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A propos de livres...
15 juillet 2013

C'est lundi que lisez-vous ? [134]

BANNIR
(c) Galleane

C'est le jour du rendez-vous initié par Mallou proposé par Galleane  

Qu'est-ce que j'ai lu cette semaine ? 

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Un livre pour la Rentrée Littéraire 2013 (Libfly) 
La Grande Odalisque - Vivès, Ruppert et Mulot 
Complètement cramé ! - Gilles Legardinier 
Les lumières du ciel - Olivier Maulin

Qu'est-ce que je lis en ce moment ?

Le gardien de phare - Camilla Läckberg
1Q84 - Haruki Murakami (livre audio)

Que lirai-je cette semaine ?

Profanes - Jeanne Benameur
Zalbac Brothers - Karel de la Renaudière (Albin Michel)
Conflit de voisinage - Rafaële Rivais (Max Milo)

Bonne semaine et bonnes lectures !

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15 juillet 2013

Les lumières du ciel - Olivier Maulin

 Lu dans le cadre du Challenge Un mot, des titres...
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Le mot : LUMIERE

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Balland - octobre 2011 - 252 pages

Pocket - février 2013 - 245 pages

Quatrième de couverture :
Paul-Emile Bramont n'est pas un foudre de guerre. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il ne voue pas au travail la vénération exigée par l'époque. Prince des ratés, il explore avec sérénité les bas-fonds de l'ambition, passant d'un hôtel miteux à un boulot minable et à des combines louches. Accompagné de son copain Momo, dj de patinoire de son état, et Bérangère, la femme d'un chirurgien plasticien, sa maîtresse du moment, il décide de fuir cette société basée sur le culte de la technique et de la consommation à tout-va et prend la route. Au cours de ce road-trip chaotique, ils découvriront Jérusalem, un hameau paisible où la loi du marché n'existe pas. On y boit sous les étoiles, on y lance des grenades pour combattre des chimères et les nuits sont enchantées. Ils y croiseront un curé anarchiste, un clochard amoureux des armes à feu et un militant primitiviste radical, tous en guerre contre le monde moderne et toute forme de production. Ils entrevoient alors un autre monde, un monde auquel il faudrait d'ores et déjà se préparer.

Auteur : Né en Alsace en 1969, Olivier Maulin vit et travaille aujourd'hui à Paris. Après des études sur l'histoire du Brésil à la Sorbonne et avoir exercé divers métiers (employé de banque, barman, conférencier, vendeur de sapins de noël ou facteur), il écrit aujourd'hui pour la presse notamment sur l'écologie ainsi que des scénarios. 
En 2006, il publie son premier roman En attendant le roi du monde, Prix Ouest France/Étonnants Voyageurs, pour lequel il est sélectionné au Festival du Premier Roman de Laval. Suivront quatre autres romans :Les Évangiles du Lac (2008), Derrière l'horizon (2009) et Petit monarque et catacombes (2009), ainsi que Les lumières du ciel (2011), sélectionné pour le Prix Flore 2011.

Mon avis : (lu en juillet 2013)
Livre que j'avais remarqué à sa sortie par sa couverture surprenante...
Paul-Emile Bramont ou Mimile ne court pas après le travail, il se contente de petits boulots ou profite de la gentillesse de ses amis. Après un travail de vendeur de sapins de Noël sur un parking de supermarché qui lui a permis de gagner une belle somme pour lui, il décide de partir quelques jours en vacances sur la Côte d'Azur. Il part vers le sud à bord d'une vieille Fiat Panda avec Bérangère, une femme au foyer sans enfants, très riche et son ami Momo, DJ dans une patinoire. La rencontre avec un auto-stoppeur vont leur faire faire un détour par Jérusalem, un petit hameau des Cévennes où une dizaine d'habitants vivent en autarcie, un peu à la baba cool, loin du monde moderne.
Une histoire pleine d'humour, avec des personnages haut en couleurs qui fait la critique de notre société de consommation. J'ai trouvé ce livre amusant et facile à lire mais sans plus, certaines situations peu crédibles ont alourdi l'histoire. Je n'en garderai pas un grand souvenir.

Autre avis : Canel

Extrait : (début du livre)
J'avais laissé la fenêtre ouverte pendant la nuit. Il avait plu à l'intérieur de la piaule. Le parquet était tout taché, ça sentait le bois mouillé. Les toits brillaient, les pigeons roucoulaient, la matinée était froide mais ensoleillée, une belle journée de fin d'automne. Je ne sais pas pourquoi mais j'avais l'impression qu'elle était pleine de promesses pour moi. J'ai rempli le lavabo d'eau froide, j'ai plongé ma tête dedans, j'ai soigneusement peigné mes cheveux mouillés, je me suis habillé et je suis descendu.

À peine le patron m'a-t-il vu qu'il s'est mis à tapoter de ses gros doigts sur le comptoir de la réception d'un air agacé. Il avait une gueule d'hippopotame, des chemises jaunes puantes en lin froissé et se croyait à la tête du Georges- V. Un vrai con.
- Salut, patron, belle journée en perspective, j'ai dit d'un air enjoué.
- Te fous pas de ma gueule, par-dessus le marché, petit salaud ! il a répondu. J'en ai plein le dos de tes boniments ! C'est pas l'Armée du salut, ici !
- Ben alors, en voilà des manières ! Et la politesse ? La courtoisie ? Piliers de la civilisation !
- Tu veux mon pied au cul, dis ?
Il y avait une lettre dans mon casier. Je l'ai saisie d'un petit geste élégant.
- Du calme, j'ai dit. Figure-toi qu'il n'est pas exclu que je devienne millionnaire avant la fin de la journée... J'attends une grosse somme d'argent...
J'agitais la lettre sous son nez. L'hippopotame secouait la tête en levant les yeux au ciel.
- J'en ai rien à renifler que tu soyes millionnaire ! Tout ce que je veux, c'est que tu paies tes nuits ! C'est tous les jours le même baratin ! T'émerges à midi, tu dis que tu vas être millionnaire et tu rentres bourré à pas d'heure ! J'en ai marre, si tu veux savoir...
- Pas de problème, patron. Fais-moi donc un petit café, s'il te plaît.
- Va te faire foutre.
J'ai décacheté l'enveloppe et lu la lettre.
« Cher petit enculé, non content de m'avoir arnaqué comme une ordure que tu es, voilà que tu tournes autour de ma femme. Alors écoute-moi bien parce que je le dirai pas deux fois. Si je te croise à moins de cent mètres de chez moi, je te pète la gueule sans sommation. Cent mètres, pas un de moins. Signé : qui tu sais. »
Les emmerdes, ça arrive généralement par nuées, comme les sauterelles dans la Bible.

 Challenge Petit BAC 2013
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"Couleur"

12 juillet 2013

Complètement cramé ! - Gilles Legardinier

completement_crame Fleuve noir - octobre 2012 - 391 pages

Quatrième de couverture :
Arrivé à un âge où ceux qu'il aimait sont loin ou disparus, Andrew Blake n'a même plus le coeur à orchestrer ses blagues légendaires avec son vieux complice, Richard. Sur un coup de tête, il décide de quitter la direction de sa petite entreprise anglaise pour se faire engager comme majordome en France, pays où il avait rencontré sa femme. Là-bas, personne ne sait qui il est vraiment, et cela lui va très bien.

En débarquant au domaine de Beauvillier, rencontres et situations qui dérapent vont vite bousculer ses plans... Entre Nathalie, sa patronne veuve aux étranges emplois du temps ; Odile, la cuisinière et son caractère aussi explosif que ses petits secrets; Manon, jeune femme de ménage perdue; Philippe, le régisseur bien frappé qui vit au fond du parc, et même l'impressionnant Méphisto, Andrew ne va plus avoir le choix. Lui qui pensait en avoir fini va être obligé de tout recommencer...

Auteur : Auteur de thrillers réputé, Gilles Legardinier a magistralement révélé une autre facette de son talent avec Demain j'arrête !, sa première comédie, qui a enthousiasmé des dizaines de milliers de lecteurs et s'est imposée comme une des surprises de l'année traduite dans déjà 6 pays. Il revient pour une histoire surprenante, avec ce ton, cette humanité débordante, ce regard décalé sur la vie qui font sa marque, nous entraînant auprès de gens qui nous parlent de très près... quel que soit leur âge. Complètement cramé ! est un hymne à la vie poignant, hilarant, qui réconcilie avec le monde.

Mon avis : (lu en juillet 2013)
Une histoire qui fait du bien, pleine d'humanité. J'y ai retrouvé un peu le même esprit que dans "Ensemble, c'est tout" de Gavalda... Un livre qui donne envie d'aimer la vie et son prochain.

Andrew Blake, 66 ans veuf, chef d'entreprise, décide du jour au lendemain de tout plaquer... Il quitte l'Angleterre pour se faire engager comme majordome en France au Domaine de Beauvillier. Il va partager son quotidien avec quatre personnages Odile la cuisinière, Manon la jeune femme de ménage et lingère, Philippe le régisseur et Madame de Beauvilliers la maîtresse de maison sans oublier le chat Méphisto... Ces personnages sont des solitaires, un peu cabossés par la vie. Jusqu'à l'arrivée de Blake, ils se cotoyaient au château pour le travail mais jamais ils n'avaient vraiment communiqué... La gentillesse et l'empathie de Blake va faire changer les choses...

Cette histoire mêle humour et fantaisie, tendresse et émotions. Les personnages sont touchants, sincères et plein de tendresse. Cette lecture donne de la bonne humeur, plein de gaieté et véhicule des pensées positives. A découvrir ! 

Extrait : (début du livre)
Il faisait nuit, un peu froid. Au coeur de Londres, devant l'hôtel Savoy, sous la verrière, un homme d'un certain âge vêtu d'un smoking faisait les cent pas en consultant fébrilement son téléphone portable. L'organisateur de la soirée qui se déroulait dans le grand salon sortit du hall et s'approcha, laissant échapper par la porte tambour le son des cuivres de l'orchestre qui jouait du Cole Porter.
- Toujours pas de nouvelles de M. Blake ? demanda-t-il.
- Je fais tout ce que je peux pour le joindre, mais il ne répond pas. Laissez-moi encore une minute.
- C'est très ennuyeux. J'espère qu'il ne lui est rien arrivé de grave...
«Être mourant serait pourtant sa seule excuse valable !» pensa l'homme au téléphone.
A peine l'organisateur reparti, il composa le numéro du domicile de son plus vieil ami. Après le message d'accueil du répondeur, il déclara d'une voix blanche :
- Andrew, c'est Richard. Si tu es là, je t'en supplie, décroche. Tout le monde t'attend ici. Je ne sais plus quoi leur dire...
Soudain, son comparse prit l'appel.
- Tout le monde m'attend où ?
- Dieu soit loué, tu es là ! Ne me dis pas que tu as oublié la soirée du Prix d'Excellence industrielle... Je t'avais prévenu que je m'arrangerais pour que tu sois nommé.
- C'est gentil à toi, mais je n'ai pas le coeur à ça.
- Andrew, non seulement tu es nommé, mais c'est toi le vainqueur. Je te l'annonce, c'est toi qui remportes le prix.
- C'est bouleversant. Et qu'est-ce qu'on gagne ? Vu l'âge des participants, ce n'est sûrement pas un truc qui se croque. Un lavement ? Une coelioscopie ?
- Ce n'est vraiment pas le moment de plaisanter. Tu t'habilles et tu rappliques.
- Je ne rapplique nulle part, Richard. Je me souviens que tu m'avais parlé de ce prix, et je me souviens aussi parfaitement t'avoir dit que cela ne m'intéressait pas.
- Tu te rends compte de la position dans laquelle tu me mets ?
- C'est une situation dans laquelle tu t'es mis tout seul, mon lapin. Je n'ai rien demandé. Imagine que je te commande deux tonnes d'huîtres parce que je t'aime bien et qu'après, je fasse la comédie pour que tu les manges...
- Arrive immédiatement, sinon je dis à ta femme de ménage que tu fais du vaudou et elle ne mettra plus jamais les pieds chez toi.
Blake éclata de rire au nez de son ami.
- Il faut que tu sois dans un sale traquenard pour brandir ce genre de foutaises ! Faire peur à Margaret, la pauvre. Franchement. C'est comme si je menaçais de balancer ta femme au Service de Protection du Bon Goût pour ce qu'elle a fait à sa coiffure et à votre caniche...

 

Challenge 7% Littéraire 2012

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44/49

10 juillet 2013

Challenge Thrillers et Polars - Bilan

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 Challenge Thrillers et Polars, chez Liliba
j'avais choisi la catégorie "Même pas peur",
l'objectif était de lire au moins 12 thrillers ou polars du 5 juillet 2012 au 5 juillet 2013

Objectif atteint !

livre n°1 : La Sirène - Camilla Läckberg (Suède)
livre n°2 : Comme dans un miroir - Gunnar Staalesen (Norvège)
livre n°3 : Au lieu-dit Noir-Etang –Thomas H. Cook 
livre n°4 : L'enfant aux cailloux – Sophie Loubière 
livre n°5 : Le guerrier solitaire - Henning Mankell (Suède)
livre n°6 : Des ombres dans la rue - Susan Hill (Grande-Bretagne)
livre n°7 : A découvert - Harlan Coben
livre n°8 : La ville des serpents d’eau - Brigitte Aubert
livre n°9 : La Reine de la Baltique – Viveca Sten
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ivre n°10 : Les visages écrasés - Marin Ledun
livre n°11 : Freezing - Clea Koff
livre n°12 : La faille souterraine et autres enquêtes - Henning Mankell 
livre n°13 : L'Affaire Jennifer Jones - Anne Cassidy
livre n°14 : Marée blanche - Jean Failler
livre n°15 : Le cercle - Bernard Minier 
livre n°16 : Avenue des géants - Marc Dugain 
livre n°17 : L’interprétation des peurs - Wulf Dorn 
livre n°18 : Furioso – Carin Bartosch Edström 
livre n°19 : Enfant 44 - Tom Rob Smith 
livre n°20 : Alex - Pierre Lemaitre
livre n°21 : Les apparences – Gillian Flynn 
livre n°22 : L'anneau de Moebius – Franck Thilliez 
livre n°23 : Orages ordinaires - William Boyd 
livre n°24 : Le Pacte - Lars Kepler 
livre n°25 : Chiens de sang - Karine Giebel 
livre n°26 : L'Ange du matin – Arni Thorarinsson 
livre n°27 : Contre toute attente – Linwood Barclay 
livre n°28 : Miss Marple I : Le Club du Mardi et Le Sanctuaire d’Astarté – Agatha Christie 
livre n°29 : La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert - Joël Dicker 
livre n°30 : Blanche-Neige doit mourir - Nele Neuhaus 
livre n°31 : Crains le pire - Linwood Barclay 
livre n°32 : Etranges rivages - Arnaldur Indridason 
livre n°33 : Celui que tu cherches - Amanda Kyle Williams 
livre n°34 : Le clandestin – John Grisham 
livre n°35 : Tabloid City - Peter Hamill 
livre n°36 : Ne t'éloigne pas - Harlan Coben 
livre n°37 : La cinquième femme - Henning Mankell 
livre n°38 : Adrenaline - Jeff Abbott 
livre n°39 : Millénium 1 : Les hommes qui n'aimaient pas les femmes - Stieg Larsson 
livre n°40 : Ne lâche pas ma main – Michel Bussi 
livre n°41 : Millénium 2 : La fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette - Stieg Larsson 
livre n°42 : Millenium 3 : La reine dans le palais des courants d'air - Stieg Larsson 
livre n°43 : La 5e saison - Mons Kallentoft 
livre n°44 : Les morts de la Saint-Jean - Henning Mankell 
livre n°45 : Avant d'aller dormir - SJ Watson 
livre n°46 : Miséricorde - Jussi Adler Olsen 
livre n°47 : La proie pour l'ombre - PD James 
livre n°48 : La Maison des absents - Tana French 

 

Avec un nouveau logo, Challenge Thrillers et Polars, c'est reparti pour une année !

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9 juillet 2013

La Grande Odalisque - Vivès, Ruppert et Mulot

la_grande_odalisque Dupuis - septembre 2012 - 124 pages

Quatrième de couverture : 
Une réinterprétation moderne du mythe de la cambrioleuse féline popularisé par "Cat's Eyes" ou "La Main au collet d'Alfred Hitchcock".
Alex et Carole sont deux cambrioleuses de haut vol, séduisantes et sans complexes, capables d'aller chercher n'importe quel tableau dans n'importe quel musée. À la recherche d'un chauffeur, elles rencontrent Sam, une championne de moto aux multiples talents. Le trio qui vient de naitre est appelé à entrer dans la légende...
Quand l'étoile montante de la BD française s'associe à l'un des meilleurs duos de la BD indépendante pour réinventer les trois héroïnes les plus connues (et les plus sexy) de l'animation japonaise, le résultat ne peut que faire des étincelles.

Auteurs : Bastien Vivès est né le 11 février 1984. Diplômé de l’école des Gobelins (section animation), après trois années de graphisme à l'ESAG Penninghen, Bastien Vivès réalise ses premiers pas dans un atelier de bandes dessinées qu’il cofonde à Paris. Sous le pseudonyme Bastien Chanmax, il publie sur le net Poungi, « le manchot rappeur amateur de gros seins ». Il est alors découvert par le label jeunes de Casterman. KSTR publie ainsi Elle(s), en début 2007, puis Hollywood Jan avec Mickaël Sanlaville en début 2008, le Goût du Chlore salué par le public et la critique mi 2008 et Dans mes Yeux ainsi qu’Amitiétroite en 2009. Parallèlement, il sort la Boucherie chez Wraoum et Juju Mimi Féfé Chacha, un scénario d’Alexis de Raphelis chez Ankama. Dessinateur en pleine évolution graphique, Bastien Vivès fait assurément partie de la relève de la bande dessinée.
Florent Ruppert et Jérôme Mulot sont nés respectivement en 1979 et 1981 et se sont rencontrés dans la salle d'attente du centre pénitencier de Clairvaux en 1999, lors d'une visite à des membres de leurs familles. Leur collaboration artistique où les deux amis participent aussi bien au dessin qu'au scénario commence en 2002 entre Amsterdam et Dijon sur internet (www.succursale.org). Killoffer les présente à l'Association en 2005 et leur second livre Panier de singe reçoit le prix révélation au festival d'Angoulême en 2007.

Mon avis : (lu en juillet 2013)
Ayant entendu beaucoup de bien sur cette bande dessinée, j'attendais beaucoup de La Grande Odalisque. Mais je n'ai pas été convaincue... 
Alex et Carole sont deux cambrioleuses qui volent dans les musées. Elles sont contactées pour faire un gros coup au Musée du Louvre en volant La Grande Odalisque, tableau d'Ingres. Leur équipe s'étoffe donc d'un troisième membre en la personne de Sam une championne de moto. Entre poursuites, fussillades, police, GIGN, mafia mexicaine, violence...
Je n'ai pas été emportée par l'histoire promise. Le dessin et la mise en page sont réussis mais l'histoire m'a semblée simpliste et sans grande originalité. Cette bande dessinée se lit bien mais sans plus...  Et cet album laisse présager une suite...


Extrait : 

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8 juillet 2013

C'est lundi que lisez-vous ? [133]

BANNIR
(c) Galleane

C'est le jour du rendez-vous initié par Mallou proposé par Galleane  

Qu'est-ce que j'ai lu cette semaine ? 

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N'aie pas peur si je t'enlace - Fulvio Ervas 
La Grande Librairie - Les 400 meilleurs dessins - Jul 
1 livre pour la Rentrée Littéraire 2013 (Libfly) (billet fin août)

Qu'est-ce que je lis en ce moment ?

Un livre pour la Rentrée Littéraire 2013 (Libfly)

Que lirai-je cette semaine ?

Profanes - Jeanne Benameur
Le gardien de phare - Camilla Läckberg

Bonne semaine et bonnes lectures !

7 juillet 2013

Qu'est ce que je faisais le 7/07 à 7h07 ?

 

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Je participe au rendez-vous d'Enna du 7/7 à 7h07...

 

19h07 : Après un dimanche très chaud, c'est l'heure de dîner au frais à l'intérieur...

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A Taaable !

6 juillet 2013

La Grande Librairie - Les 400 meilleurs dessins - Jul

9782756038070FS Delcourt - janvier 2013 - 251 pages

Quatrième de couverture : 
A la rentrée 2008, une nouvelle émission littéraire voit le jour sur France 5, présentée par François Busnel. Un plateau, quatre écrivains invités... et les dessins réalisés en direct par un franc-tireur : Jul, observateur insolent de son époque.
Instantanés ébouriffés, ces croquis sur le vif n'épargnent rien ni personne, et refont vivre à leur manière les moments les plus intenses de La Grande Librairie.
4 saisons de l'émission et 4000 dessins plus tard, voici le panorama le plus complet du paysage littéraire contemporain : Modiano, Echenoz, Nothomb,Beigbeder,d'Ormesson, Millet, Angot, Carrère, Le Clézio, Badinter, Schmitt, Tesson, Orsenna, Onfray, et des centaines d'autres auteurs embarquent avec Jul sur « l'Arche de Busnel »...

Auteur : Jul, dessinateur de presse (L’Écho des savanes, Fluide Glacial, Charlie Hebdo), est l’auteur à succès de la série Silex and the City et du best-seller La Planète des sages.

Mon avis : (lu en juillet 2013)
C'est le billet de Canel sur cette BD il y a quelques semaines qui m'a donné envie de l'emprunter à la bibliothèque.
Regardant l'émission La Grande Librairie pratiquement toutes les semaines, je connaissais les dessins de Jul que l'on voyait assez furtivement en cours d'émission durant les 4 premières saisons.
Je n'aime pas le dessin de Jul mais j'aime son humour souvent piquant... 
Comme Canel, je regrette que le nom de l'invité ne soit pas rappelé sous chaque dessin, il y a seulement en fin du livre un index alphabétique avec nom de l'auteur et le numéro de page... (il aurait plus judicieux de faire simplement un sommaire).
Il y a donc plusieurs façons lire cette bande dessinée.

  1. lire de la page 1 à la page 251 sans chercher à savoir qui est qui... Pour certains dessins c'est facile à comprendre pour les autres c'est un peu frustrant...
  2. lire de la page 1 à la page 251 en s'interrompant pour les dessins que l'on ne comprend pas et en cherchant dans l'index le numéro de page correspondant (c'est assez fastidieux...)
  3. lire le livre à partir de l'index : je m'explique, Premier dessin voir page 134, pour Abd Al Malik puis pages 140 et 150 pour Olivier Adam, puis Woody Allen page 180... (c'est également fastidieux...)

Le mieux est peut-être de ne pas le lire d'une traite et de mixer mes 3 recettes !

J'ai donc aimé les jeux de mots et mots d'esprit de Jul mais l'organisation du livre ne facilite vraiment pas la lecture !

Extraits : 

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4 juillet 2013

Masse Critique chez Babelio !

 

Spécial BD !

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Tentez votre chance !

3 juillet 2013

N'aie pas peur si je t'enlace - Fulvio Ervas

n_ai_pas_peur_si_je_t_enlace_ Liana Levi - février 2013 - 267 pages

traduit de l'italien par Marianne Faurobert

Titre original : Se ti abbraccio non aver paura, 2012

Quatrième de couverture : 
Un voyage de trente-huit mille kilomètres, qui commencera par la traversée des Etats-Unis en Harley Davidson. C'est cela que Franco Antonello souhaite pour le dix-huitième anniversaire de son fils, diagnostiqué autiste à l'âge de trois ans. Andrea est un ouragan imprévisible. Lorsqu'il marche, c'est sur la pointe des pieds. Les objets, il les aime rangés dans un ordre méticuleux. Quand il veut savoir qui il a en face de lui, il l'enlace afin de sentir ce que l'autre a dans le ventre et pour cette raison ses parents ont inscrit sur ses T-shirts : N'aie pas peur si je t'enlace. Pourtant ce voyage se fera, à travers les Etats-Unis et jusqu'en Amérique latine, mille fois plus inattendu que prévu. Sous le regard étonné et teinté d'humour du père, Andrea caressera les crocodiles, communiquera avec les chamans indiens, embrassera les jeunes filles et enseignera à son père à se laisser aller à la vie. Il fera de cette expérience une aventure épique, difficile et grisante, imprévisible et captivante. Comme lui, qui dit vouloir devenir, malgré tout, un terrien.

Auteur : Fulvio Ervas vit à Trévise et est l'auteur de plusieurs romans noirs. Il a raconté l'histoire de Franco et Andrea dans N'aie pas peur si je t'enlace.

Mon avis : (lu en juillet 2013) 
Ce livre raconte l'histoire vraie du grand voyage à travers les États-Unis puis l'Amérique Latine de Franco Antonello avec Andrea son fils qui vient d'avoir 18 ans et qui est autiste. L'auteur, Fulvio Ervas, a dialogué avec Franco pendant plus d'un an avant d'en faire ce livre poignant et authentique.

« N'aie pas peur si je t'enlace », ce titre est à la fois très beau et mystérieux. Il traduit le comportement d'Andrea lorsqu'il veut « ressentir » quelqu'un. Il a besoin de toucher ou d'enlacer la personne. 
Andrea s'exprime peu oralement, il prononce quelques mots, sans vraiment faire de phrases. Mais avec un ordinateur, il arrive à écrire des phrases. J'ai beaucoup aimé les échanges questions réponses tapés sur l'ordinateur entre Franco et Andrea. C'est intéressant de voir tout au long du voyage comment l'autisme et le comportement d'Andrea sont perçus. 
Un témoignage passionnant et touchant où alternent le récit du voyage et ses anecdotes avec les réflexions et interrogations sur la vie d'un enfant autiste. L'amour entre le père et le fils est fort et superbe. Grâce à cet incroyable voyage, Andrea et Franco auront fait un grand pas dans leur vie.
J'ai aimé la carte au début du livre nous permettant facilement de suivre le périple d'Andrea et Franco étape par étape à travers 11 états des États-Unis, puis le Mexique, le Guatemala, le Belize, le Costa Rica, le Panama et enfin le Brésil.

N'hésitez pas à aller voir les Photos du voyage d'Andrea 

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Extrait : (début du livre)
Certains voyages commencent bien avant le jour du départ.
Parfois longtemps avant.
Il y a quinze ans je vivais tranquille, serein, auprès de mes proches, dans un monde familier. Voilà tout à coup
qu’Andrea me bouscule, me retourne les poches, change les serrures des portes. Tout est bouleversé.
Il aura suffi de quelques mots : « Votre fils est probablement autiste. »
Ma première réaction a été l’incrédulité : c’est impossible, ce doit être une erreur de diagnostic. Puis je me suis rappelé certains détails, des petites choses qui m’avaient paru insignifiantes. Je m’étais trompé.
Alors éclate un orage, deux ouragans, sept typhons.
Dès lors on est dans la tourmente.
Après le diagnostic je suis entré dans un bar et j’ai demandé un verre d’eau, plate.
– Vous désirez autre chose ?
La serveuse a dû remarquer ma stupeur.
– Vous avez une idée de ce qu’est l’autisme ?
– Non.
– Moi non plus.
J’ai contemplé mon verre, je l’ai bu lentement comme si l’eau pouvait laver mes pensées, drainer le problème jusqu’à mes reins et l’expulser loin de moi. Mais ça ne marche pas comme ça. 
– Et comment ça marche ? ai-je demandé à Barnard.
Au village, tout le monde, y compris moi, appelait le médecin de famille « Barnard (1) » à cause de sa hantise des maladies du cœur, des coronaires et d’autres pathologies dont je ne me souciais pas à l’époque. Quand on va bien, le corps tout entier va bien et le cœur avec.
– La vie tient sous une courbe en cloche : au centre, les troubles ordinaires, et sur les côtés des extravagances de toutes sortes, voilà comment ça marche. Au milieu, la vie se dilue, et sur les côtés elle est trop dense.
– Je ne comprends pas.
– La vie n’est pas parfaite, mais elle a sa propre force.

Il avait raison. La biologie a sa propre force et fait grandir les enfants, même ceux qui souffrent d’autisme.
Certains estiment que vivre avec un enfant autiste revient à se soumettre à une forme de tyrannie. À l’idée de ce qu’il adviendrait du monde s’il tombait sous le contrôle d’Andrea, j’ai envie de rire.
Pour commencer, les semaines auraient une couleur. La semaine du rouge, libre cours au commerce des carottes,
des oranges et des tomates, subventions réservées à leurs producteurs et blocage total de la circulation des camions transportant brocolis, choux et petits pois. Mais dès qu’arrive la semaine du vert, les magasins se remplissent des légumes précédemment interdits, les cageots d’oranges sont réexpédiés en Sicile et les carottes réintroduites, une à une, dans la terre. À l’endroit exact d’où elles avaient été retirées, bien sûr, impossible de replanter des carottes françaises dans un champ à Ferrare. 

Il n’y aurait pas de semaine du violet, tant pis pour les amateurs de prunes et d’aubergines.
Il n’existerait pas de moitié plein ni de moitié vide, ce qui résoudrait l’éternel dilemme : bouteilles et contenants
devraient être soit pleins, soit vides, et les stylos, tous avec la pointe sortie ou tous avec la pointe rentrée, sinon les uns s’abîment et pas les autres. Voilà un risque qui serait évité.
Il conviendrait de ne pas porter de tricots ni de gilets à fermeture éclair en négligeant de remonter celle-ci tout à
fait. Fermetures soit baissées, soit remontées, s’il vous plaît. Inutile d’ergoter sans fin pour savoir s’il fait froid ou s’il fait chaud. Un minimum d’esprit de décision ne nuit pas.
Qu’on n’aille pas s’imaginer qu’on peut manger une pizza en la divisant en portions, en partant d’un point quelconque, mettons, et en les détachant à son gré : d’abord on mange le blanc de la mozzarella, puis le vert du basilic, et à la fin, seulement à la fin, la pâte avec le rouge de la sauce tomate.
Trois cent soixante-cinq jours par an, ce serait la journée du chocolat. Une obligation pas si désagréable.
Qu’aucun propriétaire de thermostat, ou d’appareil en tenant lieu, n’espère d’indulgence. Éteint ou ouvert au
maximum : les demi-saisons sont ruineuses.
Les clochers seraient équipés d’un distributeur de bulles de savon, tous les vendredis, bulles à la volée pour annoncer la fin de la semaine, ainsi que les lundis, pour en fêter le début ; feux d’artifi ce le jour de l’an, aux solstices et aux équinoxes, et chaque fois que les finances le permettent.
Une tyrannie aux idées claires.
Un tyran fragile, qui a tant besoin de liberté. C’est pourquoi nous le laissons aller seul à l’école. Ce sont ses vingt
minutes d’oxygène, dix à l’aller et dix au retour. Vous n’avez pas peur ? nous demande-t-on. Si, bien sûr. Tous les jours. 

Mais Andrea affiche un de ces sourires, quand il met son sac sur l’épaule, puis quand il rentre à la maison, que ça
vaut toutes les inquiétudes. Parce que être libre, ce n’est pas seulement respirer et sentir son cœur battre, ça ne suffit pas.
Certes, la liberté n’est jamais donnée et il nous a fallu signer des décharges, un garçon autiste qui va tout seul à
l’école, c’est un vrai problème : pour les enseignants, pour les agents de police, pour la communauté, pour tous les automobilistes européens et les touristes lituaniens de passage.

(1) Christian Neethling Barnard, médecin sud-africain, a réalisé la première transplantation cardiaque en 1967.

 

Challenge Petit BAC 2013
petit_bac_2013
"Sentiment"

  50__tats
42/50 :  Colorado

 

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