Delcourt - octobre 2007 - 262 pages
Quatrième de couverture :
Guy Delisle a suivi sa compagne durant 14 mois en Birmanie alors qu’elle y collaborait avec Médecins sans Frontières. Il raconte son expérience du pays, comment il a fini par apprivoiser son environnement et, petit à petit, comment il a découvert la réalité politique, sanitaire et sociale de ce pays dominé par une junte militaire, soutenue elle-même par de puissants groupes industriels.
Auteur : Guy Delisle est né en 1966 à Québec. Il suit des études d'arts plastiques et d'animation et embarque pour l'Europe en 1988. Il entame alors une carrière d'animateur, métier qu'il exercera pendant dix ans, avant de réaliser son propre court-métrage, Trois Petits Chats. Il publie ses premiers albums à l'Association : outre Shenzhen, un récit de voyage lié à son métier d'animateur, citons Aline et les autres, remarquable exercice de style, proche de son travail en animation, suivi en 2001 par Albert et les autres. Par ailleurs, Guy Delisle n'hésite pas à s'aventurer dans d'autres univers avec la série humoristique Inspecteur Moroni ou Louis à la plage et Louis au ski, deux récits autobiographiques pleins de charme et sans parole. Par son regard, à la fois acéré et bienveillant, sur une culture étrangère, Chroniques birmanes constitue le prolongement de la démarche initiée avec Shenzhen et Pyongyang et poursuit la série d'ouvrages que Guy Delisle a consacrés à ses voyages en Asie.
Mon avis : (lu en septembre 2013)
Après avoir découvert avec Guy Delisle Jérusalem, Shenzhen et Pyongyang, me voici en Birmanie ou Myanmar. En racontant son séjour en Birmanie pour suivre sa femme qui travaille pour Médecins sans Frontières, nous découvrons son quotidien mais aussi la réalité du pays en 2005 - 2006. Le ton est en alternance grave ou léger et cela donne au lecteur un regard de l'intérieur sur la Birmanie, à l'époque, sous le régime de la Junte militaire. La capitale déménage soudain de Rangoon à Naypyidaw... Aung San Suu Kyi est assignée à résidence dans le même quartier que l'auteur. L'auteur découvre également l'architecture de la ville, la vie d'un expatrié, les coutumes du pays, la méditation dans un monastère... Il aura peu l'occasion de quitter la ville. Il évoque cependant les problèmes de drogue dans le nord du pays, les problèmes que rencontrent les ONG qui n'ont pas la liberté de circuler où ils voudraient...
Ce n'est pas un carnet de voyage exhaustif sur un pays mais cela donne envie au lecteur de découvrir un peu plus un pays. J'ai donc complété ma lecture de la BD avec un petit tour sur Wikipedia...
Voir en complément sur le site de l'auteur
Extraits :



Déjà lu du même auteur :
Chroniques de Jérusalem
Shenzhen
Pyongyang
Le Guide du Mauvais Père tome 1
Belfond - août 2013 - 185 pages
Prix du roman FNAC 2013
Quatrième de couverture :
Une maternité. Chaque porte ouvre sur l'expérience singulière d'une femme tout juste accouchée. Sensible, vulnérable, Béatrice, qui travaille là, reçoit de plein fouet ces moments extrêmes.
Les chambres 2 et 4 ou encore 7 et 12 ravivent son passé de danseuse nue sillonnant les routes à la lumière des projecteurs et au son des violons. Ainsi réapparaissent Gabor, Paolo et d'autres encore, compagnons d'une vie à laquelle Béatrice a renoncé pour devenir normale. Jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus supporter la violence du quotidien de l'hôpital.
Un hommage poignant au corps des femmes, et un regard impitoyable sur ce qu'on lui impose.
Auteur : Née à Tours, Julie Bonnie est auteur compositeur, chanteuse et violoniste. Elle a donné son premier concert à 14 ans avant de monter un millier de fois sur scène dans toute l'Europe, et particulièrement dans les circuits alternatifs de l'ex-Allemagne de l'Est. Elle a vécu sur les routes pendant plus de dix ans, chanté dans le groupe Cornu, travaillé avec Kid Loco, fait les premières parties de Louise Attaque, dont elle est proche musicalement, de Dionysos ou encore de Morphine, et sorti trois albums solo. Le dernier, Bonne femme, sera dans les bacs fin 2013. Il y a neuf ans, elle a changé de vie et commencé à travailler dans une maternité, tout en continuant à chanter. Elle compose actuellement la musique d'un spectacle de danse et publiera en octobre un livre pour enfants.
Mon avis : (lu en septembre 2013)
Béatrice est auxiliaire de puériculture dans un service de maternité à l'hôpital. Un travail qui pour beaucoup semble merveilleux et pourtant la réalité est autre... Chambre par chambre, elle raconte son travail, les différentes femmes, les différentes naissances, des mamans heureuses ou tristes... Béatrice a une grande sensibilité et cherche encore sa place, sa vie.
En parallèle à son travail, elle revient sur sa propre histoire, sur sa vie d'avant où elle était danseuse nue voyageant sur les routes aux sons des violons avec Gabor, Paolo et les deux Pierre. Elle nous raconte également son expérience de maman.
J'ai lu ce livre presque d'une traite, étant moi-même maman, j'ai été très touchée par cette histoire. Béatrice est troublante, ses réactions d'isolement, d'hypersensibilité donne envie de découvrir ses fragilités
Un très joli roman, qui m'a beaucoup émue.
Extrait : (début du livre)
C'est comme ça, tous les jours pareil, sans exception, pour chaque équipe.
La dame du 2 n'est jamais partie.
Elle est là depuis plusieurs années, personne ne sait plus vraiment.
Dans sa chambre, le temps s'est arrêté.
On en rigole, parfois, avec les collègues.
- Tu imagines, si on restait toute la journée à la 2 ? Peut-être qu'on ne vieillirait pas.
- Avec un argument comme ça, on aurait plutôt intérêt à la louer...
- Oui. Ça, au moins, ça nous changerait notre salaire !
Mais le travail nous appelle, alors arrêter le temps n'est pas d'actualité. Il faut avancer.
Dans la salle de soins, je pose mes affaires. J'ai un panier rempli de bazar, des compresses, du désinfectant, des disques, mes demandes de congés, une clope. J'ai à manger dans un tupperware. Je n'aime pas dire « gamelle », signe que je ne suis pas encore adaptée. Il y a d'autres mots que je n'arrive pas à dire, comme « j'embauche », le truc « à » bidule, les « chefs ».
Quand j'ai posé mon panier, après être passée par les vestiaires pour mettre ma blouse vieux rose et avoir commencé à sentir des nausées parce que je ne supporte pas le travail, je dis bonjour les filles d'un ton enjoué, ou qui essaie de l'être.
Et je sors mon sourire.
Ce sont essentiellement des femmes qui travaillent en maternité, les hommes sont trop fragiles, le peu que j'ai croisés craquent très vite, ce n'est pas beau à voir.
Les filles lèvent la tête, qu'elles ont plongée dans un grand seau d'eau sale, leurs visages sont dégoulinants - la nuit a été dure -, les yeux ont peur, mais me voir est un soulagement, elles vont pouvoir «me les passer», comme on passe le fusil dans les tours de garde.
- Je te souhaite bien du courage.
Je sais. J'aurai la même tête que vous ce soir. Douze heures dans la chair humaine, nue dans la neige, nue dans le feu, nue quand il est vital de se couvrir.
Commence alors la présentation du service, chambre par chambre, femme par femme, âme humaine par âme humaine, drame par drame, vie par vie. En quelques mots : enfant, mort, anorexie, trisomie, hémorragie, déchirure, antécédents, pleurs, peurs, angoisse, nuit, crevasses, engorgement, tire-lait, solitude, mari, fausse couche, interruption médicale de grossesse, césarienne en urgence, utérus, ligature, psychosocial, infection, maltraitance, lien maternel, fragilité, dépression, périnée.
Challenge 2% Rentrée Littéraire 2013

8/12
Challenge Petit BAC 2013

"Chiffre"
Delcourt - septembre 2012 - 48 pages
Présentation :
Depuis dix générations, la célèbre maison Tuvache vend des kits suicide pour clients désespérés. La petite boutique familiale prospère dans la tristesse et l’humeur sombre jusqu’au jour abominable où surgit un adversaire impitoyable, la joie de vivre, en la personne d’Alan, fils cadet et éternel optimiste. Pas facile de trouver sa place en famille ! Et puis, c’est mauvais pour les affaires !
Auteurs : Olivier Karali alias Olivier Ka est né en 1967 au Liban. Écrivain pour la jeunesse et scénariste de bande-dessinée, il se produit également sur scène où il raconte des histoires dont il est l'auteur (Les Contes Imbéciles - Obstinément Chocolat).
Domitille Collardey est auteur de bandes-dessinées et illustratrice. Elle est diplômée d'École nationale supérieure des Arts Décoratifs (EnsAD) en 2004. Domitille Collardey a été publiée dans la très chic revue littéraire américaine McSweeney's. Elle a co-fondé le blog collectif Chicou-Chicou en 2006 avec Aude Picault, Boulet et Olivier Tallec. Ont également rejoint l'aventure par la suite Lisa Mandel, Erwann Surcouf et Ohm. Elle est mariée à Tunde Adebimpe (1975), chanteur du groupe américaine TV on the Radio, depuis 2011.
Mon avis : (lu en septembre 2013)
Après la lecture du livre de Jean Teulé avant la création de ce blog, puis le film d'animation réalisé en 2012 par Patrice Leconte, voici l'adaptation en BD...
La célèbre maison Tuvache, dont la devise est la suivante « Vous avez raté votre vie ? Avec nous, vous réussirez votre mort ! », est un magasin qui vend depuis dix génération tous les ingrédients pour réussir son suicide... Dans la famille, il y a Mishima, le père, Lucrèce, la mère, Vincent, le fils et Marylin la fille. Cette petite entreprise familiale prospère dans la tristesse et l'humeur sombre jusqu'au jour de la naissance d'Alan le petit dernier... Il est le résultat du test d'un préservatif troué et avec lui c'est la joie de vivre et l'amour qui arrivent dans cette maison sinistre... et cela risque d'être mauvais pour les affaires...
L'adaptation est très proche de l'histoire de Jean Teulé avec son humour noir et son côté déjanté... Le contraste entre la noirceur de ce monde déprimé avec le dessin noir, brun et sombre et la présence lumineuse et colorée d'Alan donne du relief à l'histoire... Une bande dessinée a lire lentement pour apprécier tous les détails.
Extrait :


Lu en partenariat avec les Editions des Deux Terres
Editions des Deux Terres - septembre 2013 - 297 pages
traduit de l'anglais de Martine Skopan
Titre original : The Uncommon Appeal of Clouds, 2012
Quatrième de couverture :
Lorsqu’un tableau de Nicolas Poussin est volé à un riche propriétaire foncier, celui-ci demande à Isabel Dalhousie, philosophe et directrice de la Revue d’éthique appliquée à Édimbourg de l’aider. Elle y consent, malgré les protestations de son mari Jamie. Tout en enquêtant sur le vol de l’œuvre d’art, elle est obligée de faire face aux problèmes de tous les jours. Elle se demande si elle devrait encourager son fils Charlie, chez qui se manifestent les premiers signes d’un génie mathématique. En même temps, Isabel hésite à aider son ami Eddie, confronté à des problèmes d’amour et de santé. Cet été encore, malgré ses doutes et les changements qui se produisent, Isabel parvient à tenir ses promesses.
Auteur : Alexander McCall Smith est internationalement connu pour avoir créé le personnage de la première femme détective du Botswana, Mma Precious Ramotswe. Ressortissant britannique né au Zimbabwe, il a été professeur de droit appliqué à la médecine et membre du Comité international de bioéthique à l’Unesco avant de se consacrer à la littérature. Alexander McCall Smith a reçu de nombreux prix et il a été nommé meilleur auteur de l’année par les British Book Awards en 2004. En 2007, il a reçu le titre de commandeur de l’Empire britannique (CBE) pour services rendus à la littérature. Quand il n’écrit pas, il fait partie de « l’Orchestre épouvantable ». Ses romans sont traduits dans quarante-cinq langues. Il vit aujourd’hui à Édimbourg, en Écosse.
Mon avis : (lu en août 2013)
C'est la première fois que je lit un livre de cette série Isabel Dalhousie. Il s'agit ici du neuvième tome. Je connais Alexander McCall Smith grâce à sa série Mma Ramotswe que j'aime beaucoup.
Isabel Dalhousie est rédactrice en chef d'une revue de philosophie et détectrice amateure. A la suite du vol d'un tableau de Poussin, son riche propriétaire fait appel à Isabelle pour l'aider à découvrir le coupable. Au même moment, Isabelle et son mari Jamie s'interrogent sur la précocité de Charlie, leur fils de 3 ans. Malgré son jeune âge, il semble avoir de vraies prédispositions pour les mathématiques.
J'ai été déçue par cette lecture, j'ai trouvé l'intrigue très mince et les discussions autour de la soi-disante précocité de Charlie ne m'ont pas intéressée et l'Ecosse n'a pas autant d'exotisme que le Botswana dans la série de Mma Ramotswe...
Etant assez hermétique à la philosophie, je ne suis sans doute pas le bon public pour cette série.
Merci Loan et les Editions des Deux Terres pour m'avoir permis de découvrir ce livre.
Autres avis : Soukee, CottageMyrtille
Extrait : (début du livre)
- Mozart, déclara Isabel Dalhousie, et Srinivasa Ramanujan.
Attablé en face d'elle dans la cuisine, Jamie, son mari depuis un an, et son compagnon depuis quatre, leva les yeux d'un air moqueur.
- Mozart, d'accord, mais Srini...
Incapable de prononcer le nom correctement, il baragouina un mélange de labiales et de sifflantes. Les patronymes indiens ont le plus souvent une consonance mélodieuse, mais la prononciation en est difficile, même pour ceux qui ont l'oreille musicale. Jamie était plus à l'aise avec les robustes phonèmes des noms écossais, tous ces Macdonalds, ces Macgregors, ces Macleans, les Mackays, qui évoquent immédiatement des paysages autrement plus austères, un climat plus rude.
- Srinivasa Ramanujan, répéta Isabel. C'était un enfant prodige, comme Mozart. Un génie.
Challenge 2% Rentrée Littéraire 2013

7/12
Challenge Petit BAC 2013

"Météo"
Challenge God Save The Livre

Challenge Voisins, voisines

Ecosse
Challenge Trillers et Polars

catégorie "Même pas peur" : 4/25
Robert Laffond - avril 2013 - 184 pages
Quatrième de couverture :
« J’ai rencontré ma tante en novembre 2001, le jour de l’enterrement de sa sœur. L’enterrement de ma mère, pour le dire autrement. Je savais qu’elle s’appelait Alice mais je ne la connaissais pas. Je connaissais encore moins l’histoire extravagante et fascinante de sa vie et de ses maris. Je ne lui ai pas demandé d’ouvrir la malle de ses souvenirs et de ses secrets ; elle l’a fait quand même. »
Quand Paul, lors de l’enterrement de sa mère, rencontre pour la première fois sa tante Alice, elle a soixante-treize ans. Elle est anglaise et veuve. De nombreuses fois veuve.
Elle va lui raconter les joies et les peines de son incroyable existence aux quatre coins du monde. Et lui apprendre qu’amour peut rimer avec grâce et humour même quand la vie est en larmes.
Auteur : Francis Dannemark est né en 1955 sur la frontière franco-belge. Conseiller littéraire et éditeur, il dirige la collection "Escales des lettres" qu’il a fondée en 1998 au sein des Éditions Le Castor Astral. Il est l’auteur d’une trentaine de livres (dont seize romans).
Mon avis : (lu en septembre 2013)
J'ai emprunté ce livre à la bibliothèque, je l'avais aperçu sur la blogosphère et je trouvais le titre à la fois amusant et mystérieux...
Paul a cinquante-six ans à de l'enterrement de sa mère, ce jour là il rencontre pour la première fois la petite soeur de celle-ci, dont il ne connaissait que le prénom : Alice. Cette tante de soixante-treize ans l'invite à son hôtel et là elle va lui raconter son incroyable vie, « l'histoire extravagante et fascinante de sa vie et de ses maris ».
De 1945 à nos jours, la vie d'Alice nous entraîne autour du monde (France, Belgique, Canada, Etats-Unis, Italie, Inde...), avec ses peines, ses joies et sa capacité à apprécier le moment présent, à s'émerveiller et à se relever après les coups durs...
Voilà un livre qui se lit facilement, Alice est une vieille dame délicieuse et attachante qu'on aimerait bien rencontrer.
A découvrir !
Extrait : (début du livre)
J’ai rencontré ma tante en novembre 2001, le jour de l’enterrement de sa sœur. L’enterrement de ma mère, pour le dire autrement. Je savais qu’elle s’appelait Alice mais je ne la connaissais pas. Je connaissais encore moins l’histoire extravagante et fascinante de sa vie et de ses maris.
Je ne lui ai pas demandé d’ouvrir la malle de ses souvenirs et de ses secrets ; elle l’a fait quand même.
Et elle m'a suggéré de les écrire. J'ai hésité, puis j'ai dit oui.
Si c'était à refaire, je le referais. Sans l'ombre d'un doute et le coeur léger.
C'était un jour d'automne comme on en voit plus souvent au cinéma qu'en novembre.Il avait plu la veille et la lumière du soleil, ce matin-là, en traversant l'air chargé d'humidité, n'était pas une abstraction scientifique ou poétique mais quelque chose de somptueux et d'émouvant que l'on aurait pu toucher du bout des doigts, au même titre que les feuilles rouges et rousses qu'elle faisait briller dans les arbres entourant le cimetière du village. Alice est venue vers moi et s'est présentée d'une voix douce qui chantait un peu. Elle a dit : « Je suis Alice, la soeur de Mady. » Je lui ai tendu la main. Elle l'a prise tout en se rapprochant de moi et j'ai compris que la poignée de main ne suffisait pas, il fallait que nous nous embrassions, et nous l'avons fait, longuement, sans dire un mot. Après, elle m'a souri. Ce sourire, j'allais le revoir souvent. Ces lèvres fines qui s'allongent et agrandissent son visage tandis que de petites vibrations animent ses paupières et que dans ses yeux s'allume quelque chose de tendre et de drôle à la fois.
Challenge Voisins, voisines

Belgique
Challenge Petit BAC 2013

"Prénom"
VENDREDI SOIR

Depuis vendredi dernier et jusqu'au 27 septembre, la saison 3 de la série Wallander est diffusée sur Arte
13 septembre : "Mort clandestine" enquête inédite
20 septembre : "Les chiens de Riga" adaptation du roman de Henning Mankell
27 septembre : "Avant le gel" adaptation du roman de Henning Mankell
(à revoir gratuitement sur Arte + pendant 7 jours après diffusion)
DIMANCHE SOIR

France 3 diffuse une nouvelle série suédoise autour de l'univers de Camilla Läckberg :
Les Enquêtes d'Erica
Il s'agit de six téléfilms de 90 minutes. On retrouvera Erica Falck (Claudia Galli) et son mari inspecteur de police Patrik Hedström (Richard Ulfsäter). Le couple enquêtera sur des meurtres et des disparitions dans la petite ville côtière de Fjällbacka, port de pêche où l'auteur vit et où elle a situé toutes ses intrigues.
Les cinq histoires seront inédites et écrites par Camilla Läckberg elle-même, le dernier téléfilms sera l'adaptation de son roman L'Enfant allemand
22 septembre 20h45 : La mer donne, la mer reprend
22 septembre 22h15 : Plongée dangereuse
29 septembre 20h45 : Le vrai du faux
29 septembre 22h15 : La reine de la lumière
6 octobre 20h45 : L'enfant allemand (adaptation du livre)
6 octobre 22h15 : Retrouvailles
J'aime beaucoup la série de Wallander que je regarde depuis quelques années...
Pour Les Enquêtes d'Erica j'ai découvert aujourd'hui son existence et je suis curieuse de les découvrir


Rendez-vous le 19 Septembre 2013
à partir de 8h30
Dargaud - août 2009 - 48 pages
Présentation :
40 000 avant JC : une vallée résiste encore et toujours à l'Evolution. A l'aube de l'humanité, Blog Dotcom est un « homo-erectus qui se lève tôt » : pour changer tout ça, il décide de se présenter aux élections. Avec une femme pro de Préhistoire-Géo en ZEP (Zone d'Evolution Prioritaire), un fils cadet militant alter-darwiniste opposé à l'usage du feu et de la fourrure, et une fille aînée qui flirte avec Rahan de la Pétaudière, fils à papa héritier du plus gros volcan ? récemment privatisé ? de la région, il n'est pas au bout de ses peines. De la Biennale d'Art Préhistorique Contemporain aux Ancêtres de Don Quichotte, des Dolto-sapiens aux « minorités visibles » néandertaliennes, c'est tout notre théâtre contemporain qui défile en peaux de bêtes, pour une parodie au vitriol de notre société évoluée.
Auteur : Jul est né en 1974. Après Normale sup et une agrégation, il devient professeur d'histoire chinoise à l'université avant de s'orienter vers le dessin de presse. Il entre au Nouvel Observateur en 1998, puis dessine à la Dépêche du midi, à Marianne et à partir de 2000 pour Charlie Hebdo. Depuis, il collabore également à Lire, à Philosophie Magazine, à l'Huma, aux Echos ou encore à Fluide Glacial. En 2005, il publie son premier album Il faut tuer José Bové, une plongée délirante dans la jungle altermondialiste. L'ouvrage est plébiscité par les lecteurs. En 2006, son deuxième album La croisade s'amuse parodie le choc des civilisations.En 2007, le Guide du Moutard pour survivre à 9 mois de grossesse reçoit le Prix Goscinny. La planète des sages, encyclopédie mondiale des philosophes et des philosophies écrite avec Charles Pépin, a marqué l'année BD 2011. En 2009, il publie chez Dargaud sa première série Silex and the City. 4 tomes et une première saison animée plus tard, plus de 300 000 exemplaires ont été vendus et la série vue par des millions de téléspectateurs.
Mon avis : (lu en septembre 2013)
J'ai découvert Silex and the city avec la version animée qui passe sur Arte depuis un an, je ne le regarde pas régulièrement mais seulement de temps en temps lorsque je tombe dessus en zappant.
La BD commence sur la phrase suivante « Nous sommes 40 000 av.JC, toute la planète semble obéir aux lois de la sélection naturelle... Toute ? Non... Une vallée résiste encore et toujours à l'évolution », cela rappelle quelque chose... Avec cette bande dessinée, Jul fait une excellente satire de notre société en la transplantant au temps de la préhistoire. Son héros, Blog Dotcom, est prof de chasse, sa femme, Spam, est prof de préhistoire-géo dans un collège de ZEP (Zone d’Evolution Prioritaire), son fils Url est militant chez les alterdarwinistes radicaux, sa fille Web est une fashion-victim. Blog Dotcom décide se présenter aux élections pour prendre la tête de la vallée. Sa devise : « L’évolution à visage humain ». Il veut ainsi réunir toutes les minorités visibles hominidées au-delà de leur diversité : les homo-sapiens, les lémuriens démocrates, les végétariens, les cannibales et les néanderthaliens...
Je n'aime pas le dessin de Jul mais je me suis bien amusée à lire les aventures de la famille Dotcom, c'est drôle, il y a beaucoup de jeux mots, de nombreuses références...
Autre avis : Canel
Note : ♥♥♥♥♥
Extrait :



Extrait : Silex and sthe city saison 2 diffusé sur Arte