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29 novembre 2013

La mécanique du bonheur - David Bergen

Lu en partenariat avec les éditions Albin Michel

la_m_canique_du_bonheur Albin Michel - octobre 2013 - 304 pages

traduit de l’anglais (Canada) par Hélène Fournier

Titre original : The Matter with Morris, 2010

Quatrième de couverture : 
Quand Morris Schutt, un journaliste important, passe en revue l’année qui vient de s’écouler, il ne peut que constater que tout autour de lui n’est que désastre, à commencer par sa famille.
Son fils a été tué en Afghanistan, sa femme psychiatre de renom s’éloigne de plus en plus, sa fille a l’air d’avoir une liaison avec un de ses professeurs et son journal l’a mis en congé pour une durée indéterminée.
Suite à l’une de ses chroniques, il entretient une correspondance avec la femme d’un fermier du Minnesota qui a, elle aussi, perdu un fils en Afghanistan.
Morris Schutt veut retrouver le goût de la vie et du bonheur. Quoi de plus naturel que d’interroger les grands philosophes en quête de vérité : Cicéron, Platon, Socrate ? Ou peut-être vaut-il mieux chercher le bonheur sur un site de rencontre ? Mais le bonheur est-il si facile à atteindre ?
Avec le charme et l’intelligence qui lui sont propres, La mécanique du bonheur est une dissection brillante de la vie d’un homme, à un moment critique, et de celle de sa famille, qui refuse de le laisser tomber.
David Bergen nous éblouit par son écriture, sa sensibilité et son humour ironique. Avec ce nouveau roman, il prouve une fois encore qu’il est un formidable connaisseur de la complexité humaine.

Auteur : Salué comme l'un des meilleurs écrivains canadiens contemporains, David Bergen a déjà publié quatre romans : Une année dans la vie de Johnny Fehr (2000), Juste avant l'aube (2002), Un passé envahi d'ombres (2007) et Loin du monde (2010). Son oeuvre a été récompensée par le Giller Prize, le Margaret Laurence Award et le Carol Shields Book Award.
Il vit à Winnipeg, dans la province du Manitoba.

Mon avis : (lu en novembre 2013)
Morris Schutt est chroniqueur pour la presse, chaque semaine il écrit un billet d'humeur apprécié des lecteurs. Mais le jour où il apprend que son fils a été tué en Afghanistan, tout s'écroule autour de lui... Sa femme le quitte, le journal le met en congé car il met trop de lui dans ses billets d'humeur, sa fille aînée lui refuse de voir son petit fils... 
J'ai eu un peu de mal à entrer dans l'histoire, sans doute le côté « tout va mal » qui n'est pas très attirant. Mais peu à peu, lorsque l'on voit  Morris se débattre pour continuer à vivre, pour se sortir du chagrin qui engloutit tout, le voir culpabiliser vis à vis du départ de son fils pour l'Afghanistan, il devient touchant et attachant. 

Merci Claire et les éditions Albin Michel pour m'avoir permis de découvrir ce livre.

Autres avis : Mr Canel, Clara

Extrait : (début du livre)
Morris Schutt, cinquante et un an, était un journaliste estimé et lu par beaucoup, responsable d'une chronique hebdomadaire dans laquelle il décrivait la vie d'un homme de cinquante et un ans qui roulait en Jaguar, était marié à une psychiatre, jouait au basket pour s'amuser, avait une passion pour les romanciers juifs, souffrait légèrement d'acouphènes, faisait l'amour une ou deux fois par semaine suivant la quantité de vin que sa femme et lui buvaient, et s'occupait de sa mère, une hypocondriaque à la limite de la narcolepsie. Il y avait un fils aussi, qui venait d'avoir vingt ans et qui teignait les cheveux de sa mère toutes les six semaines. C'était un garçon doux et fainéant. Il avait essayé l'université, n'avait pas aimé, avait laissé tomber. Il jouait au poker en ligne. Il fumait trop d'herbe. On craignait qu'il deale, même s'il y avait pire que vendre de la dope - aborder des femmes âgées et leur voler leur sac à main, par exemple, ou avoir des rapports sexuels avec des animaux. Morris rêvait de vérité, de beau et de bien dans sa chronique, et même s'il ne pouvait pas en être sûr, il pensait que l'espoir nous sauve. Les lecteurs répondaient par des commentaires optimistes. Ils appréciaient le regard désabusé de Morris sur le monde, son scepticisme sardonique, son « honnêteté carrée », son déni affiché de l'espace privé et l'apparente ouverture d'esprit de sa famille. Comme c'est la cas avec la plupart des chroniqueurs, les lecteurs croyaient que, Morris écrivant à la première personne, la vie qu'il dépeignait était la sienne.

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