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A propos de livres...
19 décembre 2014

Comme une petite ressemblance 16

 

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Une nouvelle compilation de couvertures  avec Canel

dos à dos

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corde

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poupée vaudou

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des pas sur la neige

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 Tableau noir

la peau les savants_p

forêt

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Une route, une valise

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 fenêtre blanche

maison rouge_2 maison rouge

brasse coulée

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boule de neige

esprit d'hiver 2013-10-31_073303x200

 coquillage

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grande roue

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  Le billet de Canel

  Mes autres billets Comme Une Petite Ressemblance : 

billet n°1billet n°2billet n°3billet n°4 (spécial Noël)billet n°5billet n°6
billet n°7billet n°8billet n°9billet n°10billet n°11billet n°12billet n°13 
billet n°14, billet n°15

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18 décembre 2014

Le Guide du mauvais père tome 2 - Guy Delisle

guide du mauvais père_t2 Delcourt - janvier 2014 - 192 pages

Quatrième de couverture :
S’acharner sur son fils pour remporter une partie de jeu vidéo. Redoubler de mauvaise foi envers sa fille de 7 ans après avoir perdu à cache-cache. Pire, inventer une histoire de tueur psychopate à la tombée de la nuit… Guy Delisle, un mauvais père ? Non, un auteur de bande dessinée qui sait puiser l’imagination là où elle se trouve, avec un sens aigu de l’observation et une bonne dose d’autodérision.

Auteur : Né en 1966, Guy Delisle est un auteur de bande dessinée québécois. Après des études d'animation au Sheridan College de Oakville (Ontario), il travaille dans différents studios à travers le monde, Canada, Allemagne, France, Chine, Corée du Nord, Réunion, Jérusalem. Ses expériences de superviseur d'animation en Asie fourniront ainsi matière à deux albums autobiographiques, Shenzhen en 2001 et Pyongyang en 2003. Paru en 2007, Chroniques birmanes relate un séjour d'une année qu'il effectue à Rangoon où il suit son épouse, expatriée de Médecins sans frontières. Quatre ans plus tard paraît Chroniques de Jérusalem qui relate l'année 2008-2009 passée par la famille en Israël, et qui lui vaut le Prix du Meilleur Album au festival d'Angoulême en 2012. Il a en particulier vécu en direct l'Opération plomb durci à Gaza en décembre 2008.

Mon avis :  (lu en décembre 2014)
Je préfère Guy Delisle lorsqu'il raconte ses voyages à Jérusalem, Pyongyang... Ces anecdoctes de père indigne sont cependant assez amusantes. Côté dessin, le service est "minimum", comme le montre l'extrait ci-dessous, avec un dessin et du copier-coller pour les autres cases, seul le texte est modifié... Lorsque l'on a des enfants, Guy Delisle a toute notre sympathie car beaucoup de situations nous sont familières... Il y a même un tome 3 qui doit sortir en janvier 2015. 

Extrait : 

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Déjà lu du même auteur : 

chroniques_de_J_rusalem Chroniques de Jérusalem shenzhen  Shenzhen pyongyang Pyongyang 

le_guide_du_mauvais_p_re Le Guide du Mauvais Père tome 1 chroniques_birmanes Chroniques Birmanes 

louis au ski Louis au ski

17 décembre 2014

Le magasin des suicides - Jean Teulé

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Audiolib - janvier 2009 - 3h30 - Lu par Thierry Freret

Julliard - décembre 2006 - 157 pages

Pocket - mars 2008 - 157 pages

Quatrième de couverture :
Imaginez un magasin où l’on vend depuis dix générations tous les matériels et ingrédients possibles pour se suicider. Cette petite entreprise familiale prospère grâce au marché lucratif de la tristesse et du désespoir jusqu’au jour abominable où se répand un virus inattendu : la joie de vivre.
Thierry Fréret, sans jamais tomber dans le sentencieux, donne toute sa dimension à ce récit philosophique mâtiné d’humour noir.

Auteur : Jean Teulé est l'auteur de treize romans. Parmi les plus notables, Je, François Villon a reçu le Prix du récit biographique ; Le Magasin des suicides a été traduit en dix-neuf langues et récemment adapté en animation. Darling a été adapté au cinéma avec Marina Foïs et Guillaume Canet dans les rôles principaux ; Le Montespan, prix Maison de la presse et grand prix Palatine du roman historique, a été élu parmi les vingt meilleurs livres de l'année 2008 par le magazine Le Point. La totalité de son œuvre romanesque est publiée aux Éditions Julliard.

Lecteur : Thierry Fréret est journaliste à Europe 1 depuis 1987. Ce père de famille nombreuse a aussi été l'un des chroniqueurs de l'émission " Les Maternelles" sur France 5 de 2000 à 2005. Cinéphile, il est aussi passionné par théâtre et la littérature.

Mon avis : (écouté en décembre 2014)
C'est une relecture car j'ai découvert ce livre de Jean Teulé avant d'avoir mon blog. 
Dans un futur indéfinissable, tout est sombre et morose. La famille Tuvache a un commerce un peu particulier au cœur de la cité des Religions Oubliées. Un commerce très prospère où l'on trouve de tout pour se donner la mort, corde, poisons, armes... Mishima et Lucrèce, les parents, tiennent à merveille ce commerce sinistre entourés de leurs trois enfants.
L'aîné, Vincent, est un anorexique et migraineux, la sœur, Marylin, dépressive. Le petit dernier, Alan, est le mouton noir de la famille... Il est toujours souriant, optimiste et transpire la joie de vivre... Ce n'est pas vraiment pas une bonne publicité pour "Le Magasin des Suicides"...
Une histoire originale et décalée pleine d'humour noir.
C'était la quatrième fois que je découvrais cette histoire ayant lu l'adaptation en BD et vu le film d'animation réalisé par Patrice Leconte en 2012. C'est donc bien moins surprenant que la première lecture...

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Ce livre a été adapté au cinéma en film d'animation réalisé par Patrice Leconte en 2012.

Ce livre a été adapté en BD.

le_magasin_des_suicides Le magasin des suicides : D'après le roman de Jean Teulé - Domitille Collardey et Olivier Ka 

Extrait : (début du livre)
C'est un petit magasin où n'entre jamais un rayon rose et gai. Son unique fenêtre, à gauche de la porte d'entrée, est masquée par des cônes en papier, des boîtes en carton empilées. Une ardoise pend à la crémone.

Accrochés au plafond, des tubes au néon éclairent une dame âgée qui s'approche d'un bébé dans un landau gris :
- Oh, il sourit !
Une autre femme plus jeune - la commerçante -, assise près de la fenêtre et face à la caisse enregis­treuse où elle fait ses comptes, s'insurge :
- Comment ça, mon fils sourit ? Mais non, il ne sourit pas. Ce doit être un pli de bouche. Pourquoi il sourirait ?
Puis elle reprend ses calculs pendant que la cliente âgée contourne la voiture d'enfant à la capote rele­vée. Sa canne lui donne l'allure et le pas maladroits. De ses yeux mortels - obscurs et plaintifs - à travers le voile de sa cataracte, elle insiste : 
- On dirait pourtant qu'il sourit.
- Ça m'étonnerait, personne n'a jamais souri dans la famille Tuvache ! revendique la mère du nouveau-né en se penchant par-dessus le comptoir pour vérifier.
Elle relève la tête, tend son cou d'oiseau et appelle :
- Mishima ! Viens voir !
Une trappe au sol s'ouvre comme une bouche et apparaît, telle une langue, un crâne dégarni :
- Quoi ? Que se passe-t-il ?
Mishima Tuvache sort de la cave avec, entre les bras, un sac de ciment qu'il dépose sur le carrelage tandis que sa femme lui raconte :
- La cliente prétend qu'Alan sourit.
- Qu'est-ce que tu dis, Lucrèce ?... Époussetant un peu de poudre de ciment sur ses manches, il s'approche à son tour du nourrisson qu'il contemple longuement d'un air dubitatif avant de diagnostiquer :
- Il a sûrement la colique. Ça leur dessine des plis de lèvres comme ça..., explique-t-il en remuant ses mains à l'horizontale, l'une par-dessus l'autre devant son visage. On peut parfois confondre avec des sourires mais ça n'en est pas. Ce sont des grimaces.
Puis il glisse ses doigts sous la capote du landau et prend l'aïeule à témoin :
- Regardez. Si je pousse les commissures de ses lèvres vers le menton, il ne sourit pas. Il fait la gueule comme son frère et sa soeur dès qu'ils sont nés.
La cliente demande :
- Relâchez.
Le commerçant s'exécute. La cliente s'exclame :
- Ah ! vous voyez bien qu'il sourit.
Mishima Tuvache se redresse, bombe le torse et s'agace :
- Qu'est-ce que vous vouliez, vous ? !
- Une corde pour me pendre.
- C'est haut de plafond, là où vous habitez ? Vous ne savez pas ? Tenez, prenez ça : deux mètres devraient suffire, continue-t-il en sortant d'un rayon­nage un lien de chanvre. Le noeud coulant est déjà fait ! Vous n'aurez plus qu'à glisser votre tête dedans...
Tout en payant, la dame se tourne vers le landau :
- Ça met du baume au coeur de voir un enfant qui sourit.
- Oui, oui, c'est ça ! râle Mishima. Allez, rentrez chez vous. Vous avez mieux à faire, maintenant, là-bas.

  Challenge Petit Bac 2014
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"Bâtiment" (9) 

16 décembre 2014

Le grand cahier - Agota Kristof

 Lu dans le cadre du Challenge
 
"Écoutons un livre"
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Livraphone - février 2003 - 3h20 - Lu par Éric Herson Macarel

Seuil - février 1986 - 190 pages

Points - février 1988

Points - 

Points - octobre 2010 - 168 pages

Points - mars 2014 - 167 pages

Quatrième de couverture : 
Dans un pays ravagé par la guerre, deux enfants (des jumeaux) abandonnés à eux-mêmes font seuls l'apprentissage de la vie, de l'écriture et de la cruauté. Premier roman d'une émigrée hongroise installée en Suisse, Le Grand Cahier est également le premier volet d'une trilogie qui comprend La Preuve et Le Troisième Mensonge. L'œuvre d'Agota Kristof est aujourd'hui traduite dans une quinzaine de pays.

Auteur : Née en Hongrie en 1935, Agota Kristof est l'auteur de "La Trilogie des jumeaux" (Le Grand Cahier, La Preuve et Le Troisième mensonge), traduite dans plus de vingt pays et disponible en Points. Le Grand Cahier a été récompensé par le prix du Livre européen.

Lecteur : Éric Herson-Macarel est un acteur français, né en 1964. Il joue régulièrement au théâtre et au cinéma. Actif dans le doublage, il est entre autres la voix française de Robert Carlyle, de Daniel Craig, de Mark Strong et de Willem Dafoe.

Mon avis : (écouté en décembre 2014)
En préparant ce billet, j'ai réalisé que Julie (Pimousse4783) m'avait offert le livre papier lors du Swap Les Vertes Années organisé par Valérie il y a 3 ans... 

Dans la Grande Ville, c'est la guerre. Pour protéger ses jumeaux Lucas et Klaus, une femme les confie à leur grand-mère à la campagne. Cette dernière est une vieille femme méchante, sale et avare, elle les accepte chez elle juste parce qu'ils font partie de la famille. Les deux enfants sont donc livrés à eux-mêmes, ils doivent apprendre à surmonter le froid, la faim et les cruautés quotidiennes dans ce pays dévasté.
Les deux enfants ont l'idée rédiger avec la plus grande objectivité possible leurs découvertes et leurs apprentissages dans un « Grand Cahier ».
Ce livre est donc ce « Grand Cahier ». Cela donne un récit froid et factuel, les enfants sont à la fois monstrueux et fascinants, ils se sont éduqués par eux-même, ayant la morale qu'ils se sont inventés. Un livre qui ne laisse pas indifférent.

C'est un livre qui s'écoute facilement car les chapitres sont courts et les phrases aussi.

Ce livre est le premier d'une trilogie que je poursuivrai sans hésiter.

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Une adaptation cinématographique de ce livre a été réalisé en 2013 par le réalisateur hongrois János Szász, le film est sortie en mars 2014 en France.

Extrait : (page 32)
Voici comment se passe une leçon de composition :
Nous sommes assis à la table de la cuisine avec nos feuilles quadrillées, nos crayons, et le grand cahier. Nous sommes seuls.
L’un de nous dit:
- Le titre de ta composition est : "L’arrivée chez Grand-mère"
L’autre dit :
- Le titre de ta composition est "Nos travaux".
Nous nous mettons à écrire. Nous avons deux heures pour traiter le sujet et deux feuilles de papier à notre disposition.
Au bout de deux heures, nous échangeons nos feuilles, chacun de nous corrige les fautes d’orthographes de l’autre à l’aide du dictionnaire et, en bas de page, écrit : "Bien" ou "Pas bien". Si c’est "Pas bien", nous jetons la composition dans le feu et nous essayons de traiter le même sujet à la leçon suivante. Si c’est "Bien", nous pouvons recopier la composition dans le Grand Cahier.
Pour décider si c’est "Bien" ou "Pas bien", nous avons une règle très simple : la composition doit être vraie. Nous devons décrire ce qui est, ce que nous voyons, ce que nous entendons, ce que nous faisons..
Par exemple, il est interdit d’écrire : "Grand-mère ressemble à une sorcière"; mais il est permis d’écrire "Les gens appellent Grand-mère la Sorcière".
Il est interdit d’écrire : "La Petite Ville est belle", car la Petite Ville peut être belle pour nous et laide pour quelqu’un d’autre.
De même, si nous écrivons : "L’ordonnance est gentil", cela n’est pas une vérité, parce que l’ordonnance est peut-être capable de méchancetés que nous ignorons. Nous écrirons donc simplement "L’ordonnance nous donne des couvertures".
Nous écrirons : "Nous mangeons beaucoup de noix"; et non pas "Nous aimons les noix", car le mot "aimer" n’est pas un mot sûr, il manque de précision et d’objectivité. "Aimer les noix" et "aimer notre mère", cela ne peut pas vouloir dire la même chose. La première formule désigne un goût agréable dans la bouche, et la deuxième un sentiment.
Les mots qui définissent les sentiments sont très vagues, il vaut mieux éviter leur emploi et s’en tenir à la description des objets, des êtres humains et de soi-même, c’est à dire la description fidèle des faits.

Challenge Voisins Voisines 2014
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Hongrie

 Challenge Petit Bac 2014
91121022
"Objet" (12) 

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Objectif PAL Swap 

15 décembre 2014

C'est lundi, que lisez-vous ? [201]

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C'est le jour du rendez-vous initié par Mallou proposé par Galleane  

Qu'est-ce que j'ai lu cette semaine ? 

9782356416100-G insensee_insuline will&will
La Princesse des glaces - Camilla Läckberg 
Insensée insuline - Emmanuelle Dupinoat 
Will & Will - John Green et David Levithan

Qu'est-ce que je lis en ce moment ?

Ces instants-là - Herbjørg Wassmo (Les Matchs de la Rentrée Littéraire 2014)

Que lirai-je la  semaine prochaine ?

Sous les couvertures - Bertrand Guillot 
Un parfum d'herbe coupée - Nicolas Delesalle (partenariat Préludes)
Lettres mortes de Robert Allison (partenariat Denoël)

Bonne semaine, bonnes lectures !

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13 décembre 2014

Will & Will - John Green et David Levithan

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traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Nathalie Peronny

Titre original : Will Grayson, will grayson, 2010

Quatrième de couverture :
Will Grayson se méfie des sentiments. Les histoires de cœur portent la poisse, tout le temps. Alors dans la vie, autant se faire discret. Son meilleur ami, Tiny Cooper, est à la fois une bénédiction et une vraie plaie : ami fidèle et rayonnant, il est aussi ouvertement gay que corpulent et n'a pas l'habitude de passer inaperçu. À l'autre bout de ville, un adolescent en pleine déprime assume mal sa différence. Le hasard veut qu'il se nomme lui aussi Will Grayson...

Auteurs : John Green est né en 1977. Il vit avec sa femme et son fils à Indianapolis, la capitale de l'Etat de l'Indiana, aux Etats-Unis. Il a reçu de nombreux prix pour ses romans, dont le Michael L Printz Award, prestigieux prix américain, pour son premier roman Qui es-tu Alaska ? John Green et son frère, Hank, sont les auteurs de Vlogbrothers, un des projets de vidéos en ligne les plus connus au monde.
David Levithan est un auteur gay américain. Il a publié son premier livre, Boy Meets Boy en 2003.
Il est l'auteur de Nick et Norah's Infinite Playlist (Une Nuit à New-York) , co-écrit avec Rachel Cohn en 2006 et adapté au cinéma en 2007. 

Mon avis : (lu en décembre 2014)
Will Grayson est plutôt discret autour des sentiments, au contraire de son meilleur ami, Tiny Cooper, très expansif sur le sujet... Ce dernier est gay et fier de l'être.
A l'autre bout de la ville, il y a un autre will grayson, adolescent dépressif, sans véritable ami, mal dans sa peau. Le seul moment agréable de sa journée, c'est lorsqu'il est devant son ordinateur et qu'il converse avec isaac un ami virtuel rencontré sur le net. Un jour, ils décident de se rencontrer en vrai... A cette occasion, les deux Will vont se rencontrer.
Les deux auteurs se sont répartis les deux Will, et chacun d'eux est narrateur d'un chapitre sur deux.
J'ai eu un peu de difficulté au début de ma lecture. Les chapitres du will (dépressif) sont plus difficiles à lire à cause du style parlé, sans majuscule... le malaise de will transpire dans sa façon de s'exprimer. 
Je me suis vraiment mise à aimer ce livre à partir de la rencontre des deux Will...
Des personnages attachants, un roman à deux voix et une histoire très émouvante.
Livre destiné aux lycéens et aux adultes.

Extrait : (début du livre)
Quand j'étais petit, mon père me disait toujours : « Dans la vie, Will, on peut choisir ses amis, on peut se moucher devant ses amis, mais on ne peut jamais moucher ses amis. »
Observation qui me semblait fort pertinente du haut de mes huit ans, mais qui s'est révélée fausse par bien des aspects. Pour commencer, personne ne choisit vraiment ses amis, sans quoi je n'aurais jamais atterri avec Tiny Cooper.
Tiny Cooper n'est certes pas le mec le plus homo de la terre, pas plus qu'il n'est le mec le plus corpulent de la terre, mais il est sans conteste le mec le plus corpulent de la terre à être vraiment très, très homo et le mec le plus homo de la terre à être vraiment très, très corpulent. C'est mon meilleur ami depuis le CM2, à l'exception du dernier semestre - au cours duquel il s'est entièrement dédié à l'exploration de son homoïtude et moi, pour la toute première fois, à la découverte de la vie au sein d'un Groupe d'Amis genre
plus-potes-tu-meurs qui a fini par ne plus m'adresser la parole à la suite des deux crimes mineurs que voici :
1. Quand un délégué scolaire a protesté contre la présence de gays dans les vestiaires et que j'ai pris la défense de Tiny Cooper pour faire valoir son droit à être à la fois gigantesque (ce qui fait de lui le meilleur défenseur de notre misérable équipe de foot américain) et gay dans une lettre adressée au journal du lycée, et que j'ai eu la bêtise de signer.
2. Quand un certain Oint, membre du Groupe d'Amis, a évoqué cette lettre au déjeuner et m'a traité de chochotteux, terme dont j'ignorais le sens et que je lui ai demandé de m'expliquer, si bien qu'il m'a traité de chochotteux une seconde fois, après quoi je lui ai rétorqué d'aller se faire foutre avant de prendre mon plateau et de m'en aller.

Techniquement, j'imagine que je me suis donc exclu moi-même du Groupe d'Amis, même si j'ai plutôt le sentiment de m'en être fait virer. Pour être honnête, aucun de ces types ne semblait vraiment m'apprécier. Mais je faisais partie de leur bande et ça, pour moi, c'était quelque chose. Désormais, je fais à nouveau cavalier seul.
Sauf si on compte Tiny Cooper. Ce que je suis bien obligé de faire, grosso modo.

 Challenge 5% Rentrée Littéraire 2014 
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26/30

 

12 décembre 2014

Insensée insuline - Emmanuelle Dupinoat

insensee_insuline Edilivre - août 2014 - 246 pages

Quatrième de couverture :
Une ligne du métro parisien, un laboratoire de recherche, des cours de biochimie et quelques Polonais rapprochent Mathilde et Yann. En plus des trajets, ils partagent un fort attachement à la Bretagne. Guillemette, Camille et Etienne viennent semer des doutes, interférer dans ce duo fragile. Le temps de Yann n’est pas celui de Mathilde mais le deuil et la maladie laissent la place à une espérance insensée…

Auteur : Née à Paris et attachée de recherche en biologie, Emmanuelle Dupinoat vit en Bretagne depuis presque vingt-cinq ans.

Mon avis : (lu en décembre 2014)
J'ai accepté de lire ce premier roman car le sujet à une certaine résonnance avec certains de mes proches.
« On ne connaît que les choses que l’on apprivoise, dit le renard. Si tu veux un ami, apprivoise-moi ! » Antoine de Saint-Exupéry
Cette citation mise au début du livre résume bien l'esprit de cette histoire.
Mathilde, jeune étudiante réservée, cache un douloureux secret. De son côté, Yann, jeune chercheur, vit difficilement sa maladie, le diabète, et surtout ses contraintes. Ils ont comme point commun des cours à la fac, la même ligne de métro, la Bretagne... Tous deux vont se cotoyer, se découvrir, s'apprivoiser...
Une histoire bien écrite qui se lit facilement, une description plutôt précises de la vie d'un diabétique insulino-dépendant, des personnages touchants

Extrait : (début du livre)
Un vent glacé rafraîchissait l’atmosphère, le ciel était nuageux comme souvent ici et quelques cris d’oiseaux marins survolant la voie ferrée attestaient de la proximité de l’océan. Un homme brun, jeune, d’allure plutôt frêle et au visage hâlé maintenait entre ses jambes un volumineux sac de voyage. Il observa cette double ligne de rails, étonnamment droite, qui partait vers l’infini. Il connaissait ce point de vue par cœur pour avoir emprunté, des années durant, la passerelle qui surplombe la gare et rêvé à son avenir loin de ce cadre familier. C’était le meilleur raccourci entre le domicile de ses parents en haut de la ville et le vaste plan d’eau du sud de l’agglomération où ses rudiments de voile lui avaient d’abord été enseignés.
Ensuite, le goût de la navigation l’avait rapidement gagné et il n’avait jamais boudé les sorties en bateau avec ses amis dans la baie de Concarneau ou les croisières de quelques jours.
Yann Galimou avait patienté longtemps avant ce matin d’automne où l’inconnu s’offrait enfin à lui et ses espoirs d’indépendance devenaient une réalité palpable. Une femme de petite taille se tenait à ses côtés et ses cheveux grisonnants ne lui enlevaient en rien une prestance indiscutable.
– Promets-moi, Yann, de contacter dès ton arrivée le Docteur Pricou, insista-t-elle.
– Mais oui, Maman, lui répondit-il sèchement.
La mère s’était obstinée à conduire son fils à la gare et lui distillait ses dernières recommandations.
Lui ne l’écoutait que d’une oreille distraite, acquiesçant au hasard pour ne pas la froisser. Yann avait abandonné tout espoir de faire taire ce harcèlement bienveillant puisque les précédentes tentatives avaient été vaines, alors blasé, il abondait dans son sens. A vingt-huit ans, il était pressé de quitter le giron maternel. Sa mère l’étouffait et il aspirait vraiment à prendre son envol.
Le fils aîné Galimou avait passé six ans à Rennes, hors du nid familial, mais avait été contraint de regagner sa ville natale à la fin de sa thèse soutenue au printemps précédent. Les crédits escomptés pour lancer une étude à plus grande échelle sur l’effet cytostatique de la protéine que le thésard avait étudiée n’étaient jamais arrivés. La recherche avait dû être stoppée et le directeur du laboratoire avait été forcé de se séparer de lui. Après avoir postulé sur Rennes, Nantes et toutes les villes bretonnes susceptibles de lui ouvrir le marché du travail, Yann avait élargi son rayon d’action. Il avait envoyé de nombreux curriculum vitae et s’était vu, au bout de quelques mois, proposer ce contrat d’un an dans un centre de recherche proche de la faculté de Jussieu. Paris lui offrait son premier emploi et il n’avait pas fait la fine bouche. Il devait désormais faire ses preuves au sein d’un milieu où la concurrence était rude.

 

11 décembre 2014

Demain soir à la télé...

Sur ARTE

LA DOUCE EMPOISONNEUSE

vendredi 12 décembre à 20h50 (94 min)

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Alerte octogénaire, Clémence coule des jours tranquilles dans sa maison de campagne, entre son chat et la photo de son défunt mari. Seule ombre au tableau : son neveu Charlie s’invite tous les mois pour lui extorquer sa pension. Persuadé qu'elle planque un magot quelque part, il échafaude en outre combine sur combine pour tenter de le lui arracher avec ses deux minables associés, Djodjo et Zac. Mais la vieille dame a de la ressource et commence, de son côté, à envisager une solution radicale…

Bernard Stora adapte le roman d’Arto Paasilinna, avec Line Renaud.

Voir site Arte

 

La douce empoisonneuse est l'un de mes livres préférés d’Arto Paasilinna.
J'espère retrouver l’univers grinçant, plein de folie et drolatique de l’écrivain finlandais...

 

Rediffusion : 
dim 14.12 à 9h20 

 

10 décembre 2014

Prix Audiolib 2015...

LOGOTYPE-2015

Lundi dernier, j'ai eu la très bonne surprise d'apprendre que
j'étais retenue pour le Prix audiolib 2015 !

A partir de janvier, je recevrai une sélection de
10 livres audio (parus entre mai 2014 et avril 2015).

Après écoute, je devrais les classer de mon préféré à celui que j'apprécie le moins.

Les 5 premiers titres choisis par le jury des bloggueurs seront alors soumis au vote du public.  

A suivre...

 

Dans le jury Prix audiolib 2015 :

Enna , LeilonnaSandrineSaxaoul, Sophie, Stephie, Sylire, Valérie, 

 

10 décembre 2014

Masse Critique chez Babelio !

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Cela vient de commencer !

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