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A propos de livres...
10 octobre 2013

Le mystérieux Mr Kidder - Joyce Carol Oates

 Lecture Commune 
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"Un livre de Joyce Carol Oates"

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Philippe Rey - mars 2013 - 235 pages

traduit de l'anglais (États-Unis) par Claude Seban

Titre original : A Fair Maiden, 2009

Quatrième de couverture :
Lolita postmoderne, Katya Spivak oscille entre la naïveté de ses seize ans et le cynisme d'une gamine élevée à la dure. Et, quand le vieux et distingué Mr Kidder l'aborde courtoisement, alors qu'elle a le nez collé à une vitrine de dessous sexy, elle réagit avec la méfiance polie qui convient. Pourtant, au fil des jours et de leurs rencontres, la jeune fille au pair en mal d'affection se laisse séduire par le charme et la générosité désintéressée que déploie à son égard cette sorte de grand-père de substitution.

Mais, derrière sa richesse, ses manières impeccables, ses talents artistiques, sa grande maison vide, ses tableaux bizarres, sa gouvernante et son chauffeur discrets, qui est le mystérieux Mr Kidder ? 
Joyce Carol Oates, on le sait, excelle à faire cheminer ses prétendus contes de fées - et ses lecteurs - sur des sentiers incertains frangés d'une sourde terreur. Elle nous en donne ici une fois de plus la preuve avec, au bout du malaise, la récompense d'un épilogue déconcertant...

Auteur :  Joyce Carol Oates est née en 1938 à l'ouest du lac Erié. Son père travaillait pour la General Motors. Elle passe une enfance solitaire face à sa soeur autiste et découvre, lorsqu'elle s'installe à Detroit au début des années 60, la violence des conflits sociaux et raciaux. Membre de l'Académie américaine des arts et des lettres depuis 2008, professeur de littérature anglaise à Princeton. Titulaire de multiples et prestigieuses récompenses littéraires (elle figure depuis des années sur la courte liste des Nobélisables), Joyce Carol Oates figure depuis longtemps au premier rang des écrivains contemporains. Elle a reçu le prix Femina étranger en 2005 pour Les Chutes.

Mon avis : (lu en septembre 2013)
Avec la première phrase "Cela commença innocemment. Alors que Katya Spivak avait seize ans et Marcus Kidder, soixante huit.", le ton du livre est donné... Ce livre est l'histoire de la relation étrange qui se noue entre Katya Spivak et Marcus Kidder.

Katya a seize ans, elle vient d'un milieu très modeste avec une famille absente. Pour l'été, elle a été embauchée dans une ville balnéaire loin de chez elle, comme nounou de deux petits enfants d'une famille bourgeoise. Une après-midi, alors qu’elle contemple la vitrine d’un magasin de lingerie, un vieil homme distingué lui glisse à l’oreille : "Et que choisiriez-vous, s’il vous était accordé un souhait ? ". Elle est surprise et gênée mais lui répond malgré tout poliment. Elle est à la fois méfiante et attendrie qu'on puisse lui porter une réelle attention.
Marcus est un homme cultivé, artiste et riche. Comme l'indique le titre du livre Marcus est mystérieux, il ne se dévoile pas beaucoup et c'est très tardivement qu'il expliquera ce qui l'attire chez Katya. Le lecteur émet peu à peu certaines hypothèses qui s'avèreront vraies ou fausses... Katya et Marcus sont très différents non seulement au niveau de l'âge mais également au niveau social et éducatif. Même méfiante, Katya est malgré tout attirée par cet homme qui pourrait être son grand père.
Tout au long du livre et jusqu'aux toutes dernières pages, Joyce Carol Oates maintient un suspense et une certaine tension. Tout au long du livre le lecteur se pose des questions sur ces deux personnages. Pourquoi Monsieur Kidder a-t-il abordé Katya ? Qu'attend il d'elle ? Pourquoi Katya est-elle attirée par Monsieur Kidder ?
La conclusion est à la fois surprenante et dérangeante... Une très belle découverte.

Extrait : (début  du livre)
Cela commença innocemment. Alors que Katya Spivak avait seize ans et Marcus Kidder, soixante-huit.
À Bayhead Harbor, New Jersey, dans la chaleur épaisse d'une fin de matinée, promenant dans son landau le bébé de dix mois des Engelhardt et tenant par la main Tricia, leur fille de trois ans, elle passait devant les boutiques prestigieuses et féeriques d'Océan Avenue - Bridai Shoppe, Bootery, Wicker House, Ralph Lauren, Lily Pulitzer, Bijoux Crowne, Place Setting, Pandora's Gift Box, Lingerie fine Prim Rose Lane - quand, alors qu'elle s'arrêtait pour admirer la vitrine de Prim Rose Lane, une voix résonna soudain à son oreille : «Et que choisiriez-vous, s'il vous était accordé un souhait ?»
Ce qui la frappa fut l'expression désuète : accorder un souhait. Comme dans un conte de fées.
À seize ans, elle était trop vieille pour croire aux contes de fées ; elle croyait en revanche à ce que pouvait promettre une voix masculine cordiale parlant de souhait.
Le sourire aux lèvres, elle se retourna. À Bayhead Harbor, commencer par un sourire était généralement une bonne idée. Car il était possible qu'elle connaisse cette personne, qui l'avait suivie, marchant à son allure à la limite de son champ de vision, et ne la dépassant pas comme les autres piétons quand elle s'attardait devant une vitrine. À Bayhead Harbor, où tout le monde était si aimable, il était naturel de se tourner en souriant même vers un inconnu, et elle fut un peu déçue de découvrir que cet inconnu était un vieux monsieur distingué aux cheveux blancs, vêtu d'une veste sport en seersucker couleur de melon mûr, d'une chemise et d'un pantalon en velours d'un blanc immaculé, et chaussé de mocassins de bateau, également blancs. Il avait des yeux d'un bleu de glace, fripés aux commissures par des années de sourire. À la façon d'un personnage romantique des vieilles comédies musicales de Hollywood - Fred Astaire ? Gene Kelly ? - il s'appuyait sur une canne d'ébène sculptée.
«Eh bien ! J'attends, ma chère. Quel est votre souhait ?»
La vitrine de Prim Rose Lane présentait des articles si soyeux et si intimes qu'il semblait très étrange que n'importe qui puisse les regarder, et plus perturbant encore d'être surpris à le faire. Katya y avait contemplé un caraco et une culotte de dentelle rouge - en soie, sexy, ridiculement chers - portés par un mannequin blond à la minceur élégante et au beau visage inexpressif, mais ce fut une chemise de nuit de mousseline blanche à parements de satin, de style victorien, présentée sur un mannequin aux cheveux nattés, qu'elle désigna. «Ça, dit-elle.
- Ah ! Votre goût est impeccable. Mais ne regardiez-vous pas autre chose ? Comme je vous le disais, ma chère, le choix vous appartient.»
Ma chère. Katya eut un rire hésitant. Personne ne parlait comme cela ; à la télé, dans les films, peut-être. Ma chère se voulait à la fois désuet et comique. Vous êtes si jeune, et je suis si vieux. Si je le reconnais par une plaisanterie, marquerai-je des points ?

mois_am_ricain 
Le Mois Américain :  "Un livre de Joyce Carol Oates"

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43/50 :  Wisconsin
diplômée de l'université de Wisconsin-Madison

Challenge Trillers et Polars
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catégorie "Même pas peur" :  6/25

 

Déjà lu du même auteur :

nous__tions_les_Mulvaney Nous étions les Mulvaney  fille_noire__fille_blanche Fille noire, fille blanche 

petite soeur, mon amour Petite sœur, mon amour mudwoman  Mudwoman

 

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9 octobre 2013

L'envolée sauvage : La Boîte aux souvenirs – Galandon et Monin

2013_10_06_140809 Bamboo – juin 2013 – 48 pages

Quatrième ce couverture :
Placées chez Berthe, une vieille guérisseuse engagée dans la résistance, Ada et Luçja, devenues Camille et Alice, vont une fois de plus être obligées de fuir pour survivre. Elles croient trouver la paix en zone libre dans une colonie d'enfants juifs protégés par le docteur Zimmerman. Malheureusement, en cet hiver 1942, les blindés nazis traversent la ligne de démarcation...

Auteurs : Laurent GALANDON, scénariste. Habite en Ardèche. Après des études en photographie, il exerce ce métier pendant quelques années avant de diriger un cinéma d'Art et d'essai. Les rencontres avec des cinéastes, des réalisateurs ou des comédiens attisent son envie d'écrire. En 2002, il quitte l'Ile de France pour la Drôme/Ardèche. Il participe pendant quelques mois à l'AtelierBD.com avant de présenter ses premières histoires aux éditeurs. Bamboo l'accueille dans son giron avec L'Envolée sauvage et provoque la rencontre avec Arno Monin. D'autres projets sont nés chez Bamboo, dont Gemelos, dans la collection Grand Angle (sortie du tome 2 en janvier 2008).

Arno MONIN, dessinateur. Habite à Nantes. Après avoir passé un bac littéraire puis une année à la fac en histoire de l'art, Arno Monin intègre une école d'arts appliqués qui proposait la formation dessin animation bande dessinée. En cours de formation, un projet bd commence à le démanger. Il s'y consacre alors à plein temps afin de le présenter à des éditeurs, jusqu'à la bonne rencontre avec Bamboo Édition... L'Envolée sauvage est son premier album.

Mon avis : (lu en octobre 2013)
Ce quatrième tome de la série est le deuxième et la fin du deuxième cycle. Nous retrouvons Ada et Luçja, qui dénoncées, ont été obligées de quitter Berthe, la vieille guérisseuse résistante. Elles réussissent à passer en zone libre et sont recueillies par le couple Zilbermann qui tiennent une institution d'enfants. Mais les blindés allemands vont franchir la ligne de démarcation et fini la zone libre... Les Zilbermann vont être arrêtés et les enfants vont réussir à fuir et à se cacher dans la forêt. Gabor, le cuisinier gitan va les aider et les conduire en Suisse... 
Ada et Lucja sont très attachantes et courageuses. Ada invente des histoires pour les plus jeunes, elle fait parti des grands du groupe. 
Les dessins sont d'une grande douceur et pourtant il est question de sujets difficiles, de torture, de guerre, de camps. Le côté historique est également bien traité, le récit se passe de 1942 à 1945 après la Libération.

Extrait : début du livre

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Déjà lu des mêmes auteurs :

Cycle I : envoleesauvage01_  envoleesauvage02_
L'envolée sauvage : La Dame blanche 
L'envolée sauvage : Les Autours des palombes

Cycle II : l_envol_e_sauvage3 
L'envolée sauvage : Le Lapin d'Alice

 Challenge Petit BAC 2013
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"Objet"

8 octobre 2013

Des souris et des hommes - John Steinbeck

des_souris_et_des_hommes_audio Des_souris_et_des_hommes_gallimard des_souris_et_des_hommes_ldp1949 des_souris_et_des_hommes_folio1972 des_souris_et_des_hommes_folio2 des_souris_et_des_hommes_folio1988 des_souris_et_des_hommes_folioplus des_souris_et_des_hommes_FL2010 des_souris_et_des_hommes_folio2011

Gallimard - juin 2004 - 3h20 - Lu par Lorant Deutsch, Bernard-Pierre Donnadieu, Jacques Gamblin, Jean-Yves Berteloot, Nathalie Bienaimé, Loïc Houdré, Roger Jacquet, Jean-Claude Leguay, Pascal N'Zonzi, Christophe Reymond et Michel Robin

Gallimard - avril 1939 - 224 pages

Livre de Poche - 1949 - 192 pages

Folio - février 1972 - 192 pages

Folio - janvier 1988 -

Folioplus - juin 2005 - 

France Loisirs - 2010 - 

Folio - novembre 2011 - 174 pages

traduit de l'anglais (États-Unis) par Maurice-Edgar Coindreau

Titre original : Of Mice and Men, 1937

Quatrième de couverture :
En Californie, pendant la Grande Crise, Lennie et George vont de ferme en ferme. Ils louent leurs bras en attendant le jour où ils auront leur ferme à eux, avec un petit bout de luzerne pour élever des lapins. Lennie, malgré sa taille de colosse, n'a pas plus de malice qu'un enfant de six ans ; George veille sur lui, le protège du monde qui n'est pas tendre aux innocents. Le soir, ils se racontent leur rêve, celui de la maison et des lapins. Mais allez savoir pourquoi, les rêves de certains finissent toujours en cauchemars.

Auteur : D'origine irlandaise et allemande, John Steinbeck est né en 1902 à Salinas, petite ville de Californie. Ses premiers livres eurent peu de succès, le quatrième, Tortilla Flat, paru en 1935, le met en vedette du jour au lendemain. Prix Nobel de littérature en 1962, il est mort à New York en 1968.

Mon avis : (écouté en septembre 2013)
Voilà un classique de la littérature américaine, que je regrette de ne pas avoir lu plus tôt... Cette courte histoire est un magnifique conte sur l'amitié et l'acceptation de la différence. En Californie du début du XXe siècle, George Milton et Lennie Small sont deux amis qui errent sur les routes en travaillant comme journaliers de ranch en ranch. Ils partagent depuis toujours le même rêve : posséder un jour une petite exploitation, pour y vivre « comme des rentiers » et y élever des lapins.
George et Lennie sont des personnages bouleversants et très attachants. Lennie a un esprit d'enfant dans un corps d'homme doté d'une force qu'il ne contrôle pas. Georges est plus menu, il est intelligent et il a du coeur, il est toujours là pour veiller sur Lennie.
La beauté de l'histoire, c'est la justesse des mots que Steinbeck utilise. Avec beaucoup de simplicité, il plante le décor, les personnages et l'essentiel de l'intrigue, le lecteur est invité à imaginer et à ressentir l'ensemble de l'histoire. Avec la version audio, c'est encore plus vrai d'autant que pour ces 3h20 de lecture, plus de dix lecteurs comédiens ont prêté leur voix. 
Un vrai coup de coeur qui me donne envie de lire d'autres livres de Steinbeck comme Les Raisins de la colère...

Les adaptations de cette oeuvre sont nombreuses :

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Films : 1939 : Des souris et des hommes de Lewis Milestone

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1992 : Des souris et des hommes de Gary Sinise

Téléfilms :

1971 : Des souris et des hommes de Paul Blouin

1981 : Des souris et des hommes de Reza Badiyi

Bande dessinée :  Souris_et_des_hommes_BD

2009, en noir et blanc : Des souris et des hommes  de Pierre-Alain Bertola (scénario et dessin)

 Autres avis : Sandrine

Note :  ♥♥♥♥♥

 

mois_am_ricain 
Le Mois Américain

 

50__tats
44/50 :  Californie

 

Challenge Petit BAC 2013
petit_bac_2013
"Animaux"

Déjà lu du même auteur : 

lune_noire_p1 Lune noire

 

7 octobre 2013

C'est lundi, que lisez-vous ? [142]

 BANNIR
(c) Galleane

C'est le jour du rendez-vous initié par Mallou proposé par Galleane  

Qu'est-ce que j'ai lu cette semaine ? 

volt mudwomanle_premier_qui_pleure 2013_09_22_172750 

Volt - Alan Heathcock 
Mudwoman - Joyce Carol Oates 
Le premier qui pleure a perdu - Sherman Alexie 
de Gaulle à la plage - Jean-Yves Ferri 

Qu'est-ce que je lis en ce moment ?

Le quatrième mur - Sorj Chalandon

Que lirai-je cette semaine ?

Le Démon des brumes - Luc Blanvillain (partenariat)
Des livres pour le Challenge du Mois Américain
Double jeu - Jean-Philippe Blondel
Kinderzimmer - Valentine Goby

Bonne semaine et bonnes lectures !

6 octobre 2013

de Gaulle à la plage - Jean-Yves Ferri

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Dargaud - décembre 2007 - 48 pages

Dargaud - juin 2010 - 48 pages (édition spéciale)

Dargaud - novembre 2012 - 54 pages

Présentation éditeur :
De nombreux historiens se sont interrogés sur l'emploi du temps du général de Gaulle durant l'été 56, alors que la France s'enfonce dans une grave crise. Après plusieurs années de recherches, Jean-Yves Ferri est en mesure d'apporter la réponse : le général de Gaulle était à la plage avec son aide de camp et son berger allemand, le fidèle Wehrmacht.

Auteur : Oscillant entre humour et tentative de réhabilitation d'un certain mode de vie campagnard, Jean-Yves Ferri se démarque du reste de la production par un ton particulier. De sa jeunesse, il garde son amour immodéré du terroir et l'insuffle dans ses planches. Dès 1993, il fait son entrée parmi la caste des auteurs de Fluide Glacial. Ses 'Fables autonomes', parues au format album en 1996 et en 1998, évoquent une condition rurale âpre. Ardent défenseur du monde paysan, il n'en traite pas moins avec décalage et cynisme par le biais de l'autre série qu'il développe dans les pages de Fluide Glacial, celle des aventures d''Aimé Lacapelle', sorte de policier rural à la gouaille inégalée. Auteur et dessinateur, c'est en s'associant avec Manu Larcenet qu'il rencontre massivement le public. Leur oeuvre commune, 'Le Retour à la terre', entamée en 2002, témoigne de la difficulté de vivre sans racines et fait preuve d'une sensibilité rare. Entre humeurs bucoliques et regard doux-amer, Jean-Yves Ferri est un artiste dans le système mais définitivement à part.

Mon avis : (lu en septembre 2013)
Eté 1956, la France est en crise, où est le Général de Gaulle... Jean-Yves Ferri imagine qu'il est parti au bord de la mer, sur une plage bretonne accompagné de son fidèle adjoint Lebornec, de sa femme, de son fils et de son chien Wehrmach, descendant du chien-loup de Hitler... Une série de gags sur demi-planches, c’est amusant, c’est absurde, c’est décalé, l'auteur est plein de tendresse pour ses personnages... Un mélange d'humour et parfois de poésie...

L’éditeur a même fait un effort avec le design de l'album qui semble dater des années 50, avec une tranche toilé jaune, couleurs de l'époque et une liste des titres parus « dans la même collection », imprimée en quatrième de couverture, complète l’illusion... En réalité, c'est le premier de la série mais une suite est en préparation, De Gaulle à Londres.

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L'un de mes fils a cependant repéré un petit anachronisme... page 29, lorsqu'un vacancier salut le Général en lui disant : « J'ai vu tous vos films ! "Jour de Fête"... "Mon oncle"... » Le lecteur comprend que de Gaulle est confondu avec Jacques Tati or la scène se passe l'été 1956 et le film "Mon oncle" n'est sortie qu'en 1958...

Extrait : 

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4 octobre 2013

Le premier qui pleure a perdu - Sherman Alexie

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Albin Michel - septembre 2008 - 288 pages

traduit de l'anglais (américain) par Valérie Le Plouhinec

Illustations de Ellen Forney

Titre original : The absolutely true diary of a part-time indian, 2007

National Book Award 2007

Quatrième de couverture : 
"Vous savez ce qui arrive aux gogols sur la réserve ? On se fait tabasser. Au moins une fois par mois. Eh ouais, je fais partie du Club du Coquard du Mois..."
Le garçon qui parle ainsi est Junior, un Indien Spokane. Né tout cassé tout tordu, il accumule les handicaps : myope, maigre et premier de la classe. En vrai, Junior est drôle et assez lucide pour savoir qu'il n'aura aucun avenir s'il reste avec les siens. Il décide alors d'aller à l'école des Blancs, voir ailleurs s'il y est. Admis au prestigieux lycée de Reardan, Junior quitte la réserve. Comme il est né. En éternel optimiste.
Best-seller aux USA, ce roman " presque autobiographique " parle de mille choses sans tabou et avec un humour ravageur : l'amour, l'amitié, l'exclusion, la faim et surtout l'espoir.

Auteur : Sherman Alexie est né en 1966 à Wellpinit sur la réserve des Indiens Spokanes, dans l'État de Washington. Ce jeune auteur a déjà publié une dizaine d'ouvrages dont trois romans, Indian BluesIndian KillerFlight et plusieurs recueils de nouvelles - dont La Vie aux trousses et Phoenix Arizona, adapté avec succès au cinéma par Chris Eyre et Sherman Alexie. Il est d'ores et déjà le lauréat d'une douzaine de prix dont le National Book Award Jeunesse pour Le premier qui pleure a perdu. Sherman Alexie vit aujourd'hui à Seattle. 

Mon avis : (lu en octobre 2013)
Junior est un jeune Indien Spokane, il est né et a toujours vécu dans une Réserve. Il n'a pas la vie facile car depuis sa naissance il cumule les handicaps, il est né avec une drôle de tête, une mâchoire déformée et des yeux de travioles. Il est depuis toujours le souffre-douleur de ses camarades, on se moque de lui, on lui donne des coups de poings. Seul Rowdy est son seul ami, il le protège depuis sa petite enfance. Sinon, Junior se réfugie dans la lecture et le dessin. Mais à 14 ans, lorsqu'il fait son entrée au lycée et lorsqu'on lui donne un livre de géométrie portant le nom de sa mère, donc vieux de plus de trente ans, il prend conscience de la pauvreté de la Tribu et décide de ne pas se laisser faire. Il demande à intègrer le prestigieux lycée de Reardan, un lycée de Blancs, situé à trente-cinq kilomètres de sa maison. Avec humour et ténacité, il va montrer à tous son courage, sa force et réussir à prendre en main son destin.

Ce livre se lit très facilement, Junior nous raconte avec beaucoup d'humour et d'autodérision son combat quotidien, dans la réserve, on le traite de "pomme" : rouge à l'extérieur et blanc à l'intérieur... il est vraiment très touchant. On comprend également un peu mieux la vie des Indiens dans une Réserve, la pauvreté, les dégâts de l'alcool... Ce livre est édité dans une collection jeunesse, mais il est également intéressant pour les adultes...

Un grand Merci à Canel qui m'a offert ce livre à l'occasion du Swap Nouvel An 2013 organisé par Hérisson.

Autres avis : Canel, Saxaoul

Note : ♥♥♥♥♥

Extrait : (début du livre)
Je suis né avec de l’eau sur la tête.

Bon d’accord, ce n’est pas tout à fait vrai. En fait, je suis né avec trop de liquide céphalo-rachidien à l’intérieur du crâne. Mais « liquide céphalo-rachidien », c’est tout simplement le terme savant qu’emploient les médecins pour parler d’huile de cervelle. Et l’huile de cervelle fonctionne dans les lobes comme l’huile de moteur dans une voiture. Elle fait tourner l’ensemble rapidement et sans accroc. Mais moi, bizarre comme je suis, je suis né avec trop d’huile dans le crâne, elle est devenue pâteuse, vaseuse, gluante, et tout ce qu’elle a fait c’est embourber le mécanisme. Le moteur qui me permettait de penser, de respirer et de vivre a ralenti et s’est enlisé.
Mon cerveau se noyait dans l’huile.
Mais cela donne à toute l’histoire un petit air rigolo et farfelu, un peu comme si mon cerveau était une frite géante, donc il me semble plus sérieux, plus poétique et plus juste de dire : « Je suis né avec de l’eau sur la tête. »
Bon, d’accord, vous allez me dire que ce n’est pas très sérieux non plus comme manière d’en parler. C’est peut-être vrai que toute l’histoire est rigolote et farfelue.
Mais à votre avis, est-ce que ma mère, mon père, ma grande sœur,mes cousins, mes oncles et mes tantes ont trouvé ça drôle quand les médecins ont ouvert mon petit crâne et aspiré toute cette eau en trop avec un minuscule aspirateur ?
Je n’avais que six mois et normalement j’aurais dû y rester pendant l’opération. Et même si, d’une manière ou d’une autre, je survivais au mini-aspi, en principe mon cerveau devait être gravement endommagé par le processus, et moi, je devais rester un légume toute ma vie.
Visiblement j’ai survécu à l’opération, sinon je n’écrirais pas ceci. Mais j’ai toutes sortes de problèmes physiques qui résultent directement des dégâts dans mon cerveau.
Tout d’abord, je me suis retrouvé avec quarante-deux dents.
Un être humain typique en a trente-deux, vu ? Moi, quarantedeux.
Dix de plus que d’habitude.
Dix de plus que la normale.
Dix dents au-delà de l’humain.
En poussant, mes dents ont pris tellement de place que je pouvais à peine fermer la bouche. Je suis allé au Service indien de la Santé pour m’en faire arracher afin de pouvoir manger normalement, et non comme un vautour baveux. Mais le Service indien de la Santé ne remboursait les gros travaux dentaires qu’une fois par an, donc j’ai dû me faire arracher mes dix dents en trop le même jour.
Et en plus, notre dentiste blanc croyait que les Indiens sentaient deux fois moins la douleur que les Blancs, donc il nous donnait moitié moins de Novocaïne.
Un beau salopard, hein ?
Le Service indien de la Santé remboursait aussi les lunettes une fois par an et ne proposait qu’un modèle : des grosses en plastique noir, moches comme tout. Mon cerveau bousillé me rendait myope d’un œil et presbyte de l’autre, donc mes lunettes moches étaient tout de traviole, puisque j’avais les yeux de traviole. J’ai des migraines parce que mes yeux sont carrément ennemis, vous voyez, comme s’ils avaient été mariés mais ne pouvaient plus se blairer. Et j’ai commencé à porter des lunettes à trois ans, si bien que quand je me baladais sur la réserve, j’avais l’air d’un pépé indien de trois ans.
Ah oui, et aussi, j’étais maigre. Si je me mettais de profil, je disparaissais. Mais mes mains et mes pieds étaient gigantesques. En CE2, je chaussais du 46 ! Avec mes grands pieds et mon corps de crayon, j’avais l’air d’un L majuscule quand je marchais dans la rue. 
Et j’avais un crâne énorme.
C’était quelque chose à voir.

mois_am_ricain 
Le Mois Américain

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44/50 :  Washington

Challenge Petit BAC 2013
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"Chiffre/Nombre"

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Ma 1ère lecture
d'un auteur : 8/13

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Année 2013 : 5/29

 

3 octobre 2013

Mudwoman - Joyce Carol Oates

En librairie le 3 octobre 2013

Lu en partenariat avec les éditions Philippe Rey

mudwoman Philippe Rey - octobre 2013 - 546 pages

traduit de l'anglais (États-Unis) par Claude Seban

Quatrième de couverture :
Abandonnée par sa mère à demi-folle au milieu des marais de l’Adirondacks, Mudgirl, l’enfant de la boue, est sauvée on ne sait trop comment, puis adoptée par un brave couple de Quakers qui l’élèvera avec tendresse en s’efforçant toujours de la protéger des conséquences de son horrible histoire.
Devenue Meredith « M.R. » Neukirchen, première femme présidente d’une université de grand renom, Mudgirl, brillante et irréprochable, fait preuve d’un dévouement total à l’égard de sa carrière et d’une ferveur morale intense quant à son rôle. Mais précisément épuisée par la conception d’une rigidité excessive qu’elle a des devoirs de sa charge, tourmentée par ses relations mal définies avec un amant secret et fuyant, inquiète de la crise grandissante que traverse les États-Unis à la veille d’une guerre avec l’Iraq (crise qui la contraint à s’engager sur un terrain politique dangereux) et confrontée à la classique malveillance sournoise des milieux académiques, M.R. se retrouve face à des défis qui la rongent de manière imprévisible.
Un voyage sur les lieux qui l’ont vue naître, censé lui rendre un peu de l’équilibre qui lui échappe, va au contraire la jeter dans une terrifiante collision psychique avec son enfance et menacer de l’engloutir une fois encore, mais dans la folie.
Cette impitoyable exploration des fantômes du passé, doublée du portrait intime d’une femme ayant percé le plafond de verre à un coût gigantesque, fait de ce livre ainsi que l’a proclamé la critique, « un géant parmi les grands romans de Oates ».

Auteur : Joyce Carol Oates est née en 1938 à l'ouest du lac Erié. Son père travaillait pour la General Motors. Elle passe une enfance solitaire face à sa soeur autiste et découvre, lorsqu'elle s'installe à Detroit au début des années 60, la violence des conflits sociaux et raciaux. Membre de l'Académie américaine des arts et des lettres depuis 2008, professeur de littérature anglaise à Princeton. Titulaire de multiples et prestigieuses récompenses littéraires (elle figure depuis des années sur la courte liste des Nobélisables), Joyce Carol Oates figure depuis longtemps au premier rang des écrivains contemporains. Elle a reçu le prix Femina étranger en 2005 pour Les Chutes.

Mon avis : (lu en septembre 2013)
En premier lieu, je trouve très belle et très évocatrice la couverture de ce livre.
Mudwoman raconte le destin exceptionnel d’une enfant abandonnée dans un marécage, qui a été sauvée puis recueillie par des parents adoptifs et qui est devenue présidente d’une prestigieuse université américaine. 
En alternance, le lecteur découvre la vie quotidienne de M.R. Neukirchen, première femme présidente d’une université de renom et les souvenirs de son passé tragique. En effet, suite à plusieurs épreuves professionnelles ou personnelles chez Meredith, des fantômes de son passé se réveillent en elle... Ce personnage principale est multiple d'où tout les noms qui lui sera donné au fil de l'histoire : Jedina, Jewell, Mudgirl, Mudwoman, M.R., Meridith, Merry, elle est fascinante, attachante et bouleversante.
J'ai beaucoup aimé ce livre admirablement écrit et traduit, même si parfois il n'ai pas toujours facile de démêler ce qui est réel de ce qui est imaginaire mais n'est-ce pas propre à nos souvenirs de mélanger le vrai et ce que l'on a pu rêver... Une très belle lecture.

Un grand merci à Anaïs et aux éditions Philippe Rey pour m'avoir permis de découvrir le dernier livre de Joyce Carol Oates en avant-première.

Extrait : (début du livre)
Tu dois être préparée, dit la femme.
Préparée n'était pas un mot que l'enfant comprenait. Prononcé par la femme, préparée était un mot calme et lisse comme l'eau miroitante des marais de la Black Snake que l'enfant prendrait pour les écailles d'un serpent géant quand on est tellement près du serpent qu'on ne peut pas vraiment le voir.
Car c'était ici la terre de Moriah, disait la femme. Cet endroit où elles étaient arrivées dans la nuit, cet endroit qui leur avait été promis, où leurs ennemis n'avaient pas d'empire sur elles et où personne ne les connaissait ni ne les avait même jamais aperçues.
La femme parlait de sa voix d'eau miroitante, calme et lisse, et ses mots étaient prononcés uniment comme si elle traduisait aveuglément à mesure qu'elle parlait, des mots d'une forme étrange qui se logeaient au petit bonheur dans son larynx : ils la feraient souffrir, mais elle était habituée à la douleur et elle avait appris à y trouver un bonheur secret, trop merveilleux pour être mis en péril par son aveu.

mois_am_ricain 
Le Mois Américain

50__tats
43/50 :  Wisconsin
diplômée de l'université de Wisconsin-Madison

Challenge 2% Rentrée Littéraire 2013
logorl2013
10/12

 

Déjà lu du même auteur :

nous__tions_les_Mulvaney Nous étions les Mulvaney  fille_noire__fille_blanche Fille noire, fille blanche petite soeur, mon amour Petite sœur, mon amour

2 octobre 2013

Volt - Alan Heathcock

Lu en partenariat avec les éditions Albin Michel

volt Albin Michel - septembre 2013 - 320 pages

traduit de l'américain par Olivier Colette

Titre original : Volt, 2011

Quatrième de couverture :
« Les nouvelles qui composent ce premier recueil n’ont pas un seul défaut. Alan Heathcock y affiche cette générosité d’esprit propre aux écrivains qui aiment réellement leurs personnages. Volt est la preuve époustouflante de son talent. Galvanisant. »; Donald Ray Pollock, auteur de Le Diable, tout le temps Krafton, petite ville imaginaire de l’Amérique profonde aux allures bibliques, où abondent secrets inavouables, crimes anciens et chagrins enfouis est le décor des nouvelles d’Alan Heathcock. L’écriture puissante et lyrique, le suspense sombre qui imprègne ce paysage, et la poésie avec laquelle l’auteur évoque la violence inhérente à l’Amérique marquent la naissance d’un écrivain au talent singulier, salué par le New York Times et Publishers Weekly comme l’auteur d’un des meilleurs livres de l’année.

Auteur : Originaire de Chicago, Alan Heathcock a été révélé en 2011 aux Etats-Unis avec ce recueil de nouvelles classé parmi les meilleurs livres de l'année par le New York Times et Publishers Weekly entre autres. Couronné par le Whiting Award en 2012, Alan Heathcock enseigne la littérature à l'université de Boise (Idaho) et se consacre à l'écriture de son premier roman.

Mon avis : (lu en septembre 2013)
Ce livre est le recueil de 8 nouvelles qui ont pour point commun de se passer à Krafton une petite ville imaginaire de l’Amérique profonde. 
Ce sont des histoires originales et très bien construites mais également terriblement sombres. La première nouvelle met en scène un fermier responsable de la mort de son fils puis du déraillement d'un train qui s’enfuit du jour au lendemain pour changer sa vie. Dans la suivante, c'est l'histoire d'un homme qui n'hésite pas à réveiller en pleine nuit son fils adolescent et lui demande de l'aider faire disparaître le corps d’un homme qu’il vient de tuer...  Ensuite c'est la shérif de Krafton, une jeune femme, qui décide de faire justice elle-même... 
Décès, meurtres, vengeances, inondations, destructions voilà les sujets de ces nouvelles sans oublier de nombreux personnages coupables de délits impardonnables... On retrouve certains personnages dans plusieurs nouvelles en personnages secondaires puis principal. L'écriture est assez cin
ématographique et le lecteur arrive facilement à imaginer les scènes et les paysages décrits.
Je n'ai pas toujours été convaincus par toutes les conclusions de chacune des histoires, en effet, il y a parfois une non-fin ce qui est frustrant pour le lecteur...

Merci Laure et les éditions Albin Michel pour m'avoir permis de découvrir ces nouvelles souvent surprenantes.

Extrait : (début du livre)
Le crépuscule brûlait la ligne de crête et les tourbillons de poussière soulevés par les disques de la charrue formaient un brouillard sur le champ. Il clignait des yeux, ne pouvait pas s'en empêcher. Il n'avait plus un coin propre sur lui pour s'essuyer le visage. Demain, il avait réservé sa journée pour semer le blé d'hiver et il restait tant à faire. A trente-huit ans, Winslow Nettles inspirait le respect. Il avait toujours rentré du grain sec, parole de fermier.
Winslow ne vit tout simplement pas son fils traverser le champ en courant. Il ne vit pas Rodney grimper à l'arrière du tracteur, les mains pleines de pain de viande et de maïs doux enveloppés dans du papier d'aluminium. Il ne vit pas la chaussure de Rodney glisser sur le crochet d'attelage.
Winslow se tamponna les yeux avec un mouchoir crasseux. Les disques de la charrue se soulevèrent. Il se retourna brusquement pour voir sur quoi il était passé et derrière lui, comme tombé du ciel gisait un petit garçon.
Winslow sauta du tracteur, courut vers son fils. Avec sa ceinture, il comprima une entaille dans sa cuisse. Il appuya sa paume contre le cou de Rodney. Des filets de sang coulaient entre ses doigts. Winslow tint délicatement l'enfant sur ses genoux et regarda le tracteur avancer, les disques de la charrue projetant un arc de poussière de plus en plus pâle vers les rails de la ligne de fret, qui marquaient la limite nord de tout ce qu'il possédait.

 

mois_am_ricain 
Le Mois Américain

50__tats
43/50 :  Illinois

 Challenge 2% Rentrée Littéraire 2013
logorl2013
9/12

Challenge Trillers et Polars
 88054471_o
catégorie "Même pas peur" :  5/25

1 octobre 2013

Octobre : Challenge Américain

 Ce mois-ci,  je participe au Challenge du Mois américain organisé par Noctenbule

mois_am_ricain 
Le Mois Américain

 

Les Lectures Communes prévues :

le_myst_rieux_Mr_Kidder un_monde_si_parfait un_mot_des_titres piege_nuptial_audio 2013_09_21_221032 sur_ma_peau_p1 9782226249746g

10 octobre : Lecture Commune pour l'auteur Joyce Carol Oates : Le mystérieux Mr Kidder

14 octobre : Lecture Commune pour l'auteur Laura Kasischke : En un monde parfait

15 octobre : Challenge Un mot, des titres, mot = REINE

16 octobre : Challenge "Ecoutons un livre" : Douglas Kennedy - Piège nuptial (livre audio) 

21 octobre : Lecture Commune pour l'auteur Jim Harrison - Dalva

22 octobre : Lecture Commune pour l'auteur William FaulknerLe bruit et la fureur 

24 octobre : Lecture Commune pour l'auteur Gillian Flynn : Sur ma peau 

25 octobre : Lecture Commune pour l'auteur Louise Erdrich : Dans le silence du vent  

 

J'ai également dans ma PAL d'autres livres Américains à lire :

volt 
Volt - Alan Heathcock (partenariat Albin Michel)

mudwoman 
Mudwoman - Joyce Carol Oates (partenariat Philippe Rey)

 impurs
Impurs - David Vann

d_fendre_jacob 
Défendre Jacob - William Landay

 le_premier_qui_pleure 
Le premier qui pleure a perdu - Sherman Alexie

 Un beau programme que je vais essayer de respecter...

 

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