Festival America - Vincennes
Hier, j'ai passé mon après-midi au Festival América
qui a lieu à Vincennes (94) du 11 au 14 septembre 2014
Le ciel était bleu sur Vincennes, la ville est pavoisé aux couleurs américaines
Après un petit tour dans le Salon, où j'ai glané quelques marques pages,
J'ai passée l'après-midi dans la salle des fêtes de la Mairie, autour d'une petite table au premier rang pour 4 Café des Libraires. Animé par Maëtte Chantrel, autour d'un thème, les auteurs sont interrogés par un ou une libraire pour présenter leurs derniers ouvrages.
Au cours de chacune de ces rencontres, un court extrait de chaque livre présenté était lu par les Sorbonne Sonore, étudiants de l'Université Paris Sorbonne (Paris IV) formés par Les Livreurs
Le premier Café des Libraires sur le thème "La vie moderne"
avec Margaret Atwood, Tao Lin, Éric Plamondon.
Margaret Atwood (Canada) invitée d'honneur du salon
Éric Plamondon (Canada/Québec) Tao Lin (États-Unis)
Je ne connaissais aucun de ses auteurs et aucun des trois livres ne m'ont fait envie. J'ai apprécié que Margaret Atwood s'exprime en français, ma voisine de table (une vrai fan) m'a conseillé de découvrir son livre "La servante écarlate".
Le deuxième Café des Libraires sur le thème "Le monde d'avant" avec Rick Bass, J.R. Léveillé
Rick Bass (États-Unis) J.R. Léveillé (Canada/Manitoba)
J'ai beaucoup aimé l'intervention de J.R. Léveillé qui est très expressif
au contraire de Rick Bass qui est tout en retenu et peu souriant...
Je serai curieuse de découvrir le livre de J.R. Léveillé
Le troisième Café des Libraires sur le thème "Communautés"
avec France Daigle, Tom Drury, Boris Fishman
France Daigle (Canada/Acadie)
Tom Drury (États-Unis) Boris Fishman (États-Unis)
J'ai bien aimé France Daigle et découvert la langue chiac.
Le livre de Boris Fishman me fait bien envie.
Le quatrième Café des Libraires sur le thème "Vivre de l'art"
avec Jim Fergus, Jake Lamar, Anthony Phelps
un plateau sans interprète, tous les trois parlent très bien français.
Jim Fergus (États-Unis) et son chien "littéraire" qui ne le quitte jamais.
Jake Lamar (États-Unis) Anthony Phelps (Haïti)
Jim Fergus est le seul auteur que je connaissais de ces 4 plateaux.
Anthony Phelps qui a connu les prisons haïtiennes du temps de Duvalier est très touchant.
Jack Lamar m'a donné envie de découvrir son livre.
Voilà une après-midi bien remplie qui m'a permis de découvrir de nouveaux auteurs.
De si jolies Ruines - Jess Walter
Lu dans le cadre du Prix du Roman Fnac 2014
Fleuve éditions - août 2014 - 456 pages
traduit de l'anglais (États-Unis) par Jean Esch
Titre original : Beautiful Ruins, 2012
Quatrième de couverture :
Avril 1962, Dee Moray arrive par bateau dans le minuscule village de Porto Vergogna (le port de la honte), une douzaine de maisons accrochées à flanc de falaises et une petite pension de famille dont vient d’hériter le jeune Pasquale Tursi, bien décidé à en faire le lieu de villégiature préféré des stars américaines. Peu importe que le village ne soit accessible ni par la route ni par le rail, que sa plage fasse la taille d’un mouchoir de poche et que ses projets de terrain de tennis ressemblent à un doux rêve. En fait, personne ne descend jamais dans cet hôtel perdu, l'Adequate View, à part quelques clients égarés. Et chaque année, pendant une quinzaine de jours, un vétéran de la Seconde Guerre mondiale, un américain névrosé et alcoolique aux velléités d’écrivain.
Dee Moray a décroché un petit rôle dans la grosse production rassemblant Liz Taylor et Richard Burton, Cléopâtre. Elle était à Rome quand on lui a diagnostiqué un cancer, la production l'a alors envoyé se reposer dans cet hôtel. Bientôt, Richard Burton et un autre type de la production débarquent eux aussi...
De nos jours, à Hollywood, une jeune assistante de production, Claire Silver, se débat pour quitter son job auprès du producteur Michael Dean, une momie qui a connu son heure de gloire, et son compagnon du moment, inconditionnel des boîtes de strip-tease. Et puis il y a Shane Weeler, persuadé d’avoir le pitch du siècle qui part pour Hollywood tenter de vendre son idée, Pat, le chanteur-compositeur complètement paumé…
Tous ces êtres ont des rêves auxquels ils se cramponnent, et bien qu'ils viennent d'horizons différents, leurs destins vont se croiser, même si certains l'ignorent encore...
Auteur : Jess Walter est l’auteur de six romans, dont Citizen Vince, lauréat du Prix Edgar Allan Poe du meilleur roman en 2005, The Zero, finaliste du National Book Award 2006 et La Vie financière des poètes, paru chez 10/18 en 2011. Il a également collaboré à plusieurs journaux et magazines parmi lesquels The New York Times, The Washington Post, The Los Angeles Times ou The Boston Globe. Il vit en famille à Spokane, dans l’État de Washington.
Mon avis : (lu en juillet 2014)
C'est le dernier livre que j'ai lu pour la sélection du Prix du Roman Fnac 2014. Depuis les vacances sont passées et faire un billet à partir de mes quelques notes n'est pas si facile... J'avoue avoir un peu oublieé cette lecture.
Ce livre nous raconte plusieurs histoires qui vont se rejoindre dans les derniers chapitres.
En 1962, Dee Moray, une jeune actrice arrive dans un petit village côtier italien. Elle semble victime d'une maladie mystérieuse. Le propriétaire de l'hôtel, Pasquale rêve de transformer sa ville en une station balnéaire. Il tombe amoureux de Dee et veut l'aider. Il va lentement apprendre ses secrets et pourquoi elle a été envoyée à son village.
Dans le présent, nous somme à Hollywood, Michael Deane est un producteur de films devenu has-been, Claire est son assistante. Pasquale, qui est maintenant un vieil homme, rend visite au producteur il voudrait savoir ce qui s'est passé à l'actrice.
J'ai bien aimé les descriptions des lieux autour de Porto Vergogna situé proche de Cinque Terre en Italie et le personnage de Pasquale. Ce n'est pas toujours facile de passer de l'une histoire à l'autre, d'une époque à l'autre.
Challenge 2% Rentrée Littéraire 2014
8/12
Challenge Petit Bac 2014
"Bâtiment" (7)