Nombre de lectures équivalent à celui de l'année dernière... 2016 (114) pour 2015 (116)
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Par genre
Les romans sont au 1er rang, les BD au 2ème rang, puis les polars au 3ème rang
avec 12 lectures audio (soit 10,5 %)
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Par sexe de l'auteur
Il y a 59% d'auteurs masculin pour 41% d'auteures féminines. Pour les romans, c'est une majorité d'auteurs féminins avec 2/3 féminin pour 1/3 masculin Les auteurs jeunesses et polars sont équilibrés. Pour les documents et surtout les BD, c'est toujours très déséquilibré en faveur du masculin !
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Par nationalité de l'auteur
Romans
Presque 1/2 de romans français, puis 1/3 de romans européens
Polar, roman noir, thriller
Pour les polars, l'Europe représente 60% et la France 40%
BD
Pour les BD, la France est la grande gagnante
Tous genres confondus, j'ai lu des livres de 17 nationalités différentes dont 12 en Europe... Après la France(73), les grands gagnants sont le Canada (11) et la Suède (8)
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En moyenne 174 visiteurs par jour, avec un maximum, très surprenant, de 1156, le 8 avril 2016 avec le message Paul à Québec - Michel Rabagliati
Merci à tous pour vos visites et vos commentaires.
Audiolib - novembre 2016 - 13h41 - Lu par David Manet
Quatrième de couverture : « – Cette femme m’a tiré dessus. – Dans notre métier, tout le monde fait ça sans arrêt. Ne jugez pas Karen sur un malheureux coup de feu. Vous verrez, c’est une jeune femme remarquable. – Qui êtes-vous ? – D’habitude, on est les gars payés à ne rien faire, mais depuis quelque temps on a énormément de travail. Dites-moi, croyez-vous au pouvoir des objets sacrés dont vous parlez dans votre thèse ? – Je traitais surtout des tyrans qui ont cherché à se les approprier. La science a rendu obsolètes beaucoup de théories ésotériques... Dommage, j’aimais bien l’idée que des pouvoirs inconnus restent à découvrir. – Et si c’était le cas ? Si certains pouvoirs se cachaient encore derrière les mystères que nos chercheurs n’arrivent toujours pas à percer ? Et si un type assez riche ou une organisation assez puissante était en train de chercher à les réveiller ? – Sérieusement ? Dans notre monde si matérialiste, coincé entre les soldes et des compétitions de dopés ? Il faudrait qu’il soit sacrément illuminé… – … ou qu’il sache quelque chose que nous ignorons. Quelqu’un bouge ses pions dans l’ombre, pour une partie dont les enjeux vont vite nous dépasser. Dans nos métiers, il n’y a pas pire situation. Comme le disait le grand Winston, c’est le meilleur moyen de l’avoir dans l’os. »
Auteur : Auteur, scénariste, producteur et réalisateur, Gilles Legardinier s’est toujours attaché à faire naître des émotions qui se partagent. Après avoir travaillé sur des plateaux de cinéma internationaux, il se consacre aujourd’hui à l’écriture de ses romans et à la communication cinéma pour de grands studios tout en étant consultant sur des scénarios. Son écriture alternant des genres très variés, il s’est entre autres illustré dans le thriller avec L’Exil des Anges (Prix SNCF du polar 2010) et Nous étions les hommes(2011), et dans la comédie, qui lui a valu un succès phénoménal aussi bien en France qu’à l’étranger avec Demain j’arrête ! (2011), Complètement cramé ! (2012), Et soudain tout change (2013), Ça peut pas rater ! (2014) et Quelqu’un pour qui trembler (2015). Quatre de ses romans sont actuellement en cours d’adaptation au cinéma.
Lecteur : David Manet est un comédien formé au conservatoire de Bruxelles, il passe de la scène au studio avec un plaisir égal. Grand collectionneur de documents sonores, il s’inscrit fièrement dans la lignée des comédiens enregistrés sur disque.
Mon avis :(écouté en décembre 2016) Je ne suis pas une habituée des livres de Gilles Legardinier et le dernier lu datait d'il y a deux ans... J'ai donc été surprise par cette lecture très différente des précédentes. En effet, dans ce roman, il nous fait voyager aux frontières de la science et de l’histoire... Ben est un historien britannique, alors qu'il passe des vacances en France il se fait aborder par Karen, une belle jeune femme, agent du gouvernement. Elle lui demande de l'aide pour poursuivre un mystérieux voleur d'antiquités... Ce roman est un mélange subtil entre roman d'aventure, thriller, de l'humour et de l'amour... Les deux héros sont hauts en couleur et attachants, Benjamin est un historien complexé et désinvolte et Karen un agent gouvernemental sérieuse et rigoureuse qui n'est pas déstabilisée par les blagues potaches de son binôme... Un page turner réussi où l'imagination de l'auteur rivalise avec le fond de l'histoire fort bien documenté. Et dans cette version audio, le lecteur est parfait pour captiver l'auditoire.
Merci Pauline et les éditions Audiolibpour cette aventure palpitante !
Extrait : (début du livre) Il faisait nuit, un peu froid. D'ordinaire, M. Kuolong n'aimait pas attendre. Pourtant, ce soir-là, patienter le rendait presque heureux. Voilà bien longtemps que ce quinquagénaire mince au regard d'adolescent n'avait pas éprouvé cela. Surtout vis-à-vis de quelqu'un. Au premier étage de sa résidence américaine, devant la baie du salon dominant son immense propriété, il scrutait le ciel. Ce dîner s'annonçait important. Essentiel même. Pour une fois, cela n'aurait rien de professionnel, bien au contraire. Il y voyait cependant davantage d'enjeux que lors de ses récentes prises de contrôle de compagnies électroniques. Ce soir, c'était sa part la plus intime qui espérait trouver un écho. Tout avait commencé avec une rencontre – et malgré son épais carnet d'adresses, peu lui avaient fait cet effet-là. Il en avait été tellement troublé qu'il en avait parlé à sa femme. La première fois qu'il avait remarqué Nathan Derings, c'était à Londres, quelques mois auparavant, lors d'une présentation à la National Gallery. Le musée célébrait la restauration d'une toile exceptionnelle de John Constable, Le Champ de blé, grâce au don d'un milliardaire américain, propriétaire de casinos à Las Vegas et grand collectionneur. Tout ce que l'Europe de l'art et du mécénat comptait d'incontournable s'était donné rendez-vous ce soir-là sous les ors de la prestigieuse institution de Trafalgar Square. Les convives se pressaient devant l'œuvre bucolique en y prêtant une attention de principe, plus occupés à flatter le généreux donateur qu'à jouir de cette merveille. L'événement n'était qu'un prétexte à se pavaner. Tous n'avaient qu'une idée en tête : se faire remarquer, puis, une flûte de champagne à la main, aller faire fructifier leur réseau de relations devant le luxueux buffet auquel ils toucheraient à peine. Le lendemain, sur tous les médias possibles, ils passeraient des heures à raconter qu'ils y étaient. À l'écart, Wang Kuolong observait les invités. D'après ses estimations, il était plus riche qu'environ 97 % d'entre eux. Beaucoup plus riche. Mais lui ne cherchait pas à le montrer. Il n'en avait ni le besoin ni l'envie. Il était venu pour le tableau et patientait donc pour le contempler. M. Kuolong savait qu'en affaires comme dans la vie, il faut savoir se positionner et attendre le bon moment. Alors, se tenant éloigné de l'effervescence mondaine, il avait rongé son frein jusqu'à ce que la horde finisse par se déplacer vers le passage obligé suivant de cette réception : le photocall installé dans un salon voisin. Lorsque les derniers barbares en tenue de soirée quittèrent enfin la salle, Kuolong savoura la petite victoire que son attente venait de lui offrir d'un sourire satisfait. Le silence, enfin, et le recul nécessaire pour apprécier la toile sans aucun parasite. Remarquable composition des volumes, et un mouvement de lecture aux antipodes des canons habituels. Inimitable traitement des feuillages. Magnifique élan du chien saisi dans sa poursuite des moutons sur le chemin qui ouvrait vers l'horizon. Chaque détail semblait prêt à s'animer à la moindre brise. Kuolong s'immergea dans l'œuvre avec délectation.
Millénium saga - tome 1 - Les âmes froides - Sylvain Runberg, Stieg Larsson et Ortega Le jour où le bus est reparti sans elle – Beka Marko Cosson Un bruit étrange et beau – Zep
Que lirai-je les semaines prochaines ?
Au bout du chemin - Patricia Hespel Le parfum de l'hellébore - Cathy Bonidan (partenariat éditions de La Martinière) Un paquebot dans les arbres - Valentine Goby La loi des Sames - Lars Pettersson (partenariat Folio)
Quatrième de couverture : "C'est à ce moment-là, je crois, que je décidai de partir pour un voyage dont j'ignorais la destination et la durée. J'étais désargenté, désenchanté. Mais je voulais me replonger dans le courant de la vie, me battre pour ou contre quelque chose, retrouver l'envie du bonheur et le goût de la peur, lutter contre la force des vents, éprouver la chaleur, le froid, casser des cailloux et, s'il le fallait, creuser les flancs de la terre." Ce périple, Paul Peremülter le voulait simplement excentrique, mais il va le conduire au plus profond de lui-même, dans la forêt obscure de ses origines. C'est dans ce monde magique et étouffant qu'il découvrira ce qu'on lui avait toujours caché, ce qu'il n'aurait jamais dû savoir. Avec ce roman qui s'achève dans les forêts du Québec, Jean-Paul Dubois s'aventure dans de nouveaux territoires littéraires.
Auteur : Jean-Paul Dubois est né en 1950 à Toulouse où il vit actuellement. Journaliste, puis grand reporter en 1984 pour Le Nouvel Observateur, il examine au scalpel les États-Unis et livre des chroniques qui seront publiées en deux volumes aux Éditions de l'Olivier : L'Amérique m'inquiète (1996) et Jusque-là tout allait bien en Amérique (2002). Écrivain, Jean-Paul Dubois a publié de nombreux romans, Je pense à autre chose, Si ce livre pouvait me rapprocher de toi, etc. Il a obtenu le prix France Télévisions pour Kennedy et moi (1996) et le prix Femina et le prix du roman Fnac pour Une Vie française.
Mon avis : (lu en novembre 2016) J'ai voulu lire ce livre quelques mois après avoir vu le film "Le fils de Jean" de Philippe Lioret qui est une libre adaptation de ce roman. J'ai beaucoup aimé ce film et j'espérai retrouver le même enthousiasme dans cette lecture. Le livre est assez différent du film et j'ai donc été un peu déçue de ne pas retrouver certains passages du film... Le début du livre est un peu lent et le roman prend un vrai rythme seulement lorsque le héros arrive au Québec. Malgré cela la lecture est agréable, on retrouve Paul, le personnage favori de Jean-Paul Dubois, en recherche personnelle et ayant un problème sa relation paternelle...
Editions de la Pastèque - octobre 2002 - 160 pages
Quatrième de couverture : Pour son deuxième livre, Michel Rabagliati raconte ici les aventures estivales de Paul qui décroche un emploi, moniteur dans un camp de vacances. Ce dernier va apprendre au cours de l’été à dominer ses angoisses et ses peurs, à vivre en collectivité et à s’épanouir. Un témoignage éblouissant sur la transition entre l’enfance et l’âge adulte.
Auteur : Michel Rabagliati est né en 1961 à Montréal où il a grandi dans le quartier Rosemont. Après s'être intéressé un moment à la typographie, il étudie en graphisme et il travaille à son compte dans ce domaine à partir de 1981. Puis, il se lance sérieusement dans l'illustration publicitaire à partir de 1988. Depuis 1998, ses bandes dessinées révolutionnent le 9e art québécois. En 2007, l'auteur s'est vu décerner une Mention spéciale pour l'ensemble de son oeuvre par le Prix des libraires du Québec, et Paul à Québec a remporté plus de 7 prix, dont le Prix du public au Festival international de Bande dessinée d'Angoulême en 2010.
Mon avis :(lu en novembre 2016) C'est le deuxième album de la série Paul. Paul a quitté le lycée après une expérience douloureuse, et il devient imprimeur. Ça ne l'intéresse pas plus que cela, mais il faut bien qu'il gagne sa vie... C'est alors que Guy, un ancien ami, lui propose un poste d'animateur dans un camp de vacances. Au début, Paul est un peu maladroit, il a peur la nuit tout seul dans sa tente avec tous les bruits de la forêt la nuit... Peu à peu il va apprendre son travail, faire de belles rencontres autour du feu de camp avec Guy, Johnny, Sylvie, Jean, Steve, Michelle, Hélène, Annie... Cette première expérience professionnelle est l’occasion pour Paul de vraiment passer de l’adolescence à l’âge adulte. Il devient responsable et prend beaucoup de plaisir à encadrer des enfants qui débordent d'inventivités et de tendresse… Une BD touchante et pleine d'humour et d'émotion que j'ai pris plaisir à découvrir sans oublier l'exotisme des expressions québécoises...
Quatrième de couverture : Des taches qui parlent, des taches qui pensent, des taches qui jugent, des taches qui racontent tout et n'importe quoi, des taches dans la dépression, des taches dans l'euphorie, des taches racistes, des taches échangistes et qui changent de couleur mais ne blêmissent pas. Manu Larcenet anime et met en scène cette grande famille de taches dans une succession de strips décapants, corrosifs et hilarants.
Auteur : Né le 6 mai 1969 à Issy-les-Moulineaux, après s'être lancé dans la BD à l'âge de dix ans, Manu Larcenet étudie le graphisme au lycée de Sèvres et obtient un BTS d'expression visuelle option 'images de communication' à l'Ecole des arts appliqués. Parallèlement, il multiplie les concerts avec un groupe punk fondé avec des amis de collège. Il fait son service militaire en 1991 et connaît alors le bataillon disciplinaire. A son retour, il emménage avec des amis musiciens et poursuit la scène et le graphisme : ses premiers dessins sont publiés dans des fanzines de rock et de bande dessinée. Il commence en 1994 une collaboration d'abord discrète avec le magazine Fluide glacial ; son premier récit, 'L' Expert-comptable de la jungle', est bientôt suivi de 'Soyons fous', 'La Loi des séries' et 'Bill Baroud espion'. Spirou, Dupuis, Glénat et Les Rêveurs de runes, une maison d'édition qu'il a fondée avec Nicolas Lebedel, publient depuis ses albums. Les improbables créatures ou les petits bonhommes ordinaires qui peuplent ses dessins font son succès. Il reçoit en 2003 le prix Jacques Lob, puis le prix du meilleur album à Angoulême en 2004 pour 'Le Combat ordinaire'. Mêlant autobiographie et réflexion, à l'instar de son 'Retour à la terre', cette série apparaît comme celle de la maturité. Changement de ton qui ne l'empêche pas, à l'occasion, de revenir, en 2006, à ses premières amours avec l'album 'Chez Francisque', scénarisé par Yan Lindingre. Artiste protéiforme, alternant séries potaches et récits plus profonds, Manu Larcenet compte désormais parmi les auteurs incontournables de la bande dessinée.
Mon avis :(lu en novembre 2016) Cette Bande Dessinée ressemble à un livre enfantin et pourtant elle n'est pas destinée aux enfants. C'est plutôt un livre féroce où l'auteur utilise l'humour noir. L'originalité vient du principe que ce sont des taches d’encre ou de peinture qui deviennent des personnages... Ces taches discutent entre elles et échangent des propos en tout genre : racistes, violents, machistes, idiots ou déplacés. Certaines taches sont complètement dégénérées ou folles... Je n'ai pas été convaincue par l'ensemble de la BD, j'ai eu du mal à la terminer essentiellement par lassitude, c'est souvent assez plombant et sombre car il est question de maladie, de dépression, de chômage, de tueur en série, de radioactivité... Cela contraste vraiment avec le côté coloré de l'album ! Une BD unique...
Le premier miracle - Gilles Legardinier (livre audio Audiolib) Chaleur - Joseph Incardona (partenariat Infinitude)
Que lirai-je les semaines prochaines ?
Au bout du chemin - Patricia Hespel Le parfum de l'hellébore - Cathy Bonidan (partenariat éditions de La Martinière) Un paquebot dans les arbres - Valentine Goby