c'est une vision différente de la Guerre, les combats et les mouvements de troupes sont loin, les auteurs préfèrent privilégier ce qui se passe à l'arrière. 
L'histoire s'essouffle peut-être un peu mais j'ai toujours autant de plaisir à lire cette BD dont j'attends avec impatience la conclusion dans le prochain épisode !

Extrait :  (début du livre)

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Déjà lu du même auteur :

la_guerre_des_lulus_1914 La Guerre des Lulus, Tome 1 : 1914 : La maison des enfants trouvés 

la_guerre_des_lulus_1915 La Guerre des Lulus, Tome 2 : 1915 : Hans 

la guerre des lulus_3 La Guerre des Lulus, Tome 3 : 1916 : Le tas de briques

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16 février 2017

L'invitation - Jim et Dominique Mermoux

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Vents d'Ouest - novembre 2016 - 160 pages

Vents d'Ouest - avril 2010 - 158 pages

Quatrième de couverture :
Un téléphone sonne en pleine nuit dans un appartement parisien. Raphaël se lève et décroche. À l'autre bout du fil, c'est son vieux pote Léo. Il est en panne avec sa voiture à plus d'une heure de route et demande à son ami s'il peut venir le dépanner. En réalité, Léo a appelé plusieurs de ses proches, curieux de savoir lesquels prendraient la peine de se déplacer pour lui. Un test à l'amitié, ni plus, ni moins. Raphaël est furieux d'avoir été ainsi testé ; ça ne se teste pas, l'amitié ! Mais un soir, Raphaël est chez lui, seul, il s'ennuie... Et si lui aussi il appelait ses amis, prétextant une panne de voiture ? Sur qui peut-il vraiment compter ? L'idée est tellement tentante... Rapidement, Raphaël lance les invitations déguisées...À l'occasion de la sortie en fin d'année du film L'Invitation (avec Nicolas Bedos dans le rôle principal), adapté du roman graphique de Jim et Mermoux, l'album reparait dans une nouvelle édition. Une histoire douce-amère qui sans cesse nous interroge sur nos relations aux autres et nous donne à réfléchir... pour ne jamais avoir à lancer une telle invitation.

Auteurs : Jim est né en 1966. Après son Bac, il étudie pendant 3 ans à l'École de bande dessinée d'Angoulême. Scénariste, dessinateur, il travaille aussi bien pour le dessin animé que pour la bande dessinée. 
Dominique Mermoux, après un Bac en arts appliqués à Grenoble, un BTS en communication visuelle à Besançon et un diplôme en illustration aux Arts décoratifs de Strasbourg, il se lance dans la bande dessinée. Récompensé à plusieurs reprises par des prix "Jeunes talents", il débute sa carrière dans la presse pour le Mégazine Tchô! puis décide de travailler sur des albums en collaboration avec des scénaristes. Il travaille depuis en tant que dessinateur BD et continue d'affuter son stylo-bille dans les carnets de croquis qu'il fabrique.

Mon avis : (lu en février 2017)
J'ai découvert cette BD à l'occasion de la promo du film L'invitation, une adaptation de cet album. Je n'ai pas vu le film mais le pitch du film m'a donné envie de découvrir la BD...
L'amitié peut-elle se tester ? Voilà le sujet de cet album.
Tout commence avec un coup de fil au milieu de la nuit, Raphaël décroche, au bout du fil son vieux pote Léo. Il est en panne avec sa voiture à plus d'une heure de route, il demande à son ami de venir le dépanner. Première réaction de Raphaël, raccrocher et retourner se coucher... mais finalement, il se ravise, s'habille et part dépanner Léo. En réalité Léo n'est pas en panne, il a décidé de tester l'amitié qui l'unie avec plusieurs amis qu'il a également appelé à l'aide. A l'arrivée de chacun des amis, Léo offre le champagne ! Raphaël n'apprécie pas la plaisanterie, l'amitié ne doit pas être testée !
Quelques mois plus tard, seul chez lui, Raphaël repense à cette nuit de test et décide de faire la même chose... A son tour, il appelle à l'aide des amis...
J'ai trouvé très originale cette histoire, la répétition du test m'a donné une impression de longueur mais la conclusion de la BD avec la "vraie" invitation a donné une vrai profondeur aux propos de cette BD autour de l'amitié.
Dans quelques temps, je compte bien découvrir l'adaptation cinématographique de cette BD, réalisée par Michaël Cohen avec Nicolas Bedos, Camille Chamoux, Gustave Kervern, Anne Charrier...

090387

 

Extrait : 

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